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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

1966 – Citroën 2CV Sahara - Le tout-terrain le plus légendaire de l’automobile française Titre de circulation français Châssis n°0782 Moteur avant n°0052000195 Moteur arrière n°0052000198 - Version 4X4 avec deux moteurs de l’iconique 2CV - Rare et recherché, seulement 694 exemplaires produits - Sans doute l’avant-dernier exemplaire fabriqué - Historique limpide, même famille de 1966 à 2023 ! - Plaques d’immatriculation d’origine ! - Voiture partiellement restaurée il y a une trentaine d’années Localisation : région parisienne Notre 2CV est une exceptionnelle 4x4 « Sahara » qui a été mise en circulation le 1er octobre 1966. Il s’agit de l’un des tout derniers exemplaires avec les portes avant à ouverture dans le sens de la marche. Elle aurait été commandée neuve par un agent Citroën du département de l’Aisne et utilisée comme véhicule de service au sein du garage pendant toute la première partie de sa vie. Elle est ensuite restée dans sa collection personnelle comme véhicule de famille et a été conservée comme tel jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs en raison de cet historique exceptionnel qu’elle a pu conserver ses plaques d’immatriculation d’origine ! Partiellement restaurée en carrosserie il y a une trentaine d’années, elle a servi comme véhicule de loisirs jusque dans les années 2010. Dans ce laps de temps, elle est apparue dans la presse spécialisée à plusieurs reprises. Elle a notamment fait l’objet d’un article détaillé dans le LVA du 1er janvier 1998. Puis elle a après connu une période d’immobilisation. Récemment elle a été remise en route. A cette occasion, la vidange des moteurs et des réservoirs a été effectuée, les flexibles de freins remplacés et les pneus ont été changés, ainsi que divers composants comme les filtres à essence, la bobine, ou des durites. Pour autant elle devra bénéficier d’une révision plus approfondie pour prendre la route sur de longs parcours en toute tranquillité. Aujourd’hui cette 2CV Sahara affiche une certaine patine qui sied plutôt bien à son caractère, avec des stigmates dus au temps, à son utilisation et à certaines réparations, mais qui est assez homogène, même si la peinture présente encore bien. Elle montre un kilométrage de 64144 kms au compteur, qui pourrait correspondre à son kilométrage d’origine. Aussi amusante qu’émouvante, la 2CV Sahara représente un mythe pour tous les passionnés de la marque aux chevrons, et cet exemplaire constitue une occasion unique de se l’approprier à travers l’un des derniers exemplaires, en perpétuant son histoire singulière. Alors, prêt pour une virée à la campagne ? Symbole de l’automobile française, la 2CV est une voiture particulièrement attachante et sa longue carrière peut en témoigner. La genèse de cette vénérable populaire est aujourd'hui entrée dans la légende. Ses prototypes sont cachés dans un grenier le temps de l’Occupation. Une fois la guerre terminée, les études reprennent pour tenir compte de la raréfaction de certains matériaux et la 2 chevaux est présentée au public en 1948 au Salon de Paris. Pourtant, l'enthousiasme n'est pas immédiat, car sa conception économique poussée jusqu'à l'extrême ainsi que son design font l'objet de critiques : pas de serrure de porte ni de jauge d'essence, une seule couleur… La voiture s'adresse clairement à un public rural. D'autant que certaines matières telles que l'acier ne sont pas si faciles à trouver à la fin des années 40, ce qui entraîne des retards de livraison. La réputation du " vilain petit canard " est faite. Néanmoins, Citroën croit en son concept et finalement les commandes ne désemplissent pas. Il faut dire que la décision de livrer en priorité les médecins et les curés de campagne contribue habilement à diffuser cette étrange voiture haute perchée : tout le monde veut la « deux pattes » ! Une fourgonnette est même présentée en 1951 et est officiellement sélectionnée par les services postaux pour distribuer le courrier. Cependant, la 2 CV est tout de même très rustique et peu confortable. Les améliorations arrivent avec la nouvelle version AZ qui dispose d'un moteur de 425 cm3 et 12 chevaux, permettant à la petite voiture de filer à 70 km/h. Une version " Luxe " est même lancée en 1956. Elle bénéficie d'un dégivrage de pare-brise, de pièces chromées, d'un éclairage du compteur et d'une plus grande lunette de capote. L'auto est alors mieux adaptée au trafic urbain. C'est un véritable succès et la voiture est produite pendant près de 10 ans. Pour autant, ce n’est que le début d’une constante évolution, qui s’étend jusqu’en 1990 avec près de 5 millions d’exemplaires produits. C’est dans ce cadre qu’au milieu des années 1950, Citroën s’intéresse au prototype d’un industriel normand, qui à la recherche d’un véhicule tout terrain léger, a eu l’idée de modif

Estim. 70 000 - 90 000 EUR

Bentley S1, 1957 Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Europe est économiquement à genoux et le marché des véhicules de luxe extrêmement limité. Les marques prestigieuses que sont Rolls-Royce et sa société soeur Bentley doivent se réinventer dans une époque où il n'est plus possible de ne livrer que des châssis que vont habiller de prestigieux carrossiers. C'est ainsi que naissent les voitures dites "standard steel", soit des châssis habillés de carrosseries "maison". En 1955, après 4 ans de mise au point, pour remplacer la Silver Dawn vieillissante, Rolls-Royce présente pour la première fois son modèle Silver Cloud ou nuage d'argent. Son équivalent chez Bentley adopte, selon la tradition, une lettre de l'alphabet. Ce sera en toute logique la lettre "S", puisque le modèle précédent portait la lettre "R"! C'est une automobile résolument moderne mais conservant un aspect "fait main", lequel n'est pas usurpé quand l'on sait le nombre d'heures d'assemblage et le réel côté manufacturé. Pour sa première version, la S recevra le fameux et ultra silencieux moteur 6 cylindres en ligne en fonte avec carter monobloc, poussé de 4566 cm3 à 4887 cm3. Il permet de propulser la voiture de 2 tonnes à 170 km/h, parcourant en moins de 19 secondes le 400 m, départ arrêté. La boîte à vitesses "Hydramatic" de série, d'origine GM, est modifiée en ce sens qu'elle perd la position "P" au profit d'une 4 vitesse, la marche arrière faisant office de position de stationnement, moteur arrêté. On privilégie ainsi douceur de fonctionnent et économie de carburant! Les freins à tambours sont assistés avec un système Servohydrostatique de type Hispano-Suiza et très efficaces. La commande est hydraulique sur les roues avant, hydraulique et mécanique sur les roues arrière. La ronce de noyer garnit le tableau de bord, les hauts de portières et les tablettes à pique-nique. Le cuir Connolly habille sièges et panneaux de portes, alors qu'une épaisse moquette Wilton recouvre le sol et que le pavillon est tendu d'un drap de fine laine. Le modèle proposé à la vente porte le n° de châssis B30 LEG. Elle bénéficie d'une direction assistée et c'est l'une des 167 produites avec une vraie conduite à gauche (left hand drive LHD) et son compteur kilométrique et le compteur de vitesse sont en kilomètres, le tout ayant été rénové en 2020. Le cuir est original, les boiseries ont été refaites, les tapis également avec une nouvelle transmission. Les freins ont été révisés. Les factures sont disponibles depuis 1975 et elle n'a connu que cinq propriétaires. Elle affiche au compteur 80'000 km. Elle est expertisée vétéran tant en Suisse qu'en France. Il n'y a pas de taxes d'importation pour la France. Elle arbore une belle livrée sable sur marron, l'intérieur étant couleur biscuit. Elle bénéficie des spécifications françaises de l'époque soit, en particulier, un rappel de clignotant Marshal sur le pilier B. C'est une rare occasion d'acquérir un véhicule mythique et sans doute l'une des plus emblématique voitures d'après-guerre.

Estim. 65 000 - 80 000 CHF

1988 – Toyota MR 1.6L T-Bar - Titre de circulation français Châssis n°JT1C0AW1100137250 - La première voiture japonaise de série à moteur central ! - Exemplaire suisse importé en France en juillet 2000 - Même propriétaire depuis 2001 et moins de 152 000 kms - Bel état d’origine, carnet d’entretien, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Lancée en 1984, la Toyota MR2 pour « Mid-engined, Runabout, 2-seaters » est un coupé compact qui fait sensation dès sa sortie. Lignes taillées à la serpe, phares escamotables, aileron arrière ou encore ouïes latérales, ainsi que porte-à-faux réduits et moteur en position centrale arrière rapprochent ce coupé japonais des standards européens à la mode dans les années 1980, avec les Fiat X1-9 ou autre Lancia Beta Montecarlo par exemple Cette nipponne révolutionne alors le marché des petites sportives en étant d’une part la première voiture japonaise de série à moteur central et d’autre part, en offrant un rapport prix/plaisir/prestations assez imbattable. Effectivement, outre sa plastique suggestive et un habitacle résolument sportif avec une position de conduite basse, des sièges enveloppants, une instrumentation consacrée au conducteur avec un petit levier de vitesses, un volant tulipé à trois branches et un compte-tours au centre du tableau de bord, elle dispose d’un moteur 1600 cm3 double arbre à cames (Twin Cam) de 122 chevaux, qui associé à une transmission de type propulsion et un poids contenu d’environ 1000 kilos seulement, lui permet de belles performances. Ce d’autant plus que cette mécanique ne rechigne pas à monter dans les tours et bénéficie d’une sonorité rauque très plaisante. Profitant de plus d’un bon comportement, grâce à des masses bien équilibrées et des suspensions indépendantes, la MR2 se révèle être très amusante à conduire sans être piégeuse. Une version encore plus performante (145 chevaux) à compresseur sera même développée mais non commercialisée en Europe. Cette voiture plaisir était disponible à la fois en coupé fermé ou « découvrable », avec un toit T-Top qualifié de « T-Bar », permettant d’enlever les deux parties du toit alors en verre pour en maximiser encore l’agrément. La Toyota MR2, appelée MR dans les pays francophones, n’a été distribuée en France qu’à partir de la deuxième génération de 1989. La première génération est donc une voiture rare sur nos routes. L’exemplaire que nous présentons est justement une Toyota MR (MR2) de type Mk1 1600 cm3 de 1988, dans sa version toit T-Bar découvrable la plus désirable. De teinte blanche avec sellerie en velours gris et blanc et moquettes noires, son habitacle est lumineux du fait de son toit vitré qui laisse entrer la lumière lorsqu’il est fermé, ou alors qui permet de rouler cheveux au vent tout en gardant une voiture rigide lorsqu’il est retiré. Mise en circulation en Suisse par le garage Emil Frey de Nyon, le 16 juin 1988, cette voiture a été importée en France en juillet 2000 et n’a connu depuis quasiment qu’un seul propriétaire. Saine, elle a manifestement toujours été entretenue et n’a jamais été restaurée. Si bien qu’elle se présente aujourd’hui dans un bel état général de présentation et de fonctionnement d’origine, pour une voiture de plus de 35 ans et totalisant un peu moins de 152 000 kilomètres. Elle dispose en plus de l’intéressante option des vitres électriques. Roulant peu ces dernières années une simple révision d’usage est préconisée pour exprimer tout le potentiel sportif de cette sympathique propulsion à moteur arrière. Autre élément appréciable pour les collectionneurs, notre Toyota MR est encore accompagnée de son carnet d’entretien, de quelques factures et contrôles techniques, ainsi que de sa trousse à outils originale. La Toyota MR est une « youngtimer » de plus en plus appréciée, mais elle est peu courante en France et à fortiori dans cette configuration et dans cet état. Alors ne passez pas à côté de cette opportunité de vous faire plaisir avec une voiture aussi fiable, qu’amusante et à petit prix, surtout qu’elle a marqué son temps et a été mise au point avec Lotus.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

