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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

2002 – Aston Martin V12 Vanquish - Titre de circulation français Châssis n°SCFAC23312B500271 Moteur n°00337 - Ligne racée, technologies de pointe et blason prestigieux - Superbe combinaison de couleurs et version 2+2 - A peine 52 000 kms avec entretien suivi dans le réseau - Immobilisée pour un problème de boîte à vitesses Localisation : région lyonnaise L’exemplaire présenté est une Aston Martin Vanquish V12 5.9L en avantageuse version 2+2. Livrée neuve par la concession British Motors à Monaco le 31 mai 2002, cette Vanquish fut probablement utilisée comme voiture de démonstration avant d’être mise en circulation ensuite le 13 novembre 2002. D’après le dossier et le carnet d’entretien disponibles, elle resta dans le sud de la France jusqu’en 2012, avant d’être immatriculée en Belgique puis au Luxembourg, pour finalement revenir en France en 2022. Elle arbore une magnifique et rare configuration bleu nuit métallisé (Mendip Blue metallic) avec intérieur cuir blanc et moquettes bleues, qui renforce encore un peu plus le pouvoir d’attraction de cette splendide GT. Régulièrement entretenue, la voiture totalise 52 008 kms et se trouve dans un excellent état de présentation. Sa carrosserie est en effet exempte de tout défaut notable, particulièrement bien conservée et mise en valeur grâce au traitement céramique qu’elle a reçu. L’ensemble de l’habitacle est également très bien préservé, avec une sellerie dans un état proche du neuf, notamment en ce qui concerne les places arrière. Mécaniquement, cette Vanquish semble également en très bon état puisque suivie dans le réseau de la marque. Le dernier entretien remonte à mars 2022 alors qu’elle avait 49666 kms et en 2023 les bobines d’allumage ont aussi été changées. Cependant, la voiture est immobilisée depuis maintenant 4 mois environ, en raison d’un problème soudain de boîte de vitesses qui ne répond plus et qui est la faiblesse connue du modèle. Elle est donc vendue en l’état, non fonctionnelle, sans contrôle technique à jour de moins de 6 mois, étant précisé que le dernier, en date du 17/11/2022 à 50582 kms était vierge. Elle pourra ainsi au choix de son futur propriétaire, soit être remise en état, soit être convertie en boîte de vitesses manuelle, comme c’est devenu l’usage chez Aston Martin face à ce type de problème récurrent sur la Vanquish, afin de permettre d’exploiter sereinement tout le potentiel de cette automobile d’exception. Une fois remise en service, cette Vanquish saura vous gratifier de sa sonorité envoutante et constituera une belle pièce de collection pour tout amateur. A fortiori sachant qu’elle est dans une configuration peu courante (couleurs et 2+2), mais qu’elle est aussi complète, c’est-à-dire accompagnée à la fois de ses différents manuels, carnets et d’un dossier d’historique, ainsi que de son double des clés, de sa housse et de son chargeur de batterie d’origine. La Vanquish a fait une apparition remarquée dans l’opus « Meurs un autre jour » de la saga James Bond, qui a participé à sa renommée. Pour autant, elle est encore sous-cotée. Alors soyez aussi audacieux que le célèbre agent secret lié à marque pour vous en saisir, sans attendre un autre jour ! Dévoilée au salon de l’Automobile de Detroit 1998, sous la forme du concept-car « Project Vantage », l’Aston Martin Vanquish est officiellement présentée au salon de Genève 2001, sous une forme étonnamment proche du concept-car. Elle participe alors au renouveau de la firme en remplaçant la Virage. Son dessin est signé Ian Callum, le père de la DB7, qui avait déjà collaboré avec le groupe Ford auquel appartient alors Aston Martin. La ligne est à la fois musclée et élégante. Elle s’inscrit dans la tradition et l’élégance de la marque anglaise, tout en dégageant une impression de puissance résolument moderne. La conception de la Vanquish fait d’ailleurs appel aux meilleures technologies du moment. Effectivement, la voiture est faite d’un nouveau châssis rigide et performant, alliant le carbone, l’aluminium ainsi que des matériaux composites. La carrosserie est également en aluminium. Le moteur de chez Cosworth Racing est un V12 de 5,9 litres de cylindrée développant 460 chevaux et 540 Nm de couple. Il est couplé à une boîte de vitesses robotisée à commande séquentielle à 6 rapports avec palettes au volant. Le freinage est confié à des disques Brembo surdimensionnés, de 355 mm à l’avant et de 330 mm à l’arrière, à la fois perforés et ventilés. Parallèlement la Vanquish possède une excellente aérodynamique et un fond plat, ce qui lui permet d’abattre le kilomètre départ arrêté en moins de 24 secondes et de franchir la barre symbolique des 300 km/h ! L’habitacle est aussi très soigné avec une profusion de cuir Connolly et de moquette Wilton, ensemble auquel se marie de l’aluminium pour là encore

