Arts décoratifs

Pour transformer son intérieur, les ventes aux enchères en ligne d’objet d’art proposent des objets usuels finement ornementés en bronze, bois, céramique, verre, métal, nacre, écaille, ivoire, textile, etc.
“Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor ”, écrit Daniel Pennac. Les ventes online d’Arts décoratifs rassemblent des objets de décoration produits par des artisans d’art bronziers, ébénistes, céramistes, verriers, orfèvres et tapissiers : des cadres anciens et modernes, des coffrets et des boîtes, des miroirs, des vases, des objets de vitrine, des tapis et des tapisseries.
L’ornement triomphe dans ces miroirs en bois sculpté et doré dans ces vases en verre d’Emile Gallé, de Lalique et de Daum et dans les textiles imprimés de William Morris.
Art Nouveau, Art Déco, Arts and Craft conjuguent le beau et l’utile dans ces ventes aux enchères d’Arts décoratifs, jusqu’au design contemporain.
Le saviez-vous ? L’un des ancêtres du coffret à bijoux n’est autre que la châsse, grand coffret en pierre, en bois ou en métal richement orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint.
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Lots recommandés

Charles-Philippe LARIVIÈRE (1798-1876) - Portrait de Louis-Philippe d’Orléans, duc d’Orléans, dit « Philippe Egalité » (c. 1836). Huile sur toile (restaurations). Le père du futur roi Louis-Philippe est figuré en pied et en uniforme d’après le célèbre portrait de Joshua Reynolds (Collection de S.M. le Roi Charles III) avec un serviteur noir tenant le cheval du prince par la bride (ce fidèle domestique de Philippe Egalité figure également sur le portrait par Nicolas-Bernard Lépicié (1773), le représentant se penchant sur le berceau de son fils au Palais-Royal). H. 61,5 x L. 51 cm. Inscription en bas à droite de la toile, « Louis Philippe d’Orléans 1785 », et manuscrite au revers sur le châssis « 363 » (répété deux fois). Sur une étiquette collée sur le châssis et le cadre, une annotation manuscrite ancienne : « offered by HRH the duchess of Vendôme to Auguste S… Belmont, 27 july 1927 » (déchirures). Dans un cadre rectangulaire de bois doré. H. 72 x L. 61 cm. Provenance - Commande du roi Louis-Philippe au peintre Charles-Philippe Larivière pour le Cabinet de Travail du Roi au château d’Eu. - Puis à son fils Louis d’Orléans, duc de Nemours (1814-1896). - Puis à son fils Ferdinand d’Orléans, duc d’Alençon (1844-1910). - Puis à son fils Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme (1872-1931). - Offert par la duchesse de Vendôme, née princesse Henriette de Belgique (1870-1948), lors du déménagement des collections de la famille d’Orléans en 1927 à Belmont House (Wimbledon, UK). - Vente Collin du Bocage, Drouot, 2 décembre 2015, lot 49. - Collection privée française. Littérature Cité dans “Le château d’Eu, notices historiques”, Jean Vatout, 1836, tome 5, n° 363 bis. Historique Ce tableau est sans aucun doute celui mentionné comme n° “363 bis” dans le Vatout, de par son sujet, ses dimensions, la présence du numéro 363 répété deux fois sur le châssis au dos et de par sa provenance, de la collection des ducs de Vendôme, héritiers des peintures du roi Louis-Philippe au château d’Eu. Ce portrait de Philippe Egalité en pied fut donc commandé par son fils le roi Louis-Philippe au peintre Charles-Philippe Larivière en 1836 pour son Cabinet de Travail au château d’Eu, ce qu’atteste le relevé des tableaux (sujet, format) figurant au château d’Eu (1830-1848) et l’inventaire des tableaux dressés au château d’Eu en 1848-1850 (n° d’inventaire, auteur, sujet et dimensions). Des indications confirmées par le Journal des commandes et acquisitions des peintures, sculptures et gravures de 1831 à 1848 du roi Louis-Philippe qui mentionne la commande d’un « Portrait en pied du Père du Roi » au peintre Larivière en 1836 (archives consultées par M. Xavier Dufestel, expert lors de la vente en 2015). Par rapport à la version originale de Joshua Reynolds (1723-1792) dont il existe une version au château de Chantilly (voir illustration), on note une différence dans le traitement de l’expression et de la physionomie du visage de celui qui vota la mort du Roi son cousin, certainement dû à une volonté de Louis-Philippe de donner à son père une image plus sereine et positive, plus conforme au souvenir que le Roi des Français gardait de son père, dont il voyait chaque matin le portrait lors de ses séjours au château d’Eu. Charles-Philippe Larivière, (1798-1876), élève de Paulin Guérin, d’Anne-Louis Girodet et d’Antoine-Jean Gros, étudia à l’École des beaux-arts de Paris dès 1813. En 1824, sa composition sur le sujet de La Mort d’Alcibiade lui permet de remporter le grand prix de Rome, grâce auquel il séjourna à la villa Médicis jusqu’en 1830. Cet artiste officiel se spécialisa dans la peinture d’Histoire. Il exposa pour la première fois au Salon de 1827 et y obtint des médailles en 1831 et 1855. Larivière bénéficia d’importantes commandes publiques sous la Monarchie de Juillet, on lui doit de nombreux tableaux de batailles et d’événements publics, des portraits de personnalités, ainsi que des toiles d’inspiration religieuse. Il travailla à la Galerie des Batailles du château de Versailles et au musée d’Histoire de France à Versailles créé par le roi Louis-Philippe. Il a aussi réalisé des cartons de vitraux pour la chapelle royale de Dreux.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

Laurent DABOS (Toulouse, 1761-Paris, 1835) - Tête radiée de Napoléon Ier dans une couronne de lauriers. Huile sur toile, non signée (format rond). Circa 1806. Dans son cadre rond d’origine en bois doré d’époque Empire décoré d’étoiles. Au dos une étiquette manuscrite : “Napoléon / par Girodet Trioson”. D. 48,5 cm (à vue). Cadre : D. 68,5 cm. Provenance - Collection Bernard Franck (1848-1924), Paris (étiquette au dos). - Wildenstein, New York. - Collection privée, New York. - Vente Christie's, New York, 23 janvier 2004, lot 112 (adjugé 14.340 $), comme Laurent Dabos. - Collection privée européenne. Expositions - Paris, Galerie des Champs-Elysées, Exposition Historique et Militaire de La Révolution et de l'Empire, 1895, n° 173 (mention sur une étiquette au dos). - Paris, Palais des Beaux-Arts, Exposition David et ses élèves, April 7th - June 9th 1913. - London, Wildenstein, Art in Early XIX Century France, June 10th - July 31st 1981. - New York, Wildenstein, Consulat - Empire - Restauration. Art in Early XIX Century France, April 21 st - May 28th 1982. - Hamburg, Kunsthalle, Europa 1789. Aufklärung-Verklärung-Verfall, September 15th - November 19th 1989, n° 497. - New York, The Dahesh Museum, The Dahesh Salon, July Ist - November 29th 1997, n° 33. - Roslyn Harbor, New York, Nassau County Museum of Art, Napoleon and His Age, January 28th - April 29th 2001. Oeuvres en rapport Jusqu'à récemment, la présente œuvre portait une attribution à Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson (1767-1824). Or, la seule version signée de cette composition saisissante a été réalisée par Laurent Dabos, datée de 1806, et se trouve dans la collection du Deutsches Historisches Museum de Berlin (D. 48,5 cm, inv. Gm 1988/29, voir ill. 1). Elle a probablement été offerte dès 1806 par Napoléon au comte Carl August Ferdinand von Wechmar, conseiller à la cour de Bade. D’autres versions sont connues, parfois attribuées à Dabos, parfois à Girodet (pour un compte rendu de ces versions et une discussion sur l'iconographie de la composition, voir le catalogue de l'exposition, Hambourg, Kunsthalle, 1989, pp. 363-4) : - Alte Pinakothek de Munich, datée d’environ 1810 (D. 48,6 cm, inv. 3073, voir ill. 2) - Palazzo Pitti de Florence, circa 1807, inscrite depuis 1810 dans les inventaires de la Villa de Poggio Imperiale d’Elisa Bacciochi (voir ill. 3). - Royal Albert Memorial Museum & Art Gallery, Exeter, comme attribué à Dabos (voir ill. 4). - Vente Sotheby's, New York, 23 mai 2001, lot 144, comme attribuée à Girodet, identifiée à tort comme étant notre tableau (D. 47 cm, voir ill. 5). - Vente De Nicolay-Baron-Ribeyre, Drouot, 12 octobre 2001, lot 49, comme attribué à Girodet (D. 49,5 cm, voir ill. 6). Dans un cadre identique au nôtre (accidenté et avec moins d’étoiles). - Une version antérieure plus complète signée de Dabos, représentant Bonaparte en Premier Consul, circa 1803, est conservée dans la Collection Wellington, Apsley House, Londres (voir ill. 7). - Une gravure satirique anglaise inspirée de notre version, par Thomas Rowlandson, titrée “Napoleon Le Grande”, publiée à Londres circa 1813 (voir ill. 8). - Une gravure française par Antoine Aubert, représentant Napoléon Le Grand, d'après un dessin d’Alexandre Tardieu, lui-même d'après notre version de Laurent Dabos, circa 1810, est conservée au château de Fontainebleau (inv. N730, voir ill. 9 et lot suivant). Littérature - Cat. expo., G. Bapst, Exposition Historique et Militaire de La Révolution et de l'Empire, Galerie des Champs-Élysées, Paris, 1895, p. 80, n° 173. - Cat. expo., Wildenstein (G. Bernier ed.), Art in Early XIXth Century France, London, June 10th - July 31st 1981, p. 62 et p. 24 (illustré). - N. MacGregor, 'Current and Forthcoming Exhibitions: London Wildenstein, in Burlington Magazine, CXXIII, 940, July 1981, p. 432; fig. 77. - Cat. expo., Wildenstein (G. Bernier ed.), Consulat - Empire - Restauration. Art in Early XIX Century France, New York, 21 April 21st - May 28th 1982, p. 106 et p. 60 (illustré). - A. Stief, Die Aeneisillustrationen von Girodet-Trioson. Künstlerische und literarische Rezeption von Vergils Epos in Frankreich um 1800, Frankfurt, Bern et New York, 1986, pp. 270-272, fig. 64. - Cat. expo., W. Hofmann, Europa 1789. Aufklärung-Verklärung-Verfall, Hamburg, Kunsthalle, September 15th - November 19th 1989, pp. 363-364, n° 497, fig. 47 (illustré). - Cat. expo., Dahesh Museum, The Dahesh Salon, July Ist - November 29th 1997, New York, The Dahesh Museum, n° 33. - W. Telesko, 'Napoleon I. Asl "thronender Jupiter." Zur Rezeption des europäischen Herrscherporträts bei Jean-Auguste-Dominique Ingres, Pantheon, LV, 1997, pp. 202-204, note 26. - Rosenberg, Pierre et Mandrella, David. Gesamtverzeichnis Französische Gemälde des 17. und 18. Jahrhunderts in deutschen Sammlungen. Bonn-München, 2005. Historique Peut-être en raison de cette représentation inhabituelle de Napoléon, ce portrait a to

