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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

1966 – Citroën 2CV Sahara - Le tout-terrain le plus légendaire de l’automobile française Titre de circulation français Châssis n°0782 Moteur avant n°0052000195 Moteur arrière n°0052000198 - Version 4X4 avec deux moteurs de l’iconique 2CV - Rare et recherché, seulement 694 exemplaires produits - Sans doute l’avant-dernier exemplaire fabriqué - Historique limpide, même famille de 1966 à 2023 ! - Plaques d’immatriculation d’origine ! - Voiture partiellement restaurée il y a une trentaine d’années Localisation : région parisienne Notre 2CV est une exceptionnelle 4x4 « Sahara » qui a été mise en circulation le 1er octobre 1966. Il s’agit de l’un des tout derniers exemplaires avec les portes avant à ouverture dans le sens de la marche. Elle aurait été commandée neuve par un agent Citroën du département de l’Aisne et utilisée comme véhicule de service au sein du garage pendant toute la première partie de sa vie. Elle est ensuite restée dans sa collection personnelle comme véhicule de famille et a été conservée comme tel jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs en raison de cet historique exceptionnel qu’elle a pu conserver ses plaques d’immatriculation d’origine ! Partiellement restaurée en carrosserie il y a une trentaine d’années, elle a servi comme véhicule de loisirs jusque dans les années 2010. Dans ce laps de temps, elle est apparue dans la presse spécialisée à plusieurs reprises. Elle a notamment fait l’objet d’un article détaillé dans le LVA du 1er janvier 1998. Puis elle a après connu une période d’immobilisation. Récemment elle a été remise en route. A cette occasion, la vidange des moteurs et des réservoirs a été effectuée, les flexibles de freins remplacés et les pneus ont été changés, ainsi que divers composants comme les filtres à essence, la bobine, ou des durites. Pour autant elle devra bénéficier d’une révision plus approfondie pour prendre la route sur de longs parcours en toute tranquillité. Aujourd’hui cette 2CV Sahara affiche une certaine patine qui sied plutôt bien à son caractère, avec des stigmates dus au temps, à son utilisation et à certaines réparations, mais qui est assez homogène, même si la peinture présente encore bien. Elle montre un kilométrage de 64144 kms au compteur, qui pourrait correspondre à son kilométrage d’origine. Aussi amusante qu’émouvante, la 2CV Sahara représente un mythe pour tous les passionnés de la marque aux chevrons, et cet exemplaire constitue une occasion unique de se l’approprier à travers l’un des derniers exemplaires, en perpétuant son histoire singulière. Alors, prêt pour une virée à la campagne ? Symbole de l’automobile française, la 2CV est une voiture particulièrement attachante et sa longue carrière peut en témoigner. La genèse de cette vénérable populaire est aujourd'hui entrée dans la légende. Ses prototypes sont cachés dans un grenier le temps de l’Occupation. Une fois la guerre terminée, les études reprennent pour tenir compte de la raréfaction de certains matériaux et la 2 chevaux est présentée au public en 1948 au Salon de Paris. Pourtant, l'enthousiasme n'est pas immédiat, car sa conception économique poussée jusqu'à l'extrême ainsi que son design font l'objet de critiques : pas de serrure de porte ni de jauge d'essence, une seule couleur… La voiture s'adresse clairement à un public rural. D'autant que certaines matières telles que l'acier ne sont pas si faciles à trouver à la fin des années 40, ce qui entraîne des retards de livraison. La réputation du " vilain petit canard " est faite. Néanmoins, Citroën croit en son concept et finalement les commandes ne désemplissent pas. Il faut dire que la décision de livrer en priorité les médecins et les curés de campagne contribue habilement à diffuser cette étrange voiture haute perchée : tout le monde veut la « deux pattes » ! Une fourgonnette est même présentée en 1951 et est officiellement sélectionnée par les services postaux pour distribuer le courrier. Cependant, la 2 CV est tout de même très rustique et peu confortable. Les améliorations arrivent avec la nouvelle version AZ qui dispose d'un moteur de 425 cm3 et 12 chevaux, permettant à la petite voiture de filer à 70 km/h. Une version " Luxe " est même lancée en 1956. Elle bénéficie d'un dégivrage de pare-brise, de pièces chromées, d'un éclairage du compteur et d'une plus grande lunette de capote. L'auto est alors mieux adaptée au trafic urbain. C'est un véritable succès et la voiture est produite pendant près de 10 ans. Pour autant, ce n’est que le début d’une constante évolution, qui s’étend jusqu’en 1990 avec près de 5 millions d’exemplaires produits. C’est dans ce cadre qu’au milieu des années 1950, Citroën s’intéresse au prototype d’un industriel normand, qui à la recherche d’un véhicule tout terrain léger, a eu l’idée de modif