Estim. 50 000 - 60 000 EUR

1971 – Porsche 911 2.2L T Targa - Titre de circulation français Châssis n°9111110565 Moteur n°6133645 - Intéressante version Targa à la carrosserie très saine - Historique depuis l’origine, carnet d’entretien tamponné - Moteur 2.4L T et boîte de vitesses type 915 à 5 rapports - Belle teinte de carrosserie « Tangerine » et manuels de bord Localisation : région parisienne La voiture présentée est une 911 2,2L T Targa, qui a été vendue neuve en Caroline du nord aux USA le 12 décembre 1970, comme l’indique son carnet d’entretien d’origine, tamponné jusqu’en 1979. De 1973 à 1976, l’entretien a été assuré par le réseau au Texas, puis en 1979 en Arkansas. De 1980 à 1989, un carnet de note rempli consciencieusement par le propriétaire nous renseigne sur les kilomètres parcourus, les pleins d’essence et les travaux de réparation effectués. En 2008 elle fut exportée de Floride par un professionnel français qui la passa sous le marteau de maître Poulain en 2009 auprès duquel le propriétaire actuel l’acquit. Un dossier de factures accompagne la voiture. En 1979, une facture américaine nous indique que le moteur a été refait et le bloc remplacé par un 2.4 litres T (type 911/91). Les deux ailes arrière sont du type 2.7L Carrera RS, les 4 jantes de 7 et 8 pouces (de large) de 2.7L et la boîte de vitesse à 5 rapports du type 915. Elle est passée notamment chez Nourry Expérience à Bourth pour la réfection de la boîte de vitesses et chez Porsche distribution à Versailles. La peinture qui date de 2009, présente quelques petits éclats facilement retouchables et l’intérieur en vinyle noir d’origine est en état correct. Voilà une Porsche 911 targa attrayante et amusante, modifiée mais très abordable. Localisation : région parisienne