Austin Seven RM Saloon 1931 - Châssis n°136 411 Moteur n°137 146 Carte grise française Le modèle présenté est un type RM Saloon introduit en mars 1930. Elle fut achetée neuve par un brigadier de police genevoise à la SA Perrot, Duval et Compagnie située au 12, rue du Général Dufour à Genève ( facture d’achat présente). Elle traversera ensuite la frontière en 1936 et restera en France, dans les mains de Charles Vernay, menuisier de Challex jusqu’en 1961, date à laquelle elle sera acquise par Jean Tua. Elle sera ensuite restaurée par la carrosserie Richard de Genève et exposée dans le musée de Jean Tua. En 2005, le musée fut contraint de quitter les lieux qu’il occupait et la collection fut dispersée. « Mes voitures iront à de vrais amateurs qui sauront les préserver et les apprécier » affirmait alors Jean Tua. C’est à cette occasion que le propriétaire actuel en fit l’acquisition il dépensera sans compter et fera entièrement reprendre la voiture entre 2005 et 2008, le moteur, notamment, étant entièrement refait par un motoriste de Zurich. La voiture sera testée entre Genève et Lausanne puis... ne roulera plus jamais ! C’est donc une voiture intouché depuis la fin de sa restauration en 2008 que nous proposons. Véritable 4e main à l’historique limpide, notre charmante Austin est une solution économique pour goûter au charme de l’avant-guerre. N’ayant pas roulé depuis 2008, comme tout bon passionné d’avant-guerre, le futur propriétaire devra faire les vérifications d’usage avant de reprendre la route. Rouler en voiture d’avant- guerre, n’est ni quelque chose d’inimaginable ni d’intouchable au regard de cette charmante « Baby Austin ». Il est l’heure de casser son PEL ! Particularité de notre Austin 7, elle est équipée de très chic flasques de roue en aluminium intérieur et extérieur. L’Austin Seven est sans aucun doute une des voitures anglaises les plus importantes produites. Elle est en quelque sorte la Ford T anglaise et sera vendue à près de 300 000 exemplaires partout dans le monde. Le modèle fut conçu par Herbert Austin (et Stanley Edge) au début des années 1920 sur une idée simple : pro- poser une voiture ne prenant pas plus de place qu’une moto, mais avec plus de confort et un tout petit prix, le tout équipé d’un vrai petit moteur et de 4 freins - équipement encore peu courant en 1931 ! Au lendemain de la Première Guerre, l’usine de Longbridge signera donc un véritable succès commercial et sportif. L’Austin Seven sera produite entre 1922 et 1939 - une longévité impressionnante – entre autres dû au fait que l’Austin ne fut pas seulement britannique. En France, c’est Rosengart qui, sous licence, produit la petite « 5cv » entre 1928 et 1939. En Allemagne, elle sera fabriquée sous le nom de « Dixi », aux USA sous le nom de « American Bantam », et au Japon sous le nom de « Datsun ». FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

ALFA-ROMEO MONTREAL Cet exercice de style a été présenté à l'exposition universelle de 1967 dans la ville éponyme de Montréal. Elle était basée sur le châssis du coupé Giulia Bertone et équipé du même 4 cylindres double-arbres (bi albero). Sa plastique avantageuse ayant beaucoup plu, Alfa-Roméo décida d'en extrapoler une version de série. Pour cela, Marcello Gandini, alors chez Bertone, dû modifier un peu le dessin en augmentant légèrement la hauteur afin d'y loger un moteur plus important. Ayant dans leur carton une mécanique sportive toute trouvée, les ingénieurs implantèrent le fameux V8 de la 33 de compétition dont ils augmentèrent la cylindrée à 2.5 l afin de favoriser le couple. Les caractéristiques principales de cette mécanique font ressortir une puissance de 200 chevaux, dotée de 4 arbres à cames en tête, d'une injection mécanique Spica, d'un allumage électronique et d'un carter sec. Sa boîte de vitesses dispose de 5 rapports, avec la 1ère décalée. Produite et livrée à partir de fin 1970 jusqu'en 1977 pour les dernières, à environ 3'900 exemplaires, ce chiffre peut paraître modeste. Il est à relativiser car elle n'a pu être vendue aux USA, n'étant pas disponible en boîte automatique d'une part et, d'autre part, elle se heurtait à une rivale beaucoup connue et établie depuis longtemps : la Porsche 911! Le modèle présenté a été mis en circulation en août 1973. Elle fonctionne parfaitement. Son état est proche de la perfection. Le compteur affiche 82'000 km. Elle arbore une belle livrée avec un intérieur aux sièges noirs combinés aux lumineuses moquettes rouges, accordées à la carrosserie.

