Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

Henry MORET (1856-1913) "Ouessant, pointe de Creach, 1901", Huile sur toile signée et datée en bas à droite, 60,5 x 81,5 cm. Provenance : • Roman Norbert Ketterer (Marchand d’art & Commissaire-priseur à Lugano) en 1974 (accompagné d'une lettre et d'une facture de douane évoquant la provenance) • Groupe Thyssen Bornemisza • Collection privée Un certificat d'authenticité de Monsieur Jean-Yves Rolland sera remis à l'acquéreur. L’œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné de l’artiste en préparation. Présent dans les collections de nombreux musées européens et américains, Henry Moret apparaît aujourd'hui comme un des grands acteurs de la révolution artistique qui s'épanouit en Bretagne à la fin des années 1880. Sa proximité avec Paul Gauguin, Emile Bernard, Charles Filiger ou Paul Sérusier en fait un témoin privilégié de l'effervescence qui accompagne la naissance puis l'affirmation du synthétisme. Doté d'un tempérament indépendant, Henry Moret dépasse rapidement les débats qui agitent ce petit cénacle tenté par les sirènes symbolistes pour ne retenir que l'absolue nécessité de traduire la franche beauté des paysages bretons. Fin connaisseur de la diversité des rivages armoricains, il arpente sans relâche les bords de côte depuis la presqu'île de Quiberon jusqu'au pays des Abers. Sa proximité avec les îles du Ponant (tout spécialement Belle-Ile, Groix et Ouessant) nourrit également son inspiration. Elle lui permet surtout d'assimiler et poursuivre le travail initié par Claude Monet en 1886 à Belle-Ile. Au début des années 1890, ses peintures sont exposées dans les salons liés à l'avant-garde artistique (notamment chez le Barc de Boutteville ou au Salon des Indépendants) et lui valent un début de renommée parfaitement justifiée. Rapidement repéré en 1895 par Paul Durand-Ruel, le célèbre galeriste des impressionnistes, il bénéficie du soutien sans faille de ce dernier et commence la période la plus féconde de sa carrière. C'est, en effet, à partir de ces années et jusqu'au début du XXème siècle que sa peinture acquiert une forme de maturité dont on connaît peu d'équivalent à cette même époque. Datée de 1901, notre grande toile figure sans conteste au rang des purs chefs-d' uvre peints par l'artiste au cours de ces fécondes années. Il suffit, du reste et pour s'en convaincre, de rappeler son ancienne appartenance à l'une des plus prestigieuses collections européennes, celle du baron Thyssen-Bornemisza connu pour son goût très sûr. Par ailleurs, son sujet et sa facture ne sont pas sans évoquer également une pièce maîtresse des collections du musée de Pont-Aven datant de 1901/1902. Cette dernière représente un paysage de falaises à Ouessant et il semble parfaitement plausible de situer notre toile dans le même environnement géographique. Au-delà même du sujet qui marie harmonieusement le permanent des roches et le mouvant de l'océan et du ciel, ce sont les merveilleuses qualités picturales de cette toile qui enchantent tous nos sens éveillés. Comment ne pas ressentir le doux frémissement de la brise marine qui ourle la mer ou couche l'herbe éclatante de lumière ? Comment ne pas s'enivrer de cet infini délimité par un horizon où les vapeurs légères de l'océan fusionnent avec celles du ciel ? Comment ne pas s'enthousiasmer devant ce bain de couleurs vives auquel nous convie le peintre, véritable ode dédiée à la magie colorée d'une lumineuse journée insulaire ? Partout, la touche frémissante bondit et sculpte les reliefs des falaises autant qu'elle accompagne le ressac des courants marins : verts tendres irrigués de nuances jaunes pour la végétation, ocres dorées ou rosies pour les roches, assemblage subtil de bleus profonds rehaussés de reflets verts pour la mer et voici que culmine l'éclatante blancheur de l'écume ! Maîtrisant admirablement l'art de la suggestion, Henry Moret compose l'une de ses plus brillantes partitions chromatiques, élevant l'art du paysage impressionniste à son sommet. Paré de toutes ces qualités, cette uvre majeure apparaît pour ce qu'elle est : un témoignage irremplaçable du formidable peintre que fut Henry Moret.