Estim. 70 000 - 90 000 EUR

MASERATI 3200 GT Dessinée par Giugiaro, et présentée en 1998, le coupé 3200 GT est la dernière Maserati à utiliser un moteur de la marque. Equipée du fameux V8 biturbo qui a fait les beaux jours des Shamal, Quattroporte et autres, cette mécanique de 3.2 l développe 370 cv et emmène cette 4 places à plus de 290 km/h. Elle peut être dotée d'une boîte à 6 vitesses mécaniques ou d'une plus traditionnelle boîte automatique ZF. Fabriquée à 2689 exemplaires en boîte mécanique et 2106 en boîte automatique, sa carrière sera assez brève, puisqu'elle se termine en 2001. En cause, ses feux arrière en forme de boomerang, principal trait caractéristique de sa poupe, qui ne sont pas homologués aux USA, très grand marché pour la marque. Pour 2002, elle devient donc Coupé GT, avec des feux arrière au dessin banalisé, mais homologués et troque son moteur suralimenté pour un V8 Ferrari de 4.2 l atmosphérique. Le modèle présenté est de seconde main et il est équipé de la boîte automatique ZF 4 rapports capable de supporter le couple impressionnant du moteur. Le carnet d'entretien confirme que tous les services ont été effectués régulièrement par l'agence. Elle dispose de ses 3 clé-télécommandes. Elle a des pneumatiques neufs à l'arrière et presque neufs à l'avant. Elle affiche 99'000 km au compteur. Elle a été expertisée le 28 novembre 2023. Son élégante couleur « Blu Nettuno » offre une agréable combinaison de couleurs avec le cuir intérieur whisky, gansé de passepoils cognac avec le ciel en Alcantara coordonné. Garantie non accidentée.

Estim. 23 000 - 32 000 CHF

CHEVROLET CORVETTE « C1 » Présentée en 1953, la « première voiture de sport américaine » est sensée séduire les conducteurs sensibles aux véhicules sportifs, notamment les « GI » revenant d'Europe où ils ont découvert les fameux petits roadsters anglais. La première version est équipée d'un 6 cylindres en ligne repris des sages berlines de la marque. Bien que remanié pour la Corvette, il manque de puissance (150 cv) et ne concrétise pas ce que la ligne racée de la carrosserie promet. Chevrolet rectifie rapidement le tir en la dotant d'un V8 de 4.3 l de près de 200 chevaux pour la seconde série, ainsi que d'une ligne simplifiée. Cela suffit pour établir rapidement la Corvette comme « la voiture de sport » de l'Amérique. De petites modifications sont amenées régulièrement, notamment l'adoption de 4 phares ronds à l'avant en 1958, ainsi que de mécaniques de plus en plus puissantes, dont un moteur doté de l'injection. Toutes ces constantes améliorations prolongent le succès du modèle. La dernière mouture apparaît en 1961, avec comme principale modification un arrière incliné, doté de 4 feux ronds préfigurant celui de la Stingray. Pour sa dernière année de production en 1962, la Corvette est dotée d'un nouveau V8 de 327 ci. Cela suffit pour que le modèle établisse son record de production depuis sa naissance! Plus de 14'000 exemplaires sont en effet vendus cette année-là. Le modèle présenté a été mis en circulation en juin 1962. Il est équipé du plus puissant moteur à carburateurs disponible d'environ 340 chevaux avec l'intéressante option: boîte 4 vitesses mécanique. Elle affiche 15'100 km au compteur. Son éclatant intérieur rouge se marie parfaitement avec sa distinguée robe gris métallisé. Automobile entièrement restaurée, elle vous emmènera sur toutes distances en dévorant l'asphalte au son rauque de son puissant V8. Un mythe indémodable!