Estim. 70 000 - 90 000 CHF

JAGUAR XJ 12 Série 2 Au milieu des années 60, le charismatique PDG de Jaguar, Sir William Lyons pense que la gamme de ses berlines commence doucement à vieillir et surtout qu'elles se cannibalisent entre elles. En effet, les 240 & 340 (ex MK 2), S-Type et 420 jouent dans la même catégorie, hormis la 420 G, plus grande, qui perdurera jusqu'en 1970. Pour remédier à cela, une toute nouvelle auto est élaborée. Elle remplacera à elle seule les 3 modèles cités auparavant. Celle qui va se nommer XJ 6 sera le dernier bébé du maître. Présentée au salon de Paris 1968, elle est unanimement saluée par le public et les journalistes et elle sera rapidement désignée comme « la plus belle berline du monde ». Hormis son style racé, elle reprend le train arrière sophistiqué de la 420 G, avec ses doubles ressorts hélicoïdaux et ses freins à disques placés in-board. Son train avant à double triangulations et sa direction à crémaillère sont nouveaux. Elle est disponible avec le double-arbres 6 cylindres habituel de 4.2 l, ainsi qu'en une nouvelle version de 2.8 l, en boîte mécanique ou automatique. Elle se fait remarquer par son excellente tenue de route et son grand confort. Elle est également déclinée en versions plus luxueuses sous la marque « Daimler ». En 1972, le modèle adopte le nouveau moteur V12 de 5.3 l, étrenné auparavant par la E-Type. Elle est disponible uniquement en boîte automatique. Quelques mois plus tard apparaît une version dont l'empattement est augmenté de 10 cm. La production totale de cette première série atteint 82'209 exemplaires (ou 82'217, selon les sources). Au salon de Frankfort 1973, Jaguar présente la Série 2, disponible avec le 6 cylindres 4.2 l et le V12 de 5.3 l. Avec comme modification esthétique, le rehaussement du pare-chocs avant, principalement pour satisfaire aux normes sécuritaires américaines, un marché très important pour la marque. Ce rehaussement du pare-chocs signifie que la hauteur de la calandre est réduite d'autant. A l'intérieur, un nouveau tableau de bord regroupe tous les cadrans devant les yeux du conducteur. Une toute nouvelle version de carrosserie fait son apparition, le coupé 2 portes, sans montant. Pour l'année 1975, un moteur plus petit de 3.4 l est proposé. L'injection électronique alimente maintenant le moteur V12. La carrière de ce deuxième opus se poursuivra jusqu'en 1979, après 92'376 exemplaires produits, toutes carrosseries confondues. La vie de la XJ se poursuivra avec la Série 3, redessinée avec l'aide de Pininfarina. Le modèle présenté a été immatriculé pour la première fois le 1er août 1977. Il est en bon état général. Il jouit d'une belle patine tant extérieure qu'intérieure. Elle provient d'une importante collection dans laquelle elle se trouve depuis 7 ans et affiche 14'963 km au compteur.

Estim. 6 000 - 12 000 CHF

1988 – Land Rover Range Rover V8 3.5L préparé Rallye-Raid - Titre de circulation français Châssis n°SALLHABV8EA339037 - 4x4 iconique et premier à remporter le Paris-Dakar - Version 2 portes avec à peine 120 100 kms d’origine - 3ème main depuis 2007 et dossier intéressant - Préparation spéciale Rallye-Raid de qualité Localisation: région lyonnaise L’exemplaire présenté est justement un Range Rover V8 3.5L à carburateurs (SU) et boîte de vitesses mécanique à 5 rapports, en carrosserie deux portes, mis en circulation le 17 novembre 1988, ayant été préparé pour le Rallye-Raid. Cette préparation a été effectuée à la demande de son propriétaire actuel en 2008, par un préparateur spécialisé, selon le cahier des charges de la Transafricaine Classic, organisée par Patrick Zaniroli ; Rallye auquel ce Range était engagé en 2009 mais qui n’a pu y prendre part suite à l’annulation de l’épreuve cette année-là. Esthétiquement la préparation a consisté en une décoration style « VSD » monochrome blanc, respectant la couleur d’origine et s’inspirant du Range Rover V8 de René Metge, le vainqueur du « Paris-Alger-Dakar » en 1981. Mécaniquement, les amortisseurs ont été remplacés par des Bilstein competition, un snorkel a été monté avec un filtre à air conique compétition, un ventilateur de radiateur supplémentaire a été posé et une double bobine d’allumage a été prémontée. En ce qui concerne l’équipement, les choses ont été plus loin, avec à l’extérieur, outre l’attelage, l’ajout de deux paires de phares longue-portée, d’un ski de protection du moteur plus du pont avant et le blindage des dessous et des bas de caisse, ainsi que le montage de pneus 4x4 BFGoodrich All Terrain, lesquels sont neufs de 2022. Tandis que dans l’habitacle, des sièges baquets Oreca avec harnais 5 points compétition FIA, un arceau de sécurité LMT boulonné 6 points, un pédalier, un repose-pieds copilote et des planchers en aluminium embouti, ainsi qu’un réservoir d’essence additionnel ATL de 170 litres (homologation FIA) ont été installés ; Sans oublier que le coffre a été aménagé avec des compartiments où l’on trouve deux plaques de désensablement, un cric Hi-Lift, et 2 roues de secours (BFGoodrich All Terrain là-encore) sanglées. L’instrumentation de bord a aussi été enrichie, avec un indicateur de température d’eau radiateur, de température d'eau bloc moteur, de température d'huile, un manomètre d'huile et un ampèremètre. Le système électrique a également été renforcé au niveau des fusibles pour améliorer la fiabilité et un coupe-circuit général rajouté dans l’habitacle. Ce Range bénéficie en plus d’une navigation Terratrip, d’une radio CB, et d’un précâblage pour balise E-Track. Préparé de la sorte et doté de sa fantastique transmission intégrale permanente avec réducteur et blocage de différentiel central, ce Range est taillé pour faire face à des conditions extrêmes. D’ailleurs il est utilisé pour des raids. Néanmoins il est néanmoins dans un état de conservation appréciable, avec 120 100 kms d’origine et un historique clair (3 propriétaires). Dans les mêmes mains depuis 17 ans, il est entretenu et dispose d’un dossier intéressant, incluant les factures de la préparation (pour environ 15 000 €) avec les certificats d'homologation de ses équipements, ainsi que son carnet Range Rover original. Il s’agit donc d’un exemplaire bien préparé, éprouvé et fiabilisé ; Prêt à partir à l’aventure ! Dans les années 1950, Land Rover rencontre un franc succès avec son rustique série III, mais souhaite élargir sa gamme avec un véhicule offrant les mêmes capacités de franchissement, propres au constructeur britannique de véhicules tout-terrain, tout en proposant un certain confort et des capacités routières supérieures comme une berline Rover. Après deux prototypes, finalement abandonnés en 1956 puis 1959, c’est en 1966 que le projet refait surface, sous la forme d’une étude d’un « break à empattement de 100 pouces » de Charles Spencer King, alors ingénieur en chef des nouveaux véhicules pour tout le groupe British Leyland Motor Corporation, souvent qualifié de « père » du Range Rover. Ce prototype, baptisé « Velar », débouche sur la commercialisation du Range Rover en 1970, immédiatement après sa présentation officielle à la presse le 17 Juin de cette même année. Celui que l’on désigne à partir de là, comme le « Range » est un véhicule d’une polyvalence exceptionnelle, qui ouvre une nouvelle voie, en créant la catégorie des 4x4 de luxe. La première génération, dite la « classic », est dotée d’un moteur V8 en aluminium obligatoirement accouplé à une boîte de vitesses manuelle jusqu’en 1982, d’une transmission intégrale permanente, de freins à disque aux 4 roues et innovation majeure pour les véhicules tout-terrain de l’époque, d’une suspensi

