Objets de vitrine

Lots recommandés

Marie Eléonore GODEFROID (1778-1849), attribué à. - Portrait de Marie-Joséphine Louise de Savoie (1753-1810) en reine de France. Huile sur toile, non signée (rentoilage). N°463 au dos du châssis. Dans un cadre en bois et stuc doré. H. 97 x L. 81 cm. Exposition CMN, L’anti Marie-Antoinette, Marie-Joséphine Louise de Savoie. Chapelle expiatoire, Paris, 5 septembre - 26 octobre 2019 (exposé). Provenance - Vente Osenat, 10 juin 2012, lot 129. - Collection privée, Paris. Historique Ce portrait royal et historique est le seul à l’huile sur toile connu représentant la Comtesse de Provence au XIXe siècle. Probablement posthume, réalisé entre 1810 et 1814, juste avant l’avènement au trône de son mari, le futur roi Louis XVIII, ce tableau fut longtemps considéré comme perdu. Celle que les royalistes considèrent alors comme Reine de France est assise sur un fauteuil garni de tissu à motif fleurdelisé or sur fond bleu roi. Vêtue d’une robe blanche et parée de perles, elle est coiffée d’un diadème et porte une boucle de corsage ornés d’une fleur de lys sur fond bleu. Bien que Marie-Joséphine Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810 soit quatre ans avant l’accession au trône de son mari, Louis XVIII racontera dans ses mémoires éditées à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman : « Cette année 1810 devait m’être défavorable, qui se termina par la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield Hall, le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m’avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s’abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d’un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d’intérieur, et elle se montra reine dans l’exil comme elle l’aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu’elle m’ait donné. La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d’attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelis à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C’est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère ! Je suis convaincu que l’âme qui y logeait habite aujourd’hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. ». En 1811, son corps fut transféré dans la chapelle Saint-Lucifer de la cathédrale Sainte-Marie de Cagliari (Sardaigne) où elle repose toujours. Littérature - Charles Dupêchez, La reine velue, Paris, Grasset, 1993. - Vicomte de Reiset, Joséphine de Savoie, Comtesse de Provence, Paris, Emile-Paul Frères, 1913.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

MORCEAU DU DERNIER CORDON DU SAINT-ESPRIT DE LOUIS XVI - Fragment de grand cordon de l’Ordre du Saint-Esprit, en soie moirée bleu céleste, conservé dans un papier plié inscrit à l’encre : “Morceau du dernier cordon bleu porté par Louis XVI”, “et donné au père de Mlle de Scoraille par le valet de chambre du Roi Hue”. L. 2,5 cm (fragment). Provenance - Louis XVI, roi de France et de Navarre (1754-1793). - Son valet de chambre, François Hüe (1757-1819). - Donné à Jean François dit Frédéric de Scorailles (1792-1834), brigadier des gendarmes de la Garde royale en 1814. - À sa fille Jeanne-Reine dite Amélie de Scorrailles-Chanterelle (1815-1894), marquise de Scorrailles-Langhac. - Puis par descendance. Historique François Hüe (1757-1819), huissier de la Chambre de Louis XVI, a suivi la famille royale au Temple. Adjoint de Jean-Baptiste Cléry auprès de Louis XVI, il fut arrêté le 2 septembre 1792 et licencié. Il accompagna Marie-Thérèse de France à Vienne en 1795. Louis XVIII le créa baron en 1814. Il l'avait nommé Premier valet de chambre et trésorier général de sa Maison. En 1806, François Hüe avait publié ses Mémoires sur Les dernières années de règne et de la vie de Louis XVI. Il est écrit dans un dictionnaire de 1860 : « Hüe François, valet de chambre du dauphin (fils de Louis XVI), fut enfermé au Temple avec la famille royale, et lui témoigna un dévouement héroïque. Il survécu à ses maîtres, et put sortir de France ; il y rentra à la Restauration, et devint premier valet de chambre de Louis XVIII. On a de lui les Dernières années de Louis XVI, Paris, 1814 ».

Estim. 600 - 800 EUR

CAMPAGNE D’ITALIE - Suite de 12 gravures encadrées par DUPLESSI-BERTAUX et COINY d’après Carle VERNET (1758-1836), titrées : - “BATAILLE DE MONDOVI, le 3 Floreal, An 4.”. Terminé par MASQUELIER l’aîné. H. 29,2 x L. 38,5 cm (à vue). H. 47,7 x L. 57 cm (cadre). - “PASSAGE DU PONT DE LODI, le 21 Floral, An 4”. Terminé par CHOFFARD et imprimé chez ROBBE. H. 29,5 x L. 38,5 cm (à vue). H. 47,8 x L. 57 cm (cadre). - “BATAILLE D'ARCOLE, LES 20, 26 ET 27 BRUMAIRE AN 5”. Terminé par BOVINET. H. 32 x L. 46,5 cm (à vue). H. 47 x L. 64,5 cm (cadre). - “RÉVOLTE DE PAVIE le 7 Prairial An 4”. Terminé par DAMBRUN. H. 30,5 x L. 40 cm (à vue). H. 48 x L. 57 cm (cadre). - “BATAILLE DE MONTEBELLO ET CASTEGGIO, LE 20 PRAIRIAL AN VIII.”. Terminé par DE LAUNAY. H. 32,5 x L. 44,8 cm (à vue). H. 49 x L. 64,5 (cadre). - “VICTOIRE MÉMORABLE REMPORTEE A MARENGO, PAR BONAPARTE, COMMANDANT EN PERSONNE L'ARMÉE FRANÇAISE, LE 25 PRAIRIAL AN VII.”. Terminé par PONCE. H. 30,5 x L. 48 cm (à vue). H. 47 x L. 64,5 cm (cadre). - “PASSAGE DU MONT SAINT BERNARD, LE 30 FLORÉAL AN VIII.”. Terminé par LOUVET. H. 32 x L. 45,4 cm (à vue). H. 49 x L. 64,5 cm (cadre). - “BATAILLE DE MILLESIMO , le 25 Germinal, An 4”. Terminé par MASQUELIER et imprimé chez ROBBE. H. 29,4 x L. 38,7 cm (à vue). H. 47,8 x L. 57 cm (cadre). - “BATAILLE DE CASTIGLIONE le 16 Thermidor An 4.”. Terminé par DUPREEL. H. 30,1 x L 39,4 cm (à vue). H. 47,8 x L. 57 cm (cadre). - “ENTRÉE DES FRANÇAIS DANS MILAN le 25 Floreal An 4”. Terminé par MASQUELIER. H. 29 x L. 39,4 cm (à vue). H. 48 x L. 57,2 cm (cadre). - “PASSAGE DU PÔ, DEVANT PLAISANCE, le 1q Floréal, An 4 .”, terminé par DAUDET et imprimé chez ROBBE. H. 30 x L. 39,8 cm (à vue). H. 48 x L. 57,2 cm (cadre). - “ENTRÉE DES FRANÇAIS A VENISE, EN FLOREAL, AN. 5.” Terminé par DELAUNAY le Jeune. H. 31,5 x L. 43 (à vue). H. 48 x L. 57 cm (cadre). Époque Consulat.

Estim. 600 - 800 EUR