Bijoux

Sertis dans des bagues, boucles d’oreilles, bracelets, colliers, pendentifs, broches ou épingles, l’éclat de ces gemmes se révèle dans les ventes aux enchères en ligne de bijoux et pierres précieuses.
Tiffany’s, Cartier, Boucheron, Dior, Chaumet, Van Cleef & Arpels, Harry Winston ! … ces marques de luxe font rêver et “Diamonds are a girl’s best Friend” (Les diamants sont les meilleurs amis d’une femme) comme chantait Marylin Monroe. Emeraudes, saphirs et rubis le sont aussi.
Si les diamants sont éternels, colliers de perles et sautoirs s’offrent aujourd’hui dans ces ventes Live et ventes online lors d’enchères luxe de Bijoux & Pierres précieuses, et tout particulièrement les perles fines de plus en plus rares, qu’il s’agisse de créations de joailliers ou de bijoux vintage.
Ces billes nacrées aux irisations crémeuses et rosées le disputent aux pierres fines : améthystes pourpres, aigues-marines bleu lagon, grenats couleur rouge sang, pierre de lune azurées et opales iridescentes. Mais sur Drouot.com les ventes aux enchères de joaillerie ne font pas seulement le bonheur des dames. Allure et parure se conjuguent aussi au masculin, notamment avec d’élégants boutons de manchette. Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne de bijoux à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

Sabre de récompense nationale de la Manufacture de Versailles, beau modèle sobre à la hussarde : Garde à une branche en laiton doré, ornée, au milieu, d'un médaillon ovale portant la signature : “Manufe A VERSAILLES”, oreillons en forme de navette ornés d'un filet en quart de cercle sur le pourtour, quillon ciselé de feuillages, calotte à l'allemande joliment découpée, fusée recouverte de cuir, filigranée ; forte lame courbe, gravée et dorée au tiers de motifs dans le genre de ceux de Cassaignard ; fourreau de bois à deux grandes garnitures en laiton doré, terminées par une bague godronnée, et deux attelles, crevés recouverts de cuir, deux pitons porte-anneau fixés sur le dos des garnitures, la chape porte l'inscription : “Le Mtre de La Guerre AU C. FALCONETTI LIEUT”, dard en fer. Ce sabre a été très utilisé, on peut le constater par le nombre de coups sur le tranchant de la lame ainsi que les chocs à l'extrémité du fourreau ; longueur 106 cm. (Dorure usée ; bleui de la lame absent). Époque fin Directoire, début Consulat. Bon état. Ce sabre est répertorié dans l'ouvrage du capitaine BOTTET, relatif à : La Manufacture de Versailles, Boutet directeur-artiste, J. LEROY Fils éditeur, 1903. “PIÈCE ANNEXE N° 1” (page 62). “ÉTAT DES ARMES DE LUXE DE LA MANUFACTURE DE VERSAILLES LE 29 NIVÔSE AN XII, FAISANT SUITE À CELUI DU 29 VENTÔSE AN IX, QUI FINIT PAR LE N° 149 (F. V. M. A.). Donné par le Ministre de la Guerre : N° 167, un sabre en cuivre au citoyen Falconetti. Estimé 90 fr.” Sur une des planches du même ouvrage, le numéro XXI présente un sabre très proche du nôtre, le texte de cette planche est page 55 et indique : “N° XXI. Sabre de récompense nationale décerné au citoyen FLEURIOT par le Directoire exécutif. Monture et garnitures en bronze doré ; fusée recouverte de basane. Lame du Klingenthal. Ce modèle est celui à 90 francs, noté pour les récompenses nationales”. (Voir pièce annexe état n° 1). Dans le Livre d'or de la gendarmerie 1791/1812, à l'année 1794, on cite : “À l'attaque des Anglais en Corse du 5 février au 5 mars” est nommé : “M. FALCONETI (FALCONETTI), lieutenant à la 28e division”. Après le siège de Toulon, un grand nombre de vaisseaux et de frégates anglaises entourent la Corse. Le 17 pluviôse (5 février) deux vaisseaux et une frégate viennent croiser en vue du petit port de Centuri, où le représentant du peuple avait envoyé le lieutenant FALCONETI avec 21 gendarmes. Les Anglais réclament un bateau génois qui s'était réfugié dans le port. FALCONETI leur répond : “Qu'il n'y avait point de bateau génois dans le port, que celui qu'ils réclamaient était à Saint-Florent et que c'était là, à Calvi ou à Bastia, qu'on devait aller faire les demandes menaçantes ; que, quant à lui, il avait peu de monde, mais que si l'on voulait lui envoyer deux chaloupes pleines d'Anglais, il se chargeait de leur montrer le chemin”. Les Anglais commencent alors à mitrailler les gendarmes et font débarquer deux-cents hommes. Aidés par les deux frères PIETRI AGOTINI et le maire de Centuri, FALCONETI et ses gendarmes attaquent les Anglais avec une telle impétuosité que ceux-ci s'enfuient en lui laissant un mort et plusieurs blessés.

