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Armes, militaria, souvenirs historiques

« Armes, chasse et militaria » est le secteur martial du marché de Drouot : la spécialité des ventes aux enchères en ligne où l’on pratique l’art de la guerre.
Tout commence avec l’achat de petits soldats de plomb, avant de passer aux armes de collection : armes blanches (baïonnette, sabre, dague…) et armes à feu (fusil, pistolet, canon…) accompagnées de l’équipement militaire, casque, uniforme….
Médailles et insignes, drapeaux et trophées viennent aussi rappeler les faits d’armes de hauts dignitaires et militaires, tout comme les souvenirs historiques qui s’y rapportent. Cet ensemble disparate de reliques ayant appartenu à des personnages célèbres - généraux, chefs d'Etat, personnalités aristocratiques- peut aller d’une mèche de cheveux de Napoléon à une paire de souliers en soie de Marie-Antoinette vendue à l’Hotel DrouotL’hôtel des ventes Drouot. On se souvient que la malheureuse eut la tête tranchée par une guillotine, objet qu’il arrive de trouver dans cette catégorie d’enchères. Aux armes, etc.
Ajoutons que ces ventes live et ventes online « Armes, chasse et militaria » proposent aussi portraits, habits et armes de chasse (fusil, carabine) et de tir sportif (pistolet, révolver).
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’armes à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

Le Maréchal de camp comte Louis-Victor-Léon de Rochechouart. Coffret nécessaire de pistolets de tir de Monsieur le Comte de Rochechouart. Plaqué d’acajou, à quatre coins de renfort, plaque ovale, onglet et entrée de serrure en laiton, regainé à l’intérieur de velours bleu de roi. Ouvert, il présente : Une paire de pistolets à percussion, bleuis, patinés. Canons ronds vers les bouches, décorés d’un liseré or, à pans aux tonnerres, ornés d’un semis d’étoiles sur fond amati, d’une fleur de lys stylisée et poinçonnés « R.N.F » dans un ovale. Queues de culasse numérotées « 1 » et « 2 ». Platines signées « Paris » et chiens à corps plats gravés en suite d’animaux. Garnitures en acier, découpées, finement gravées. Pontets repose doigt, Devants des pontets en urne couverte. Détentes réglables. Contre platines ourlées. Pommeaux ovales en acier, gravés « Le Maréchal de camp Comte de Rochechouart ». Montures en noyer clair marbré. Crosses à long fut sculptées de rainures et, sur les futs, au chiffre du Comte sous couronne, enrichi d’une Légion d’honneur. Baguettes en fanon à embouts en corne et laiton. Et des accessoires : un maillet en palissandre, un tournevis démonte-cheminée en ébène, un distributeur de capsules en laiton, une poire à poudre recouverte de maroquin vert, un huilier, une baguette de nettoyage en bois, une baguette de chargement en bronze. Calibre : 12 mm. Longueur : 39,5 cm. Cassette : 27,5 x 45 x Ht. 8 cm. B.E. pour l’ensemble. Gainage du coffret ancien mais postérieur. Louis-Victor-Léon de Rochechouart, (1788-1858), général français. Né quelques mois avant la Révolution, il doit fuir Paris en 1794, à l'âge de six ans, en raison de l'activisme de sa mère pour tenter de faire évader la reine Marie-Antoinette. Louis-Victor-Léon est alors recueilli par son oncle le duc de Richelieu, gouverneur d'Odessa au service des russes, dont il devient au fil des années le fils adoptif. Il entre dans l'armée russe avec le grade de sous-lieutenant et devient aide de camp du duc de Richelieu. Il gravit les échelons devenant successivement lieutenant dans la Garde impériale, puis aide de camp de l'empereur Alexandre Ier. De 1805 à 1812, il participe à la conquête de la Bessarabie et de la Circassie, combat dans le Caucase et en Tchétchénie. Lorsqu'en 1812, la France envahit la Russie, il est mobilisé dans l'armée du général Tormassov. Il participe à la prise de Minsk, puis à la bataille de la Bérézina. En 1813, il est décoré de l'ordre de Saint-Georges de 4e classe. Nommé colonel puis général-major, il participe à la campagne d'Allemagne et aux batailles de Lutzen, Dresde, Kulm et Leipzig. Au début de l'année 1814, il franchit le Rhin avec l'armée russe et retrouve la France. Il prend contact avec les futurs Louis XVIII et Charles X et participe à la création d'un parti royaliste. Louis-Victor-Léon participe à la campagne de France, aux batailles d'Arcis-sur-Aube et La Fère-Champenoise. Il prend part également à la bataille de Paris. Nommé commandant de la place de Paris, il s'empare de l'Hôtel de Ville le 31 mars. Promu maréchal de camp par Louis XVIII et incorporé dans la compagnie des mousquetaires noirs. Le 29 août 1814, il est fait chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Lors des Cent-Jours, il accompagne le roi à Gand. De retour en France, il devient, à la Seconde Restauration, chef d'État-major du ministre de la guerre, auprès du duc de Feltre, puis du maréchal de Gouvion-Saint-Cyr, et à nouveau du duc de Feltre quand son père adoptif, le duc de Richelieu, est nommé premier ministre. Le 16 octobre 1815, le comte de Rochechouart est nommé gouverneur militaire de Paris, un poste qu'il occupe jusqu'en 1821. En 1821, Louis-Victor-Léon de Rochechouart est nommé gentilhomme de la chambre du roi et fait commandeur de la Légion d'honneur. En 1855, le général de Rochechouart est nommé par Napoléon III maire de Jumilhac, où il s'était retiré et où il meurt en 1858.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