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

RARE FOURCHETTE DE TABLE EN ARGENT AUX ARMES DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER PAR BIENNAIS - Fourchette de table du modèle à filets-violon, en argent 1er titre (950 millièmes), gravée des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier et numéroté « 746 » sur la tranche. Paris, 1798-1809. Poinçon de titre au 1er coq et de garantie à tête de vieillard. Poinçon d’orfèvre de Pierre-Benoît Lorillon (reçu en 1788) et de Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843). L.20,5 cm. Poids : 88,2 g. Provenance - Service de table de l’empereur Napoléon Ier. - Emportée par l’Empereur sur l’île de Sainte-Hélène. - Collection privée, Paris. Historique Martin Guillaume Biennais est considéré comme l'un des plus grands orfèvres français. Il sera sous l'Empire l'orfèvre de la cour impériale et surtout l'orfèvre attitré de l'empereur Napoléon Ier. Il obtient dès 1802 l'exclusivité des fournitures pour la table de l'Empereur. Ainsi, il exécute un service en vermeil et un service en argent qui seront complétés notamment en 1810 et 1811. Un inventaire de l'argenterie de la Cour établi en 1812 mentionne, entre autres, "438 couteaux et couverts". Toutes les pièces ont reçu un numéro d'inventaire gravé par Biennais en septembre 1812, notre fourchette a donc été réalisée avant cette date, ce que confirme son poinçon de titre. Les couverts du grand modèle du service d’argenterie subsistant sont de la plus grande rareté, on sait que toute l'argenterie restée en France fut fondue au XIXe siècle, notamment par Napoléon III. Ainsi, l’argenterie restante ne peut venir que de Sainte-Hélène ou du pillage de la berline à Waterloo (voir Catalogue d’exposition, La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012, article d’Anne Dion, p. 259). Notre fourchette de table provient ainsi très vraisemblablement de Sainte-Hélène. D'autres rares couverts de ce modèle se trouvent actuellement au château de la Malmaison ou encore au Château de Fontainebleau. Oeuvres en rapport - Un couvert complet de l’Empereur avec un couteau provenant de la Berline, vente Millon, 26 mai 2023, lot 141 (adjugé 62.400 €). - Un couvert complet de l’Empereur, dans un écrin, provenant de Joseph Bonaparte, vente Osenat, 20 novembre 2016, lot 372 (adjugé 26.250 €). - Un couvert provenant du pillage de la Berline, vendu chez Kâ-Mondo, 24 juin 2015, lot 147 (adjugé 31.000 €). - Un ensemble de cinq cuillères de table, cinq fourchettes de table, trois cuillères à thé et six couteaux de table, vendu chez Christie’s, Paris, 19 décembre 2007, lot 173 (adjugé 162.000 €).