Estim. 90 000 - 110 000 EUR

Lucien SIMON (1861-1945) "Bain en Bretagne" ou "Partie de Bain en pays Bigouden" circa 1909, Aquarelle et gouache sur papier marouflé sur toile signée en bas à droite, 147 x 104 cm Bibliographie : Léonce Bénédite, « Lucien Simon aquarelliste », Art et Décoration, septembre 1909. André Cariou, Lucien Simon, Plomelin, Editions Palantines, 2002, reproduction page 123. Expositions : Paries, Galerie Georges Petit, Exposition de la Société nouvelle de peintres et sculpteurs. Quimper, Musée des beaux-arts, Lucien Simon, 2006, n° 67. Saint-Briac, Couvent et chapelle de la Sagesse, Lucien Simon, les plaisirs et les jours, 2011, illustré p.32 du catalogue. Provenance : Collection Particulière. Vente Mes Thierry, Martin et Lannon, Douarnenez, 23 juillet 1988, lot 50 bis. ----------------------------------------------------------------------------------- « Ce thème improbable, - des Bigoudènes se baignant nues sur les bords d’une crique de l’Odet-, a probablement une origine antérieure à l’œuvre de 1909. En 1893, Lucien Simon, en villégiature à Bénodet depuis son mariage avec Jeanne Dauchez en 1890, y reçoit la visite de son ami Émile-René Ménard. Celui-ci, séduit par les rivages boisés de l’Odet, imagine deux femmes se baignant nues dans l’anse de Kergos à proximité de la villa de la famille Dauchez. Ce paysage apaisé devient pour lui une sorte d’Arcadie où il tente d’exalter l’harmonie entre ces deux femmes et la nature (L’Anse de Kergos, ancienne collection d’Edward Aleksander Raczynski, château de Rogalin). Sans doute peu après, Lucien Simon peint une Nymphe des bois (ancienne collection de Francesco Llobet, Buenos Aires), où l’on voit une jeune femme en partie dénudée au bord d‘une rivière qui pourrait être l’Odet. Il est alors à la recherche de sujets, entre L’embarquement de saint Gallonec (collection particulière) et Jésus guérissant des malades qu’il situe sur la plage de Bénodet. Quel que soit le sujet abordé, Simon met toujours à profit le solide enseignement dont il a bénéficié. Le nu en fait partie et il n’est pas étonnant qu’il invente ce thème du bain des Bigoudènes afin de dessiner plusieurs femmes nues. Y a-t-il une origine anecdotique dans ce choix, on n’en sait rien. Comme à l’accoutumée pour ses compositions ambitieuses, Simon travaille depuis de petites esquisses peintes et des dessins jusqu’à de grandes peintures destinées au Salon annuel, en passant par des grandes gouaches. Des répliques peintes de formats divers peuvent suivre. Simon situe sa scène sur un coin de rive, probablement l’Odet ou une de ses anses, dominé par les troncs de pins majestueux. Dans les différentes versions, il joue de l’inclinaison des troncs et de la disposition des arbres au second plan. Dans une autre version (ancienne collection Francisco Llobet, musée national des beaux-arts de Buenos Aires), il remplace les troncs par un pan de falaise. Les versions diffèrent suivant le nombre des personnages, trois, cinq ou six, et leur disposition. Chaque figure est bien identifiée par le peintre qui leur accorde une place précise. On devine d’après les attitudes de chacune le travail savant du peintre en atelier d’après des modèles. À droite une jeune femme qui a conservé ses vêtements et s’abrite sous un parapluie observe sa camarade qui se baigne. Plus bas une jeune femme se rhabille. Puis au bord de l’eau, une autre se lave les pieds. À ses côtés, une Bigoudène assise arbore des rubans et une jupe d’un rouge clinquant. La baigneuse du centre semble regarder l’intrus qui observe le groupe, en l‘occurrence le peintre. Tout cela est magistralement construit afin d’animer le groupe d’après de grandes aquarelles gouachées comme celle de la collection d’Auguste Rodin (Paris, musée Rodin) rassemblant trois figures. La grande version peinte exposée au Salon de 1910 (Paris, musée d’Orsay) présentera cet agencement simplifié. Le grand dessin à l’aquarelle et à la gouache montrant les cinq figures n’a pas été suivi d’une peinture. On sent combien le peintre s’est fait plaisir réalisant cette œuvre, suivant une technique dans laquelle il excelle comme en témoignent les grands dessins de Bigoudènes et Bigoudens que l’on connaît. Auguste Dupouy, autre fidèle du Pays bigouden, a écrit à propos du Bain acquis par l’État (La peinture en Bretagne aux XIXe et XXe siècles, 1944, Librairie générale J. Philou, Rennes) : « Il y a aussi au Luxembourg une toile de lui intitulée Baigneuses, où trois Grâces bigoudènes, uniquement reconnaissables à leur coiffe qu’elles ont gardée, comme certaine autre de notre grand sculpteur Quillivic, ne sont vêtues que de leur jeunesse, qui est plantureuse. Comme je lui disais mon étonnement de ce déshabillage, qui n’était pas dans les mœurs des Bretonnes, il me confia que seule des trois, celle qui avait posé de face