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

2000 – Jaguar XJ8 3.2L Executive - Titre de circulation hollandais Châssis n°SAJAA13L11KF22515 - L’héritière de la plus belle berline du monde - Seconde main, carnet d’entretien à jour et manuels - Très saine avec moins de 166 000 kms - Magnifique combinaison de couleurs ton sur ton Localisation : région parisienne La voiture présentée est une Jaguar XJ de type X308 motorisée par le V8 3,2L en finition Executive. Ce moteur V8 à double arbre à cames en tête de 3,2 litres de cylindrée développe 243 chevaux et est accouplé à une boîte automatique à 5 rapports pour un agrément de conduite optimal. Cette XJ8 fut vendue neuve par le concessionnaire automobile British Racing Green de Milan à un avocat en septembre 2000. L’entretien a été assuré par le réseau Jaguar italien jusqu’en 2014, comme l’atteste le carnet d’entretien à jour. Elle changea de mains en 2014 pour partir en Hollande où elle fut conduite et entretenue avec soin par un spécialiste d’automobiles de collection qui l’utilisa jusqu’à ce jour pour ses voyages. La peinture est d’origine sauf sur le dessus de l’aile avant gauche, retouchée dans les règles de l’art suite à une petite rayure. Il nous faut simplement signaler une fêlure sur le pare-brise qui sera à remplacer, une couture du siège conducteur à reprendre et une jauge à essence facétieuse qui sera à revoir. Cette élégante Jaguar intemporelle et indémodable, descendante le la XJ6, nommée en 1968, la plus belle berline du monde, reprend la ligne et les proportions de cette dernière mais bénéficie d’une mécanique onctueuse, très fiable sur les exemplaires de la fin de la production comme celui-ci, silencieuse, peu gourmande et d’un intérieur cossu et confortable. Il est difficile de trouver sur le marché une auto néo-classique utilisable au quotidien offrant un tel rapport qualité-prix. Cet exemplaire avec un kilométrage raisonnable et dans un état proche du neuf est ainsi particulièrement intéressant et attractif.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

Lancia Belna Coupé «Paul Née» 1936 - Le dernier des coupés Châssis n°F34 1322 Moteur n°1403 Type F88 Boite de vitesse n°1412 Type F127 Carte Grise Française 12 Mars 1936, Monsieur Alexandre Lecamus passe commande de sa Lancia Belna pour 35 000 francs. À l’époque, Lancia jouit d’une solide réputation d’innovation que la Belna n’usurpe pas. Elle est équipée de freins hydrauliques, d’une caisse auto porteuse et des 4 cylindres en V de Lancia, entre autres. Notable de Castres, Monsieur Lecamus n’opte pas pour la Berline usine standard, mais fera carrosser son châssis chez Paul Née, en coupé s’il vous plaît. Le couple Lecamus en profitera de nombreuses années et à la mort de Monsieur Lecamus en 1955, sa femme immatriculera la voiture à son nom de jeune fille, Marie Charvet. Des années plus tard, dans les années 70, Madame Charvet offrira la voiture au petit-fils de son aide-soignante, le jeune homme que l’on aperçoit derrière la Belna alors que Madame Lecamus pose devant la voiture avec en fond la Mairie de Castres. La Lancia Belna n’est autre qu’une Lancia Augusta renommée pour le marché français avec cependant quelques spécificités, mais nous y reviendrons plus tard. L’Augusta est conçue juste après la crise de 1929, dans un contexte économique peu propice à l’excentricité. Elle sera donc un modèle économique et avec des dimensions moins importantes que ses ainés, tout en conservant des innovations techniques (entre autres : caisse auto-porteuse, suspensions indépendantes, freins hydrauliques, ...), la marque de fabrique de Lancia. Elle sauvera la marque dans cette période difficile, grâce notamment à son succès en Italie. Mais revenons à la Belna. Suite à la crise, les droits d’importation étant prohibitifs, il fallait pour continuer à vendre à l’étranger, y construire son usine pour vendre « sur place ». Deux choix s’offraient au futur acheteur, une berline (code F231 ) ou un châssis prêt à être carrossé (code F234 ). Pourtout, Paul Née, ... sont quelques-uns des carrossiers français qui seront sollicités pour habiller les Belna. Le nombre de Lancia Belna fabriquées durant les quatre ans d’existence de Lancia France s’élève à environ 3000, dont 2500 berlines F231 et 500 châssis F234. Pour la petite histoire, la Lancia Augusta a eu une vraie carrière en compétition, participant notamment aux Mille Miglia, à la Copa d’Oro ou encore la Targa Florio. Elle était, dit-on, la voiture favorite de Tazio Nuvolari et Achille Varzi. Il décidera de faire restaurer la voiture et la confiera à l’atelier Bruni, mais n’immatriculera jamais l’auto. Appelé par les sirènes de la success story américaine, il quittera la France et confiera la voiture à sa sœur, Florence Alba, qui immatriculera la voiture en 1984 sans que l’immatriculation de Madame Lecamus ne soit modifiée. La voiture n’a donc jamais quitté Castres ! Des années plus tard, le propriétaire actuel, cousin de Florence Alba et dont le père était apprenti chez Brumi fait l’acquisition de la voiture et la conserve scrupuleusement dans l’état dans lequel il en a pris possession. Cette rarissime Lancia Coupé dessinée et réalisée par Paul Née n’aura connu que deux familles de propriétaires alors qu’elle souffle ses 88 bougies (preuve s’il en faut que c’est une voiture à laquelle on s’attache !). Elle se trouve dans un état extrêmement sain (pas de corrosion) grâce à la restauration dont elle avait bénéficié dans les années soixante-dix. Depuis, elle n’a quasiment jamais roulé et est complète. Elle attend une nouvelle famille de passionnés qui, après les vérifications d’usage et une remise en route du moteur pourra à nouveau laisser admirer sa ligne sur les routes de France. L’immatriculation de 1955 est toujours présente ! Paul Née était un carrossier français qui connut ses heures de gloire durant l’entre deux guerres. Hispano Suiza, Bugatti et Mathis sont quelques-uns des grands constructeurs dont il a habillé les voitures. Sans oublier Lancia, avec qui il avait une relation privilégiée Le petit strapontin arrière, qui accueille un troisième passager en cas d’urgence. On notera la numérotation d’assemblage des panneaux en bois d’origine du carrossier et tout l’habillage de la voiture d’origine en bel état. On ne peut malheureusement pas en dire autant des sièges conducteur et passager qui seront à reprendre. L e V4 1,2l se révèle être un excellent moteur, capable d’atteindre plus de 3500 tours minute, ce que peu de ses concurrents pouvait égaler. Endormi depuis plusieurs années, il sera à vérifier avant une remise en route. Le numéro de série du moteur correspond bien à celui du bloc. Une intrigante inscription «Vesuve» est peinte sur le couvre culasse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

