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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

2002 – Aston Martin V12 Vanquish - Titre de circulation français Châssis n°SCFAC23312B500271 Moteur n°00337 - Ligne racée, technologies de pointe et blason prestigieux - Superbe combinaison de couleurs et version 2+2 - A peine 52 000 kms avec entretien suivi dans le réseau - Immobilisée pour un problème de boîte à vitesses Localisation : région lyonnaise L’exemplaire présenté est une Aston Martin Vanquish V12 5.9L en avantageuse version 2+2. Livrée neuve par la concession British Motors à Monaco le 31 mai 2002, cette Vanquish fut probablement utilisée comme voiture de démonstration avant d’être mise en circulation ensuite le 13 novembre 2002. D’après le dossier et le carnet d’entretien disponibles, elle resta dans le sud de la France jusqu’en 2012, avant d’être immatriculée en Belgique puis au Luxembourg, pour finalement revenir en France en 2022. Elle arbore une magnifique et rare configuration bleu nuit métallisé (Mendip Blue metallic) avec intérieur cuir blanc et moquettes bleues, qui renforce encore un peu plus le pouvoir d’attraction de cette splendide GT. Régulièrement entretenue, la voiture totalise 52 008 kms et se trouve dans un excellent état de présentation. Sa carrosserie est en effet exempte de tout défaut notable, particulièrement bien conservée et mise en valeur grâce au traitement céramique qu’elle a reçu. L’ensemble de l’habitacle est également très bien préservé, avec une sellerie dans un état proche du neuf, notamment en ce qui concerne les places arrière. Mécaniquement, cette Vanquish semble également en très bon état puisque suivie dans le réseau de la marque. Le dernier entretien remonte à mars 2022 alors qu’elle avait 49666 kms et en 2023 les bobines d’allumage ont aussi été changées. Cependant, la voiture est immobilisée depuis maintenant 4 mois environ, en raison d’un problème soudain de boîte de vitesses qui ne répond plus et qui est la faiblesse connue du modèle. Elle est donc vendue en l’état, non fonctionnelle, sans contrôle technique à jour de moins de 6 mois, étant précisé que le dernier, en date du 17/11/2022 à 50582 kms était vierge. Elle pourra ainsi au choix de son futur propriétaire, soit être remise en état, soit être convertie en boîte de vitesses manuelle, comme c’est devenu l’usage chez Aston Martin face à ce type de problème récurrent sur la Vanquish, afin de permettre d’exploiter sereinement tout le potentiel de cette automobile d’exception. Une fois remise en service, cette Vanquish saura vous gratifier de sa sonorité envoutante et constituera une belle pièce de collection pour tout amateur. A fortiori sachant qu’elle est dans une configuration peu courante (couleurs et 2+2), mais qu’elle est aussi complète, c’est-à-dire accompagnée à la fois de ses différents manuels, carnets et d’un dossier d’historique, ainsi que de son double des clés, de sa housse et de son chargeur de batterie d’origine. La Vanquish a fait une apparition remarquée dans l’opus « Meurs un autre jour » de la saga James Bond, qui a participé à sa renommée. Pour autant, elle est encore sous-cotée. Alors soyez aussi audacieux que le célèbre agent secret lié à marque pour vous en saisir, sans attendre un autre jour ! Dévoilée au salon de l’Automobile de Detroit 1998, sous la forme du concept-car « Project Vantage », l’Aston Martin Vanquish est officiellement présentée au salon de Genève 2001, sous une forme étonnamment proche du concept-car. Elle participe alors au renouveau de la firme en remplaçant la Virage. Son dessin est signé Ian Callum, le père de la DB7, qui avait déjà collaboré avec le groupe Ford auquel appartient alors Aston Martin. La ligne est à la fois musclée et élégante. Elle s’inscrit dans la tradition et l’élégance de la marque anglaise, tout en dégageant une impression de puissance résolument moderne. La conception de la Vanquish fait d’ailleurs appel aux meilleures technologies du moment. Effectivement, la voiture est faite d’un nouveau châssis rigide et performant, alliant le carbone, l’aluminium ainsi que des matériaux composites. La carrosserie est également en aluminium. Le moteur de chez Cosworth Racing est un V12 de 5,9 litres de cylindrée développant 460 chevaux et 540 Nm de couple. Il est couplé à une boîte de vitesses robotisée à commande séquentielle à 6 rapports avec palettes au volant. Le freinage est confié à des disques Brembo surdimensionnés, de 355 mm à l’avant et de 330 mm à l’arrière, à la fois perforés et ventilés. Parallèlement la Vanquish possède une excellente aérodynamique et un fond plat, ce qui lui permet d’abattre le kilomètre départ arrêté en moins de 24 secondes et de franchir la barre symbolique des 300 km/h ! L’habitacle est aussi très soigné avec une profusion de cuir Connolly et de moquette Wilton, ensemble auquel se marie de l’aluminium pour là encore