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

SOLDATS EN ÉTAIN DU MODÈLE DU JEU OFFERT AU ROI DE ROME - Rare ensemble de 79 petits soldats en étain peint (l’appellation “plomb” fut retenue de manière erronée par l’Histoire), au modèle du 22e Régiment d'infanterie légère qui fut offert au Roi de Rome en 1812. Chacun représenté en buste, sur un piédouche, portant sur le shako, à la plume, son grade ou son rang, la plupart avec épaulettes rouges, deux officiers avec épaulettes jaunes. Présentés par huit sur neuf barrettes en bois permettant de les retenir (sept sont sans leur barrette). Usures mais bon état de conservation. Époque Premier Empire, vers 1812-1814. H. 3,6 cm. Provenance - Probablement Louis Nicolas DAVOUT, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, maréchal de l’Empire (1770-1823), destinés à ses enfants. - Probablement collection de son beau-fils Achille-Pierre Félix, comte Vigier (1801-1868), en son château de Grand-Vaux (Savigny-sur-Orge), puis par descendance. - Henri Bruno Coursier (1897-1969), diplomate ayant racheté le château de Grand-Vaux avant sa destruction en 1958 et une partie de son mobilier, notamment acquis lors de la vente des 22-23-24 juin 1935 (Me Venot et Couturier). - Puis à son petit-fils, propriétaire actuel. Oeuvres en rapport - Le régiment complet de 120 pièces du 22e Léger avec d’anciennes traces de dorure, provenant du Roi de Rome, anciennement vendu chez Coutau-Bégarie, 9 juillet 2004, lot 455 (adjugé 178.710 €), est actuellement dans la collection Bruno Ledoux. Ils proviennent notamment de l’impératrice Eugénie aux Tuileries. - Trois soldats en étain d’un autre régiment rapportés d’Autriche par Madame Soufflot, sous-gouvernante du Roi de Rome, sont conservés à la Fondation Napoléon (inv. 905). - 95 soldats sur des barrettes, vente Osenat, 4 décembre 2011, lot 194. - 8 soldats sur une barrette, vente Leclere, 12 avril 2017, lot 77. - 14 soldats sur des barrettes, vente Millon, 25 juin 2019, lot 175. - 12 soldats, vente Osenat, 24 mars 2024, lot 140. Historique On ne connaissait à Paris sous l’Empire que quelques marchands de jouets, tels que Cacheleux, 116 rue Saint Denis, ou Mittou, 81 rue Neuve des Petits Champs. Ce dernier était le seul à porter le titre prestigieux de “Marchand de jouets des Enfants de la Famille Impériale et Royale”. En 1812, Napoléon passa commande de deux jeux complets de 120 figurines chacun, figurant les régiments du 21e et du 22e Légers, le premier au chiffre de l’Impératrice Marie-Louise, le second au chiffre de l’Empereur. Comme il s’agit du premier cadeau d’anniversaire du couple impérial à leur fils, le jouet devait se distinguer des autres présents offerts par les membres de la famille et de la cour impériale. L’orfèvre Jean-Baptiste Odiot fut alors chargé de doubler d’or chacune des 240 petites figurines de plomb, ronde-bosse de 36 mm de haut, figurant un buste de soldat coiffé d’un shako et porté par un piédouche. Les grades étaient indiqués en lettres noires sur les shakos, les épaulettes des soldats et des sous-officiers sont peintes en rouge, celles des officiers en jaune. Chaque jeu, dit « de démonstration », se déploie sur douze planchettes de dix figurines. Marie-Louise offrît deux ans plus tard un autre ensemble plus large à son fils, retrouvé dans un mémoire de Mittou, daté du 15 janvier 1814 : “vendu à S.M. L’Impératrice (...) 