Estim. 80 000 - 120 000 CHF

Chevallier 1100 Bol d’or Circa 1930 - Châssis n°1 Moteur n°2945-DS Carte Grise Française Palmarès : 24-25 mai 1931 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°101 - 6ème - 1111,080 km 24-27 juillet 1931 Meeting de Dieppe - catégorie 1500 N°28 - 4ème en catégorie et 12ème au général - 289,684km (36 tours) 6 septembre 1931 Grand Prix des Voiturettes de Monza N°30 - Abandon après 1 tour 13 septembre 1931 Meeting des Routes Pavées - catégorie 1.100 à compresseur N°58 - non partante (conséquence d’un problème moteur à Monza ?) 15-16 mai 1932 
Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°54 - abandon avant la mi-course 5 juin 1932 Grand Prix de Picardie - catégorie 1.100 N°43 - 5ème - 1h 05min 50sec pour parcourir les 15 tours et 144, 825km 26 juin 1932 Grand Prix de Lorraine - N°84 - abandon 28 mai 1933 Circuit d’Orléans - catégorie course (2ème série) N°6 - résultat inconnu (pas 1er) 4-5 juin 1933 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°43 - + que 8ème ou abandon, suite à une collision alors qu’il était en tête 17 septembre 1933 Grand Prix de France des M.C.F - catégorie 1100 à compresseur jusqu’à 1500 sans compresseur - N°16 - 7ème à 3 tours 25 février 1934 Éliminatoires du Bol d’Or - N°2 - voitures 1100 20-21 mai 1934 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°45 - 1er ex-aequo , 434 tours, 1814,120km, moyenne de 75,588km 3 mars 1935 Éliminatoires du Bol d’Or - N°6 18-19 mai 1935 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°11 - 4ème - 463 tours (calculé avec la longueur du circuit), 1939,157km Dans l’entre-deux-guerres, la France a vu des dizaines de marques automobiles naître. Certaines ont perduré, d’autres ont disparu aussi vite qu’elles sont apparues. Il s’agissait la majeure partie du temps d’un assemblage de pièces déjà existantes, on pouvait donc plus parler d’assemblage ou d’optimisation plutôt que de réel génie créatif. Au milieu de cette folie automobilistique, ou tout un chacun pensait pouvoir faire mieux que l’autre, il y a eu quelques géniaux artisans, à l’image de Lambert ou Chevallier. Son objectif affiché est clair, il s’agit du Bol d’or. Il ne gagnera pas sur la puissance du moteur, il oriente donc tous ses efforts sur la tenue de route. Deux solutions majeures et en avance sur leur temps sont retenues pour la création de la voiture : traction avant et roues à suspension indépendante. Avec ses solutions, il prendra un avantage majeur sur ses concurrents, il en est persuadé. Paul Chevallier s’aligne pour sa première course au Bol d’or de 1931. Paul Chevallier les a sûrement tous surclassés, créant une automobile entièrement conçue et réalisée par lui, adoptant des solutions techniques révolutionnaires pour l’époque. Voici l’histoire d’un chevalier des temps modernes (pardonnez-moi le jeu de mots.) et de sa création. Veni Vidi Vici comme disent les Romains ! Paul Chevallier s’attaque à la création d’une automobile de course à la fin des années 20. Zoom sur le système de traction, les roues sont entraînées par des demi-arbres munis de cardan, conception Chevallier à priori. Côté suspension, chaque roue est accrochée à un grand bras de levier qui côté roue reçoit pivot de direction et cardan à l’aide d’une fourche puis vient s’articuler au châssis grâce à des lames de ressort. Les cyclecar DALILA avait déjà utilisé ce principe au début années 20 et il sera ensuite repris sur la 2CV. La légende raconte qu’alors qu’il est bien placé, Chevallier casse une coquille de cardan, résultat d’un accrochage routier survenu la veille. Ni une ni deux, Chevallier le dans son garage de Saint-Cloud, tourne une nouvelle coquille, la réinstalle et reprend le départ à la huitième heure. Il terminera sixième (cf L’auto 26 mai 1931). Tous les espoirs sont permis et Chevallier a fait forte impression, la presse parlant de lui avec engouement ! Il s’attaque ensuite au Grand Prix de Dieppe en juillet où il court en catégorie moins de 1500cc aux côtés des Bugatti et de la Delage Grand Prix 1500 de Lord Earl Howe, excusez du peu. Loin d’être ridicule, il terminera 4ème devant des Bugatti ! Se sentant (peut-être) pousser des ailes, il s’inscrit à la course des voiturettes de Monza qui a lieu le 6 septembre 1931, la romance italienne prendra n rapidement, il abandonne au premier tour. Tandis que Fagioli sur Maseratti remporte l’épreuve devant Borzacchini sur Alfa et Varzi sur Bugatti. Inscrit la semaine suivante au Meeting des routes Pavées en catégorie 1100 à compresseur, il est annoncé comme non-partant, probablement la panne de Monza n’était-elle pas tout à fait réparée. Pas plus de gloire au Bol d’or mi- mai 1932. On le soupçonne de réaliser des essais secrets à Montlhéry juste après le Bol d’or 1932, comme le prouve ce succulent extrait de journal. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 120 000 - 150 000 EUR