Wilhelm Freiherr von Leonrod - une Grand-Croix avec Diamants et Épées sur l'Anneau de l'Ordre Bulgare de Saint Alexandre dans le coffret de présentation, y compris la boîte extérieure. Fabriquée en or et émaillée en blanc et en rouge translucide, la croix de l'ordre date du règne du tsar Ferdinand Ier (1861 - 1948) de 1908 à 1918. Le centre rouge porte l'inscription "Saint Alexandre" en cyrillique ancien, entourée de roses en diamant (dans un cadre en argent), l'anneau d'inscription lit (tr.) "Dieu avec nous" et la bélière décorative avec des roses en diamant mises à jour. La couronne angulaire en argent massif, émise lors de la proclamation de la Bulgarie comme royaume (Tsardom) en 1908, est émaillée au revers (le cercle est également en émail vert), l'avers est orné de gemmes (diamants de taille ancienne, roses de diamant), plus des saphirs et des rubis dans le cercle, la plupart à jour. Le capuchon de la couronne est ciselé à la main sur les deux côtés de l'intérieur et recouvert d'émail translucide. La paire d'épées plates et croisées (avec quillons multi-pièces) sert d'élément de liaison mobile au corps de la crosse dans une reliure à anneaux en argent (une ouverture d'inspection fermée à l'arrière), entièrement recouverte de diamants de taille ancienne, sertis à jour. L'anneau de suspension, vraisemblablement en or, estampillé à l'intérieur avec le fabricant "C. F. ZIMMERMANN HOFJUWELIER PFORZHEIM". Largeur 51.8 mm. Poids 49.1 g. Chaque rayon de l'étoile de poitrine à huit rayons est incrusté de diamants de taille ancienne, sertis à jour, le revers est en application, une épingle estampillée du fabricant "C. F. ZIMMERMANN HOFJUWELIER PFORZHEIM". Le médaillon émaillé en blanc et rouge translucide, entouré d'une bordure de diamants de taille ancienne à l'extérieur et de roses en diamant à l'intérieur, la paire croisée d'épées en or attachée au corps de l'étoile par trois rivets creux. Largeur 91.5 mm. Poids 74.4 g. Avec le sash d'ordre rouge pâle, customisé d'une rosette, dans le boîtier de présentation en velours bordeaux, avec une crosse de tsariste appliquée, partiellement enamelée, en argent à l'état pur et dans la boîte extérieure blanche, en or et incrustée d'or (y compris les initiales couronnées du tsar Ferdinand I), les bords du couvercle légèrement entaillés. Un magnifique ensemble de commandes, réalisé avec le savoir-faire de consummate jeweller. La distinction "Swords on the Ring" a été introduite pour l'Ordre bulgare de Saint Alexandre en 1886 et a été conçue pour honorer les officiers en temps de guerre qui n'ont pas rencontré l'ennemi directement. Les "diamants" étaient décernés comme gage de la bonne volonté exceptionnelle du tsar (voir Bretzendorfer/Kuhn 2008). Malheureusement, on ne dispose d'aucun document fiable sur le nombre d'obus de l'ordre bulgare. A notre connaissance, ce brillant ensemble d'ordres est le seul de cette origine à exister. Wilhelm Freiherr von Leonrod (1865 - 1943), Lord Chamberlain au dernier roi de Bavière, était au centre du pouvoir pendant la Première Guerre mondiale. Au total, il s'est vu décerner 15 Grand-Croix. Condition : I -

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