1 grande boîte de soldats d’étain composée de cinq régiments de cavalerie et cinq régiments d’infanterie, le tout dans le bienfait et au complet”. C’est après la chute de l’Empire que les petits soldats de plomb du Roi de Rome vont connaître les vicissitudes de l’Histoire. Pour permettre leur passage de France en Autriche afin d’être restitués à l’Aiglon tout en échappant à la surveillance de Metternich, les jeux sont minutieusement maquillés par un orfèvre de Nancy, André Grapin. Le placage en or est entièrement gratté, tous les signes distinctifs impériaux effacés et l’ensemble est repeint aux trois couleurs de la garde d’honneur de Marie-Louise à Parme, noir, bleu et rouge. Sous le Second Empire, une partie des soldats furent rendus à Napoléon III par l’intermédiaire de la famille de Pierres apparentée aux Metternich. En septembre 1870, avant de fuir les Tuileries, l’Impératrice Eugénie confia à son premier écuyer, le baron de Pierres, le jeu complet du 22e Léger. Quant aux soldats du 21e auquel appartiennent les trois figurines de la Fondation Napoléon, ils furent dispersés entre plusieurs mains. On ne sait si tous les pions du Roi de Rome étaient dorés, mais les quelques rares ensembles de soldats en étain non dorés ressortis sur le marché de l’art ces dernières années, montrent que leur usage devait être plus ou moins répandu au sein de l’entourage de la Famille impériale. La provenance Davout de notre ensemble de 79 soldats, le troisième le plus nombreux apparu sur le marché, nous laisserait à penser que le seul fil

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

"Mayerhofer & Klinkosch. Coupe couverte ou Pokal en vermeil et argent à patine brillante et amatie. Reprenant la forme d’un vase Médicis, la coupe est ornée d’un décor richement ciselé, hommage aux arts de la Renaissance avec l’évocation des arts libéraux et des muses représentées sous forme de femmes vêtues à l’antique. Sur le couvercle, au riche décor baroque de feuillages et coquilles prennent place trois allégories assises : la Musique, l’Astronomie et la Rhétorique. Tandis que la partie basse renflée de la coupe laisse place dans des réserves feuillagées au décor d’attributs des arts (masques et instruments de musique), la partie centrale aux ornements baroques est composée de niches sur fond or desquelles se détachent des figures féminines argentées, allégories des arts, toutes surmontées d’un motif de coquille. L’ensemble de la surface de la coupe, du pied jusqu’au couvercle, est ornementé d’un abondant décor d’arabesques, de courbures, de rinceaux. Vienne, 1840 ( poinçons Vienne 1840 et poinçon d’orfèvre). Poids total: 2kg742. H.44 cm. Références comparables : Un modèle de coupe couverte des orfèvres Mayerhofer & Klinkosch, datée de 1847 et au travail comparable est conservé dans les collections de Schottenstif à Vienne. Une coupe couverte des orfèvres Mayerhofer & Klinkosch, datée de 1840 à la forme comparable est passée en vente chez Dorotheum, Vienne, le 24.11.2015 lot.83 Wiener Deckelpokal "