Estim. 70 000 - 80 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Portrait de Marie Madeleine Leroy (1946) Huile sur toile, signée, datée et localisée en bas à droite « La Marsa 1946. / A.Roubtzoff. ». Encadré. H. 130 x L. 158,5 cm. Provenance - Commande de Marie Madeleine Leroy à l’artiste ou cadeau de l’artiste au sujet. - Puis transmis à la famille du docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie(nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste en Tunisie. - Puis par descendance. Historique Marie Madeleine Leroy était la seconde épouse de Charles Mast (1889-1977), général de division français dont le passage en Tunisie marqua un chapitre significatif de sa carrière, nommé en 1943 par Charles de Gaulle comme résident général de Tunisie après avoir joué un rôle décisif dans la libération de l’Afrique du Nord.Il restera en poste jusqu’en février 1947. Alors en poste, le général Mast a fait appel à Alexandre Roubtzoff en 1945 afin de réaliser un timbre figurant la mosquée de Sidi Mahrez, afin de récompenser les combattants. Marie Madeleine Leroy et Charles Mast se marient le 14 mai 1935 à Yokohama au Japon, elle était une amie proche d’Antoine de Saint Exupéry. Originaire de la Lorraine, elle se consacre, entre 1943 et 1947, à la prise en charge de l'assistance aux unités combattantes alliées. Férue d’histoire elle a également publié en 1974 « Le masque de Fer une solution révolutionnaire » sous le nom de Marie-Madeleine Mast. Son superbe et lumineux portrait été peint en 1946 au palais Dar El Kamila situé à la Marsa et qui était la résidence officielle de l’ambassadeur de France en Tunisie. L'artiste la représente assise sur la fontaine située dans le patio du palais, soit un an avant le retour du couple Mast en France. Compte tenu de la grandeur du ableau, il semble tout à fait probable que Marie Madeleine Leroy n’ait pas pu faire rapatrier l’oeuvre en France, l’artiste l’aurait ensuite donné à son ami et médecin, Éloi Baysse. Littérature - Patrick Dubreucq « Alexandre Roubtzoff, une vie en Tunisie », ACR édition, 1996. - Alya Hamza « Alexandre Roubtzoff, peintre tunisien », Les Éditions de la Méditerranée, 1994. Expert: Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) La Mosquée Sidi Makhlouf, au Kef (1948) Huile sur toile, signée, datée et localisée en bas à droite « El. Kef. 6. 8. Nov. 1948. A. Roubtzoff. » et annotée en bas en arabe « El Kef Sidi Makhlouf Année 1368 ». Le dos de la toile figurant une étude pour un portrait d’homme à la mine de plomb et rehaut à l’huile. Encadré. H. 46 x L. 55 cm. Exposition XVIe Exposition Artistique de l’Afrique Française, Musée des Beaux-Arts d’Oran, Novembre-Décembre 1949, n°2. Étiquette d’exposition au dos de la toile mentionnant « Appartient au Dr. Baysse ». Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des

Estim. 5 000 - 8 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Les ruines romaines de Makthar (1940) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff. 1940. 2 juillet » et localisé en bas à gauche « Maktar ». Encadré. H. 19 x L. 27,5 cm (à vue). Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientali

Estim. 2 000 - 4 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Vue de la ville d’El Kef (1948) Huile sur toile, signée, datée et localisée en bas à droite « El. Kef. 6. 8. Nov. 1948. A. Roubtzoff. ». Encadré. H. 33,5 x L. 55 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment mis à l’honneur par la Galer

