Bronzes

Lots recommandés

François Pompon (1855-1933) Pintade Modèle créé vers 1910-1912, ce bronze exécuté le 20 avril 1928 Bronze à patine noire Signé " POMPON " sur la terrasse Porte le cachet du fondeur " CIRE PERDUE A.A. HEBRARD " et numéroté " D 3 " Dim. : 20 x 20,5 x 10,5 cm (terrasse) OEuvres en rapport : -François Pompon, Pintade, entre 1910 et 1912, bronze, dim. 20,1 x 10,8 x 29,7 cm, Paris, musée d'Orsay, legs de l'artiste en 1933, inv.RF.3272. Bibliographie : -Catherine Chevillot, Liliane Colas, François Pompon 1855-1933, Paris, Gallimard / Electa. Réunion des musées nationaux, 1994, modèle répertorié sous le n°153A " Un jour René (Demeurisse) intrigué de voir sur une étagère de l'atelier des cornets de papier de soie, coiffant des formes confuses lui en demande l'explication. Pompon répond simplement : ce sont des petites sculptures que je m'amuse à faire. René demande à les regarder et eut la surprise de voir de véritables chefs d'œuvre, ces études qui n'étaient autres que l'oie, le canard, la poule d'eau …dans toute leur beauté et la pureté de leur ligne ". Les souvenirs écrits de l'épouse de René Demeurisse témoignent de ce moment crucial, vers 1919, où Pompon rencontre l'homme qui contribua à l'extraire de son statut de patricien pour en faire le véritable chef de fil de la sculpture animalière du XXème siècle. Dès les années 1880 Pompon se plait à créer des sujets animaliers en travaillant des formes simplifiées à l'extrême. Il modèle particulièrement des petits animaux de basse-cour qu'il observe dans la campagne normande où il a acquis une maison près de celle de son ami René de Saint-Marceaux. Il expose d'ailleurs un premier bronze animalier au Salon de 1892 (Poulet, n°2992). Le célèbre éditeur Adrien Hébrard s'intéresse à ses séries d'animaux domestiques et présente, en 1919, au sortir de la Grande Guerre, la première exposition Pompon. En 1912, le sculpteur cède à Hébrard le modèle en cire de la Pintade et lui en confie l'édition. Si deux premiers bronzes sont exécutés en 1914, la majorité de l'édition est réalisée de 1918 à 1933.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Eduardo CHILLIDA (1924-2002) Bideak Gravure numérotée 20/50, signée en bas à gauche, titrée au dos Haut. : 14 cm ; Larg. : 20 cm (le motif) Provenance : - Galerie Lelong, octobre 1990 Eduardo Chillida, sculpteur espagnol du XXe siècle, est salué pour ses sculptures abstraites exposées dans l'espace public. Après des études d'architecture à Madrid, il se tourne vers la sculpture en 1947, en travaillant notamment l'acier et le granit. Son œuvre, pourtant reconnue au travers plusieurs récompenses et expositions internationales, reste longtemps méconnu en Espagne. Son travail fait souvent référence à sa culture basque. En 2000, un musée est ouvert à Hernani afin de perpétuer son héritage après sa mort en 2002. ATTENTION : STOCKAGE ET RETRAIT NOTRE ÉTUDE ÉTANT ACTUELLEMENT EN TRAVAUX, TOUS LES LOTS SERONT À RETIRER DANS NOTRE GARDE-MEUBLES À SAINT-OUEN, MUNI DE VOTRE BORDEREAU SOLDÉ ET D'UNE PIÈCE D'IDENTITÉ. Adresse : LTSE - 50, rue Ardoin 93400 Saint-Ouen - Bâtiment 556C. Ouverture 8h30-12h30 - 14h-17h (du lundi au vendredi). Localisation GPS : 48.9116440170972, 2.322533212510162. FRAIS DE STOCKAGE : - Stockage offert pour tous retraits la première semaine, jusqu'au 29 avril inclus. - 5 euros/jour et par lot à compter du 30 avril inclus. EXPÉDITION : AUCUNE EXPÉDITION NE SERA ASSURÉE PAR AUDAP & Associés. Vous pouvez contacter le prestataire de votre choix, notamment : - The Packengers : hello@thepackengers.com - Mehdi Mentouri : mentouri.mehdi@gmail.com - LTSE : contact@ltse.fr

Estim. 300 - 500 EUR

Claude Viseux (1927-2008) - Ovulaire 2007 Collage sur papier signé, titré et daté en bas à droite 65 x 50 cm «Être un observateur ne suffit pas. Il me faut prendre et restituer l'apparence des choses sous une autre forme pour mieux nier le réel.» —Claude Viseux Claude Viseux naît et grandit à Champagne-sur-Oise, en région parisienne. En 1946, il suit les cours d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il rencontre alors Jean Prouvé et Constantin Brancusi et décide finalement de s’orienter vers la peinture. Le succès est presque immédiat, première exposition à la galerie Vibaud en 1952, dès 1955 ses œuvres sont montrées chez René Drouin, puis Daniel Cordier le choisit - pour sa toute première exposition ! - en 1956. En 1957, il a les honneurs de Léo Castelli à New York ! À partir de 1959-1960 il réalise ses premières sculptures avec des objets trouvés en bord de mer, des empreintes de pierres et d'algues coulées en bronze, puis vient l’acier industriel découpé, assemblé, soudé, à la manière de ses amis surréalistes Max Ernst, Man Ray, Henri Michaux… En 1972 il représente le pavillon français à la Biennale de Venise aux côtés de Christian Boltanski, Jean le Gac et Gérard Titus-Carmel et y dévoile sa fameuse série des Instables. La même année il installe une immense sculpture en acier inoxydable suspendue dans la station RER Auber, à Paris. En 1977, pour ses 50 ans, le Musée d’Art moderne de la ville de Paris organise une exposition «Viseux» de juin à septembre. Au cours des années 80 et 90, il multiplie les voyages en Inde dont les mythes et traditions se répandent subtilement dans ses dessins et collages, et l’on retrouve leur influence traduite en sculpture. Un an avant sa disparition, alors qu’il réside à Anglet - toujours au plus proche de l’eau - Claude Viseux continue ses collages mêlant univers marin et formes industrielles troublants échos aux Expériences automatiques du crabe - des années 1950 - et aux sculptures qui jalonnent son parcours. Résonnent alors les mots de Geneviève Bonnefoi : «à travers des recherches si diverses, peut-on découvrir dans l’œuvre de Viseux une assez surprenante continuité, marque indiscutable de sa personnalité et de son tempérament.Il est un de ces artistes passionnés de technique et de connaissance qui tendent vers un art total, seul capable d’exprimer les différentes aspirations de l’homme actuel.»

Estim. 400 - 600 EUR