1966 – Bentley T1 - Titre de circulation français Châssis n°SBX1213 Moteur n°1213 Carrosserie n°002062 - Combine l’élégance et le luxe discret - La première importée en France par la Franco-Britannic - Dossier de factures et dossier de montage de l’usine, matching numbers - Magnifique configuration de couleurs et sellerie d’origine Localisation : région parisienne La Bentley série T fit ses débuts en public au Salon de Paris, en octobre 1965. Elle marque une nouvelle étape dans l’histoire de la marque. Sa coque autoporteuse et ses roues indépendantes sont des progrès significatifs qui obligent la firme à 10 années de nouveaux aménagements dans l’usine. Les freins sont à disques aux 4 roues, avec servo et triple circuit. Les ressorts de suspensions sont combinés à des amortisseurs télescopiques à réglage électrique et correction automatique d’assiette. La voiture présentée est la 6e commandée par l’importateur français, la célèbre Franco-Britannic mais la 1ère livrée et immatriculée à Paris à M. Abecassis demeurant au 30 boulevard Flandrin à Paris 16e, comme l’atteste les relevés du dossier de montage de SBX 1213 fourni par l’usine. Le mécanicien de chez British Motor Assistance à Courbevoie, qui a entretenu cette Bentley pendant de nombreuses années, nous relatait, alors qu’il était apprenti en 1967 à la Franco-Britannic, qu’il avait été envoyé avec un mécanicien au Touquet pour dépanner cette Bentley fin 1967. Quelle a été notre surprise en ouvrant le dossier de montage, la facture en garantie de la Franco-Britannic adressée à l’usine pour dépannage et déplacements de mécaniciens etc…L’histoire était vraie ! Cette charmante Bentley a donc été vendue neuve à Paris et y réside toujours. Elle est de couleur « Smoke green », cuir « Beige », tapis de laine « Cumberland stone » et le ciel de toit est tendu de cuir « Fawn Ambla ». La carrosserie est saine, la peinture, ancienne, présente quelques petits défauts mais pas de rouille, des éclats autour de la lunette arrière qu’il faudrait reprendre mais rien de corrodé. L’intérieur est complètement d’origine, il conviendrait de l’entretenir, de graisser le cuir des sièges mais les boiseries sont en bon état. L’entretien a été fait depuis 2007 comme l’indique l’important dossier de factures de pièces et de réparations. Une radio Pioneer CD Bluetooth a été installée. Cette Bentley au cachet inimitable est prête à vous transporter avec classe et distinction.

