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Armes, militaria, souvenirs historiques

« Armes, chasse et militaria » est le secteur martial du marché de Drouot : la spécialité des ventes aux enchères en ligne où l’on pratique l’art de la guerre.
Tout commence avec l’achat de petits soldats de plomb, avant de passer aux armes de collection : armes blanches (baïonnette, sabre, dague…) et armes à feu (fusil, pistolet, canon…) accompagnées de l’équipement militaire, casque, uniforme….
Médailles et insignes, drapeaux et trophées viennent aussi rappeler les faits d’armes de hauts dignitaires et militaires, tout comme les souvenirs historiques qui s’y rapportent. Cet ensemble disparate de reliques ayant appartenu à des personnages célèbres - généraux, chefs d'Etat, personnalités aristocratiques- peut aller d’une mèche de cheveux de Napoléon à une paire de souliers en soie de Marie-Antoinette vendue à l’Hotel DrouotL’hôtel des ventes Drouot. On se souvient que la malheureuse eut la tête tranchée par une guillotine, objet qu’il arrive de trouver dans cette catégorie d’enchères. Aux armes, etc.
Ajoutons que ces ventes live et ventes online « Armes, chasse et militaria » proposent aussi portraits, habits et armes de chasse (fusil, carabine) et de tir sportif (pistolet, révolver).
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’armes à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

Souvenir du général Ambroise Joseph Colin de Verdière, Baron (1780/1840) : Cadre ovale laqué noir renfermant ses décorations : - Croix de commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur en or, émaillée, modèle Louis-Philippe ; diamètre 60 mm, poids brut environ 40 g ; poinçon tête de bélier ; elle est présentée avec un fragment de cravate. (Un petit éclat sur deux branches, à l'avers). - Croix de chevalier de l'ordre de Saint-Louis Restauration, en or, émaillée, modifiée sous Louis-Philippe (fleurs de lys entre les branches enlevées) ; avec son ruban à bouffette ; largeur 42 mm, poids brut environ 17 g. (Petits manques à l'émail bleu des centres). - Croix d'officier de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne, créé par Ferdinand VII le 10 juillet 1815, en or, émaillée ; largeur 35 mm, poids brut environ 14 g. (Petits manques aux émaux). Époque Restauration, campagne d'Espagne. - Plaque de grand officier de l'ordre de Saint- Ferdinand d'Espagne en argent, émaillée, centres en or émaillés ; largeur 79 mm, poids brut 44 g. Époque Restauration, Louis-Philippe. De chaque côté des décorations, une grosse étoile en argent. Bon état. Souvenirs du général Ambroise Joseph COLIN de VERDIÈRE, Baron (1780/1840) : Ambroise COLIN de VERDIÈRE, engagé volontaire comme hussard au 10e régiment, en 1796 ; sous-lieutenant au 21e régiment de chasseurs, en 1797, avant de devenir aide-de-camp de son père le général de VERDIÈRE ; maintenu dans ses fonctions au grade de lieutenant, en 1798 ; servit en Hollande, puis à l'armée du Rhin, 1800/1801 ; mis à la disposition du général de ROCHAMBEAU, le 30 octobre 1801 ; employé à Saint-Domingue, il remplit les fonctions d'aide-de-camp de ce général, le 21 octobre 1802, avec le grade de capitaine, le 26 février 1803. Aide-de-camp du général JUNOT, le 15 décembre 1803 ; puis capitaine au 8e régiment de chasseurs à cheval, le 9 novembre 1805 ; il fit campagne à la grande armée, 1805, et à l'armée d'Italie contre l'Autriche, 1809. Nommé chef d'escadron au 8e régiment de chasseurs à cheval, en août 1809 ; puis admis avec son grade au 2e régiment de chevau-légers lanciers de la garde impériale, le 8 janvier 1812 ; il participa aux campagnes de Russie, 1812, et d'Allemagne, 1813. Blessé à la bataille de la Bérézina, le 28 novembre 1812 ; promu colonel dans la ligne, le 28 novembre 1813, il reçoit le commandement du 7e régiment de chasseurs à cheval, en décembre 1813, et participe à la campagne de France, en 1814. Maintenu sous la Première-Restauration à la tête de son régiment, devenu régiment de chasseurs d'Orléans, le 8 octobre 1814 ; il conserva ses fonctions aux Cent-Jours. Mis en non activité, le 13 novembre 1815 ; il est remis en activité, comme colonel du régiment de hussards du Jura (n° 1), le 26 novembre 1817. Il prit part à l'expédition d'Espagne, à l'armée des Pyrénées, 1823. Il est promu maréchal de camp le 29 juin 1823, commandant supérieur de la place de Burgos, puis de Madrid, le 9 août 1823. Mis en disponibilité, le 25 décembre 1923. Inspecteur général de cavalerie, en 1825, dans la 16e division militaire, le 29 juin ; commandant de la 4e subdivision de la 10e division militaire, le 27 décembre 1826 ; commandant du Jura, sous la monarchie de juillet, le 30 décembre 1830, il est compris en cette qualité à l'état-major général, le 22 mars 1831, puis appelé au commandement du département du Doubs, le 16 décembre 1832.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Croix de chevalier de l'ordre de Saint-Louis, réduction en or, émaillée, bélière perpendiculaire ; largeur 20,2 mm, poids brut 8 g. (Sans ruban ; petits manques aux émaux). Époque Régence, 1715/1723. Bon état COLLECTION Paul DUBURE et Paulette SECRÉTANT DÉCORATIONS, ORDRES de CHEVALERIE Monsieur Paul DUBURE (1898/1959), grand collectionneur de souvenirs historiques, combattant à la guerre de 1914/1918 où il obtint plusieurs citations, il fit ensuite une carrière de représentant de commerce, jusque dans les années 1930 où il devint antiquaire et ouvrit une boutique rue Dante à Paris. Il devint réserviste pendant la guerre de 1939/1940 où il eut également une citation, le 29 juin 1940. Sa fille, Paulette SECRÉTANT (1928/2015), que j'ai bien connue, avait une boutique à Lyon, de curiosités et de souvenirs militaires, d'armes anciennes, de décorations, d'ordres de chevalerie ; elle faisait partie de la Chambre nationale des experts spécialisés (CNES). Elle nous avait confié la vente des souvenirs de son père, le 12 octobre 2006, comprenant, entre autres, une très belle collection de coiffures de l'Empire allemand, de la fin du XIXe, début XXe, et de képis historiques dont deux du maréchal JOFFRE, un du général LECLERC, le casque Adrian du maréchal FOCH... Nous présentons, aujourd'hui, la deuxième partie de leur collection de décorations, la première partie ayant été vendue à la vente du 5 mars 2024 ; les suivantes auront lieu probablement fin 2024 et après.