Estim. 50 000 - 60 000 EUR

1956 – Jaguar XK140 Cabriolet SE - Titre de circulation monégasque Châssis n°S818897BW Moteur n°G8516-8S - Sans doute la meilleure de la série XK et configuration la plus confortable - Rare exemplaire conduite à gauche, boîte automatique et SE - Restauration ancienne de qualité à reprendre - Nombreuses améliorations esthétiques et techniques Localisation : région niçoise Notre Jaguar XK est à l’origine une rare XK140 en carrosserie cabriolet (Drophead Coupe/DHC) avec conduite à gauche et dotée de la boîte de vitesses automatique Borg-Warner en version Special Equipment (SE) avec culasse de type C, ainsi que nous l’indique le certificat Jaguar Heritage figurant dans le dossier de la voiture. Ce dernier nous apprenant également que la voiture est sortie d’usine le 13 septembre 1956 pour être expédiée au distributeur Jaguar Cars de New York le 5 octobre suivant. Si son histoire est ensuite inconnue, on sait qu’elle a appartenu entre 1994 et 2010 au Vétéran de la Marine américaine, homme de Droit et auteur Albert R. Pincus, en étant immatriculée à son nom dans l’Etat de Pennsylvanie. C’est durant la possession de ce dernier que la voiture a remporté plusieurs prix suite à sa restauration intégrale, dans sa configuration actuelle, gris métallisé avec intérieur cuir bordeaux, capote grise et pneus à flanc blanc, qui diffère de l’origine. Elle a ensuite été importée en France fin 2010 et entretenue par Americo Automobile à Argenteuil, avant d’être acquise par son propriétaire actuel lors d’une vente aux enchères à Paris en 2014. Aujourd’hui, cette XK140 DHC se présente dans un état général de présentation et de fonctionnement satisfaisant, bien que des travaux sont à prévoir puisque la restauration effectuée, certes de qualité, est maintenant ancienne. Le bloc moteur d’origine a été remplacé par un autre (numéroté G8515-8S) dont le type est conforme au modèle, tandis que la culasse qui n’est plus celle d’origine non plus, a elle été changée par une autre qui n’est pas de type C, mais s’avère être une culasse (numérotée 7B58197-8) de Jaguar type S de même cylindrée (3,4L). La voiture a en revanche conservé sa boîte de vitesses d’origine. Elle a été avantageusement équipée d’un radiateur en aluminium avec ventilateur additionnel, d’un vase d’expansion en aluminium également, d’un alternateur et de la direction assistée (hydraulique), ainsi que d’une pompe à essence électrique, d’un réservoir en aluminium, d’amortisseurs à gaz, d’étriers de frein plus gros qu’à l’origine à l’avant et de freins à disques à l’arrière, d’un échappement inox… Elle dispose aussi d’un indicateur de température d’eau, d’un volant Moto-Lita, d’une radio Radiomobile et de roues à rayons chromés. Ainsi parée pour des voyages au long cours, son propriétaire a pu en profiter lors de rallyes touristiques et l’a faite révisée en 2021, mais ne l’utilise plus depuis. Cette XK140 DHC affichant 921 miles nécessite donc un peu d’attention. Néanmoins, elle constitue une formidable opportunité pour un amateur souhaitant se faire plaisir et accéder à la famille XK pour un budget maîtrisé. Ce d’autant plus qu’il s’agit de l’un des 2310 exemplaires de XK140 cabriolet en conduite à gauche produits entre 1954 et 1957, dont peu furent commandés à la fois avec l’option boîte de vitesses automatique et « SE ». Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. La Jaguar XK120 roadster est présentée au London Motor Show en 1948, seulement deux mois après la création de son châssis et de sa carrosserie. A cette époque, il y a peu de voitures de sport sur le marché et la plupart de celles existantes a été conçue avant la Seconde Guerre mondiale. C’est donc la surprise générale quand cette sportive qui semble dessinée par le vent et qui est animée par un nouveau moteur double arbre à cames en tête, développant 160 chevaux, capable d’atteindre les 120 miles (d’où son nom) est dévoilée. D’autant plus que son prix est très compétitif, alors même que son instrumentation est très complète et que l’intérieur est en cuir Connolly. A l’image de son tarif, ses performances sont elles aussi très compétitives et permettent à la XK120 de s’illustrer dans les compétitions les plus prestigieuses. D’abord disponible en roadster, la XK120 est déclinée en Fixed Head Coupe (FHC) en 1951, puis en Drophead Coupe (DHC) en 1953, sans oublier la déclinaison plus sportive baptisée « Special Equipment », pouvant être associée à n’importe laquelle de ces carrosseries dès 1951. Cette version consistant en une culasse m

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

1937 – SS Jaguar 1,5 Litre berline - Titre de circulation monégasque Châssis n°89047 Moteur n°KB5321E Carrosserie n°B9047 - Première voiture « Jaguar », véritable pièce d’histoire automobile - Exemplaire du début de la production et belle configuration - Véhicule d’origine anglaise, déjà restauré dans le passé - Tournant avec remise en route à prévoir Localisation : région niçoise La SS Jaguar 1,5 Litre de la vente est une berline en conduite à droite, mise en circulation en 1937. Restaurée dans le passé, elle arbore aujourd’hui une configuration deux tons, gris argent et noir avec jantes à rayons noires, pour une présentation à la fois classique et en même temps assez moderne. La sellerie est quant à elle de couleur beige avec passepoil bleu et les moquettes sont grises, en rappel de la carrosserie. En plus de l’équipement déjà très complet pour l’époque sur cette berline de grande classe, qui est découvrable grâce à son grand toit ouvrant panoramique et à son pare-brise à entrebâillement, cet exemplaire dispose de feux longue portée, qui associés à sa configuration, renforcent son allure racée. Sans être parfaite, cette berline SS affichant 80708 miles au compteur est dans un état satisfaisant, bien que tournante mais non roulante. La carrosserie présente bien de manière générale. La planéité des éléments, les alignements et les ajustements sont globalement bons, les chromes sont brillants, à peine piqués, alors que les joints sont un peu craquelés et les vitrages bien conservés. La peinture a été refaite il y a déjà un certain temps et comporte quelques éclats par endroits. On relève quelques cloques au niveau des bas de porte et bas d’aile mais la voiture est dans l’ensemble saine, même si des traces de réparation sont visibles au niveau des dessous. Des travaux, comme le traitement du soubassement ont été effectués en 2021. Dans l’habitacle, la sellerie, les garnitures et les moquettes sont en très bon état de présentation. Les boiseries sont elles aussi assez belles et l’instrumentation paraît être fonctionnelle. La vaste boite à outils dans la malle arrière, caractéristique de la SS est bien présente et partiellement complète. Mécaniquement cette SS nécessite quelques travaux pour pouvoir rouler sereinement, notamment au niveau électrique et des freins. Le moteur, qui a été révisé en 2021, semble fonctionner normalement bien qu’il présente un défaut d’étanchéité. Le radiateur a aussi été refait en 2021. La boîte de vitesses manuelle à 4 rapports est à priori en état malgré un suintement d’huile et une course d’embrayage un peu longue. Cette rare SS Jaguar 1,5 Litre berline revêt ainsi une patine homogène dans l’ensemble, qui séduira les amateurs avertis, sachant apprécier à la fois l’intérêt historique du modèle, sa rareté, son expérience de conduite « découvrable » et accessible pour une belle avant-guerre, ainsi que la qualité de cet exemplaire à la restauration ancienne. Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. C’est à partir de 1931, après diverses expérimentations, que la marque « SS » pour « Swallow Sidecar and Coachbuilding Company », jusque-là fabricant de side-cars et carrossier, devient véritablement constructeur automobile, en créant son propre type de voiture : la SS1. Le châssis est en fait construit par Standard selon les spécifications SS. Les différentes carrosseries de SS1 sont à la fois sportives et élégantes, et les voitures sont vendues à des prix compétitifs. Le succès est important et William Lyons décide alors de créer une nouvelle entreprise dédiée à la construction automobile : la SS Cars Limited. Il décide également de développer une gamme de voitures, certaines de sport et d’autres des berlines et cabriolet à prétentions sportives de 1,5 litre à 3,5 litres, dont le rapport qualité, prix et prestige procurèrent vite notoriété et reconnaissance à la jeune marque. C’est ainsi que le nom de Jaguar fut utilisé pour la première fois comme nom de modèle en septembre 1935, pour désigner la SS Jaguar 1 ½ Litre. Disponible à la fois en berline (Saloon) 4 portes et en cabriolet (Drop Head coupé) 2 portes, il s’agit d’une voiture raffinée, avec des prestations haut de gamme et des performances significatives pour un prix attractif. Sa fabrication évolue très rapidement dès 1937, en abandonnant le bois au profit du tout acier, mais la carrosserie sera toujours montée sur châssis séparé. La cylindrée du petit 4 cylindres 1,5 litre passe elle de 1608 cm3 à 1776 cm3 et abandonne les soupapes latérales au profit de soupapes en tête, tandis qu’un si