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

1966 – Citroën 2CV Sahara - Le tout-terrain le plus légendaire de l’automobile française Titre de circulation français Châssis n°0782 Moteur avant n°0052000195 Moteur arrière n°0052000198 - Version 4X4 avec deux moteurs de l’iconique 2CV - Rare et recherché, seulement 694 exemplaires produits - Sans doute l’avant-dernier exemplaire fabriqué - Historique limpide, même famille de 1966 à 2023 ! - Plaques d’immatriculation d’origine ! - Voiture partiellement restaurée il y a une trentaine d’années Localisation : région parisienne Notre 2CV est une exceptionnelle 4x4 « Sahara » qui a été mise en circulation le 1er octobre 1966. Il s’agit de l’un des tout derniers exemplaires avec les portes avant à ouverture dans le sens de la marche. Elle aurait été commandée neuve par un agent Citroën du département de l’Aisne et utilisée comme véhicule de service au sein du garage pendant toute la première partie de sa vie. Elle est ensuite restée dans sa collection personnelle comme véhicule de famille et a été conservée comme tel jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs en raison de cet historique exceptionnel qu’elle a pu conserver ses plaques d’immatriculation d’origine ! Partiellement restaurée en carrosserie il y a une trentaine d’années, elle a servi comme véhicule de loisirs jusque dans les années 2010. Dans ce laps de temps, elle est apparue dans la presse spécialisée à plusieurs reprises. Elle a notamment fait l’objet d’un article détaillé dans le LVA du 1er janvier 1998. Puis elle a après connu une période d’immobilisation. Récemment elle a été remise en route. A cette occasion, la vidange des moteurs et des réservoirs a été effectuée, les flexibles de freins remplacés et les pneus ont été changés, ainsi que divers composants comme les filtres à essence, la bobine, ou des durites. Pour autant elle devra bénéficier d’une révision plus approfondie pour prendre la route sur de longs parcours en toute tranquillité. Aujourd’hui cette 2CV Sahara affiche une certaine patine qui sied plutôt bien à son caractère, avec des stigmates dus au temps, à son utilisation et à certaines réparations, mais qui est assez homogène, même si la peinture présente encore bien. Elle montre un kilométrage de 64144 kms au compteur, qui pourrait correspondre à son kilométrage d’origine. Aussi amusante qu’émouvante, la 2CV Sahara représente un mythe pour tous les passionnés de la marque aux chevrons, et cet exemplaire constitue une occasion unique de se l’approprier à travers l’un des derniers exemplaires, en perpétuant son histoire singulière. Alors, prêt pour une virée à la campagne ? Symbole de l’automobile française, la 2CV est une voiture particulièrement attachante et sa longue carrière peut en témoigner. La genèse de cette vénérable populaire est aujourd'hui entrée dans la légende. Ses prototypes sont cachés dans un grenier le temps de l’Occupation. Une fois la guerre terminée, les études reprennent pour tenir compte de la raréfaction de certains matériaux et la 2 chevaux est présentée au public en 1948 au Salon de Paris. Pourtant, l'enthousiasme n'est pas immédiat, car sa conception économique poussée jusqu'à l'extrême ainsi que son design font l'objet de critiques : pas de serrure de porte ni de jauge d'essence, une seule couleur… La voiture s'adresse clairement à un public rural. D'autant que certaines matières telles que l'acier ne sont pas si faciles à trouver à la fin des années 40, ce qui entraîne des retards de livraison. La réputation du " vilain petit canard " est faite. Néanmoins, Citroën croit en son concept et finalement les commandes ne désemplissent pas. Il faut dire que la décision de livrer en priorité les médecins et les curés de campagne contribue habilement à diffuser cette étrange voiture haute perchée : tout le monde veut la « deux pattes » ! Une fourgonnette est même présentée en 1951 et est officiellement sélectionnée par les services postaux pour distribuer le courrier. Cependant, la 2 CV est tout de même très rustique et peu confortable. Les améliorations arrivent avec la nouvelle version AZ qui dispose d'un moteur de 425 cm3 et 12 chevaux, permettant à la petite voiture de filer à 70 km/h. Une version " Luxe " est même lancée en 1956. Elle bénéficie d'un dégivrage de pare-brise, de pièces chromées, d'un éclairage du compteur et d'une plus grande lunette de capote. L'auto est alors mieux adaptée au trafic urbain. C'est un véritable succès et la voiture est produite pendant près de 10 ans. Pour autant, ce n’est que le début d’une constante évolution, qui s’étend jusqu’en 1990 avec près de 5 millions d’exemplaires produits. C’est dans ce cadre qu’au milieu des années 1950, Citroën s’intéresse au prototype d’un industriel normand, qui à la recherche d’un véhicule tout terrain léger, a eu l’idée de modif

