Mobilier

Du Moyen-Âge au design contemporain, les ventes aux enchères en ligne de Mobilier traversent la « légende des siècles » en embrassant tous les styles jusqu’à l’esthétique la plus fonctionnelle.
Conjugaison du beau et de l’utile, elles se déclinent en armoires, bibliothèques, buffets et enfilades, bureaux, cabinets, chevets, coffres, commodes, consoles et encoignures, guéridons, lits, paravents, secrétaires et scribans, tables et vitrines.
Les amateurs de mobilier classique trouveront dans ces ventes de mobilier des coffres médiévaux, des cabinets Renaissance et des commodes XVIIIe estampillées (Charles Cressent, Thomas Hache, B.V.R.B ou Jean-Henri Riesener…) ou de bonne facture. Mais ceux que le style Louis XIV laisse froid se tourneront vers les buffets à deux corps d’époque Régence, les tables à jeux Louis XV, les bureaux à cylindre Transition, les bonheurs-du-jour Louis XVI, les lits de repos Directoire ou les guéridons tripode Empire…Les accros du « néo » s’abimeront dans le culte des meubles néo-gothique ou néo-Renaissance du XIXe tandis que les adeptes du modernisme adopteront de rigoureuses tables d'architectes, de designers ou de créateurs tels que Knoll, Eames, Pierre Paulin, Perriand, Saarinen, Le Corbusier, Jouve, Line Vautrin, Starck, etc.
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Lots recommandés

SÈVRES - Série de 10 assiettes à potage en porcelaine, à fond bleu agate, à décor sur la bordure d’une frise de palmettes en or et au centre d’une rosace à palmettes, bordés de filets or. Éclats et fêles de cuisson. Manufacture royale de Sèvres, 1832, 1833, 1834, 1844 et 1845. Marques en bleu au chiffre du roi Louis-Philippe datées, marques en rouge “Château de St Cloud” et “Château de Compiègne”, marques du doreur Moyez. D. 24 cm. Provenance Service du roi Louis-Philippe aux châteaux de Saint-Cloud et Compiègne. Historique La première commande de Louis-Philippe pour l’une de ses résidences arrive relativement tôt puisqu’en avril et juin 1832, la manufacture de Sèvres est sollicitée pour fournir un service de 1036 pièces (dont 300 assiettes plates) pour le château de Saint-Cloud, en dépit du peu d’attrait du Roi pour cette résidence. Le choix de ce palais s’explique certainement par le fait qu’il ne conservait étrangement pas de service digne de la table royale depuis le service miniature et mozaïque de Louis XVI. En effet, Joséphine lui prit le service fond brun rouge avec fleurs de la Malmaison d’après Redouté (1805), le cardinal Fesch reçut le service fond bleu lapis, têtes imitant le camée prévu dans un premier temps pour Saint-Cloud (1808) et Compiègne récupéra le service fond d’or, guirlandes de fleurs initialement prévu pour la résidence clodoaldienne (1809). Ce fut le début des interconnexions entre Compiègne et Saint-Cloud puisque Louis-Philippe décida de livrer le même service fond bleu agate, frise de palmettes imprimées en or, rosace au milieu des pièces qui en sont susceptibles à Compiègne, dès janvier 1833 (2218 pièces). Rappelons que sous la Restauration, c’est le service « capraire » qui était utilisé dans les deux résidences. Ce choix analogue va obliger la Maison du Roi, par une lettre du 31 janvier 1833, de demander à la Manufacture de différencier la destination de chaque pièce par une « inscription en-dessous » de celles-ci, qui sera en fait une marque au tampon rouge apposée au revers, à côté des marques habituelles de fabrication et de décor de la manufacture. Cette décision unique dans l’histoire des services royaux en France se généralisera pour tous les services de la table du roi Louis-Philippe, à l’exception du service des Bals et des seuls services à dessert (commandées par le Roi comme tels, bien que tous les services de la table royale étaient en réalité à entrée et à dessert).

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

RARE SHAKO D'OFFICIER DE GRENADIERS DU 93e RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, MODÈLE 1812, PREMIER EMPIRE. - Le fût recouvert de feutre noir (traces de mites), la calotte en cuir, galon en passementerie dorée, bourdalou en velours noir. Avec sa plaque à l’aigle en laiton doré au chiffre « 93 » en métal argenté découpé (possiblement rapporté, petits accidents), jugulaire à écailles et bossettes à la grenade en laiton doré, visière en cuir verni, à jonc en laiton (fracturé). Cocarde ronde d’officier, pompon écarlate. (Manque coiffe intérieure, remontage en partie d’époque Empire). Époque Premier Empire, modèle de 1812, porté en 1813. Provenance Vente Osenat, Fontainebleau, 20 novembre 2016, lot 633. Historique Le 93e régiment d'infanterie de ligne à recrutement vendéen prend ce nom en 1803, il sera licencié en 1815. Il va se distinguer particulièrement durant la campagne de 1809 à Eckmuhl, Essling et Wagram. En 1810, ce régiment est affecté au corps d'observation de la Hollande, puis en 1811 à l'armée de Catalogne. Il fera la campagne de Russie en 1812 au sein du 3e corps de la Grande Armée où il sera engagé aux combats de : Smolensk, Valoutina, La Moskowa, Mojaïsk, Krasnoë, La Bérésina, Dresde, Leipzig, Magdebourg. En 1813, trois bataillons participent à la campagne d’Allemagne. En 1815, affecté à l'armée du Nord, il participe à la défaite de Waterloo (source : Bertrand Malvaux). Expositions - Napoléon Bonaparte et la Vendée. Saint-Sulpice-le-Verdon, Logis de la Chabotterie, 1er mai-17 octobre 2004, et La Roche-sur-Yon, Hôtel du département, 18 mai-17 octobre 2004. - Napoleon The Eagle Over Europe, Four exhibitions in China, Hubei Provincial Museum, Tianjin Museum, Lianonig Provincial Museum, Nanjing Museum, 2015.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR