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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

2002 – Aston Martin V12 Vanquish - Titre de circulation français Châssis n°SCFAC23312B500271 Moteur n°00337 - Ligne racée, technologies de pointe et blason prestigieux - Superbe combinaison de couleurs et version 2+2 - A peine 52 000 kms avec entretien suivi dans le réseau - Immobilisée pour un problème de boîte à vitesses Localisation : région lyonnaise L’exemplaire présenté est une Aston Martin Vanquish V12 5.9L en avantageuse version 2+2. Livrée neuve par la concession British Motors à Monaco le 31 mai 2002, cette Vanquish fut probablement utilisée comme voiture de démonstration avant d’être mise en circulation ensuite le 13 novembre 2002. D’après le dossier et le carnet d’entretien disponibles, elle resta dans le sud de la France jusqu’en 2012, avant d’être immatriculée en Belgique puis au Luxembourg, pour finalement revenir en France en 2022. Elle arbore une magnifique et rare configuration bleu nuit métallisé (Mendip Blue metallic) avec intérieur cuir blanc et moquettes bleues, qui renforce encore un peu plus le pouvoir d’attraction de cette splendide GT. Régulièrement entretenue, la voiture totalise 52 008 kms et se trouve dans un excellent état de présentation. Sa carrosserie est en effet exempte de tout défaut notable, particulièrement bien conservée et mise en valeur grâce au traitement céramique qu’elle a reçu. L’ensemble de l’habitacle est également très bien préservé, avec une sellerie dans un état proche du neuf, notamment en ce qui concerne les places arrière. Mécaniquement, cette Vanquish semble également en très bon état puisque suivie dans le réseau de la marque. Le dernier entretien remonte à mars 2022 alors qu’elle avait 49666 kms et en 2023 les bobines d’allumage ont aussi été changées. Cependant, la voiture est immobilisée depuis maintenant 4 mois environ, en raison d’un problème soudain de boîte de vitesses qui ne répond plus et qui est la faiblesse connue du modèle. Elle est donc vendue en l’état, non fonctionnelle, sans contrôle technique à jour de moins de 6 mois, étant précisé que le dernier, en date du 17/11/2022 à 50582 kms était vierge. Elle pourra ainsi au choix de son futur propriétaire, soit être remise en état, soit être convertie en boîte de vitesses manuelle, comme c’est devenu l’usage chez Aston Martin face à ce type de problème récurrent sur la Vanquish, afin de permettre d’exploiter sereinement tout le potentiel de cette automobile d’exception. Une fois remise en service, cette Vanquish saura vous gratifier de sa sonorité envoutante et constituera une belle pièce de collection pour tout amateur. A fortiori sachant qu’elle est dans une configuration peu courante (couleurs et 2+2), mais qu’elle est aussi complète, c’est-à-dire accompagnée à la fois de ses différents manuels, carnets et d’un dossier d’historique, ainsi que de son double des clés, de sa housse et de son chargeur de batterie d’origine. La Vanquish a fait une apparition remarquée dans l’opus « Meurs un autre jour » de la saga James Bond, qui a participé à sa renommée. Pour autant, elle est encore sous-cotée. Alors soyez aussi audacieux que le célèbre agent secret lié à marque pour vous en saisir, sans attendre un autre jour ! Dévoilée au salon de l’Automobile de Detroit 1998, sous la forme du concept-car « Project Vantage », l’Aston Martin Vanquish est officiellement présentée au salon de Genève 2001, sous une forme étonnamment proche du concept-car. Elle participe alors au renouveau de la firme en remplaçant la Virage. Son dessin est signé Ian Callum, le père de la DB7, qui avait déjà collaboré avec le groupe Ford auquel appartient alors Aston Martin. La ligne est à la fois musclée et élégante. Elle s’inscrit dans la tradition et l’élégance de la marque anglaise, tout en dégageant une impression de puissance résolument moderne. La conception de la Vanquish fait d’ailleurs appel aux meilleures technologies du moment. Effectivement, la voiture est faite d’un nouveau châssis rigide et performant, alliant le carbone, l’aluminium ainsi que des matériaux composites. La carrosserie est également en aluminium. Le moteur de chez Cosworth Racing est un V12 de 5,9 litres de cylindrée développant 460 chevaux et 540 Nm de couple. Il est couplé à une boîte de vitesses robotisée à commande séquentielle à 6 rapports avec palettes au volant. Le freinage est confié à des disques Brembo surdimensionnés, de 355 mm à l’avant et de 330 mm à l’arrière, à la fois perforés et ventilés. Parallèlement la Vanquish possède une excellente aérodynamique et un fond plat, ce qui lui permet d’abattre le kilomètre départ arrêté en moins de 24 secondes et de franchir la barre symbolique des 300 km/h ! L’habitacle est aussi très soigné avec une profusion de cuir Connolly et de moquette Wilton, ensemble auquel se marie de l’aluminium pour là encore

Estim. 50 000 - 60 000 EUR

1937 – SS Jaguar 1,5 Litre berline - Titre de circulation monégasque Châssis n°89047 Moteur n°KB5321E Carrosserie n°B9047 - Première voiture « Jaguar », véritable pièce d’histoire automobile - Exemplaire du début de la production et belle configuration - Véhicule d’origine anglaise, déjà restauré dans le passé - Tournant avec remise en route à prévoir Localisation : région niçoise La SS Jaguar 1,5 Litre de la vente est une berline en conduite à droite, mise en circulation en 1937. Restaurée dans le passé, elle arbore aujourd’hui une configuration deux tons, gris argent et noir avec jantes à rayons noires, pour une présentation à la fois classique et en même temps assez moderne. La sellerie est quant à elle de couleur beige avec passepoil bleu et les moquettes sont grises, en rappel de la carrosserie. En plus de l’équipement déjà très complet pour l’époque sur cette berline de grande classe, qui est découvrable grâce à son grand toit ouvrant panoramique et à son pare-brise à entrebâillement, cet exemplaire dispose de feux longue portée, qui associés à sa configuration, renforcent son allure racée. Sans être parfaite, cette berline SS affichant 80708 miles au compteur est dans un état satisfaisant, bien que tournante mais non roulante. La carrosserie présente bien de manière générale. La planéité des éléments, les alignements et les ajustements sont globalement bons, les chromes sont brillants, à peine piqués, alors que les joints sont un peu craquelés et les vitrages bien conservés. La peinture a été refaite il y a déjà un certain temps et comporte quelques éclats par endroits. On relève quelques cloques au niveau des bas de porte et bas d’aile mais la voiture est dans l’ensemble saine, même si des traces de réparation sont visibles au niveau des dessous. Des travaux, comme le traitement du soubassement ont été effectués en 2021. Dans l’habitacle, la sellerie, les garnitures et les moquettes sont en très bon état de présentation. Les boiseries sont elles aussi assez belles et l’instrumentation paraît être fonctionnelle. La vaste boite à outils dans la malle arrière, caractéristique de la SS est bien présente et partiellement complète. Mécaniquement cette SS nécessite quelques travaux pour pouvoir rouler sereinement, notamment au niveau électrique et des freins. Le moteur, qui a été révisé en 2021, semble fonctionner normalement bien qu’il présente un défaut d’étanchéité. Le radiateur a aussi été refait en 2021. La boîte de vitesses manuelle à 4 rapports est à priori en état malgré un suintement d’huile et une course d’embrayage un peu longue. Cette rare SS Jaguar 1,5 Litre berline revêt ainsi une patine homogène dans l’ensemble, qui séduira les amateurs avertis, sachant apprécier à la fois l’intérêt historique du modèle, sa rareté, son expérience de conduite « découvrable » et accessible pour une belle avant-guerre, ainsi que la qualité de cet exemplaire à la restauration ancienne. Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. C’est à partir de 1931, après diverses expérimentations, que la marque « SS » pour « Swallow Sidecar and Coachbuilding Company », jusque-là fabricant de side-cars et carrossier, devient véritablement constructeur automobile, en créant son propre type de voiture : la SS1. Le châssis est en fait construit par Standard selon les spécifications SS. Les différentes carrosseries de SS1 sont à la fois sportives et élégantes, et les voitures sont vendues à des prix compétitifs. Le succès est important et William Lyons décide alors de créer une nouvelle entreprise dédiée à la construction automobile : la SS Cars Limited. Il décide également de développer une gamme de voitures, certaines de sport et d’autres des berlines et cabriolet à prétentions sportives de 1,5 litre à 3,5 litres, dont le rapport qualité, prix et prestige procurèrent vite notoriété et reconnaissance à la jeune marque. C’est ainsi que le nom de Jaguar fut utilisé pour la première fois comme nom de modèle en septembre 1935, pour désigner la SS Jaguar 1 ½ Litre. Disponible à la fois en berline (Saloon) 4 portes et en cabriolet (Drop Head coupé) 2 portes, il s’agit d’une voiture raffinée, avec des prestations haut de gamme et des performances significatives pour un prix attractif. Sa fabrication évolue très rapidement dès 1937, en abandonnant le bois au profit du tout acier, mais la carrosserie sera toujours montée sur châssis séparé. La cylindrée du petit 4 cylindres 1,5 litre passe elle de 1608 cm3 à 1776 cm3 et abandonne les soupapes latérales au profit de soupapes en tête, tandis qu’un si

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

Austin Seven RM Saloon 1931 - Châssis n°136 411 Moteur n°137 146 Carte grise française Le modèle présenté est un type RM Saloon introduit en mars 1930. Elle fut achetée neuve par un brigadier de police genevoise à la SA Perrot, Duval et Compagnie située au 12, rue du Général Dufour à Genève ( facture d’achat présente). Elle traversera ensuite la frontière en 1936 et restera en France, dans les mains de Charles Vernay, menuisier de Challex jusqu’en 1961, date à laquelle elle sera acquise par Jean Tua. Elle sera ensuite restaurée par la carrosserie Richard de Genève et exposée dans le musée de Jean Tua. En 2005, le musée fut contraint de quitter les lieux qu’il occupait et la collection fut dispersée. « Mes voitures iront à de vrais amateurs qui sauront les préserver et les apprécier » affirmait alors Jean Tua. C’est à cette occasion que le propriétaire actuel en fit l’acquisition il dépensera sans compter et fera entièrement reprendre la voiture entre 2005 et 2008, le moteur, notamment, étant entièrement refait par un motoriste de Zurich. La voiture sera testée entre Genève et Lausanne puis... ne roulera plus jamais ! C’est donc une voiture intouché depuis la fin de sa restauration en 2008 que nous proposons. Véritable 4e main à l’historique limpide, notre charmante Austin est une solution économique pour goûter au charme de l’avant-guerre. N’ayant pas roulé depuis 2008, comme tout bon passionné d’avant-guerre, le futur propriétaire devra faire les vérifications d’usage avant de reprendre la route. Rouler en voiture d’avant- guerre, n’est ni quelque chose d’inimaginable ni d’intouchable au regard de cette charmante « Baby Austin ». Il est l’heure de casser son PEL ! Particularité de notre Austin 7, elle est équipée de très chic flasques de roue en aluminium intérieur et extérieur. L’Austin Seven est sans aucun doute une des voitures anglaises les plus importantes produites. Elle est en quelque sorte la Ford T anglaise et sera vendue à près de 300 000 exemplaires partout dans le monde. Le modèle fut conçu par Herbert Austin (et Stanley Edge) au début des années 1920 sur une idée simple : pro- poser une voiture ne prenant pas plus de place qu’une moto, mais avec plus de confort et un tout petit prix, le tout équipé d’un vrai petit moteur et de 4 freins - équipement encore peu courant en 1931 ! Au lendemain de la Première Guerre, l’usine de Longbridge signera donc un véritable succès commercial et sportif. L’Austin Seven sera produite entre 1922 et 1939 - une longévité impressionnante – entre autres dû au fait que l’Austin ne fut pas seulement britannique. En France, c’est Rosengart qui, sous licence, produit la petite « 5cv » entre 1928 et 1939. En Allemagne, elle sera fabriquée sous le nom de « Dixi », aux USA sous le nom de « American Bantam », et au Japon sous le nom de « Datsun ». FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

2012 – Mercedes-Benz Classe G 63 AMG Brabus - L’indémodable 4X4 de la marque à l’étoile, perfectionné par son meilleur préparateur Titre de circulation français Châssis n°WDB4632721X202094 - Capacités routières et de franchissement hors du commun - Véhicule préparé et livré d’origine par Brabus - Moteur V8 5.5L bi-turbo de 620 chevaux - Finition spécifique et équipement pléthorique - Entretien exclusif par Mercedes et historique complet - Très bon état, à peine 132 000 kms avec service à jour Localisation : région parisienne Le Classe G présenté est un modèle Mercedes-Benz, de type 463 de 2012, dans sa version 63 AMG, commandé et préparé par le célèbre préparateur allemand Brabus dès l’origine. Ce Classe G, qui est l’un des premiers G 63 AMG revu par Brabus, dispose donc du V8 5.5L bi-turbo poussé à 620 chevaux, grâce au module Brabus B63-620 PowerXtra qui donnera son nom aux exemplaires suivant optimisé de la sorte. Initialement mis en circulation en Allemagne mais immédiatement enregistré en Angleterre fin 2012, ce Classe G change de main quelques mois plus tard. Il est alors acquis en 2013 avec un peu plus de 5000 kms par un éleveur de chevaux réputé, effectuant l’essentiel de son kilométrage, en le faisant entretenir régulièrement en Suisse, toujours chez le même concessionnaire de la marque, en l’occurrence le garage de l’Athénée à Genève (Cointrin). Il connait ensuite un autre propriétaire, avant que le 4ème et actuel l’achète chez un professionnel l’année dernière sur un coup de cœur. Il faut reconnaître que ce Classe G, dans sa configuration entièrement noire (Obsidian Black Metallic et intérieur cuir noir Designo), a de quoi plaire. Outre la préparation mécanique Brabus, incluant le dispositif B63-620 et la suspension pilotée Ride Control, celle-ci s’accompagne de toute une préparation esthétique, avec jantes noires en aluminium forgé monobloc Platinium Edition de 23 pouces, sorties d’échappements chromées noir mat siglées Brabus, étriers de freins peints en jaune, peinture de tous les éléments chromés ou argentés en noir, seuils de porte éclairés Brabus en aluminium, tapis de sol Brabus et multiples insignes. Tout ceci en plus de la multitude d’options Mercedes qui équipait déjà ce Classe G à la base, dont pour n’en citer que quelques-unes : pack Designo exclusif avec cuir matelassé, sièges électriques chauffants et ventilés à l’avant, toit ouvrant électrique, système audio Harman Kardon Logic7, régulateur de vitesse actif (Distronic Plus), caméra de recul, interface multimédia avec écrans pour les passagers arrière… Le détail de toute la dotation et la préparation figurant sur la facture originale présente au dossier (disponible sur demande). Aujourd’hui ce Classe G totalise à peine 132 000 kilomètres et est en excellent état d’usage. Il est strictement d’origine, c’est-à-dire conforme à ce qu’il était à sa sortie des ateliers Brabus, à la différence près que l’écran central a été remplacé par un plus grand, avec une interface plus moderne intégrant CarPlay pour une meilleure fonctionnalité. Le dernier entretien a été effectué en juillet 2023, à 127 725 kms, par le spécialiste agréé Mercedes du Chesnay en région parisienne, les consommables sont en bon état et la batterie est neuve. Le carnet d’entretien complet et le dossier de factures correspondant confirment l’entretien sérieux de ce Classe G, qui est aussi accompagné de tous ses accessoires (manuels d’utilisation, double de clés…). Prêt à partir à l’aventure avec un style et avec un niveau de prestation incomparable, cet exceptionnel Classe G, dans sa version 63 AMG 620 Brabus, aussi puissante que luxueuse, permet d’affronter tous types de routes en toute sérénité. Sa configuration particulièrement soignée, ainsi que le caractère intemporel du G lui procurant en plus la surprenante faculté d’être toujours en vogue, et de ne jamais être démodé, lui offrant même une certaine élégance, malgré son gabarit imposant. Commercialisé en 1979 dans sa version civile, le Geländewagen, ou G-Wagen en abrégé, développé par Mercedes en étroite collaboration avec l’entreprise autrichienne Steyr-Puch, a une origine militaire. Initialement, au tout début des années 1970 c’est le Shah d’Iran, alors actionnaire important de la maison mère Daimler-Benz de Mercedes, qui commande l’étude d’un véhicule tout-terrain pour son armée, accélérant ainsi un projet naissant tandis que le Range Rover vient de faire son apparition. Les premiers prototypes codés W460 roulent dès 1974, mais la fabrication de la version définitive du G-Wagen type W461 commence seulement cinq ans après, peu après la chute de son commanditaire… Les concepteurs du G-Wagen avaient eu les débouchés militaires et professionnels en tête, mais avaient heureusement visé aussi les particuliers, face à l

Estim. 80 000 - 100 000 EUR

1987 – Mercedes-Benz 560 SL - Titre de circulation français Châssis n°WDBBA48D6HA058316 - Mercedes emblématique avec une motorisation noble - Intéressante configuration avec options - Voiture d’origine canadienne avec 167 000 kms au compteur - Hard-top et manuels d’utilisation Localisation : région lyonnaise Le cabriolet Mercedes SL type R107 proposé est une version 560, dotée du V8 5,6L au couple généreux produisant 227 chevaux. Il fut mis en circulation en 1987. D’origine canadienne, ce SL est de couleur Blanc Arctique (147U) avec intérieur cuir Bleu Royal (272) et moquettes ainsi que toile de capote assortis. Cette élégante présentation est complétée par des jantes en alliage léger peintes de la couleur de la carrosserie pour un aspect encore plus soigné. Cet exemplaire dispose de différentes options comme la climatisation automatique, les sièges chauffants, les rétroviseurs électriques et chauffants, ainsi que le hard-top avec lunette arrière chauffante également, favorisant son utilisation en toute saison dans des conditions de confort optimales. Ce cabriolet 560 SL a été importé en France, suite à son acquisition auprès d’un professionnel canadien, par son actuel propriétaire en 2018. A son arrivée en France la voiture a été révisée et le pot d’échappement catalytique a été remplacé par un neuf. Son propriétaire a depuis parcouru plusieurs milliers de kilomètres à son bord et cette 560 SL affiche désormais un peu plus de 167 000 kms au compteur. Elle se trouve dans un état général de présentation et de fonctionnement satisfaisant, bien qu’il pourrait encore être amélioré notamment par des soins cosmétiques et que quelques interventions soient nécessaires. En effet, le dernier contrôle technique en date du 21 février 2024 signale plusieurs anomalies (6) classées en défaillances majeures, qui devront être réparées pour que celui-ci soit favorable, mais qui ne devraient vraisemblablement pas nécessiter de travaux trop importants compte tenu de la nature des défaillances en question. Nous invitons néanmoins les personnes intéressées à le consulter sur simple demande. En tant que version destinée au marché américain où il s’agit d’un équipement obligatoire, cette 560 SL a le 3ème feu stop sur la malle arrière et les pare-chocs à absorption d’énergie, qui complètent la panoplie sécuritaire dont l’ABS fait partie de série sur ce modèle. Voiture réputée pour sa fiabilité et sa facilité d’utilisation en toutes circonstances, cet exemplaire sain et avec son hard-top, vous permettra de profiter pleinement des qualités que promettent son blason. La Mercedes SL R107 est une voiture unanimement reconnue pour son agrément de conduite, mais dans cette version 560 SL, à la fois abordable et particulièrement aboutie en tant qu’ultime évolution du modèle, ainsi que coupleuse autant que silencieuse, celui-ci n’en est que décuplé. La 560 SL : une véritable étoile de Mercedes ! Succédant à la SL « Pagode » de type W113, le cabriolet SL de type R107 est dévoilé au printemps 1971. Il marque une rupture de style avec la génération précédente, sans pour autant se départir de son hard-top toujours très élégant et si caractéristique de ce cabriolet de la marque à l’étoile. Il n’est aussi plus tout à fait dans l’esprit Sport Leicht pour « sportive légère » dont SL est l’abréviation, puisque c’est plutôt la philosophie Grand Tourisme qui prévaut sur cette génération. Son excellente qualité de fabrication, son confort et son luxe expliquent son succès, notamment aux Etats-Unis, où il a été un véritable symbole de réussite et a eu une grande carrière cinématographique et télévisuelle. Dès le départ, le cabriolet SL R107 est mue par de gros V8, de 3,5L en Europe et de 4,5L Outre-Atlantique, dont la cylindrée ne fait qu’augmenter, mais qui évoluent vers d’avantage de sobriété, tandis que dans le même temps des variantes à six-cylindres apparaissent pour l’Europe. Au cours de sa vie et au fur et à mesure d’une demande croissante, le SL R107 est par ailleurs constamment perfectionné, entretenant ainsi son succès. En 1986, Mercedes livre finalement sa dernière évolution du SL de type R107 pour son marché de prédilection : la 560 SL, qui est réservée au marché américain. Conformément aux attentes des clients d’Amérique du Nord, ce SL est équipé d’une boîte de vitesses automatique. Il est livré avec un haut niveau d’équipement de série, dont une sellerie en cuir, un système d’alarme, des airbags, la climatisation et l’ABS. La voiture dispose également d’une nouvelle suspension arrière et d’un différentiel à glissement limité permettant de mieux gérer le couple important. Après un peu moins de 50 000 exemplaires fabriqués, cette ultime version du SL R107 tire sa révérence en 1989. Le cabriolet SL de type R107 a ainsi eu une ca