Estim. 70 000 - 90 000 EUR

1937 – SS Jaguar 1,5 Litre berline - Titre de circulation monégasque Châssis n°89047 Moteur n°KB5321E Carrosserie n°B9047 - Première voiture « Jaguar », véritable pièce d’histoire automobile - Exemplaire du début de la production et belle configuration - Véhicule d’origine anglaise, déjà restauré dans le passé - Tournant avec remise en route à prévoir Localisation : région niçoise La SS Jaguar 1,5 Litre de la vente est une berline en conduite à droite, mise en circulation en 1937. Restaurée dans le passé, elle arbore aujourd’hui une configuration deux tons, gris argent et noir avec jantes à rayons noires, pour une présentation à la fois classique et en même temps assez moderne. La sellerie est quant à elle de couleur beige avec passepoil bleu et les moquettes sont grises, en rappel de la carrosserie. En plus de l’équipement déjà très complet pour l’époque sur cette berline de grande classe, qui est découvrable grâce à son grand toit ouvrant panoramique et à son pare-brise à entrebâillement, cet exemplaire dispose de feux longue portée, qui associés à sa configuration, renforcent son allure racée. Sans être parfaite, cette berline SS affichant 80708 miles au compteur est dans un état satisfaisant, bien que tournante mais non roulante. La carrosserie présente bien de manière générale. La planéité des éléments, les alignements et les ajustements sont globalement bons, les chromes sont brillants, à peine piqués, alors que les joints sont un peu craquelés et les vitrages bien conservés. La peinture a été refaite il y a déjà un certain temps et comporte quelques éclats par endroits. On relève quelques cloques au niveau des bas de porte et bas d’aile mais la voiture est dans l’ensemble saine, même si des traces de réparation sont visibles au niveau des dessous. Des travaux, comme le traitement du soubassement ont été effectués en 2021. Dans l’habitacle, la sellerie, les garnitures et les moquettes sont en très bon état de présentation. Les boiseries sont elles aussi assez belles et l’instrumentation paraît être fonctionnelle. La vaste boite à outils dans la malle arrière, caractéristique de la SS est bien présente et partiellement complète. Mécaniquement cette SS nécessite quelques travaux pour pouvoir rouler sereinement, notamment au niveau électrique et des freins. Le moteur, qui a été révisé en 2021, semble fonctionner normalement bien qu’il présente un défaut d’étanchéité. Le radiateur a aussi été refait en 2021. La boîte de vitesses manuelle à 4 rapports est à priori en état malgré un suintement d’huile et une course d’embrayage un peu longue. Cette rare SS Jaguar 1,5 Litre berline revêt ainsi une patine homogène dans l’ensemble, qui séduira les amateurs avertis, sachant apprécier à la fois l’intérêt historique du modèle, sa rareté, son expérience de conduite « découvrable » et accessible pour une belle avant-guerre, ainsi que la qualité de cet exemplaire à la restauration ancienne. Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. C’est à partir de 1931, après diverses expérimentations, que la marque « SS » pour « Swallow Sidecar and Coachbuilding Company », jusque-là fabricant de side-cars et carrossier, devient véritablement constructeur automobile, en créant son propre type de voiture : la SS1. Le châssis est en fait construit par Standard selon les spécifications SS. Les différentes carrosseries de SS1 sont à la fois sportives et élégantes, et les voitures sont vendues à des prix compétitifs. Le succès est important et William Lyons décide alors de créer une nouvelle entreprise dédiée à la construction automobile : la SS Cars Limited. Il décide également de développer une gamme de voitures, certaines de sport et d’autres des berlines et cabriolet à prétentions sportives de 1,5 litre à 3,5 litres, dont le rapport qualité, prix et prestige procurèrent vite notoriété et reconnaissance à la jeune marque. C’est ainsi que le nom de Jaguar fut utilisé pour la première fois comme nom de modèle en septembre 1935, pour désigner la SS Jaguar 1 ½ Litre. Disponible à la fois en berline (Saloon) 4 portes et en cabriolet (Drop Head coupé) 2 portes, il s’agit d’une voiture raffinée, avec des prestations haut de gamme et des performances significatives pour un prix attractif. Sa fabrication évolue très rapidement dès 1937, en abandonnant le bois au profit du tout acier, mais la carrosserie sera toujours montée sur châssis séparé. La cylindrée du petit 4 cylindres 1,5 litre passe elle de 1608 cm3 à 1776 cm3 et abandonne les soupapes latérales au profit de soupapes en tête, tandis qu’un si