Estim. 300 - 500 EUR

Beau pistolet à silex d'officier de la Manufacture de Versailles, canon octogonal très légèrement tromblonné, portant une gorge pour la visée sur la première partie du pan supérieur, la culasse qui était bleuie est munie, sur le côté gauche, d'une vis permettant le nettoyage de la lumière garnie de platine, canon poinçonné, sur chaque pan incliné, de la barrette : “BOUTET” dans un rectangle sur fond d'or, signé en lettres d'or : “BOUTET” et “À VERSAILLES” et numéroté : “186”, culasse et bouche décorées d'un large filet d'or, celui de l'extrémité porte un guidon réglable, longueur 24 cm, calibre 12 mm rayé cheveu ; queue de culasse portant également une gorge et une hausse fixe ; platine à corps plat ornée de cannelures à l'arrière, signée : “Boutet à Versailles”, chien à col de cygne, bassinet à volute, le serre-pierre du chien porte le numéro : “2”, queue de détente réglable ; garnitures en fer unies et découpées, les deux pièces de contre-platine sont découpées et finement gravées de fleurons, de feuillages et d'un cartouche avec deux maisons, clou de calotte ovale ciselé de facettes ; crosse en noyer à fût court, poignée quadrillée, l'extrémité formant calotte en ébène est découpée d'un motif formant des vagues ; longueur totale 37,5 cm. Époque fin Premier-Empire. Très bon état. BOUTET Nicolas Noël, né en 1761 † en 1833, célèbre directeur de la manufacture de Versailles, de l'an II à 1818 ; il travailla principalement sur les armes de récompense, les armes d'honneur et les armes de luxe, aussi bien blanches qu'à feu ; celles-ci ont atteint une renommée mondiale, par leur qualité d'exécution et l'originalité de leurs modèles. Il avait à Paris un dépôt de la manufacture, 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, ensuite, 87 rue de Richelieu en 1807 ; on le retrouve, en tant qu'arquebusier privé, en 1823, 23 rue des Filles Saint-Thomas, où il exerça jusqu'en 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas, né en 1786 † en 1816, ce qui explique quelques fois l'inscription : “BOUTET et fils”.

Estim. 5 000 - 6 000 EUR