Estim. 15 000 - 18 000 EUR

Glaive de général Directoire ayant appartenu au général Pille, modèle avant ou dérivé de celui de l'an VI (20 thermidor an VI), fabrication d'un fournisseur parisien, peut-être Juste à Paris. Garde en laiton ciselée et dorée, croisée en forme de carquois avec des flèches, sur le devant, un arc et, au noeud de corps, un fleuron, petit clavier en forme d'écu ciselé d'un coq, bague sous la fusée entièrement ciselée de feuilles de chêne, pommeau circulaire orné de feuillages et d'oves et terminé par un bouton en feuilles d'acanthe, fusée en ébène, cannelée, ornée sur le devant d'un grand foudre d'état-major sur une navette en laiton doré ; lame droite à section losangée, à deux gorges sur chaque face, gravée et dorée au tiers, elle se termine par une pointe en accolade ; fourreau de cuir à trois garnitures en laiton, dorées, gravées de feuillages, de feuilles de chêne et de lauriers, garniture intermédiaire gravée d'un foudre d'état-major, la chape porte un bouton en forme de tête de Minerve, dard en laiton, très découpé ; longueur 93 cm. (Lame portant des oxydations ; cuir légèrement fendu d'un côté). Époque 1795/1800. Bon état. Ce glaive a appartenu au général PILLE, il provient de la même famille que son sabre du modèle de général donné par le Directoire exécutif, marqué : “DONNÉ PAR LE MINISTRE DE LA GUERRE” ainsi que son épée de général modèle vendémiaire an XII, passés en vente en l'Hôtel Drouot, le 3 juin 1992, Maître Dominique RIBEYRE, n° 42 et 43. Un glaive identique a été présenté lors d'une exposition au château de la Malmaison, en 2000 : Marengo et une victoire politique, numéro du catalogue 64, page 83, où il était reproduit. PILLE Louis, Antoine, Comte, général né à Soissons le 14 juillet 1749, y mourut le 7 octobre 1828. Il commença sa carrière militaire en 1767 ; chef de bataillon dans la garde nationale de Dijon, en 1789 ; lieutenant-colonel commandant le 1er bataillon de la Côte d'Or, le 30 août 1791 ; adjudant général lieutenant-colonel, le 19 août 1792 ; rentra à l'armée du Nord, en février 1793 ; servit aux bombardements de Maastricht, fin février 1793 ; à Neerwinden, le 18 mars 1793 ; blessé d'un coup de feu à la tête, le 22 mars 1793 ; livré aux Autrichiens par DEMOURIEZ, le 2 avril et détenu à la citadelle de Maastricht ; échangé, il rentra en France, le 23 mai 1793 ; général de brigade employé par le ministre de la Guerre, le 2 décembre 1793 ; général de division, le 13 novembre 1795 ; commandant la 19e division militaire, le 27 février 1798 ; chargé sous HÉDOUVILLE de commander les 1ère et 16e divisions militaires, le 5 février 1799 ; commandant la 16e division militaire seule, lorsque le siège de la 1ère fut transféré à Paris, le 21 janvier 1801... Chevalier de l'Empire, le 18 mars 1809 ; mis en disponibilité, le 1er mai 1814 ; Chevalier de Saint-Louis, commandeur de la Légion d'Honneur, le 1er novembre 1814 ; inspecteur général d'infanterie, admis à la retraite, le 4 septembre 1815 ; Comte, le 23 septembre 1815. Le nom du général PILLE est inscrit au côté Ouest de l'Arc de Triomphe de l'Étoile.