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

JAGUAR XJ 12 Série 2 Au milieu des années 60, le charismatique PDG de Jaguar, Sir William Lyons pense que la gamme de ses berlines commence doucement à vieillir et surtout qu'elles se cannibalisent entre elles. En effet, les 240 & 340 (ex MK 2), S-Type et 420 jouent dans la même catégorie, hormis la 420 G, plus grande, qui perdurera jusqu'en 1970. Pour remédier à cela, une toute nouvelle auto est élaborée. Elle remplacera à elle seule les 3 modèles cités auparavant. Celle qui va se nommer XJ 6 sera le dernier bébé du maître. Présentée au salon de Paris 1968, elle est unanimement saluée par le public et les journalistes et elle sera rapidement désignée comme « la plus belle berline du monde ». Hormis son style racé, elle reprend le train arrière sophistiqué de la 420 G, avec ses doubles ressorts hélicoïdaux et ses freins à disques placés in-board. Son train avant à double triangulations et sa direction à crémaillère sont nouveaux. Elle est disponible avec le double-arbres 6 cylindres habituel de 4.2 l, ainsi qu'en une nouvelle version de 2.8 l, en boîte mécanique ou automatique. Elle se fait remarquer par son excellente tenue de route et son grand confort. Elle est également déclinée en versions plus luxueuses sous la marque « Daimler ». En 1972, le modèle adopte le nouveau moteur V12 de 5.3 l, étrenné auparavant par la E-Type. Elle est disponible uniquement en boîte automatique. Quelques mois plus tard apparaît une version dont l'empattement est augmenté de 10 cm. La production totale de cette première série atteint 82'209 exemplaires (ou 82'217, selon les sources). Au salon de Frankfort 1973, Jaguar présente la Série 2, disponible avec le 6 cylindres 4.2 l et le V12 de 5.3 l. Avec comme modification esthétique, le rehaussement du pare-chocs avant, principalement pour satisfaire aux normes sécuritaires américaines, un marché très important pour la marque. Ce rehaussement du pare-chocs signifie que la hauteur de la calandre est réduite d'autant. A l'intérieur, un nouveau tableau de bord regroupe tous les cadrans devant les yeux du conducteur. Une toute nouvelle version de carrosserie fait son apparition, le coupé 2 portes, sans montant. Pour l'année 1975, un moteur plus petit de 3.4 l est proposé. L'injection électronique alimente maintenant le moteur V12. La carrière de ce deuxième opus se poursuivra jusqu'en 1979, après 92'376 exemplaires produits, toutes carrosseries confondues. La vie de la XJ se poursuivra avec la Série 3, redessinée avec l'aide de Pininfarina. Le modèle présenté a été immatriculé pour la première fois le 1er août 1977. Il est en bon état général. Il jouit d'une belle patine tant extérieure qu'intérieure. Elle provient d'une importante collection dans laquelle elle se trouve depuis 7 ans et affiche 14'963 km au compteur.