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

MASERATI 3200 GT Dessinée par Giugiaro, et présentée en 1998, le coupé 3200 GT est la dernière Maserati à utiliser un moteur de la marque. Equipée du fameux V8 biturbo qui a fait les beaux jours des Shamal, Quattroporte et autres, cette mécanique de 3.2 l développe 370 cv et emmène cette 4 places à plus de 290 km/h. Elle peut être dotée d'une boîte à 6 vitesses mécaniques ou d'une plus traditionnelle boîte automatique ZF. Fabriquée à 2689 exemplaires en boîte mécanique et 2106 en boîte automatique, sa carrière sera assez brève, puisqu'elle se termine en 2001. En cause, ses feux arrière en forme de boomerang, principal trait caractéristique de sa poupe, qui ne sont pas homologués aux USA, très grand marché pour la marque. Pour 2002, elle devient donc Coupé GT, avec des feux arrière au dessin banalisé, mais homologués et troque son moteur suralimenté pour un V8 Ferrari de 4.2 l atmosphérique. Le modèle présenté est de seconde main et il est équipé de la boîte automatique ZF 4 rapports capable de supporter le couple impressionnant du moteur. Le carnet d'entretien confirme que tous les services ont été effectués régulièrement par l'agence. Elle dispose de ses 3 clé-télécommandes. Elle a des pneumatiques neufs à l'arrière et presque neufs à l'avant. Elle affiche 99'000 km au compteur. Elle a été expertisée le 28 novembre 2023. Son élégante couleur « Blu Nettuno » offre une agréable combinaison de couleurs avec le cuir intérieur whisky, gansé de passepoils cognac avec le ciel en Alcantara coordonné. Garantie non accidentée.

Estim. 23 000 - 32 000 CHF

Austin Seven RM Saloon 1931 - Châssis n°136 411 Moteur n°137 146 Carte grise française Le modèle présenté est un type RM Saloon introduit en mars 1930. Elle fut achetée neuve par un brigadier de police genevoise à la SA Perrot, Duval et Compagnie située au 12, rue du Général Dufour à Genève ( facture d’achat présente). Elle traversera ensuite la frontière en 1936 et restera en France, dans les mains de Charles Vernay, menuisier de Challex jusqu’en 1961, date à laquelle elle sera acquise par Jean Tua. Elle sera ensuite restaurée par la carrosserie Richard de Genève et exposée dans le musée de Jean Tua. En 2005, le musée fut contraint de quitter les lieux qu’il occupait et la collection fut dispersée. « Mes voitures iront à de vrais amateurs qui sauront les préserver et les apprécier » affirmait alors Jean Tua. C’est à cette occasion que le propriétaire actuel en fit l’acquisition il dépensera sans compter et fera entièrement reprendre la voiture entre 2005 et 2008, le moteur, notamment, étant entièrement refait par un motoriste de Zurich. La voiture sera testée entre Genève et Lausanne puis... ne roulera plus jamais ! C’est donc une voiture intouché depuis la fin de sa restauration en 2008 que nous proposons. Véritable 4e main à l’historique limpide, notre charmante Austin est une solution économique pour goûter au charme de l’avant-guerre. N’ayant pas roulé depuis 2008, comme tout bon passionné d’avant-guerre, le futur propriétaire devra faire les vérifications d’usage avant de reprendre la route. Rouler en voiture d’avant- guerre, n’est ni quelque chose d’inimaginable ni d’intouchable au regard de cette charmante « Baby Austin ». Il est l’heure de casser son PEL ! Particularité de notre Austin 7, elle est équipée de très chic flasques de roue en aluminium intérieur et extérieur. L’Austin Seven est sans aucun doute une des voitures anglaises les plus importantes produites. Elle est en quelque sorte la Ford T anglaise et sera vendue à près de 300 000 exemplaires partout dans le monde. Le modèle fut conçu par Herbert Austin (et Stanley Edge) au début des années 1920 sur une idée simple : pro- poser une voiture ne prenant pas plus de place qu’une moto, mais avec plus de confort et un tout petit prix, le tout équipé d’un vrai petit moteur et de 4 freins - équipement encore peu courant en 1931 ! Au lendemain de la Première Guerre, l’usine de Longbridge signera donc un véritable succès commercial et sportif. L’Austin Seven sera produite entre 1922 et 1939 - une longévité impressionnante – entre autres dû au fait que l’Austin ne fut pas seulement britannique. En France, c’est Rosengart qui, sous licence, produit la petite « 5cv » entre 1928 et 1939. En Allemagne, elle sera fabriquée sous le nom de « Dixi », aux USA sous le nom de « American Bantam », et au Japon sous le nom de « Datsun ». FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