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

Alexandre ROUBTZOFF (Saint-Pétersbourg, 1884 - Tunis, 1949) Vue de Meded (1940) Huile sur toile marouflée sur carton, signée et datée en bas à droite « A. Roubtzoff. 1940. 18 sept. » et localisé en bas à gauche « Meded ». Encadré. H. 19,8 x L. 28 cm. Provenance - Cadeau de l’artiste au docteur Éloi Baysse, médecin de colonisation en Tunisie (nommé en 1934), également ami et médecin de l’artiste. - Puis par descendance. Expert : Maxime Charron Collection d’oeuvres inédites d’Alexandre Roubtzoff provenant du docteur Éloi Baysse, ami et médecin de l’artiste en Tunisie. "Je ne suis venu en Tunisie que quelques jours et j'y suis resté pour le reste de ma vie », écrivait l’artiste dans ses mémoires. Alexandre Roubtzoff, né le 24 janvier 1884 à Saint-Pétersbourg, se forma au sein du département de peinture de l'Académie impériale des arts sous la tutelle de Yan Frantsevich Tsionglinsky (1858-1912), une personnalité déterminante dans sa formation puisque Tsionglinsky était considéré comme l’un des premiers impressionnistes russes et qu’il était également un grand voyageur et un amoureux des pays exotiques. Grâce à une bourse, Roubtzoff entreprit de nombreux voyages entre 1907 et 1912 qui l’amèneront en Autriche, en Allemagne, en Italie et au Maroc où il ne peut s’établir durablement du fait de la campagne du Maroc, l’incitant alors à se rendre en Tunisie et à s’y installer en 1914. La première guerre mondiale l’empêcha de rentrer en Russie et Roubtzoff prit attache à Tunis dans un appartement-atelier au 33 de la rue Al Djazira. La révolution d’octobre 1917 marqua une scission importante dans la vie de l’artiste ; il rompit les liens avec son pays natal, prit la nationalité française et se présenta comme « un français né à Saint-Pétersbourg ». Ce nouvel horizon qui s’offrit à lui le guida vers une peinture en plein air empreinte de la chaleur des sables du Sahara et des contrastes des montagnes de l’Atlas. La magie de la lumière tunisienne, ses nuances uniques, mais également les scènes de rue et la représentation de la vie arabe inspirèrent Roubtzoff tout au long de sa vie, créant plus de 3000 oeuvres d’une grande diversité. La collection d’oeuvres totalement inédites présentées dans cette vente revêt un caractère tout à fait exclusif. Qu’il s’agisse des portraits ou des paysages, ces tableaux étaient jusqu’à ce jour inconnus des ouvrages de référence et des historiens. D’après la tradition familiale, ces oeuvres proviennent toutes à l’origine de la collection d’Éloi Baysse, médecin de la région de Cahors, nommé en 1934 comme médecin de la colonisation en Tunisie, permettant d’expliquer que toutes les oeuvres soient datées entre 1935 et 1948. Dans son journal, Roubtzoff écrira en 1940 : « C’est toujours le docteur Baysse, qui me promène dans la région (…) ». Cet ensemble inédit présente l’étendue des sujets appréciés par Roubtzoff, dont notamment deux portraits d’une importance majeure : le portrait d’Arbia (1941) et le portrait de Marie Madeleine Leroy (1946). Le portrait d’Arbia met en exergue le talent de l’artiste principalement dans la minutie des détails, la beauté du sujet et la sincérité de l’expression. Roubtzoff sublime la femme orientale en se détachant clairement du stéréotype de l’odalisque. À travers les portraits de Bédouines, c’est la noblesse et la beauté d’un peuple qui transparaissent. Chaque détail et chaque pigment servent à mettre en lumière la beauté du visage d’Arbia, tout comme l’usage des bleus intenses, des roses et rouges vibrants des tissus qui l’habillent. Quant au portrait de Marie Madeleine Leroy, l’épouse du général Mast, il a vraisemblablement été une commande de la femme de l’ambassadeur à Roubtzoff. Excellant dans les portraits mondains, le peintre la représente dans sa résidence officielle, vêtue à l’européenne dans un cadre verdoyant et exotique. En faisant encore une fois preuve d’un grand réalisme, il est possible de la reconnaître parfaitement comme sur cette photo d’époque à leur arrivée à Tunis (voir illustration). Cette collection comprend également un ensemble de paysages de petits formats, également des oeuvres emblématiques du corpus de Roubtzoff, dont la majorité est peinte à l’huile sur toile marouflée sur carton, une technique propre à l’artiste qu’il appelait des « cartons-toiles », lui permettant d’en transporter en grande quantité et facilement. La collection des descendants du docteur Éloi Baysse sera présentée pour la première fois au public. Aucun ensemble d’une telle importance n’avait pris le chemin des enchères depuis de nombreuses années. Leur dispersion permettra d’enrichir les connaissances et le corpus d’un artiste reconnu et encensé par ses pairs comme « le peintre orientaliste russe », récemment mis