Estim. 6 000 - 12 000 CHF

1988 – Land Rover Range Rover V8 3.5L préparé Rallye-Raid - Titre de circulation français Châssis n°SALLHABV8EA339037 - 4x4 iconique et premier à remporter le Paris-Dakar - Version 2 portes avec à peine 120 100 kms d’origine - 3ème main depuis 2007 et dossier intéressant - Préparation spéciale Rallye-Raid de qualité Localisation: région lyonnaise L’exemplaire présenté est justement un Range Rover V8 3.5L à carburateurs (SU) et boîte de vitesses mécanique à 5 rapports, en carrosserie deux portes, mis en circulation le 17 novembre 1988, ayant été préparé pour le Rallye-Raid. Cette préparation a été effectuée à la demande de son propriétaire actuel en 2008, par un préparateur spécialisé, selon le cahier des charges de la Transafricaine Classic, organisée par Patrick Zaniroli ; Rallye auquel ce Range était engagé en 2009 mais qui n’a pu y prendre part suite à l’annulation de l’épreuve cette année-là. Esthétiquement la préparation a consisté en une décoration style « VSD » monochrome blanc, respectant la couleur d’origine et s’inspirant du Range Rover V8 de René Metge, le vainqueur du « Paris-Alger-Dakar » en 1981. Mécaniquement, les amortisseurs ont été remplacés par des Bilstein competition, un snorkel a été monté avec un filtre à air conique compétition, un ventilateur de radiateur supplémentaire a été posé et une double bobine d’allumage a été prémontée. En ce qui concerne l’équipement, les choses ont été plus loin, avec à l’extérieur, outre l’attelage, l’ajout de deux paires de phares longue-portée, d’un ski de protection du moteur plus du pont avant et le blindage des dessous et des bas de caisse, ainsi que le montage de pneus 4x4 BFGoodrich All Terrain, lesquels sont neufs de 2022. Tandis que dans l’habitacle, des sièges baquets Oreca avec harnais 5 points compétition FIA, un arceau de sécurité LMT boulonné 6 points, un pédalier, un repose-pieds copilote et des planchers en aluminium embouti, ainsi qu’un réservoir d’essence additionnel ATL de 170 litres (homologation FIA) ont été installés ; Sans oublier que le coffre a été aménagé avec des compartiments où l’on trouve deux plaques de désensablement, un cric Hi-Lift, et 2 roues de secours (BFGoodrich All Terrain là-encore) sanglées. L’instrumentation de bord a aussi été enrichie, avec un indicateur de température d’eau radiateur, de température d'eau bloc moteur, de température d'huile, un manomètre d'huile et un ampèremètre. Le système électrique a également été renforcé au niveau des fusibles pour améliorer la fiabilité et un coupe-circuit général rajouté dans l’habitacle. Ce Range bénéficie en plus d’une navigation Terratrip, d’une radio CB, et d’un précâblage pour balise E-Track. Préparé de la sorte et doté de sa fantastique transmission intégrale permanente avec réducteur et blocage de différentiel central, ce Range est taillé pour faire face à des conditions extrêmes. D’ailleurs il est utilisé pour des raids. Néanmoins il est néanmoins dans un état de conservation appréciable, avec 120 100 kms d’origine et un historique clair (3 propriétaires). Dans les mêmes mains depuis 17 ans, il est entretenu et dispose d’un dossier intéressant, incluant les factures de la préparation (pour environ 15 000 €) avec les certificats d'homologation de ses équipements, ainsi que son carnet Range Rover original. Il s’agit donc d’un exemplaire bien préparé, éprouvé et fiabilisé ; Prêt à partir à l’aventure ! Dans les années 1950, Land Rover rencontre un franc succès avec son rustique série III, mais souhaite élargir sa gamme avec un véhicule offrant les mêmes capacités de franchissement, propres au constructeur britannique de véhicules tout-terrain, tout en proposant un certain confort et des capacités routières supérieures comme une berline Rover. Après deux prototypes, finalement abandonnés en 1956 puis 1959, c’est en 1966 que le projet refait surface, sous la forme d’une étude d’un « break à empattement de 100 pouces » de Charles Spencer King, alors ingénieur en chef des nouveaux véhicules pour tout le groupe British Leyland Motor Corporation, souvent qualifié de « père » du Range Rover. Ce prototype, baptisé « Velar », débouche sur la commercialisation du Range Rover en 1970, immédiatement après sa présentation officielle à la presse le 17 Juin de cette même année. Celui que l’on désigne à partir de là, comme le « Range » est un véhicule d’une polyvalence exceptionnelle, qui ouvre une nouvelle voie, en créant la catégorie des 4x4 de luxe. La première génération, dite la « classic », est dotée d’un moteur V8 en aluminium obligatoirement accouplé à une boîte de vitesses manuelle jusqu’en 1982, d’une transmission intégrale permanente, de freins à disque aux 4 roues et innovation majeure pour les véhicules tout-terrain de l’époque, d’une suspensi

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

TALBOT LAGO T120 Baby Coach 1937 Type : T120 châssis court. N° de série : 85733 Motorisation : Moteur 6 cylindres en ligne culbuté de 3 001 cm3, 78 x 104,5 ; 90 chevaux. Boite de vitesse : Manuelle pré sélective WILSON, 4 rapports plus marche arrière. Kilométrage : 17 415 km au compteur. Carte grise : Française, 17 CV - 4 places. Contrôle technique : Sans. État : Roulante, bon état général. Talbot est un constructeur franco-anglais au parcours complexe. Créé en 1903 par Adolphe Clément-Bayard et Charles Chetwynd, sous le nom de Clement-Talbot, la société est achetée par Darracq après la première guerre mondiale. Le constructeur devient Talbot seulement en 1922. En 1935, après la faillite de Sunbeam-Talbot- Darracq, l'ingénieur italien Anthony Lago prend le contrôle de la branche française de la société, tandis que la branche anglaise, rachetée par Rootes, deviendra Sunbeam Talbot, puis Sunbeam. Crise oblige, Talbot doit proposer des modèles plus modestes. La très réussie Talbot T120 Baby inaugure un nouveau châssis plus court et plus léger et un nouveau moteur 6 cylindres en ligne monobloc à soupapes en tête très performant. Ce moteur développe 90 chevaux et permet une vitesse maxi de 150 km/h grâce à un poids limité. Cette Talbot T120 est présentée en tres bel état général. Son intérieur très cossu est entièrement d'origine. Sa carrosserie coach est en bel état de conservation, c'est une voiture à la ligne élégante avec ses rares ailes avec nervures, et aux performances mécaniques avérées. Sa mécanique entièrement refaite à neuf par un professionnel, encore en rodage, est fiable ; la boîte de vitesse de type Wilson avec présélection des rapports révisée fonctionne très bien. La transmission et les freins on été refait et réglés. Elle est accompagnée d'un important dossier de factures en carrosserie et mécanique qui prouve qu'elle est parfaitement entretenue, elle part par la route; et possède dans sa malle arrière une rare paire de valise avec ses clés!