JAGUAR XJ 12 Série 2 Au milieu des années 60, le charismatique PDG de Jaguar, Sir William Lyons pense que la gamme de ses berlines commence doucement à vieillir et surtout qu'elles se cannibalisent entre elles. En effet, les 240 & 340 (ex MK 2), S-Type et 420 jouent dans la même catégorie, hormis la 420 G, plus grande, qui perdurera jusqu'en 1970. Pour remédier à cela, une toute nouvelle auto est élaborée. Elle remplacera à elle seule les 3 modèles cités auparavant. Celle qui va se nommer XJ 6 sera le dernier bébé du maître. Présentée au salon de Paris 1968, elle est unanimement saluée par le public et les journalistes et elle sera rapidement désignée comme « la plus belle berline du monde ». Hormis son style racé, elle reprend le train arrière sophistiqué de la 420 G, avec ses doubles ressorts hélicoïdaux et ses freins à disques placés in-board. Son train avant à double triangulations et sa direction à crémaillère sont nouveaux. Elle est disponible avec le double-arbres 6 cylindres habituel de 4.2 l, ainsi qu'en une nouvelle version de 2.8 l, en boîte mécanique ou automatique. Elle se fait remarquer par son excellente tenue de route et son grand confort. Elle est également déclinée en versions plus luxueuses sous la marque « Daimler ». En 1972, le modèle adopte le nouveau moteur V12 de 5.3 l, étrenné auparavant par la E-Type. Elle est disponible uniquement en boîte automatique. Quelques mois plus tard apparaît une version dont l'empattement est augmenté de 10 cm. La production totale de cette première série atteint 82'209 exemplaires (ou 82'217, selon les sources). Au salon de Frankfort 1973, Jaguar présente la Série 2, disponible avec le 6 cylindres 4.2 l et le V12 de 5.3 l. Avec comme modification esthétique, le rehaussement du pare-chocs avant, principalement pour satisfaire aux normes sécuritaires américaines, un marché très important pour la marque. Ce rehaussement du pare-chocs signifie que la hauteur de la calandre est réduite d'autant. A l'intérieur, un nouveau tableau de bord regroupe tous les cadrans devant les yeux du conducteur. Une toute nouvelle version de carrosserie fait son apparition, le coupé 2 portes, sans montant. Pour l'année 1975, un moteur plus petit de 3.4 l est proposé. L'injection électronique alimente maintenant le moteur V12. La carrière de ce deuxième opus se poursuivra jusqu'en 1979, après 92'376 exemplaires produits, toutes carrosseries confondues. La vie de la XJ se poursuivra avec la Série 3, redessinée avec l'aide de Pininfarina. Le modèle présenté a été immatriculé pour la première fois le 1er août 1977. Il est en bon état général. Il jouit d'une belle patine tant extérieure qu'intérieure. Elle provient d'une importante collection dans laquelle elle se trouve depuis 7 ans et affiche 14'963 km au compteur.

Estim. 6 000 - 12 000 CHF

Lancia Belna Coupé «Paul Née» 1936 - Le dernier des coupés Châssis n°F34 1322 Moteur n°1403 Type F88 Boite de vitesse n°1412 Type F127 Carte Grise Française 12 Mars 1936, Monsieur Alexandre Lecamus passe commande de sa Lancia Belna pour 35 000 francs. À l’époque, Lancia jouit d’une solide réputation d’innovation que la Belna n’usurpe pas. Elle est équipée de freins hydrauliques, d’une caisse auto porteuse et des 4 cylindres en V de Lancia, entre autres. Notable de Castres, Monsieur Lecamus n’opte pas pour la Berline usine standard, mais fera carrosser son châssis chez Paul Née, en coupé s’il vous plaît. Le couple Lecamus en profitera de nombreuses années et à la mort de Monsieur Lecamus en 1955, sa femme immatriculera la voiture à son nom de jeune fille, Marie Charvet. Des années plus tard, dans les années 70, Madame Charvet offrira la voiture au petit-fils de son aide-soignante, le jeune homme que l’on aperçoit derrière la Belna alors que Madame Lecamus pose devant la voiture avec en fond la Mairie de Castres. La Lancia Belna n’est autre qu’une Lancia Augusta renommée pour le marché français avec cependant quelques spécificités, mais nous y reviendrons plus tard. L’Augusta est conçue juste après la crise de 1929, dans un contexte économique peu propice à l’excentricité. Elle sera donc un modèle économique et avec des dimensions moins importantes que ses ainés, tout en conservant des innovations techniques (entre autres : caisse auto-porteuse, suspensions indépendantes, freins hydrauliques, ...), la marque de fabrique de Lancia. Elle sauvera la marque dans cette période difficile, grâce notamment à son succès en Italie. Mais revenons à la Belna. Suite à la crise, les droits d’importation étant prohibitifs, il fallait pour continuer à vendre à l’étranger, y construire son usine pour vendre « sur place ». Deux choix s’offraient au futur acheteur, une berline (code F231 ) ou un châssis prêt à être carrossé (code F234 ). Pourtout, Paul Née, ... sont quelques-uns des carrossiers français qui seront sollicités pour habiller les Belna. Le nombre de Lancia Belna fabriquées durant les quatre ans d’existence de Lancia France s’élève à environ 3000, dont 2500 berlines F231 et 500 châssis F234. Pour la petite histoire, la Lancia Augusta a eu une vraie carrière en compétition, participant notamment aux Mille Miglia, à la Copa d’Oro ou encore la Targa Florio. Elle était, dit-on, la voiture favorite de Tazio Nuvolari et Achille Varzi. Il décidera de faire restaurer la voiture et la confiera à l’atelier Bruni, mais n’immatriculera jamais l’auto. Appelé par les sirènes de la success story américaine, il quittera la France et confiera la voiture à sa sœur, Florence Alba, qui immatriculera la voiture en 1984 sans que l’immatriculation de Madame Lecamus ne soit modifiée. La voiture n’a donc jamais quitté Castres ! Des années plus tard, le propriétaire actuel, cousin de Florence Alba et dont le père était apprenti chez Brumi fait l’acquisition de la voiture et la conserve scrupuleusement dans l’état dans lequel il en a pris possession. Cette rarissime Lancia Coupé dessinée et réalisée par Paul Née n’aura connu que deux familles de propriétaires alors qu’elle souffle ses 88 bougies (preuve s’il en faut que c’est une voiture à laquelle on s’attache !). Elle se trouve dans un état extrêmement sain (pas de corrosion) grâce à la restauration dont elle avait bénéficié dans les années soixante-dix. Depuis, elle n’a quasiment jamais roulé et est complète. Elle attend une nouvelle famille de passionnés qui, après les vérifications d’usage et une remise en route du moteur pourra à nouveau laisser admirer sa ligne sur les routes de France. L’immatriculation de 1955 est toujours présente ! Paul Née était un carrossier français qui connut ses heures de gloire durant l’entre deux guerres. Hispano Suiza, Bugatti et Mathis sont quelques-uns des grands constructeurs dont il a habillé les voitures. Sans oublier Lancia, avec qui il avait une relation privilégiée Le petit strapontin arrière, qui accueille un troisième passager en cas d’urgence. On notera la numérotation d’assemblage des panneaux en bois d’origine du carrossier et tout l’habillage de la voiture d’origine en bel état. On ne peut malheureusement pas en dire autant des sièges conducteur et passager qui seront à reprendre. L e V4 1,2l se révèle être un excellent moteur, capable d’atteindre plus de 3500 tours minute, ce que peu de ses concurrents pouvait égaler. Endormi depuis plusieurs années, il sera à vérifier avant une remise en route. Le numéro de série du moteur correspond bien à celui du bloc. Une intrigante inscription «Vesuve» est peinte sur le couvre culasse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