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

Voiture à pédales Devillaine, Modèle DEVISIX Renault, Circa 1930 - Ets Devillaine et Frères constructeur – Type Devisix Modèle Renault, châssis métallique, et carrosserie en bois couleur ivoire à filets rouge. Carrosserie pointe Bordino, propulsion par pédales, siège réglable, tableau de bord avec montre et compteur, pneumatiques en caoutchouc de type Ballon – Bergougnan (250x40), éclairage électrique, commande de frein à main extérieur, ligne d’échappement latéral courant tout du long, siège en sky rouge. Joint une corne d’appel. Carte grise absente Longueur : 145 cm – Hauteur : 54 cm État strictement d’origine, très belle patine malgré son état d’usage. A la fin des années 1920, les Établissements Devillaine et Frères (EDEF) inaugure l’appellation Devisix, associant le début de leur patronyme au numéro 6. La marque cherchant probablement à évoquer l’imposante 40cv six cylindres de la firme au losange - avec son nouveau logo apparu en 1925– mais également pour reprendre la dénomination commerciale des plus populaires Renault NN dite « 6cv ». Ces très beaux jouets furent notamment distribués au Bazar de l’Hôtel de Ville, au Printemps ou par les Etablissements Mestre et Bltatgé, la plus importante maison du monde pour fourniture automobiles et vélocipédiques. Aujourd’hui, rares sont les exemplaires qui nous sont parvenus, et encore plus dans cet état admirable de conservation. FRAIS DE VENTE : 26% TTC

Estim. 1 800 - 2 000 EUR

1968 – Mercedes-Benz 280 SL - Titre de circulation français Châssis n°11304412001616 - Très bon entretien régulier avec factures - Bel exemplaire, sain et élégant - Belle combinaison de couleurs - Hard top et capote Localisation : région parisienne Les 230 SL, 250 SL et 280 SL constituent une suite logique au concept de la 190 SL. Ces trois versions peuvent être considérées comme une série avec des moteurs de plus en plus puissants, les moteurs des 250 SL et 280 SL étant pratiquement les mêmes que ceux montés sur les berlines 250 SE et 280 SE. Cette série, dont la construction intervint entre 1963 et 1971, ne fut presque pas modifiée dans le style de sa carrosserie mais constamment améliorée mécaniquement parlant. La 230 SL était équipée de freins à disques à l’avant et de tambours à l’arrière alors que les 250 SL et 280 SL avaient 4 disques. Toutes les versions avaient des freins assistés. Les trois modèles étaient disponibles avec des boîtes manuelles à 4 ou 5 rapports ou une boîte automatique à 4 rapports très répandue sur les modèles US. Ces voitures étaient vendues en coupé (avec seulement un hard top amovible), en cabriolet (avec seulement une capote), ou bien en coupé/convertible (avec capote et hard top). Ce fut une voiture élégante et utilisable quotidiennement. La voiture présentée est une 280 SL de 1968 importée de Las Vegas, Nevada en 2015 et immatriculée en France par le propriétaire actuel. Elle est équipée de la boîte de vitesses automatique à quatre rapports, de la direction assistée et d’un hard top de la couleur de la carrosserie. L’intérieur en vinyle bleu électrique (Tex) est en bon état, tout comme la capote en Alpaga bleu foncé. Un dossier de factures depuis 2007 vient compléter le pedigree de cette belle auto ainsi qu’une copie de sa Datacard. Le moteur a été entièrement démonté et révisé en 2008, la culasse refaite ainsi que la pompe à injection. Un allumage électronique a été installé ainsi qu’un coupe batterie. Les silentblocs, le freinage, les rotules, les roulements et les amortisseurs ont été refaits ou remplacés. Les pivots de suspension nécessitent un remplacement. Un autoradio Becker Europa FM d'époque et une antenne électrique sont installés à bord ainsi qu’un filet anti-remous. C’est un très bel exemplaire de ce cabriolet à la ligne à la fois classique et intemporelle.