Estim. 40 000 - 50 000 EUR

1982 – Toyota Land Cruiser BJ42 - Titre de circulation français Châssis n°JT1VOBJ4200914849 - Un 4X4 aussi iconique qu’indestructible ! - Modèle de la série 4 la plus représentative, dans sa version la plus appréciée - Exemplaire en bel état général de conservation - Équipement très complet avec pare-buffle, treuil, attelage, blocage de différentiel Localisation : région lyonnaise Initialement conçu pour les forces de l’ordre japonaises et inspiré de la Jeep, le Land Cruiser né sous le nom de « Toyota Jeep BJ » en 1951. Mais c’est en 1953 que la version civile apparaît, déclinée en plusieurs carrosseries : 2 ou 4 portes, pick-up, toit souple ou toit rigide… Dès 1954 Toyota est contraint de la rebaptiser suite à l’interdiction de la marque américaine d’utiliser son nom. C’est à partir de là qu’il prend le nom de Land Cruiser. Par la suite, en 1955 il devient la première voiture particulière japonaise à être exportée et commence alors une carrière internationale en étant commercialisé dans toujours plus de pays. Dans le même temps, la gamme se diversifie encore d’avantage avec différents empattements notamment pour répondre à tous les besoins. Parallèlement à cette évolution il gagne aussi au fur et à mesure des multiples versions qui sortent quelques équipements de confort mais sans jamais sacrifier les capacités de franchissement qui font sa réputation ni sa fiabilité. Le Toyota Land Cruiser débarque en France en 1974 seulement, avec la quatrième série datant de 1960, en châssis court bâché ou avec hard-top, mais avec un nouveau moteur quatre-cylindres 3 litres diesel de 80 chevaux (de type B). D’autres versions sont commercialisées ultérieurement. Le Land Cruiser rencontre un franc succès à partir du milieu des années 70 avec des ventes qui décollent pour dépasser les 100 000 exemplaires chaque année. A partir de 1984, le Land Cruiser évolue en trois séries. Une utilitaire baptisée « Heavy Duty » avec suspension à lames et pouvant recevoir des moteurs de grosse cylindrée, ainsi que deux civiles adaptées aux marchés à l'international : « Light Duty » (disponible en France notamment) et « Station Wagon » avec suspension hélicoïdale et pouvant recevoir des motorisations de plus petite cylindrée, notamment 4 cylindres. Ce positionnement a permis au Land Cruiser d’élargir encore sa clientèle et de perdurer au fil d’innombrables versions et évolutions. Si bien que jusqu’à présent il a été produit à plus de 11 millions d’exemplaires toutes générations confondues ! Parmi toutes les itérations de ce véhicule au succès planétaire, c’est sans doute la série 4 qui est la plus emblématique avec son identité forte et précédent le vaste mouvement de diversification de la gamme. C’est justement Un Toyota Land Cruiser de la 4ème série que nous proposons, de type BJ42, c’est-à-dire à empattement court, motorisé par le 4 cylindres en ligne diesel 3,4L de 90 chevaux et en version bâché. Ce BJ42 fut mis en circulation le 1er mars 1982 en France et n’a connu que 4 propriétaires depuis. Il dispose de son titre de circulation en catégorie utilitaire 2 places et se présente dans un bon état général de présentation et de fonctionnement au regard de cette vocation. Affichant un peu moins de 143 500 kms au compteur, ce BJ n’a effectivement jamais été restauré, bien que repeint il y a quelques années. La peinture est ainsi homogène et a un bon éclat, tandis que la bâche est plus ancienne et porte quelques déchirures par endroits. A l’intérieur des sièges baquets et un arceau boulonné ont été installés. Pour le reste l’instrumentation est d’origine et en bon état. Mécaniquement cet engin réputé pour sa fiabilité fonctionne bien. On signale simplement une fuite à l’échappement. L’une des deux batteries est neuve. Par ailleurs les phares sont également récents. Cet exemplaire de BJ est en outre très bien équipé, avec son large pare-buffle, un treuil, une paire de phare longue-portée additionnelle, un attelage, ainsi qu’un blocage de différentiel qui a été monté pour renforcer encore ses aptitudes en tout-terrain déjà unanimement reconnues. Il profite par ailleurs des améliorations apportées à cette série avec les freins à disque à l’avant, le moteur diesel le plus puissant et la direction assistée d’origine, qui le rendent plus utilisable. C’est donc un Land Cruiser, de type BJ, dans sa configuration la plus désirable (42), en état d’usage, qui sera l’allié idéal, que ce soit pour vous aider dans des tâches de transports difficiles ou pour barouder hors des sentiers battus.