1980 – Mercedes-Benz 280 SE berline (W126) - Titre de circulation français Châssis n°12602212019114 - Première main, carnet d’entretien et manuels - Seulement 129 700 kilomètres - Très saine, pas de trace d’accident - Près de 6 000 € de factures Mercedes en 2022 Localisation : région parisienne La Mercedes W126 est une série classe S « Sonderklasse » fabriquée de 1979 à 1992 en plusieurs cylindrées et carrosseries. La voiture de la vente a été vendue neuve par le concessionnaire parisien COMO-AUTOMOBILES en 1980 et a toujours été stationnée au sec dans le box du propriétaire à Paris dans le 16e arrondissement. La peinture vert métallisé est ancienne et présente quelques défauts mineurs mais pas de rouille. L’intérieur en tissus Pullman gris anthracite est en très bon état sauf sur le côté gauche du dossier conducteur qui sera à réparer. L’ensemble de la carrosserie et des soubassements sont très sains et ne présentent pas de trace d’accident. Elle totalise moins de 130000 km au compteur et a fait l’objet d’une remise en route chez l’agent Mercedes de Versailles en 2022 (factures). Le réservoir d’essence, les tuyauteries, la pompe à essence et le régulateur de pression ont été remplacés. Le doseur-distributeur d’injection et l’accumulateur de pression d’essence sont également neufs. Tout le système d’allumage a été refait, le moteur vidangé et la pompe à eau remplacée. Il y a un petit bruit de frottement lorsque l’on roule en marche arrière et il reste quelques détails à revoir, tels que le toit ouvrant électrique et une vitre arrière électrique qui ne fonctionnent pas, ainsi que la serrure d’une porte arrière et des garnissages intérieurs autour de la lunette arrière à refixer. Une classe S élégante, fonctionnelle et très abordable.

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

RENAULT 4 TL En 1961, afin de remplacer sa vieillissante 4 CV et concurrencer la Citroën 2CV, Renault va utiliser les mêmes recettes que cette dernière, à savoir la traction avant et des suspensions à grands débattements grâce à des barres de torsion. A ce sujet, c'est la première voiture dont l'empattement n'est pas de même longueur entre la gauche et la droite. Pour la Régie, la traction avant est une grande première sur une voiture de série, hormis l'Estafette qui est un utilitaire. L'adoption d'un hayon est également une grande nouveauté chez le constructeur. Autre spécificité dans l'industrie automobile, le circuit de refroidissement dispose d'un circuit fermé avec vase d'expansion. Équipées de boîtes de vitesses mécaniques à 3 ou 4 rapports, les moteurs, d'abord en 750 cm3, puis 850 cm3, sont repris des 4 CV et Dauphine de la gamme. Par la suite, s'y ajoutera le 5 paliers de la Renault 8, le fameux Cléon Fonte de 1108 cm3. Lors de sa très longue carrière, puisqu'elle s'achèvera en 1992, elle sera fabriquée dans de nombreux pays à plus de 8'135'000 exemplaires. De très nombreuses séries spéciales ont émaillé la fin de son existence. On peut citer: La Savane, la Clan, la Jogging, etc… La TL orange présentée à la vente dispose d'un 850 cm3 et a été mise en circulation en mars 1976. Elle affiche 78'100 km au compteur. Parfaitement entretenue et exempte de corrosion, elle a passé la visite technique le 31 mai 2021 en vétéran.