CHEVROLET CORVETTE « C1 » Présentée en 1953, la « première voiture de sport américaine » est sensée séduire les conducteurs sensibles aux véhicules sportifs, notamment les « GI » revenant d'Europe où ils ont découvert les fameux petits roadsters anglais. La première version est équipée d'un 6 cylindres en ligne repris des sages berlines de la marque. Bien que remanié pour la Corvette, il manque de puissance (150 cv) et ne concrétise pas ce que la ligne racée de la carrosserie promet. Chevrolet rectifie rapidement le tir en la dotant d'un V8 de 4.3 l de près de 200 chevaux pour la seconde série, ainsi que d'une ligne simplifiée. Cela suffit pour établir rapidement la Corvette comme « la voiture de sport » de l'Amérique. De petites modifications sont amenées régulièrement, notamment l'adoption de 4 phares ronds à l'avant en 1958, ainsi que de mécaniques de plus en plus puissantes, dont un moteur doté de l'injection. Toutes ces constantes améliorations prolongent le succès du modèle. La dernière mouture apparaît en 1961, avec comme principale modification un arrière incliné, doté de 4 feux ronds préfigurant celui de la Stingray. Pour sa dernière année de production en 1962, la Corvette est dotée d'un nouveau V8 de 327 ci. Cela suffit pour que le modèle établisse son record de production depuis sa naissance! Plus de 14'000 exemplaires sont en effet vendus cette année-là. Le modèle présenté a été mis en circulation en juin 1962. Il est équipé du plus puissant moteur à carburateurs disponible d'environ 340 chevaux avec l'intéressante option: boîte 4 vitesses mécanique. Elle affiche 15'100 km au compteur. Son éclatant intérieur rouge se marie parfaitement avec sa distinguée robe gris métallisé. Automobile entièrement restaurée, elle vous emmènera sur toutes distances en dévorant l'asphalte au son rauque de son puissant V8. Un mythe indémodable!

Estim. 80 000 - 120 000 CHF

Voiture à pédales Devillaine, Modèle DEVISIX Renault, Circa 1930 - Ets Devillaine et Frères constructeur – Type Devisix Modèle Renault, châssis métallique, et carrosserie en bois couleur ivoire à filets rouge. Carrosserie pointe Bordino, propulsion par pédales, siège réglable, tableau de bord avec montre et compteur, pneumatiques en caoutchouc de type Ballon – Bergougnan (250x40), éclairage électrique, commande de frein à main extérieur, ligne d’échappement latéral courant tout du long, siège en sky rouge. Joint une corne d’appel. Carte grise absente Longueur : 145 cm – Hauteur : 54 cm État strictement d’origine, très belle patine malgré son état d’usage. A la fin des années 1920, les Établissements Devillaine et Frères (EDEF) inaugure l’appellation Devisix, associant le début de leur patronyme au numéro 6. La marque cherchant probablement à évoquer l’imposante 40cv six cylindres de la firme au losange - avec son nouveau logo apparu en 1925– mais également pour reprendre la dénomination commerciale des plus populaires Renault NN dite « 6cv ». Ces très beaux jouets furent notamment distribués au Bazar de l’Hôtel de Ville, au Printemps ou par les Etablissements Mestre et Bltatgé, la plus importante maison du monde pour fourniture automobiles et vélocipédiques. Aujourd’hui, rares sont les exemplaires qui nous sont parvenus, et encore plus dans cet état admirable de conservation. FRAIS DE VENTE : 26% TTC

Estim. 1 800 - 2 000 EUR

Chevallier 1100 Bol d’or Circa 1930 - Châssis n°1 Moteur n°2945-DS Carte Grise Française Palmarès : 24-25 mai 1931 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°101 - 6ème - 1111,080 km 24-27 juillet 1931 Meeting de Dieppe - catégorie 1500 N°28 - 4ème en catégorie et 12ème au général - 289,684km (36 tours) 6 septembre 1931 Grand Prix des Voiturettes de Monza N°30 - Abandon après 1 tour 13 septembre 1931 Meeting des Routes Pavées - catégorie 1.100 à compresseur N°58 - non partante (conséquence d’un problème moteur à Monza ?) 15-16 mai 1932 
Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°54 - abandon avant la mi-course 5 juin 1932 Grand Prix de Picardie - catégorie 1.100 N°43 - 5ème - 1h 05min 50sec pour parcourir les 15 tours et 144, 825km 26 juin 1932 Grand Prix de Lorraine - N°84 - abandon 28 mai 1933 Circuit d’Orléans - catégorie course (2ème série) N°6 - résultat inconnu (pas 1er) 4-5 juin 1933 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°43 - + que 8ème ou abandon, suite à une collision alors qu’il était en tête 17 septembre 1933 Grand Prix de France des M.C.F - catégorie 1100 à compresseur jusqu’à 1500 sans compresseur - N°16 - 7ème à 3 tours 25 février 1934 Éliminatoires du Bol d’Or - N°2 - voitures 1100 20-21 mai 1934 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°45 - 1er ex-aequo , 434 tours, 1814,120km, moyenne de 75,588km 3 mars 1935 Éliminatoires du Bol d’Or - N°6 18-19 mai 1935 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°11 - 4ème - 463 tours (calculé avec la longueur du circuit), 1939,157km Dans l’entre-deux-guerres, la France a vu des dizaines de marques automobiles naître. Certaines ont perduré, d’autres ont disparu aussi vite qu’elles sont apparues. Il s’agissait la majeure partie du temps d’un assemblage de pièces déjà existantes, on pouvait donc plus parler d’assemblage ou d’optimisation plutôt que de réel génie créatif. Au milieu de cette folie automobilistique, ou tout un chacun pensait pouvoir faire mieux que l’autre, il y a eu quelques géniaux artisans, à l’image de Lambert ou Chevallier. Son objectif affiché est clair, il s’agit du Bol d’or. Il ne gagnera pas sur la puissance du moteur, il oriente donc tous ses efforts sur la tenue de route. Deux solutions majeures et en avance sur leur temps sont retenues pour la création de la voiture : traction avant et roues à suspension indépendante. Avec ses solutions, il prendra un avantage majeur sur ses concurrents, il en est persuadé. Paul Chevallier s’aligne pour sa première course au Bol d’or de 1931. Paul Chevallier les a sûrement tous surclassés, créant une automobile entièrement conçue et réalisée par lui, adoptant des solutions techniques révolutionnaires pour l’époque. Voici l’histoire d’un chevalier des temps modernes (pardonnez-moi le jeu de mots.) et de sa création. Veni Vidi Vici comme disent les Romains ! Paul Chevallier s’attaque à la création d’une automobile de course à la fin des années 20. Zoom sur le système de traction, les roues sont entraînées par des demi-arbres munis de cardan, conception Chevallier à priori. Côté suspension, chaque roue est accrochée à un grand bras de levier qui côté roue reçoit pivot de direction et cardan à l’aide d’une fourche puis vient s’articuler au châssis grâce à des lames de ressort. Les cyclecar DALILA avait déjà utilisé ce principe au début années 20 et il sera ensuite repris sur la 2CV. La légende raconte qu’alors qu’il est bien placé, Chevallier casse une coquille de cardan, résultat d’un accrochage routier survenu la veille. Ni une ni deux, Chevallier le dans son garage de Saint-Cloud, tourne une nouvelle coquille, la réinstalle et reprend le départ à la huitième heure. Il terminera sixième (cf L’auto 26 mai 1931). Tous les espoirs sont permis et Chevallier a fait forte impression, la presse parlant de lui avec engouement ! Il s’attaque ensuite au Grand Prix de Dieppe en juillet où il court en catégorie moins de 1500cc aux côtés des Bugatti et de la Delage Grand Prix 1500 de Lord Earl Howe, excusez du peu. Loin d’être ridicule, il terminera 4ème devant des Bugatti ! Se sentant (peut-être) pousser des ailes, il s’inscrit à la course des voiturettes de Monza qui a lieu le 6 septembre 1931, la romance italienne prendra n rapidement, il abandonne au premier tour. Tandis que Fagioli sur Maseratti remporte l’épreuve devant Borzacchini sur Alfa et Varzi sur Bugatti. Inscrit la semaine suivante au Meeting des routes Pavées en catégorie 1100 à compresseur, il est annoncé comme non-partant, probablement la panne de Monza n’était-elle pas tout à fait réparée. Pas plus de gloire au Bol d’or mi- mai 1932. On le soupçonne de réaliser des essais secrets à Montlhéry juste après le Bol d’or 1932, comme le prouve ce succulent extrait de journal. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 120 000 - 150 000 EUR