Estim. 7 000 - 10 000 EUR

FRANCISCO DE PAULA DÍAZ Y CARREÑO (Séville, 1836 - Madrid, 1903). "Portrait d'Isabelle II, 1853. Huile sur toile. Présente l'étiquette au dos de la Commission de saisie et de protection du patrimoine artistique. Provenance : Général Narváez. Signé et daté en bas à droite. Dimensions : 63 x 53,5 cm ; 73 x 62,5 cm (cadre). Cette œuvre suit le modèle officiel de la reine Isabelle II, établi par Federico de Madrazo y Kuntz. L'œuvre s'inspire de la version de Madrazo exposée à l'ambassade d'Espagne à Rome, bien que, dans ce cas, seul le buste de la reine soit visible. L'œuvre originale montre une jeune Élisabeth II d'une vingtaine d'années vêtue d'une luxueuse robe de cour en satin bleu ornée de volants de dentelle et de perles. La reine, dont les cheveux sont coiffés en deux bandeaux sur le visage et rassemblés sur la nuque, porte une spectaculaire couronne en forme de poire, composée de diamants et de perles, à laquelle est épinglé un délicat voile de dentelle. Le décolleté, large et généreux, laisse apparaître ses épaules et est orné d'un splendide collier de perles. La galanterie et la solennité que la protagoniste parvient à transmettre, ainsi que les détails délicats de la peinture, ont fait de cette œuvre de Madrazo l'une des plus reproduites et copiées, atteignant ainsi une grande renommée et une grande diffusion. Francisco de Paula Díaz a étudié le droit entre 1852 et 1859. Pendant cette période, Díaz Carreño combine ses études de droit avec le dessin et la peinture à l'Escuela Superior de Pintura, Escultura y Grabado de la rue Alcalá. Pendant ces années d'apprentissage, il travaille dans l'atelier privé de Federico de Madrazo et participe, avec un tableau, à la première Exposition nationale des beaux-arts en 1856, alors qu'il est encore un étudiant de 19 ans. Dans le catalogue de l'exposition, Díaz est reconnu comme un disciple de Federico. Díaz Carreño ne participe pas aux deux expositions nationales suivantes, en 1858 et 1860, bien qu'il poursuive ses études artistiques jusqu'en 1861. Il s'installe alors à Rome, grâce à une bourse accordée par Isabelle II pour y étudier pendant deux ans. Il revient à Madrid en 1864. Après la mort de son père, il perd une partie de sa position sociale aisée et est contraint d'augmenter ses revenus en vendant de petites peintures de genre et des copies de maîtres anciens réalisées au musée du Prado. Ses dessins, aquarelles et lithographies scientifiques constituent une autre source de revenus, et il est possible qu'il ait participé, dans l'atelier de Federico de Madrazo, à l'exécution de certaines des répliques des portraits officiels réalisées par ce dernier. L'œuvre porte au dos une étiquette de la Junta de Incautación y protección del patrimonio artístico (Conseil de saisie et de protection du patrimoine artistique). Provenance : Général Narváez.

Estim. 5 000 - 6 000 EUR