Estim. 85 000 - 95 000 EUR

1994 - AUSTIN MINI ROVER BRITISH OPEN - 1994 - AUSTIN MINI ROVER BRITISH OPEN Titre de circulation français Châssis n°SAXXNYADBQ082709 - Dernière Mini classique avec moteur 1300 cm3 à carburateur et à la finition soignée - Voiture d’origine française, seconde main avec à peine plus de 100 000 kms - Grand toit ouvrant électrique, carnet d’entretien et dossier de factures - Gros étriers de frein à quatre pistons et tambours en aluminium Localisation : région parisienne On ne présente plus l'histoire de l'Austin Mini tant elle est connue de tous. Si l'iconique petite anglaise fut produite de 1959 jusqu'au début des années 80 sous la marque principale Austin, sa production est interrompue quelques années avant que Rover, acquis par BMW, ne relance la production en 1989, surfant sur le renouveau de l'esprit rétro. La Rover Mini sera produite de 1989 à 2000, dans de multiples finitions et séries limitées ou spéciales. La finition British-Open se caractérise par un grand toit ouvrant en toile, un coloris vert anglais métallisé, et un bel intérieur en tissus beige fort élégant. Elle est motorisée par le 1300 cm3 hérité de la Cooper. Comme toujours sur la Mini, elle allie avec distinction sportivité, maniabilité, et habitabilité. La voiture de la vente fut vendue neuve à une femme de la région de Rouen par JM Automobiles, comme l’atteste le carnet d’entretien du véhicule, tamponné jusqu’en 1997 et pour 33000 kms. Ensuite, elle fut revendue à la propriétaire actuelle en 2011 qui la fit entretenir régulièrement et avec soin comme nous l’indique le dossier de factures et des contrôles techniques présents au dossier depuis 1999. Elle totalise environ 100 000 kms compteur, vérifiables grâce au dossier et ne présente pas de traces d’accident. L’important dossier de factures confirme l’entretien particulier porté par ses deux propriétaires jusqu’à ce jour sur cette Mini qui sera vendue avec son contrôle technique à jour. Elle est équipée de gros étriers de frein avant « Mini Sport » à quatre pistons, de tambours arrière en aluminium ailetés « Mini Sport Superfin » et d’un élégant volant sport en aluminium à trois branches. C’est le dernier modèle équipé du célèbre carburateur SU et non pas de l’injection, qui fera la différence auprès des amateurs éclairés. Prête à prendre la route, cette petite Mini au grand toit ouvrant électrique attend un nouveau ou une nouvelle propriétaire pour caracoler encore sur nos belles routes de France.

Estim. 9 000 - 12 000 EUR

RENAULT 4 TL En 1961, afin de remplacer sa vieillissante 4 CV et concurrencer la Citroën 2CV, Renault va utiliser les mêmes recettes que cette dernière, à savoir la traction avant et des suspensions à grands débattements grâce à des barres de torsion. A ce sujet, c'est la première voiture dont l'empattement n'est pas de même longueur entre la gauche et la droite. Pour la Régie, la traction avant est une grande première sur une voiture de série, hormis l'Estafette qui est un utilitaire. L'adoption d'un hayon est également une grande nouveauté chez le constructeur. Autre spécificité dans l'industrie automobile, le circuit de refroidissement dispose d'un circuit fermé avec vase d'expansion. Équipées de boîtes de vitesses mécaniques à 3 ou 4 rapports, les moteurs, d'abord en 750 cm3, puis 850 cm3, sont repris des 4 CV et Dauphine de la gamme. Par la suite, s'y ajoutera le 5 paliers de la Renault 8, le fameux Cléon Fonte de 1108 cm3. Lors de sa très longue carrière, puisqu'elle s'achèvera en 1992, elle sera fabriquée dans de nombreux pays à plus de 8'135'000 exemplaires. De très nombreuses séries spéciales ont émaillé la fin de son existence. On peut citer: La Savane, la Clan, la Jogging, etc… La TL orange présentée à la vente dispose d'un 850 cm3 et a été mise en circulation en mars 1976. Elle affiche 78'100 km au compteur. Parfaitement entretenue et exempte de corrosion, elle a passé la visite technique le 31 mai 2021 en vétéran.