Estim. 2 000 - 4 000 EUR

Attribué à Andréa APPIANI (1754 - 1817) Portrait de Napoléon, roi d'Italie Panneau Hauteur : 18,5 cm Largeur : 12,9 cm Cachet de cire vert au verso, et inscription "Napoléon Roi d'Italie / dans le costume de son sacre / peint à milan en 1800 / par appiani" Nombreuses étiquettes anciennes, dont : une signalant "vente du comte Andréassy, ministre hongrois, en 1864, a été reproduit dan un ouvrage russe";/ " Andrea Appiani, né à Milan, 1754-1814, portrait de Napoléon, Vente au comte Andréassy ministre hongrois en 1884, a été reproduit dans un ouvrage russe/ Andrea Appiani (chevalier) Bosi ...ogio (?).peintre à Milan Napoléon en parle dans son testament, il le considérera comme un ami. Il lui demandera de remettre à son fils quand il sera grand les souvenirs qu'il avait entre les mains, dont il était dépositaire. Ce tableau a appartenu à Orloff Denissof qui avait fait en France un musée Napoléon" / " gravé par Alix, en couleurs" / "Itinéraire général de Napoléon 1er, Calendar du 15 aout 1769 au 5 m... 1821, par Albert Schu...mans" / "Napoléon Roi d'Italie dans le costume du sacre peint à Milan en 1806 Par Appiani" Notre petit format est une reprise de la composition d'Appiani conservée au musée napoléonien de l'Île d'Aix. Une vingtaine de répliques ont été exécutées par Appiani et ses élèves, à la Schatzkammer à la Hofburg de Vienne, dans la collection Lord Rosebery à Dalmery House, au musée du Risorgimento de Milan ... Napoléon est revêtu du "petit habillement" de cérémonie du couronnement à Milan le 26 mai 1805. Il porte la couronne de lauriers d'Empereur des Français, oeuvre de Biennais dont il ne reste qu'une feuille conservée à Fontainebleau. Il pose la main sur la couronne fermée de roi d'Italie achetée au bijoutier parisien Marguerite (Milan, musée du Risorgimento) et porte le collier, la plaque et le cordon rouge de la Légion d'honneur. Il est placé devant une arche soutenue par deux renommées drapées à l'antique. Expert: Cabinet TURQUIN - M. Stéphane PINTA

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Edwaert Collier (1640 Breda - 1708 Londres) Circonférence Tableau en trompe-l'œil avec gravure d'un arracheur d'épines sur un mur en bois. Le motif et le style reflètent l'influence marquante d'Edwaert Collier qui, outre les natures mortes Vanitas, a également réalisé une série de tableaux en trompe-l'œil comparables avec des gravures composées de manière efficace sur des murs en bois. Collier fut admis à la guilde de Haarlem en 1664, il travailla à Leyde à partir de 1667, s'installa à Amsterdam en 1686 et à Londres en 1693. Huile/peinture ; Ger. Trace, n° de collection monté sur le bord inférieur ; 65,5 cm x 56,5 cm. Provenance : de la collection de Maria Antonia Pessina de Branconi (1746 - 1793), maîtresse du duc Karl Wilhelm Ferdinand de Brunswick (1735 - 1806), depuis 1781 au château de Langenstein près de Halberstadt ; ensuite dans la collection d'August Wilhelm Rimpau (1814 - 1892), château de Langenstein près de Halberstadt, inventoriée en 1893 par l'historien de l'art Wilhelm von Bode (1845 - 1929), qui lui est apparenté ; jusqu'en 1945, propriété de la famille au château de Langenstein ; plus tard dans diverses collections de musées de l'ex-RDA, entre autres à Berlin, à Berlin et à Berlin. entre autres à Berlin, Dessau, Halberstadt, Halle, Mosigkau, Wernigerode et Zeitz ; restitué après 1990. Cercle d'Edwaert Collier (1640 - 1708). Huile sur toile. Minor flaw to the canvas, mounted collection plaque with no.