Estim. 11 000 - 16 000 CHF

VW 1303 S Cabriolet Bien que quelques modèles aient déjà été produits avant-guerre, les réels débuts de la Coccinelle Cabriolet commencent en 1949. Doté de la même mécanique que la berline, un 4 cylindres à plats, refroidi par air de 1.1 l et 25 cv, le cabriolet utilise un maximum de pièces communes avec sa grande sœur afin de contenir les coûts de production. Par contre, l'usine tournant à plein rendement pour fabriquer la berline, la fabrication du cabriolet est confiée à Karmann à Oznabruck. A noter qu'un second fabricant produit une deuxième version du cabriolet, assez différente au niveau de la capote et de la banquette arrière et elle ne dispose pas de vitre arrière latérales. Ce carrossier nommé Ebmuller en produira moins de 700 exemplaires jusqu'en 1953. Un incendie détruisant son atelier mettra fin à son activité. Suivant les mêmes évolutions que la berline au niveau mécanique, la cylindrée passe à 1.2 l et 30 cv en 1954. Les feux arrière, le capot, le tableau de bord sont régulièrement remaniés. En 1966, le moteur devient un 1.3 l de 40 cv, puis l'année suivante 1.5 l de 44 cv. En 1971 l'adoption d'un nouveau train avant entraine la plus importante modification esthétique avec un capot avant bombé et de nouvelles ailes plus rebondies. Sur la 1303 S de 1.6 l de 50 cv apparait un pare-brise également bombé. Dernière modification pour les feux arrière qui deviennent ronds. Bien que ce soit dans cette dernière décennie que la production annuelle soit la plus importante, elle termine sa carrière en 1980, avec largement plus de 300 000 exemplaires produits. A noter que la berline poursuit la sienne jusqu'aux années 2000, produite principalement au Brésil. Le modèle proposé à la vente arbore une séduisante combinaison de couleurs bleu métallisé et capote beige avec un intérieur beige d'origine. Régulièrement entretenue et roulée, le compteur affiche 130'100 km. Elle a été immatriculée pour la 1ère fois le 16 février 1977 et n'a connu que deux propriétaires. Ce cabriolet cinq places mythique évoque pour tous liberté et joie de vivre.

Estim. 15 000 - 25 000 CHF

HOTCHKISS AM2 limousine 6 glaces, CGN carrosserie souple type WHEYMAN. 1929 Type : AM2 N° de série : 15453 Motorisation : Moteur 4 cylindres de 2,5 Litres, Ø 80 x 120, 56 chevaux. Boite de vitesse : Manuelle, 4 rapports plus marche-arrière. Kilométrage : 00379 km au compteur. Carte grise : Française, 13 CV - 5 places. Contrôle technique : Sans. État : Roulante, assez bon état général. A l'origine fabriquant d'armes et de munitions, la société Hotchkiss a dignement représenté la France dans la construction de voitures de qualité de 1904 à 1955. La marque aux canons croisés est reconnue pour la robustesse et la fiabilité de ses mécaniques. Après la grande guerre, Hotchkiss adopte un slogan qui ne quittera plus la marque et qui est devenu le symbole inoubliable de la marque "Hotchkiss, la marque du juste milieu". Hotchkiss est devenue en très peu de temps une marque de référence dans son domaine, n'étant une voiture ni trop petite ni trop importante. La clientèle bourgeoise de la marque appréciera par-dessus tout la qualité, le confort et la discrétion des voitures Hotchkiss. L'AM2 remplace le modèle AM avec une nouvelle motorisation culbutée. Son moteur 4 cylindres 2,5 l à soupapes latérales est très performant et équilibré. Il développe 56 ch et est couplé à une boite 4 rapports. Le modèle présenté est une limousine 6 places avec 2 strapontins en carrosserie souple type Weymann, qui la rend plus légère et plus vive. En bel état de conservation, et en parfait état de fonctionnement, son moteur neuf a été intégralement refait par un professionnel, toute la transmission, freins et suspensions on été refait et révisés, elle part par la route. Avec son carnet de bord et un dossier de factures d'entretien et de travaux.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Wright Brothers: Original c. 1908-1909 Photo Album by Jimmy Hare, with First Published Photos of Wright Flyer - Album photo original historique compilé par le photojournaliste pionnier de Collier's Jimmy Hare, mesurant 14,75 x 11,25, contenant 54 photographies originales au gélatino-argentique apposées des vols de démonstration des frères Wright en 1908 et 1909, d'une taille allant de 4,25 x 3,25 à 6 x 4, dont la plupart ont été légendées à l'encre blanche. L'album commence par une photo de quatre journalistes, étiquetée : "Correspondants traversant une dune de sable pour voir si les frères Wright volent vraiment à Kill Devil Hill, N.C.". Suit une série d'images décrivant la préparation du Wright Flyer en vue de son lancement à l'aide de la "catapulte Wright", composée d'un long rail et d'une tour de lancement utilisés pour augmenter la vitesse initiale de l'avion afin d'obtenir un vol motorisé soutenu : les images sont identifiées comme "Le rail de départ", "Placer l'avion sur le rail", "Ajuster le largage", "Sur le point de démarrer le moteur", "Moteur démarré, hélices en fonctionnement" et "Voler à basse altitude". Les photos suivantes montrent l'avion dans différents états de vol, notamment "Vue arrière de l'avion", "Vue du dessous", "Vol à différentes altitudes", "Virage" et "Atterrissage assez lourd". Parmi les premiers pilotes et passagers représentés, on trouve Orville Wright, Wilbur Wright, le major George Owen Squier (qui a rédigé les spécifications du premier avion de l'armée, le Wright Flyer) et Thomas Selfridge, qui est devenu la première personne à mourir dans un accident d'avion peu après la prise de la photographie (intitulée "Dernière photo du lieutenant Selfridge avant l'accident"). D'autres images montrent la foule lors du vol de démonstration effectué devant le président William H. Taft et les membres du Congrès à Fort Myer à Arlington, en Virginie, le 29 juillet 1909. L'album photo lui-même est dans un état général bon à très bon, avec des traces de retrait de plusieurs photographies, les pages noires détachées au niveau du dos, et quelques traces d'usure et d'écaillage sur les couvertures et les pages ; les photographies elles-mêmes sont en bon état, avec quelques légères traces d'argent sur les zones plus foncées. La toute première photographie du Wright Flyer en vol est, bien sûr, la photo emblématique du "premier vol" prise le 17 décembre 1903. Mais cette photo emblématique de Wright n'a été publiée que quatre mois après les photos de Hare : l'image du "premier vol" est apparue pour la première fois dans le numéro de septembre 1908 du Century Magazine, dans un article intitulé "The Wright Brothers' Aeroplane" (L'avion des frères Wright) par Orville et Wilbur Wright. Les premières photographies de Hare sur les frères Wright, prises à Kitty Hawk en 1908, ont été prises pendant les préparatifs des Wright en vue de la première mondiale du Wright Flyer. Wilbur partira pour la France avant la fin du mois pour faire une démonstration de l'avion en Europe, un Flyer neuf expédié en France démonté. Orville, en septembre, effectuera les essais en vol pour l'armée américaine à Fort Myer, en Virginie - des vols également documentés dans cet album. L'album est également accompagné d'un manuscrit de huit pages écrites au crayon, apparemment de la main de Jimmy Hare, qui témoigne de son expérience en matière de photographie des vols des frères Wright. En voici une petite partie : "Pendant de nombreuses années, des amis admiratifs m'ont assuré que j'étais le premier photographe à avoir pris une photo des frères Wright dans leur aéroplane, comme on l'appelait à l'époque, mais ces dernières années, j'ai vu une photographie manifestement prise par les frères Wright... mais qui n'a été publiée que plus tard. Je reste persuadé que la mienne a été la première publiée dans le Collier's (ou l'hebdomadaire le plus populaire de l'époque)". Le manuscrit a été édité d'une autre main, avec diverses corrections et des sections biffées. Jimmy Hare (1856-1946) a été l'un des principaux photojournalistes de 1898 à 1931, couvrant cinq guerres majeures (la guerre hispano-américaine, la guerre russo-japonaise, la révolution mexicaine, la première guerre des Balkans et la Première Guerre mondiale). Il a joué un rôle déterminant dans la popularité de Collier's en tant qu'hebdomadaire illustré. Il est également connu pour sa chronique de l'évolution des premiers avions, ses photographies exotiques d'Amérique latine et du Moyen-Orient, ainsi que pour sa couverture des présidents américains.

Estim. 10 000 - 12 000 USD

Apollo 10 Flown Oversized American Flag - From the Collection of Tom Stafford - Immense drapeau américain transporté en orbite lunaire lors de la mission Apollo 10, 18,5″ x 11,5″, signé et certifié en vol au stylo à bille noir, "Flown to the moon on Apollo X, May 1969, Tom Stafford," et à l'encre noire, "Gene Cernan." Encadré avec une photo lunaire signée par Stafford, dans un passe-partout d'archivage, pour un format total de 26,5 x 26,5. En très bon état. Accompagné d'une lettre de provenance détaillée signée "Thomas P. Stafford", rédigée sur son papier à lettres personnel, qui se lit comme suit : Le drapeau américain d'Apollo X ci-joint a été transporté par moi à bord du module de commande "Charlie Brown" en orbite autour de la Lune. Ce drapeau des États-Unis en nylon, qui mesure 12 pouces sur 18 pouces, a été emporté par moi sur la Lune en mai 1969, dans le cadre de mon kit de préférences personnelles (PPK), et a été signé par moi-même et par Gene Cernan. Le vaisseau spatial Apollo X (10) a été lancé de Cap Kennedy à 12 h 49 le 18 mai 1969. Cette mission était le premier vol du module lunaire (LM-4) vers la Lune. Après que le vaisseau ait effectué un tour et demi de la Terre, le troisième étage du booster S-IVB a été rallumé pour augmenter la vitesse du vaisseau jusqu'à la vitesse nécessaire pour échapper à l'attraction gravitationnelle de la Terre. Trois jours plus tard, le vaisseau a été placé en orbite autour de la Lune. Dix-neuf transmissions télévisées en couleur (d'une durée totale de 5 heures et 52 minutes) d'une qualité remarquable ont permis aux téléspectateurs du monde entier d'accéder à la première télévision en couleur dans l'espace et de découvrir les activités du vaisseau spatial ainsi que des vues spectaculaires de la Terre et de la Lune. Gene Cernan et moi-même sommes descendus dans le module lunaire à une altitude de moins de 47 000 pieds au-dessus de la Lune. À cette altitude, nous avons pu reconnaître le site d'atterrissage proposé pour Apollo 11. Le LM a ensuite effectué le premier rendez-vous réussi en orbite lunaire avec John Young dans le module de commande. Nous avons entamé le voyage de retour vers la Terre. Lors de la rentrée dans l'atmosphère, nous avons atteint une vitesse de 24 791 mph, ce qui constitue toujours le record du voyage le plus rapide jamais effectué par un être humain, faisant de ce drapeau l'un des objets les plus rapides transportés par l'homme dans l'espace. L'amerrissage a eu lieu à 12 h 52 le 26 mai 1969, à 1,3 mille nautique du point d'atterrissage prévu. Pendant le programme Apollo, la NASA avait pour politique d'autoriser les astronautes à conserver des objets personnels de leur mission en guise de souvenirs, et j'ai donc choisi d'inclure ce drapeau américain parmi les miens. Ce drapeau américain est resté un élément précieux de ma collection spatiale personnelle à partir de décembre 1972, date à laquelle il m'a été rendu par la NASA. Une extension patriotique de l'une des missions les plus importantes du programme Apollo, considérée comme la "répétition générale" de l'alunissage d'Apollo 11. Ce drapeau a effectué 31 révolutions autour de la lune et a parcouru près de 830 000 miles au cours de son voyage de huit jours avant de rentrer dans l'atmosphère terrestre à la vitesse record de 24 791 mph, ou Mach 36, ce qui en fait le drapeau américain le plus rapide jamais déployé. Cet incroyable artefact de l'ère Apollo est d'autant plus désirable que sa provenance est solide comme le roc et qu'il est d'une taille atypique.

Estim. 20 000 - 25 000 USD