1994 - AUSTIN MINI ROVER BRITISH OPEN - 1994 - AUSTIN MINI ROVER BRITISH OPEN Titre de circulation français Châssis n°SAXXNYADBQ082709 - Dernière Mini classique avec moteur 1300 cm3 à carburateur et à la finition soignée - Voiture d’origine française, seconde main avec à peine plus de 100 000 kms - Grand toit ouvrant électrique, carnet d’entretien et dossier de factures - Gros étriers de frein à quatre pistons et tambours en aluminium Localisation : région parisienne On ne présente plus l'histoire de l'Austin Mini tant elle est connue de tous. Si l'iconique petite anglaise fut produite de 1959 jusqu'au début des années 80 sous la marque principale Austin, sa production est interrompue quelques années avant que Rover, acquis par BMW, ne relance la production en 1989, surfant sur le renouveau de l'esprit rétro. La Rover Mini sera produite de 1989 à 2000, dans de multiples finitions et séries limitées ou spéciales. La finition British-Open se caractérise par un grand toit ouvrant en toile, un coloris vert anglais métallisé, et un bel intérieur en tissus beige fort élégant. Elle est motorisée par le 1300 cm3 hérité de la Cooper. Comme toujours sur la Mini, elle allie avec distinction sportivité, maniabilité, et habitabilité. La voiture de la vente fut vendue neuve à une femme de la région de Rouen par JM Automobiles, comme l’atteste le carnet d’entretien du véhicule, tamponné jusqu’en 1997 et pour 33000 kms. Ensuite, elle fut revendue à la propriétaire actuelle en 2011 qui la fit entretenir régulièrement et avec soin comme nous l’indique le dossier de factures et des contrôles techniques présents au dossier depuis 1999. Elle totalise environ 100 000 kms compteur, vérifiables grâce au dossier et ne présente pas de traces d’accident. L’important dossier de factures confirme l’entretien particulier porté par ses deux propriétaires jusqu’à ce jour sur cette Mini qui sera vendue avec son contrôle technique à jour. Elle est équipée de gros étriers de frein avant « Mini Sport » à quatre pistons, de tambours arrière en aluminium ailetés « Mini Sport Superfin » et d’un élégant volant sport en aluminium à trois branches. C’est le dernier modèle équipé du célèbre carburateur SU et non pas de l’injection, qui fera la différence auprès des amateurs éclairés. Prête à prendre la route, cette petite Mini au grand toit ouvrant électrique attend un nouveau ou une nouvelle propriétaire pour caracoler encore sur nos belles routes de France.

Estim. 9 000 - 12 000 EUR

1980 – Mercedes-Benz 280 SE berline (W126) - Titre de circulation français Châssis n°12602212019114 - Première main, carnet d’entretien et manuels - Seulement 129 700 kilomètres - Très saine, pas de trace d’accident - Près de 6 000 € de factures Mercedes en 2022 Localisation : région parisienne La Mercedes W126 est une série classe S « Sonderklasse » fabriquée de 1979 à 1992 en plusieurs cylindrées et carrosseries. La voiture de la vente a été vendue neuve par le concessionnaire parisien COMO-AUTOMOBILES en 1980 et a toujours été stationnée au sec dans le box du propriétaire à Paris dans le 16e arrondissement. La peinture vert métallisé est ancienne et présente quelques défauts mineurs mais pas de rouille. L’intérieur en tissus Pullman gris anthracite est en très bon état sauf sur le côté gauche du dossier conducteur qui sera à réparer. L’ensemble de la carrosserie et des soubassements sont très sains et ne présentent pas de trace d’accident. Elle totalise moins de 130000 km au compteur et a fait l’objet d’une remise en route chez l’agent Mercedes de Versailles en 2022 (factures). Le réservoir d’essence, les tuyauteries, la pompe à essence et le régulateur de pression ont été remplacés. Le doseur-distributeur d’injection et l’accumulateur de pression d’essence sont également neufs. Tout le système d’allumage a été refait, le moteur vidangé et la pompe à eau remplacée. Il y a un petit bruit de frottement lorsque l’on roule en marche arrière et il reste quelques détails à revoir, tels que le toit ouvrant électrique et une vitre arrière électrique qui ne fonctionnent pas, ainsi que la serrure d’une porte arrière et des garnissages intérieurs autour de la lunette arrière à refixer. Une classe S élégante, fonctionnelle et très abordable.