Estim. 900 - 1 800 EUR

Meunier, Constantin Blick auf die Borinage. Um 1882. Öl auf Leinwand. 47,6 x 62,8 cm. Signiert. Gerahmt. Verso auf dem Keilrahmen mit Etikett der Galerie Louis Manteau, Brüssel und handschriftlicher Annotation. - Punktuell mit altersbedingten, feinem Cr - Belgique Meunier, Constantin Vue sur le Borinage. Vers 1882. huile sur toile. 47,6 x 62,8 cm. Signé par le peintre. Encadrée par un cadre. Étiquette de la Galerie Louis Manteau, Bruxelles et annotation manuscrite au verso du châssis. - Ponctuellement avec de fins craquelures dues à l'âge. Une petite tache brunâtre aqueuse au centre gauche de l'image. Aucune retouche visible sous UV. Dans l'ensemble très bon. Peinture impressionnante dans une tonalité sombre et évocatrice. Provenance : - Galerie Louis Manteau, Bruxelles - Grisebach 1996, vente 51, lot 317 - Propriété privée Berlin. - Avec notre tableau, Meunier réussit à rendre un grand hommage au Borinage. La région autour de la ville de Mons en Belgique représentait aux 19e et 20e siècles l'un des plus importants bassins houillers d'Europe. Le paysage qui l'entoure est devenu un symbole de l'industrialisation et a également été décisif sur le plan de l'histoire sociale pour le mouvement ouvrier et la lutte des classes en Belgique. Pour le cadrage, Meunier a placé le paysage industriel au centre de l'image. Les feux brillent dans l'obscurité, la fumée s'élève, le borinage est en activité, mais Meunier renonce complètement aux ouvriers dans sa représentation. Le Borinage apparaît monumental, brutal, lugubre à cause de la fumée et de la suie du charbon, comme un lieu hostile à l'homme. Meunier témoigne d'une grande capacité de compréhension du moment en tant que maître du réalisme et du naturalisme, il s'appuie sur l'effet pictural de l'installation en soi et pour soi. La fascination de l'artiste pour ce lieu irréel et pourtant si matérialiste se manifeste dans le choix du Borinage comme motif principal : depuis son arrivée à Mons en 1880, Meunier s'est penché à plusieurs reprises sur le paysage industriel du Borinage au sein d'une œuvre comprenant des sculptures, des dessins et des peintures. Huile sur toile. Signed (signé). Peinte sur la toile. Au verso de l'étirement, étiquette de la Galerie Louis Manteau, Bruxelles et annotation manuscrite. - Fine craquelure isolée due à l'âge. Une petite tache brune et aqueuse au centre à gauche. Pas de retouches visibles sous la lumière UV. Très bon état général. Peinture puissante dans une tonalité sombre et atmosphérique. - Provenance : - Galerie Louis Manteau, Bruxelles - Grisebach 1996, vente 51, lot 317 - Collection privée, Berlin. - Avec cette peinture, Meunier a rendu un grand hommage au Borinage. La région autour de la ville de Mons en Belgique était l'un des plus importants champs de copeaux en Europe aux 19e et 20e siècles. Le paysage autour de la plantation est devenu un symbole de l'industrialisation et a également joué un rôle décisif dans l'histoire sociale du mouvement ouvrier et de la lutte des classes en Belgique. Meunier a placé le paysage industriel au centre de l'image. Les feux brillent dans l'obscurité, la fumée s'élève, le borinage est en action mais Meunier fait totalement abstraction des ouvriers dans sa représentation. Le borinage apparaît monumental, brut, lugubre à cause de la fumée et de la suie du charbon, comme un lieu hostile. Meunier est un maître du réalisme et du naturalisme, s'appuyant sur le puissant impact visuel du site en lui-même et de lui-même. La fascination de l'artiste pour ce lieu irréel et pourtant si matérialiste est également évidente dans son choix du Borinage comme motif principal : Meunier a exploré le paysage industriel du Borinage à plusieurs reprises depuis son arrivée à Mons en 1880 dans son œuvre de sculptures, de dessins et de peintures.

Estim. 1 800 - 1 800 EUR