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

Bartolomeo FRANZONI (1746-1812), attribué à. - Pauline Bonaparte (1780-1825). Buste en marbre, d’après le modèle d’Antonio Canova (1757-1822), sur piédouche. Gravé sur la base “PAULINA N(APOLÉON)”. Petites restaurations et usures. Début du XIXe siècle. H. 45 x L. 18 cm. Historique Ce buste attribué à Bartolomeo Franzoni a été réalisé d’après la célèbre statue de Pauline Bonaparte en Vénus Victrix commandé par son mari Camille Borghèse et sculpté par Antonio Canova entre 1804 et 1808. Cette œuvre conservée à la galerie Borghèse (ill.1) a inspiré de nombreux modèles en bustes destinés à diffuser l’image de la famille impériale. Bartolomeo Franzoni, sculpteur à Carrare se verra confier cette tâche et réalisera de nombreux bustes d’après les modèles de Canova ou de Chaudet. Notre œuvre, par sa qualité d’exécution et ses dimensions, est à rapprocher des bustes de Pauline réalisés par Franzoni dont notamment un premier exemplaire commandé par Elisa Bonaparte est aujourd’hui conservé au Château de Versailles (ill. 2), ainsi que celui de la Malmaison provenant des collections de l’Impératrice Eugénie (ill. 3). Œuvres en rapport - Atelier de Canova, Buste de Pauline Bonaparte, Italie vers 1810-1820, ancienne collection Murat, vente Christie’s, Paris, 15 juin 2023, lot 54 (adjugé 25.200€). - Antonio Canova, Pauline Bonaparte en Vénus Victrix, 1804-1808, Galerie Borghèse, inv. LIV. (ill. 1). - Bartolomeo Franzoni d’après Antonio Canova, Buste de Pauline Bonaparte, 1807, Châteaux de Versailles et de Trianon, inv. MV 1542 (ill. 2). - Bartolomeo Franzoni d’après Antonio Canova, Buste de Pauline Bonaparte, 1er quart du XIXe siècle, Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, inv. M.M.40.47.6835 (ill. 3). Littérature - Rosella Carloni, Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 50, 1998. - G. Pavanello, L'opera completa del Canova, Milan, 1976, pp. 111-112, n° 165-167.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

MANUFACTURE NATIONALE DE SEVRES Décor de Mlle NÉ - Rare vase de forme ovoïde à col étranglé en porcelaine à décor de motifs floraux et géométriques stylisés bleus et dorés sur fond blanc. Cachet de la Manufacture, Mlle Néa et lettre date H : 46 cm MANUFACTURE NATIONALE DE SEVRES La Manufacture Nationale de Sèvres, pendant la période Art Déco, a connu une période de créativité et d'innovation exceptionnelle. Située à Sèvres, en France, cette institution prestigieuse est réputée pour la production de céramiques de haute qualité depuis sa création en 1740. Pendant les années 1920 et 1930, la Manufacture de Sèvres a joué un rôle clé dans le mouvement Art Déco, qui était caractérisé par son esthétique moderne, géométrique et luxueuse. Les artisans de Sèvres ont su combiner les techniques traditionnelles de la céramique avec les influences de l'époque pour créer des pièces uniques et innovantes. Les artistes de renom tels que Jean Mayodon, René Buthaud et Henri Rapin ont collaboré avec la Manufacture de Sèvres pour créer des oeuvres d'art exceptionnelles. Les motifs géométriques, les lignes épurées et les couleurs vives étaient les caractéristiques distinctives des oeuvres produites pendant cette période. Les céramiques de Sèvres de cette époque étaient souvent utilisées pour la décoration intérieure, les meubles et les accessoires. Les vases, les assiettes, les sculptures et les objets décoratifs étaient très prisés par les amateurs d'art et les collectionneurs. Aujourd'hui, les pièces de Sèvres de la période Art Déco sont considérées comme des trésors de l'histoire de l'art et sont exposées dans de nombreux musées à travers le monde. La Manufacture de Sèvres continue de produire des céramiques de haute qualité et perpétue ainsi la tradition de l'artisanat d'art français.

Estim. 1 800 - 2 000 EUR