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Broches et épingles

Lots recommandés

Une statue d'Aphrodite néoclassique modelée sur l'Aphrodite de type "Fréjus", circa 1800 - early 19th century Torse en marbre plus petit que la taille réelle d'une Aphrodite du type Fréjus. Ce modèle de grande classe (vers 420 B.C.) est considéré comme une création de Callimaque. Il existe de nombreuses copies de ce type d'époque romaine, de différents degrés de finesse (y compris des objets de Pergame et de Délos, ainsi que des exemples au musée de Naples et au musée du Louvre). La jambe gauche de soutien et la jambe droite libre, qui est placée sur le côté, sont caractéristiques. La figure est vêtue d'un chiton nu qui s'est détaché de l'épaule gauche, exposant le sein gauche. La tête était auparavant tournée vers le côté de la jambe de soutien. La main droite levée tire le manteau qui est drapé sur le dos au-dessus de l'épaule droite, qui tombe sur le côté au-dessus du bras gauche plié. Le bras gauche est en avant. Les pieds sont cassés juste au-dessus des tabourets. La main gauche avec l'avant-bras et le bras droit sont manquants, ainsi que la tête. Probablement créé délibérément comme un torse. Surface soigneusement nettoyée. Récemment monté sur une base en pierre noire avec une broche en acier lourd, qui ne correspond pas parfaitement à l'axe de la statue et qui penche légèrement vers la droite. Exemplaire de très haute qualité d'une œuvre d'art de grande classe, qui a inspiré de nombreux travaux de sculpture ancienne et d'arts mineurs. Hauteur env. 90 cm (avec base 108 cm), largeur env. 44 cm, profondeur env. 30 cm. Provenance : De la collection du Dr. H. Lanz, Munich. Acquis dans les années 1980 auprès d'une collection privée française à Antibes. Condition : II -

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Une statue néoclassique en marbre basée sur le paradigme high-classical de l'Aphrodite des Jardins, circa 1800 - early 19th century Statue néoclassique en marbre d'Aphrodite, légèrement moins grande que la vie, basée sur une sculpture classique de haut niveau d'Alcamène dans le Sanctuaire d'Aphrodite dans les Jardins. La sculpture d'Alcamène de la fin du Ve siècle avant J.-C. a été réalisée pour le sanctuaire d'Aphrodite sur le fleuve Ilissos dans la plaine d'Athènes et n'est connue que par des sources écrites. Un fragment de corps supérieur provenant du sanctuaire d'Aphrodite de Daphni, au nord d'Athènes, est considéré comme une variation précoce du type qui a servi de modèle pour de nombreuses variantes d'une "Aphrodite penchée". Des copies d'époque romaine (dont celles du musée d'Héraklion et une particulièrement bonne parallèle à l'exemple actuel du Louvre) donnent une idée plus précise du type. Les caractéristiques sont la tête découverte, le support relativement haut (pilier ou arbre) sous le bras supérieur gauche légèrement lacéré et l'épaule gauche exposée. Le bras droit est plié. La jambe, poussée vers l'avant à un angle, croise la jambe de soutien droite. La figure est habillée d'une chimère artistiquement pliée et attachée à la partie supérieure du corps. La posture et les plis de cette statue sont très proches d'une copie romaine du deuxième quart du Ier siècle A.D. de la statue de grande classe conservée au Louvre. Les pieds sont cassés juste au-dessus des tabourets. La main gauche avec l'avant-bras frontal et l'avant-bras droit sont manquants, ainsi que la tête. Diverses chips modérées. Probablement créé délibérément comme un torse. Surface soigneusement nettoyée. Récemment monté sur une base en pierre noire avec une broche en acier solide. Exemplaire de très grande qualité d'une œuvre d'art importante et de grande classe, qui a inspiré de nombreux travaux de sculpture ancienne et d'arts mineurs. Hauteur env. 108 cm (avec base 135 cm), largeur env. 54 cm, profondeur env. 30 cm. Provenance : De la collection du Dr. H. Lanz, Munich. Acquis dans les années 1980 auprès d'une collection privée française à Antibes. Condition : II -

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BARBEY D'AUREVILLY (Léon) - MOMUS NORMAND (Le), recueil littéraire. Caen, Chalopin, 1832-1833. Ensemble 17 (sur 18) fascicules in-8, brochés, sous deux chemises demi-chagrin vert sombre et étui modernes. Collection presque complète du Momus normand, comprenant 17 fascicules sur les 18 parus de janvier 1832 à juin 1833. (Frère, Manuel du bibliographe normand, I, p. 55. — Vicaire, I, col. 309.) Fondé par Alexandre-Auguste de Berruyer et Léon Barbey d'Aurevilly, frère cadet du Connétable des lettres, ce recueil littéraire rassemble différentes pièces en vers et en prose, et des chansons. Parce qu'il attaquait avec une sanglante ironie le Gouvernement de Juillet et la politique du «juste milieu», le journal valut le soutien matériel et moral du père du jeune directeur. Fils de chouan, regrettant de n'avoir pu «chouanner» à la première «chouannerie», M. Barbey paya en partie les frais d'impression du journal militant, qui commençait une campagne contre le régime qu'il détestait. À défaut de balles, il se contentait du plomb fondu de Gutenberg. Et il applaudissait aux efforts énergiques des deux jeunes polémistes (Lavalley, Catalogue des ouvrages normands..., pp. 366-368). Plusieurs textes de la plume de Léon Barbey d'Aurevilly ont été publiés dans ce recueil: Ode à un enfant, Iambes en réponse à ceux de M. Auguste Barbier, Le Coin du feu, Le Carnaval politique, Une Petite police, Le Bonheur de la prison, La Neige tombe, etc. Manque le fascicule n°10 de 1832. Le fascicule n°3 de 1832, presque dérelié, semble incomplet de la fin (pp. 120-128) et n'a pas sa couverture. Des rousseurs. Importante mouillure et taches lie-de-vin pour le fascicule n°8. Manque la moitié des couvertures des fascicules n°2 et 5 de 1833. Très rare: sur les 2 exemplaires que nous avons pu répertorier dans des bibliothèques normandes (Caen et Alençon), seul celui conservé à Alençon est annoncé comme complet. On y a joint: 18 et 19 mai 1833, ou Procès de M. Léon d'Aurevilly, rédacteur en chef du Momus Normand; et Compte rendu du banquet qui lui a été offert par les jeunes gens de la ville de Caen. Caen, Chalopin, 1833. In-8 de 46 pp. (avec saut de page sans manque de la p. 14 à 17), brochée. Édition originale. Plaquette relative au procès intenté à Léon Barbey d'Aurevilly, suite à la publication de son ode de protestation contre l'arrestation de la duchesse de Berry, et pour lequel il fut acquitté

Estim. 1 000 - 1 500 EUR