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

Lafont Spéciale (G.A.R.) Circa 1928 - Châssis n°1
Moteur n°18819 Type CST4 Boite de vitesse n°3947 Carte Grise Française 
 La naissance de cette Lafont Spéciale reste pour le moment mystérieuse. Cela dit, suite à une longue enquête et de nombreux témoignages, nous avons pu assembler les différents éléments du puzzle et imaginer ce qu’il s’est passé à la fin des années 20. Emile Lafont est partie prenante de l’aventure G.A.R.(Gardahaut), la marque s’illustre dès le début des années vingt en construisant des cyclecars, motorisés par Chapuis-Dornier, de vocation sportive, de nombreuses GAR seront inscrites en course, notamment au Bol d’or.
Emile Lafont est ingénieur et pilote pour GAR, il participe à de nombreuses courses à leur volants jusqu’à 1928. C’est à cette date que la firme prend un virage dont elle ne se relèvera pas. Monsieur Gardahaut prend la décision de concevoir lui-même son moteur et de lancer une nouvelle gamme de voiture. Mais la firme amorce son déclin et fermera ses portes en 1934. Lafont, sentant l’affaire venir, décide de partir en 1928. Pour son départ, il négocie quelques châssis et moteurs Chapuis-Dornier 12 soupapes dans le but de se construire ses voitures. On le retrouve ainsi participant à la coupe de l’Armistice en 1930, en tant qu’indépendant (non affilié à une marque automobile) et il gagne la course. On peut en déduire que la voiture sur la photo est une de ses créations, avec châssis contre coudé (châssis de GAR modifié ?). La première photo de la Lafont Spéciale que l’on peut identifier avec certitude est celle de la fin des années 50. A cette époque, la voiture fait partie de la collection Pozzoli, stockée sous l’anneau de Montlhéry. Elle servira à un collectionneur connu et reconnu du milieu Bugatti pendant sa permission de la guerre d’Algérie. On trouve d’ailleurs des écrits de Pozzoli, qui présente ses deux GAR, l’éléphant bleu et celle de Lafont (voir texte) il est donc fort probable qu’il fasse mention de notre Lafont Spéciale puisqu’on le sait elle était équipée d’un 12 soupapes à l’époque et lui appartenait. On retrouve ensuite une photo de notre Lafont Spéciale non datée, ou le temps a malheureusement fait son œuvre... On reconnaît le même numéro de plaque que sur la photo des années 50, ce qui ne laisse aucun doute quant à son origine. On pense que le 12 soupapes Chapuis-Dornier a déjà disparu à cette époque. Pourquoi et comment cette auto se retrouve au fond d’un champ? Cette question reste sans réponse. Elle sera ensuite récupérée dans les années soixante-dix par un collectionneur en Bourgogne, qui entreprendra une restauration complète en l’habillant avec une carrosserie inspirée des GAR B5 roadster, notre homme reconnaissant probablement dans la voiture les spécifités des GAR. C’est ensuite un collectionneur du Sud de la France, qui, intrigué par ce châssis contre-coudé, et il faut bien le dire, parce que c’était la mode, l’équipera d’une pointe bordino. Il s’en sépare il y a plus de vingt ans au profit de son propriétaire actuel, mais après quelques participations à des événements historiques, l’automobile s’endort au fond du garage. Voilà donc l’occasion d’acquérir un cyclecar avec une sacrée histoire , et qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets, la voiture a été réveillée de son profond sommeil dans les règles de l’art et le moteur tourne parfaitement rond, les quelques kilomètres effectués à son volant nous ont donné beaucoup de plaisir. La voiture méritera tout de même les vérifications d’usage avant de partir pour de longues virées. Cette G.A.R. Spéciale Lafont vice et versa est une vraie alternative pour rouler différent et pour un prix raisonnable en comparaison des autres pointes bordino des années 20. À noter, l’essieu avant spécifique des G.A.R. deuxième génération, qui équipe certaines G.A.R. de course. Le tableau de bord contient les essentiels : compte-tour, vitesse, une montre et la pression d’huile. Le Chapuis-Dornier CST4 1100cm2 coté admission. Moins pointu que le 12 soupapes, il est aussi plus fiable. Notre exemplaire est équipé d’une pipe d’échappement sur mesure pour gagner quelques chevaux. L’ensemble boîte de vitesse et pédalier. La pédale d’embrayage a été modifiée pour l'installation d’un démarreur. Sur cette photo prise chez le collectionneur de la région Bourgogne, on note que la voiture possède toujours son capot d’origine, reconnaissable à l’interruption des louvres de capot. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 60 000 - 80 000 EUR