Estim. 17 000 - 23 000 EUR

Amilcar Compound B67 1939 - Châssis n°1005 Moteur non numeroté / Moteur Amilcar culbuté Coque n°599 Carte Grise Française de collection Quelques fois, des automobiles nous touchent plus que d’autres, bien que nous soyons amenés à voir des centaines d’automobiles exceptionnelles par an, c’est parfois celle à laquelle nous ne nous attendions pas, qui vient nous décocher une flèche dans le cœur, cette Amilcar a touché sa cible en plein dans le mille, dès l’instant où la porte du garage s’est ouverte. L’histoire de cette Amilcar est à l’image de la voiture : singulière ! C’est un homme bien connu du milieu Amilcar qui en sera le premier propriétaire : Michel Fouillhoux, garagiste Amilcar à Courbevoie. Alors que la France est envahie, le jeune Michel fonce à l’usine Amilcar pour mettre à l’abri ce qui peut encore l’être. Il emportera avec lui notre compound B67 prépa- rée pour le salon de Londres 1939 ainsi qu’un prototype de coupé non terminé. La guerre passée, l’usine Amilcar ferme définitivement, permettant à Michel de garder les deux automobiles. La Compound B67 deviendra la voiture personnelle de Michel Fouillhoux, qui la gardera pendant près de 45 ans. Le propriétaire actuel en fera l’acquisition en 1984. Conscient de l’état d’origine exceptionnelle de la voiture, il en profita de nombreuses années sans jamais la dénaturer. Notre exemplaire est donc une des dernières Amilcar construites. Son numéro de coque 599 et son numéro de série 1005 nous confirment une date de fabrication au second semestre 1939. En octobre 1937, la vraie sensation du Salon de l’automobile de Paris est l’œuvre d’Amilcar, fraîchement reprise par Hotchkiss. En dévoilant la Compound, la marque au pégase surprend les visiteurs, les spécialistes et les journalistes qui sont tous agréablement surpris par cette vraie nouveauté. Albert Lebrun, président de la République française, visite le salon et nous pouvons lire dans le journal le Matin du 9 octobre 1937: « Au stand Amilcar très long arrêt cette fois. C’est que le châssis de l’Amilcar Compound 1938 est la véritable révélation du Salon et le président de la République ne s’y est pas trompé. Il a voulu marquer tout l’intérêt qu’il porte à la belle mécanique appliquée aux voitures destinées à l’immense majorité du Grand Palais. Il a été reçu au stand Amilcar par M. Victor Miral, président de la société, et M. Marcel See, administrateur–délégué, qui lui a présenté son jeune camarade de Polytechnique M. J.-A. Grégoire, dont les brevets sont à la base du châssis Compound en alliage léger traité « plus solide que le châssis d’un camion de 2 tonnes » créé par Hotchkiss. « Rien d’étonnant qu’elles soient dès lors si belles, termina le président de la République en quittant le stand. La carrosserie présentée est un très élégant coach dessiné par Clément Vinciguerra, un des stylistes du bureau d’études d’Hotchkiss. Il reprend et réduit les lignes réussies du coach Modane GS. Techniquement, l’Amilcar Compound présente des caractéristiques innovantes par sa conception d’avant-garde. Le mariage de l’acier et de l’aluminium donne naissance au nom de Compound qui veut dire « composé ». En effet, cette voiture est construite avec quatre éléments principaux en alliage d’aluminium coulé : l’auvent, les deux longerons et la traverse avant, le reste de la voiture étant en acier. Les différentes pièces sont assemblées par des boulons ou soudures. La transmission se fait par les roues avant par joints homocinétiques, la direction est à crémaillère, les suspensions sont à quatre roues indépendantes. L’ingénieur responsable de la conception de cette merveille est J.-A. Grégoire, celui qui fit les célèbres Tracta. Homologuée le 3 mai 1938, la production prévue pour le printemps n’a réellement démarré qu’à la fin de l’année juste avant le salon. Cette Compound est exceptionnelle à plus d’un titre : D’abord il s’agit d’une rarissime version B67 puisqu’elle est équipée d’un moteur culbuté, avec un bloc de 67mm d’alésage qui emmène la voiture à plus de 130km/h. Un monde en comparaison du moteur qui équipait les premières compound B38 à soupapes latérales. Seulement une vingtaine de prototypes B67 seront produits en 1939, combien existent encore aujourd'hui ? C’est un mystère. Ensuite le niveau de détails accordé à l’habillage intérieur et extérieur est sans communes mesures avec ce qui se pratiquait sur les modèles de série. Baguette, ouïes latérales, capot avant, finition du volant, intérieur cuir et tartan...Tout laisse à penser que notre B67 était bien une voiture préparée par l’usine pour être exposée dans un salon automobile. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

VW 1303 S Cabriolet Bien que quelques modèles aient déjà été produits avant-guerre, les réels débuts de la Coccinelle Cabriolet commencent en 1949. Doté de la même mécanique que la berline, un 4 cylindres à plats, refroidi par air de 1.1 l et 25 cv, le cabriolet utilise un maximum de pièces communes avec sa grande sœur afin de contenir les coûts de production. Par contre, l'usine tournant à plein rendement pour fabriquer la berline, la fabrication du cabriolet est confiée à Karmann à Oznabruck. A noter qu'un second fabricant produit une deuxième version du cabriolet, assez différente au niveau de la capote et de la banquette arrière et elle ne dispose pas de vitre arrière latérales. Ce carrossier nommé Ebmuller en produira moins de 700 exemplaires jusqu'en 1953. Un incendie détruisant son atelier mettra fin à son activité. Suivant les mêmes évolutions que la berline au niveau mécanique, la cylindrée passe à 1.2 l et 30 cv en 1954. Les feux arrière, le capot, le tableau de bord sont régulièrement remaniés. En 1966, le moteur devient un 1.3 l de 40 cv, puis l'année suivante 1.5 l de 44 cv. En 1971 l'adoption d'un nouveau train avant entraine la plus importante modification esthétique avec un capot avant bombé et de nouvelles ailes plus rebondies. Sur la 1303 S de 1.6 l de 50 cv apparait un pare-brise également bombé. Dernière modification pour les feux arrière qui deviennent ronds. Bien que ce soit dans cette dernière décennie que la production annuelle soit la plus importante, elle termine sa carrière en 1980, avec largement plus de 300 000 exemplaires produits. A noter que la berline poursuit la sienne jusqu'aux années 2000, produite principalement au Brésil. Le modèle proposé à la vente arbore une séduisante combinaison de couleurs bleu métallisé et capote beige avec un intérieur beige d'origine. Régulièrement entretenue et roulée, le compteur affiche 130'100 km. Elle a été immatriculée pour la 1ère fois le 16 février 1977 et n'a connu que deux propriétaires. Ce cabriolet cinq places mythique évoque pour tous liberté et joie de vivre.

Estim. 15 000 - 25 000 CHF