Estim. 11 000 - 16 000 CHF

Ariès Super 10/50 C2 1936 - Le chant du cygne Châssis n°19868 Carte Grise Française Sans réserve La marque Ariès a été fondée en 1903 par le baron Charles Petiet, passionné d’automobile et future personnalité du monde de l’automobile. Il occupera entre autres, le siège de président du Comité du Salon de l’Auto, de 1919 à 1958. Le constructeur se fait rapidement connaître par ses réalisations fiables et de grande qualité. Les berlines Ariès étaient prisées pour leurs performances et leur luxe, souvent comparées aux Rolls-Royce. Le baron s’essaiera également à la course, avec la fameuse 3 litres qui, engagée aux 24 Heures du Mans, fut en 1927 à deux doigts de l’emporter entre les mains de Laly. Cette performance fait partie d’un palmarès loin d’être ridicule que récolta la marque dans les années 1920. Seuls 20 000 exemplaires sortiront des chaînes de production en 35 ans. Devant les difficultés financières des années 30, le baron Petiet jette l’éponge, refusant de vendre la marque, elle disparaît en 1938. Les Ariès font partie des premiers véhicules français à volant à gauche, la Super 10/50 n’en fait pas exception. Le style est épuré, classique, mais néanmoins d’une élégance rare. L’Ariès que nous vous présentons est remarquable à plus d’un titre. D’abord, elle est l’avant-dernière Ariès (numéro 19868) qui sortira d’usine. En effet seulement 41 Ariès Super 10/50 Série C2 (le dernier modèle produit) seront fabriquées, la dernière portant le numéro 19870. De plus, elle est la possession des descendants du baron Petiet depuis le début des années 90. Avec la volonté de faire vivre l’héritage de leur ancêtre, la voiture fut achetée et immédiatement entièrement restaurée par le garage Vaillant à Franconville afin d’être exposée pour mettre en avant la production du baron. Elle sera chérie de nombreuses années, et ponctuera les heureux événements de la famille Petiet. L’automobile est dans un très bel état, puisqu’après sa restauration en 1995, très peu de kilomètres ont été effectués. Le moteur est en parfait état de fonctionnement et l’intérieur presque « sortie d’usine », les vérifications d’usage seront nécessaires avant de reprendre le volant pour de long périples. Le châssis ne présente aucune imperfection ni point de rouille particulier, les boiseries sont resplendissantes, l’ensemble des instruments est fonctionnel. Il est grand temps de faire honneur au Baron Petiet et de remettre cette Ariès sur la route. Notre Super 10/50 illustrera le livre de référence sur Ariès, écrit par Jean Sauvy La plaque châssis et la plaque de son premier propriétaire, Emile Salmon-Martel, un notable de la Flèche qui possédait le fameux Hôtel Salmon et dont les aïeux travaillaient à la Compagnie française des Indes occidentales. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Delage D4, 1933 La Delage D4 était une voiture de luxe compacte à 4 cylindres appartenant à la tranche de «taxe automobile 8 CV» produite par le constructeur entre 1933 et 1934. Avec la D4, le constructeur revient sur un segment de marché qu'il avait négligé depuis l'arrêt de la production de la «Type AM» en 1921. Une stratégie d'élargissement de la gamme vers le bas était compréhensible dans le contexte d'un marché automobile français ayant de la difficulté à rebondir après la grande dépression économique de 1929, à l'instar de celle vécue en Grande-Bretagne et en Allemagne. La production automobile française ne retrouvera son niveau de 1928 qu'en 1938. Lancée en octobre 1933 au 27ème Mondial de l'Automobile de Paris, la D4 se positionne dans le bas de gamme de la production Delage, soit en-dessous du 2 litres D6-11. Ce dernier avait été introduit l'année précédente dans un premier temps pour compléter, puis effectivement remplacer, la DS du constructeur. La D4 faisait donc partie d'une stratégie plus large de Delage de s'éloigner de la construction de voitures de luxe, pour produire des voitures de classe moyenne au cours des cinq premières années des années trente. La D4 reposait sur un empattement de 2'800 mm (110 po) et a été conçue pour intégrer le niveau maximum possible de composants communs avec les autres modèles Delage. Elle était néanmoins équipée du seul moteur quatre cylindres du constructeur, un bloc soupapes en tête de 1'480 cm3 (8 CV). La puissance maximale indiquée était de 40 ch (30 kW) à 4'200 tr/min. Les performances variaient en fonction du type de carrosserie sélectionné et des conditions de conduite, mais une valeur d'«environ 100 km/h (63 mph)» était évoquée à l'époque. La voiture pouvait être commandée sous forme de châssis nu, permettant aux clients de commander auprès de leur carrossiers un habillage sur mesure du châssis. Cette pratique était normale chez les constructeurs automobiles traditionnels, en particulier pour les constructeurs d'automobiles de luxe. Néanmoins, le catalogue distribué au Salon de l'Automobile énumérait six types de carrosseries «standards» parmi lesquelles les clients pouvaient faire leur choix. Ceux-ci comprenaient des carrosseries berline/berline 2 portes et 4 portes, ainsi qu'un coupé, un cabriolet quatre places et un cabriolet de style «roadster» deux places. Le véhicule proposé à la vente est une élégante conduite intérieure 4 portes, sans montants. Elle est équipée du 4 cylindres 1.5 l. Elle est le fruit de la Carrosserie Baldenweg de Genève et a été carrossée par le grand-père de l'actuel propriétaire. Elle est en parfait état de conservation. Elle dispose d'un 13.20 et bénéficie du statut de vétéran après avoir passé la visite technique. Elle constitue un magnifique témoignage du savoir-faire genevois en matière de carrosserie. C'est sans aucun doute un élément du patrimoine genevois et Suisse.