Richard Gordon's 18K Gold Omega Speedmaster Professional 1969 Apollo 11 Commemorative Watch - L'Omega Speedmaster Professional BA 145.022 en or jaune massif 18 carats appartenant à Richard Gordon et portée par lui lui a été offerte lors d'un dîner de gala spécial le 25 novembre 1969 à l'hôtel Warwick de Houston, au Texas. Omega a initialement créé 26 de ces montres commémoratives en or - connues sous le nom de "Tribute to Astronauts" - pour les offrir aux astronautes de la NASA vivants ou décédés. Le fond de chaque montre est spécialement gravé d'une citation, du nom et des missions de l'astronaute, ainsi que d'un numéro unique correspondant à la date à laquelle l'astronaute s'est envolé pour l'espace. Le fond du boîtier de cette montre, qui porte le numéro 20, est entouré de l'inscription "Astronaut Richard R. Gordon, Gemini 11 - Apollo 12". La citation centrale spéciale se lit comme suit : "Pour marquer la conquête de l'espace par l'homme avec le temps, à travers le temps, sur le temps". Première Speedmaster en or créée par Omega, la montre est dotée d'un boîtier en or 18 carats dont le design et les dimensions sont identiques à ceux de la Speedmaster Professional en acier. La lunette en or présente une incrustation en aluminium rouge bordeaux, avec le célèbre "point sur 90", et un cadran spécial en or massif, indiqué par le "OM" à côté de "Swiss Made", ce qui signifie "Or Massif" ou "or massif". Les index sont en onyx, à deux facettes chacun, et sont sertis dans des cadres en or. Les aiguilles sont noires avec des centres en or et contrastent merveilleusement avec le cadran en or massif. Le bracelet en or (1116/575) présente des maillons creux et un fermoir en or de 14 mm décoré de rayures. À l'intérieur du boîtier de 42 mm en or 18 carats tourne le calibre 861 du chronographe, de couleur cuivrée et basé sur Lemania, avec un frein en acier. Ce calibre 861 a une vitesse de rotation de 21 600 v/h et utilise 17 rubis. D'un point de vue cosmétique, ce garde-temps présente une certaine usure due à l'usage, notamment au niveau de la lunette, ainsi que quelques rayures au niveau du fermoir et de la glace. L'étui Omega à charnière d'origine, qui présente quelques taches ou ternissements sur le dessus du couvercle, est inclus. Accompagnée d'une lettre de provenance dactylographiée signée par Richard Gordon, en partie : "Cette montre-bracelet Omega de l'ère Apollo, édition spéciale, m'a été offerte par Omega lors d'un dîner de célébration d'Apollo XI. Il poursuit en reconnaissant l'erreur dans la gravure, qui comporte un "R" à la place de l'initiale de son deuxième prénom, "F". Après l'Omega Speedmaster Pros, propriété du gouvernement américain, ces chronographes commémoratifs en or 18 carats d'Apollo XI sont au premier plan de l'histoire des montres spatiales. Émises en nombre extrêmement limité pour commémorer l'alunissage d'Apollo 11, les vingt-huit premières montres produites ont été réservées au président Richard Nixon (n°1) et au vice-président Spiro T. Agnew (n°2), suivis par les 26 astronautes qui ont ouvert la voie aux alunissages dans le cadre des programmes Mercury, Gemini et Apollo. Seuls 19 des 26 astronautes honorés ont pu assister au dîner de gala au cours duquel ils ont été présentés - l'équipage d'Apollo 12 était encore en quarantaine après son retour sur Terre le 24 novembre 1969, et l'équipage d'Apollo 1 a été honoré à titre posthume. Ces premières montres comportent toutes la gravure centrale spéciale "Pour marquer la conquête de l'espace par l'homme avec le temps, à travers le temps, sur le temps". La version publique de la montre (numéros 33-1000) a été éditée avec un fond de boîtier commémorant Apollo 11 et le statut de la Speedmaster en tant que "première montre portée sur la lune". Omega a repris la gravure spéciale pour les montres d'astronautes qui ont ensuite été remises aux équipages des missions Apollo 14 à 17. L'insaisissable chronographe d'astronaute en or figure également parmi les Speedmaster Pro les plus chères jamais vendues : en octobre 2022, RR Auction a vendu l'exemplaire de Wally Schirra de la montre chronographe Omega Speedmaster Professional commémorative de l'Apollo 11 en or 18 carats (réf. BA 145.022) pour près de 2 millions de dollars.

Estim. 100 000 - 150 000 USD

VOLVO P 1800 S Dessinée chez Frua en Italie par un suédois, la P1800 apparaît en 1961. Elle est équipée d'un classique 4 cylindres en ligne de 1.8 l de 90 CV. Sa boîte de vitesse peut bénéficier d'un overdrive en option. Elle est rendue célèbre par le feuilleton « Le Saint » avec Sir Roger Moore dans le rôle principal. Ce coupé est fabriqué chez Jensen en Grande-Bretagne. En 1963, sa production est rapatriée à l'usine mère, devenant P 1800 S (le S pour Suède). Au fil des ans, elle gagne en puissance et en cylindrée, sans pratiquement aucune modification esthétique. En devenant 1800 E, son moteur de 2 l est doté d'une injection électronique qui porte sa puissance à 124 CV. Pour l'anecdote, c'est une P 1800 qui détient le record mondial du kilométrage pour une voiture particulière : plus de 5,2 millions de kilomètres, selon le Guinness Book des records. En 1972, Volvo décide de modifier sa carrosserie, la transformant en break de chasse, avec une lunette arrière faisant office de hayon. Sa production se termine en 1973, après 45 627 exemplaires (tous modèles confondus) produits. Le modèle proposé à la vente a été acheté en Californie par son actuelle propriétaire. C'est une seconde main achetée à un vieux monsieur qui l'avait léguée par testament à une école religieuse qu'il dirigeait ! Elle bénéficie encore des pare-chocs en « moustache » et des moulures latérales en chrome soulignant les lignes de la carrosserie. Elle affiche 77'900 km au compteur. Elle a bénéficié d'une très importante restauration pour la faire admettre en véhicule vétéran. A notre sens, c'est le modèle le plus enviable de la production.

Estim. 45 000 - 55 000 CHF

VW 1303 S Cabriolet Bien que quelques modèles aient déjà été produits avant-guerre, les réels débuts de la Coccinelle Cabriolet commencent en 1949. Doté de la même mécanique que la berline, un 4 cylindres à plats, refroidi par air de 1.1 l et 25 cv, le cabriolet utilise un maximum de pièces communes avec sa grande sœur afin de contenir les coûts de production. Par contre, l'usine tournant à plein rendement pour fabriquer la berline, la fabrication du cabriolet est confiée à Karmann à Oznabruck. A noter qu'un second fabricant produit une deuxième version du cabriolet, assez différente au niveau de la capote et de la banquette arrière et elle ne dispose pas de vitre arrière latérales. Ce carrossier nommé Ebmuller en produira moins de 700 exemplaires jusqu'en 1953. Un incendie détruisant son atelier mettra fin à son activité. Suivant les mêmes évolutions que la berline au niveau mécanique, la cylindrée passe à 1.2 l et 30 cv en 1954. Les feux arrière, le capot, le tableau de bord sont régulièrement remaniés. En 1966, le moteur devient un 1.3 l de 40 cv, puis l'année suivante 1.5 l de 44 cv. En 1971 l'adoption d'un nouveau train avant entraine la plus importante modification esthétique avec un capot avant bombé et de nouvelles ailes plus rebondies. Sur la 1303 S de 1.6 l de 50 cv apparait un pare-brise également bombé. Dernière modification pour les feux arrière qui deviennent ronds. Bien que ce soit dans cette dernière décennie que la production annuelle soit la plus importante, elle termine sa carrière en 1980, avec largement plus de 300 000 exemplaires produits. A noter que la berline poursuit la sienne jusqu'aux années 2000, produite principalement au Brésil. Le modèle proposé à la vente arbore une séduisante combinaison de couleurs bleu métallisé et capote beige avec un intérieur beige d'origine. Régulièrement entretenue et roulée, le compteur affiche 130'100 km. Elle a été immatriculée pour la 1ère fois le 16 février 1977 et n'a connu que deux propriétaires. Ce cabriolet cinq places mythique évoque pour tous liberté et joie de vivre.

Estim. 15 000 - 25 000 CHF