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

1991 – Jaguar XJR-S - Titre de circulation français Châssis n°SAJJSAES4BK177683 - XJ-S dynamisée par TWR dans sa désirable version V12 6L - Un des 390 exemplaires à la configuration emblématique - Voiture française bien conservée totalisant 100 500 kms - Carnet d’entretien, manuels, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Notre voiture est une Jaguar XJR-S, dite de la « deuxième série », c’est-à-dire équipée du V12 6 litres de 318 chevaux, de l’amortissement Bilstein, de la monte pneumatique Dunlop spéciale, du freinage renforcé et de la direction typée sport. Cette dotation mécanique s’accompagne évidement du kit carrosserie propre à cette version, notamment avec l’aileron, les pare-chocs et les bas de caisse spécifiques, ainsi que les jantes aluminium Speedline caractéristiques. La voiture se présente dans sa configuration d’origine aux accents très britanniques : « Brooklands Green » (HFB), avec intérieur en cuir « Magnolia » (AEM) à passepoil vert et boiseries en ronce de noyer. Il s’agit d’un rare exemplaire français, qui a été livré neuf par l’importateur Franco Britannic Automobiles de Levallois-Perret le 5 février 1991 et mis en circulation le 28 février suivant. Son historique est limpide, puisqu’après avoir été immatriculé au nom d’une société parisienne jusqu’en 1998, il n’a connu qu’un seul propriétaire avant que l’actuel en fasse l’acquisition, lors d’une vente aux enchères en 2005, soit il y a près de 19 ans. Soigneusement entretenue, cette XJR-S, qui totalise à peine 100 500 kms est dans un état de conservation appréciable. Effectivement, elle n’a jamais été restaurée bien que sa carrosserie ait reçu un voile de peinture il y a déjà de nombreuses années. On signale simplement un point de corrosion au bas de l’aile avant gauche qui serait à reprendre, tandis que les chromes ou les joints sont en bon état, alors que les jantes sont exemptes de défaut et que les quatre pneus sont de 2021. Dans l’habitacle, si les moquettes avant seraient à remplacer, la sellerie est en excellent état de préservation et les boiseries présentent bien, même si celle de la console centrale est un peu craquelée, alors que le ciel de toit a été refait. D’un point de vue mécanique, du fait d’un usage régulier cette XJR-S fonctionne bien, ainsi que nous avons pu le constater lors de l’essai. Le comportement dynamique de cette version sportive de la vénérable anglaise se ressent d’ailleurs clairement à son bord. Le carnet d’entretien présent au dossier et les factures qui le constituent permettent de constater qu’elle a constamment été suivie et de voir l’entretien dont elle a fait l’objet. La voiture est accompagnée de l’ensemble de ses carnets et manuels dans leur pochette en cuir originale, de teinte magnolia, assortie à la sellerie et embossée du logo Sport de Jaguar, ainsi que de son double des clés et de son cric dans sa housse d’origine. Dans une telle configuration, avec un tel historique, dans un très bon état d’origine de présentation et de fonctionnement, c’est donc une XJR-S 6L particulièrement désirable que nous proposons. Ce d’autant plus qu’il s’agit d’une voiture vraiment très rare, avec seulement 390 exemplaires produits, et en même temps de l’une des XJS les plus performantes et radicales, le tout à un tarif encore abordable. Alors sachez profiter de cette opportunité exceptionnelle. A sa sortie en 1975, la XJ-S a eu du mal à effacer le souvenir de la Type-E qu'elle remplaçait. Elle a souffert des chocs pétroliers successifs à son lancement et de sa conception, plus bourgeoise et moins sportive que sa devancière, qui en a déconcerté plus d’un. La ligne est pourtant acérée et tout à fait dans l’air du temps des années 1970, l’intérieur n’a jamais été aussi luxueux et le confort sur la route est impérial, mais les débuts sont difficiles. Cependant, John Egan, le patron de Jaguar de l’époque, croyait encore en la XJ-S. Il fit appel à l'ingénieur Michael May, père du système d’injection chez Porsche, pour améliorer ses performances en la dotant d’une nouvelle mécanique digne de son rang, à haut rendement énergétique. En 1981, le noble V12 de 5,3 litres, aux culasses de type « Fire Ball » (chambres de combustion à haute turbulence), développant désormais 10 chevaux de plus, soit 295, prend alors place sous le capot du coupé XJ-S dit « HE » pour High Efficency ». Deux ans plus tard, en 1983, une version six-cylindres de 3,6 litres est proposée, en même temps qu’une déclinaison découvrable (XJ-SC) produite chez Tickford, tandis que la variante entièrement cabriolet, conçue avec le carrossier Karmann n’arrivera qu’en 1988. La même année, Jaguar Sport, la société née de l’association de Jaguar avec l’écurie britannique Tom Walkinshaw Racing (TWR) et de ses succès en cha

Estim. 30 000 - 35 000 EUR

Simca 9 Sport 1953 - Châssis n°48914 
 Moteur n°128403
 Carte Grise Française Sans réserve Produite à moins de 1500 exemplaires entre septembre 1952 et août 1954 par Facel Metallon, la Simca 9 sport est conçue sur le châssis de l’aronde et la carrosserie allie aluminium et acier. La nouvelle Simca 9 Sport apparaît au Salon de Paris 1952, dessinée par Jean Daninos, elle est d’une grande nesse et dotée d’une finition impeccable. D’ailleurs, face à une mécanique modeste et une masse importante, l’auto n’est en fait pas une grande sportive, mais est incontestablement élégante. Cela dit, le modèle participe a quelques courses prestigieuses, dont les Mille Miglia et à de nombreux concours permettant alors de bien mettre sa robe en valeur. Elle changera de dénomination pour une appellation plus cohérente en 1954 pour « coupé de ville ». L’exemplaire présenté a bénéficié d’une restauration ancienne qui lui permet d’offrir aujourd’hui une belle patine générale tandis que l’intérieur en cuir vert patiné a été conservé dans son jus d’origine. Notre examen de la voiture a révélé la présence de rouille perforante, notamment au niveau de la poutre de châssis droit qui devra être traitée avant de pouvoir pro ter pleinement de la voiture. Une remise en route est également à prévoir, même si le moteur tourne librement. « Nous avions concentré nos efforts sur le dessin et l’harmonie de la carrosserie, précise Jean Daninos. Personnellement, je pense que ce modèle 53 est le plus beau de tous ceux que nous avons sous-traités pour Simca. Et nous avions atteint notre but puisque tout le monde salua sa beauté esthétique, sa finition et son originalité. » La Simca 9 Sport n’a été produite que pendant 3 ans avec un prix très élevé : plus élevé que le prix d’une Porsche 356. Voiture de luxe par son prix, mais aussi par sa finition et son habitacle avec de nombreux revêtements en cuir, la clientèle est rare pour cette voiture exclusive dans la seule version Coupé. Excessivement rares, ces élégantes voitures sont de plus en plus prisées par les amateurs de bon goût recherchant un très élégant coupé sport fiable, à l’entretien facile, capable de rouler été comme hiver ! Fait amusant, au jeu des différents rachats entre Talbot, Simca, Chrysler et PSA, les Simca 9 Sport vont se transformer en Talbot Sport 52 en préfecture! A l’arrière, l’écusson FM pour « Facel Metallon ». Plus tard, les Facel-Véga arborèrent le blason de Facel S.A. avec à la place du M, les armes de la ville de Paris. Cette Simca réussit à la perfection le mariage d’une élégance discrète et raffinée avec une ligne sport racée. Cette forme de pavillon est apparue en 1951 sur l’unique Bentley 4,5l dessinée par Jean Daninos et fut reprise à la fois dans la Simca 9 coupé sport en 1953, mais également sur le premier prototype Véga de chez Facel présenté à la presse en juillet 1954 et au public en octobre de la même année. Le moteur de la Sport est « gonflé » et développe 51 cv au lieu des 45 cv de la berline. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 5 000 - 10 000 EUR

Bentley S1, 1957 Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Europe est économiquement à genoux et le marché des véhicules de luxe extrêmement limité. Les marques prestigieuses que sont Rolls-Royce et sa société soeur Bentley doivent se réinventer dans une époque où il n'est plus possible de ne livrer que des châssis que vont habiller de prestigieux carrossiers. C'est ainsi que naissent les voitures dites "standard steel", soit des châssis habillés de carrosseries "maison". En 1955, après 4 ans de mise au point, pour remplacer la Silver Dawn vieillissante, Rolls-Royce présente pour la première fois son modèle Silver Cloud ou nuage d'argent. Son équivalent chez Bentley adopte, selon la tradition, une lettre de l'alphabet. Ce sera en toute logique la lettre "S", puisque le modèle précédent portait la lettre "R"! C'est une automobile résolument moderne mais conservant un aspect "fait main", lequel n'est pas usurpé quand l'on sait le nombre d'heures d'assemblage et le réel côté manufacturé. Pour sa première version, la S recevra le fameux et ultra silencieux moteur 6 cylindres en ligne en fonte avec carter monobloc, poussé de 4566 cm3 à 4887 cm3. Il permet de propulser la voiture de 2 tonnes à 170 km/h, parcourant en moins de 19 secondes le 400 m, départ arrêté. La boîte à vitesses "Hydramatic" de série, d'origine GM, est modifiée en ce sens qu'elle perd la position "P" au profit d'une 4 vitesse, la marche arrière faisant office de position de stationnement, moteur arrêté. On privilégie ainsi douceur de fonctionnent et économie de carburant! Les freins à tambours sont assistés avec un système Servohydrostatique de type Hispano-Suiza et très efficaces. La commande est hydraulique sur les roues avant, hydraulique et mécanique sur les roues arrière. La ronce de noyer garnit le tableau de bord, les hauts de portières et les tablettes à pique-nique. Le cuir Connolly habille sièges et panneaux de portes, alors qu'une épaisse moquette Wilton recouvre le sol et que le pavillon est tendu d'un drap de fine laine. Le modèle proposé à la vente porte le n° de châssis B30 LEG. Elle bénéficie d'une direction assistée et c'est l'une des 167 produites avec une vraie conduite à gauche (left hand drive LHD) et son compteur kilométrique et le compteur de vitesse sont en kilomètres, le tout ayant été rénové en 2020. Le cuir est original, les boiseries ont été refaites, les tapis également avec une nouvelle transmission. Les freins ont été révisés. Les factures sont disponibles depuis 1975 et elle n'a connu que cinq propriétaires. Elle affiche au compteur 80'000 km. Elle est expertisée vétéran tant en Suisse qu'en France. Il n'y a pas de taxes d'importation pour la France. Elle arbore une belle livrée sable sur marron, l'intérieur étant couleur biscuit. Elle bénéficie des spécifications françaises de l'époque soit, en particulier, un rappel de clignotant Marshal sur le pilier B. C'est une rare occasion d'acquérir un véhicule mythique et sans doute l'une des plus emblématique voitures d'après-guerre.

Estim. 65 000 - 80 000 CHF

2012 – Mercedes-Benz Classe G 63 AMG Brabus - L’indémodable 4X4 de la marque à l’étoile, perfectionné par son meilleur préparateur Titre de circulation français Châssis n°WDB4632721X202094 - Capacités routières et de franchissement hors du commun - Véhicule préparé et livré d’origine par Brabus - Moteur V8 5.5L bi-turbo de 620 chevaux - Finition spécifique et équipement pléthorique - Entretien exclusif par Mercedes et historique complet - Très bon état, à peine 132 000 kms avec service à jour Localisation : région parisienne Le Classe G présenté est un modèle Mercedes-Benz, de type 463 de 2012, dans sa version 63 AMG, commandé et préparé par le célèbre préparateur allemand Brabus dès l’origine. Ce Classe G, qui est l’un des premiers G 63 AMG revu par Brabus, dispose donc du V8 5.5L bi-turbo poussé à 620 chevaux, grâce au module Brabus B63-620 PowerXtra qui donnera son nom aux exemplaires suivant optimisé de la sorte. Initialement mis en circulation en Allemagne mais immédiatement enregistré en Angleterre fin 2012, ce Classe G change de main quelques mois plus tard. Il est alors acquis en 2013 avec un peu plus de 5000 kms par un éleveur de chevaux réputé, effectuant l’essentiel de son kilométrage, en le faisant entretenir régulièrement en Suisse, toujours chez le même concessionnaire de la marque, en l’occurrence le garage de l’Athénée à Genève (Cointrin). Il connait ensuite un autre propriétaire, avant que le 4ème et actuel l’achète chez un professionnel l’année dernière sur un coup de cœur. Il faut reconnaître que ce Classe G, dans sa configuration entièrement noire (Obsidian Black Metallic et intérieur cuir noir Designo), a de quoi plaire. Outre la préparation mécanique Brabus, incluant le dispositif B63-620 et la suspension pilotée Ride Control, celle-ci s’accompagne de toute une préparation esthétique, avec jantes noires en aluminium forgé monobloc Platinium Edition de 23 pouces, sorties d’échappements chromées noir mat siglées Brabus, étriers de freins peints en jaune, peinture de tous les éléments chromés ou argentés en noir, seuils de porte éclairés Brabus en aluminium, tapis de sol Brabus et multiples insignes. Tout ceci en plus de la multitude d’options Mercedes qui équipait déjà ce Classe G à la base, dont pour n’en citer que quelques-unes : pack Designo exclusif avec cuir matelassé, sièges électriques chauffants et ventilés à l’avant, toit ouvrant électrique, système audio Harman Kardon Logic7, régulateur de vitesse actif (Distronic Plus), caméra de recul, interface multimédia avec écrans pour les passagers arrière… Le détail de toute la dotation et la préparation figurant sur la facture originale présente au dossier (disponible sur demande). Aujourd’hui ce Classe G totalise à peine 132 000 kilomètres et est en excellent état d’usage. Il est strictement d’origine, c’est-à-dire conforme à ce qu’il était à sa sortie des ateliers Brabus, à la différence près que l’écran central a été remplacé par un plus grand, avec une interface plus moderne intégrant CarPlay pour une meilleure fonctionnalité. Le dernier entretien a été effectué en juillet 2023, à 127 725 kms, par le spécialiste agréé Mercedes du Chesnay en région parisienne, les consommables sont en bon état et la batterie est neuve. Le carnet d’entretien complet et le dossier de factures correspondant confirment l’entretien sérieux de ce Classe G, qui est aussi accompagné de tous ses accessoires (manuels d’utilisation, double de clés…). Prêt à partir à l’aventure avec un style et avec un niveau de prestation incomparable, cet exceptionnel Classe G, dans sa version 63 AMG 620 Brabus, aussi puissante que luxueuse, permet d’affronter tous types de routes en toute sérénité. Sa configuration particulièrement soignée, ainsi que le caractère intemporel du G lui procurant en plus la surprenante faculté d’être toujours en vogue, et de ne jamais être démodé, lui offrant même une certaine élégance, malgré son gabarit imposant. Commercialisé en 1979 dans sa version civile, le Geländewagen, ou G-Wagen en abrégé, développé par Mercedes en étroite collaboration avec l’entreprise autrichienne Steyr-Puch, a une origine militaire. Initialement, au tout début des années 1970 c’est le Shah d’Iran, alors actionnaire important de la maison mère Daimler-Benz de Mercedes, qui commande l’étude d’un véhicule tout-terrain pour son armée, accélérant ainsi un projet naissant tandis que le Range Rover vient de faire son apparition. Les premiers prototypes codés W460 roulent dès 1974, mais la fabrication de la version définitive du G-Wagen type W461 commence seulement cinq ans après, peu après la chute de son commanditaire… Les concepteurs du G-Wagen avaient eu les débouchés militaires et professionnels en tête, mais avaient heureusement visé aussi les particuliers, face à l

Estim. 80 000 - 100 000 EUR

MASERATI 3200 GT Dessinée par Giugiaro, et présentée en 1998, le coupé 3200 GT est la dernière Maserati à utiliser un moteur de la marque. Equipée du fameux V8 biturbo qui a fait les beaux jours des Shamal, Quattroporte et autres, cette mécanique de 3.2 l développe 370 cv et emmène cette 4 places à plus de 290 km/h. Elle peut être dotée d'une boîte à 6 vitesses mécaniques ou d'une plus traditionnelle boîte automatique ZF. Fabriquée à 2689 exemplaires en boîte mécanique et 2106 en boîte automatique, sa carrière sera assez brève, puisqu'elle se termine en 2001. En cause, ses feux arrière en forme de boomerang, principal trait caractéristique de sa poupe, qui ne sont pas homologués aux USA, très grand marché pour la marque. Pour 2002, elle devient donc Coupé GT, avec des feux arrière au dessin banalisé, mais homologués et troque son moteur suralimenté pour un V8 Ferrari de 4.2 l atmosphérique. Le modèle présenté est de seconde main et il est équipé de la boîte automatique ZF 4 rapports capable de supporter le couple impressionnant du moteur. Le carnet d'entretien confirme que tous les services ont été effectués régulièrement par l'agence. Elle dispose de ses 3 clé-télécommandes. Elle a des pneumatiques neufs à l'arrière et presque neufs à l'avant. Elle affiche 99'000 km au compteur. Elle a été expertisée le 28 novembre 2023. Son élégante couleur « Blu Nettuno » offre une agréable combinaison de couleurs avec le cuir intérieur whisky, gansé de passepoils cognac avec le ciel en Alcantara coordonné. Garantie non accidentée.

Estim. 23 000 - 32 000 CHF