Estim. 35 000 - 45 000 CHF

Simplex Type 602 Circa 1953 - Chassis n°1269 Type DR Moteur n°2152 Type 662 Plaque n°2196262 A immatriculer en véhicule de collection ` Au sortir de la guerre, l’agriculture française, comme le reste du pays est en grande difficulté. Le plan Marshall, entre autres, va permettre d’équiper les agriculteurs en matériel agricole, et de peu à peu remplacer les bêtes de trait. Et ce ne sont pas les Américains qui vont imposer leur industrie, mais bien des petits artisans français, à l’image des établissements Reymond qui vont s’atteler à cette tâche. Un zeste d’innovation, un brin d’esthé- tisme et une pincée de proximité commerciale, voilà comment se définissait Monsieur Reymond. Proche des agriculteurs, Monsieur Reymond connaît leurs besoins et produit dès 1947 le simplex 602, un petit tracteur à tout faire, avec moteur arrière et propulsion qui permet un très bon braquage des roues. La légende raconte que la régie Renault acheta un de ces tracteurs, pour en copier toute les astuces. L’exemplaire que nous vous présentons est une des versions équipée du moteur de notre 4CV nationale. Il semble complet et son moteur avait été remis en route avant que le tracteur ne soit stocké. Particularité des tracteurs, ils sont immatriculés et peuvent donc circuler sur la route en toute légalité. Après quelques soins, notre petit simplex pourra à nouveau retrouver l’air de la cam- pagne ou user le pavé parisien, puisqu’avec ses petites dimensions, il se faufilera partout ! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

HOTCHKISS AM2 limousine 6 glaces, CGN carrosserie souple type WHEYMAN. 1929 Type : AM2 N° de série : 15453 Motorisation : Moteur 4 cylindres de 2,5 Litres, Ø 80 x 120, 56 chevaux. Boite de vitesse : Manuelle, 4 rapports plus marche-arrière. Kilométrage : 00379 km au compteur. Carte grise : Française, 13 CV - 5 places. Contrôle technique : Sans. État : Roulante, assez bon état général. A l'origine fabriquant d'armes et de munitions, la société Hotchkiss a dignement représenté la France dans la construction de voitures de qualité de 1904 à 1955. La marque aux canons croisés est reconnue pour la robustesse et la fiabilité de ses mécaniques. Après la grande guerre, Hotchkiss adopte un slogan qui ne quittera plus la marque et qui est devenu le symbole inoubliable de la marque "Hotchkiss, la marque du juste milieu". Hotchkiss est devenue en très peu de temps une marque de référence dans son domaine, n'étant une voiture ni trop petite ni trop importante. La clientèle bourgeoise de la marque appréciera par-dessus tout la qualité, le confort et la discrétion des voitures Hotchkiss. L'AM2 remplace le modèle AM avec une nouvelle motorisation culbutée. Son moteur 4 cylindres 2,5 l à soupapes latérales est très performant et équilibré. Il développe 56 ch et est couplé à une boite 4 rapports. Le modèle présenté est une limousine 6 places avec 2 strapontins en carrosserie souple type Weymann, qui la rend plus légère et plus vive. En bel état de conservation, et en parfait état de fonctionnement, son moteur neuf a été intégralement refait par un professionnel, toute la transmission, freins et suspensions on été refait et révisés, elle part par la route. Avec son carnet de bord et un dossier de factures d'entretien et de travaux.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR