Drouot.com>Beaux Arts>Tableaux>Tableaux anciens

Tableaux anciens

Lots recommandés

Gustav Julius GRÜN (Settin, 1823-Berlin, 1896) - Napoléon Ier pendant l’incendie de Moscou (1856) Huile sur toile, signée et datée « J. Grun, pinx. 1856 ». H. 168 x L. 130 cm. Cadre : H. 225 x L. 185 cm. Provenance Collection privée américaine. Exposition Académie prussienne des Arts, Berlin, 1856. Historique Julius Grün est un peintre, né à Stettin le 7 septembre 1823 et décédé à Berlin le 8 juin 1896. Il est le fils d’un maître tailleur et grâce à une bourse des marchands obtenue dans sa ville natale il suit une formation artistique à l'Académie des Beaux-Arts de Berlin et devient l’élève de Carl Joseph Begas. En 1842, il reçoit un prix pour une académie. Il voyage ensuite dans le cadre de sa formation à Anvers, à Paris (1854-1855), et en Italie (1875). Il se spécialise, comme son professeur, dans le portrait. À compter du milieu des années 1850, il présente régulièrement des œuvres lors des expositions de l'Académie de Berlin. Il immortalise de grandes figures de son époque telles que les généraux Eduard von Raven et Konstantin Bernhard von Voigts-Rhetz , la comtesse Hedwig von Rittberg , le roi Guillaume Ier, le prince héritier Friedrich Wilhelm et le prédicateur Gustav Adolf Schiffmann , le directeur du lycée August Schönborn (ill 1.), l’inventeur et sidérurgiste Alfred Krupp, le chimiste Wilhelm von Hofmann et le compositeur Carl Loewe , avec qui il était ami. Il fait partie aux côtés de Gottlieb Biermann, Paul Bülow, Fritz Hummel et Paul Spangenberg ainsi qu'Adolf Jebens , Otto Knigge , Anton Weber et Theodor Ziegler des principaux artistes de l’École berlinoise dans l’art du portrait. Peintre académique, il participe régulièrement à l'exposition de l'Académie de Berlin de 1856 à 1892 et ses œuvres apparaissent lors de la Grande Exposition d'art de Berlin de 1893 à 1897. En plus de son travail de portraitiste, Julius Grün a également réalisé quelques tableaux d’histoire et notamment Napoléon pendant l'incendie de Moscou. 1856 une année cruciale Contemporain de la Guerre de Crimée, Grün réalise ostensiblement un parallèle avec la campagne de Russie de 1812. Notre tableau participe au vaste mouvement lancé conjointement par le ministère des Beaux-Arts et celui des Armées pour glorifier la première grande campagne du régime de Napoléon III, et suivre les principaux événements de la Guerre de Crimée contre la Russie. Cette œuvre exposée par l’artiste à l’exposition de l'Académie prussienne des Arts à Berlin est réalisée quelque temps après le séjour de Grün à Paris. Il y découvre alors très certainement cet engouement des peintres français pour les épisodes de l’épopée napoléonienne qu’ils font revivre tels des échos à ceux de la Guerre de Crimée. Nombre de ces tableaux prennent une forme allégorique, convoquant alors la figure de Napoléon Ier comme un message d’espoir et de soutien aux troupes françaises tel que dans la peinture d’Henri-Felix Philippoteaux L’Appel à la Victoire devant Sébastopol (ill. 2). Mais il s’agit également de réminiscences des campagnes militaire du début du siècle et plus particulièrement de la campagne de Russie telle que dans l’oeuvre d’Adolphe Yvon, Le Maréchal Ney soutenant l'arrière-garde de la Grande Armée pendant la Retraite de Russie (ill. 3), peinte la même année que notre tableau. Un portrait psychologique de l’empereur L’incendie de Moscou est un événement de la campagne de Russie qui intervient le 14 septembre 1812. Napoléon qui arrive devant la ville voit celle-ci ravagée par le feu tandis que les troupes russes et la plupart des habitants restants abandonnent la ville. Les causes de cet incendie sont encore aujourd’hui mystérieuses et plusieurs pistes sont évoquées par les historiens. Cet épisode largement immortalisé par les artistes est généralement traité avec une insistance particulière sur l’incendie en lui-même, cet exercice permettant au peintre de rivaliser de virtuosité pour peindre les flammes et la ville se consumant (ill. 2). Le cadrage est généralement assez large et fait voir à la fois Moscou brûlant et les troupes de Napoléon dépité devant ce spectacle (ill. 3). Ce n’est pas du tout le cas dans l'œuvre de Grün qui utilise l’incendie comme prétexte pour brosser un portrait psychologique de Napoléon. Le feu apparaît à peine et est relégué au second plan. La composition insiste sur le chef de guerre tourmenté. Un traitement particulier est apporté au visage. L’empereur, les traits fermés, semble traversé de mille questions. Le choix de ce moment est hautement symbolique et le peintre illustre un tournant de l’épopée napoléonienne vu à travers la personne de l’empereur. Même s’il réalise une peinture d’histoire, le talent et la formation de portraitiste de Grün se révèlent dans cette peinture. Littérature - Allgemeines Lexikon der bildenden Kunstler von der Antike bis zur Gegenwa

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

RARISSIME HAMPE DE DRAPEAU DES TROUPES NAPOLITAINES DE JOACHIM MURAT EN BRONZE DORÉ - Hampe de drapeau régimentaire de l’Armée du royaume de Naples à l’effigie du cheval cabré de Joachim Murat, roi de Naples (1808-1815). Sculpture en bronze doré et ciselé, à base circulaire, monté postérieurement sur un socle demi-colonne en bois tourné noirci. Bon état général, quelques petits trous. Époque Premier Empire, 1811-1814. H. 23 cm (32 cm avec socle). Historique C’est tout d’abord Joseph Bonaparte, nommé roi de Naples par décret impérial du 31 mars 1806, qui avait choisi comme emblème le « cheval cabré » symbole de la ville de Naples ; la figure équestre était apposée sur les armoiries du nouveau royaume, au côté du triquètre, représentant la Sicile ; ces deux pièces héraldiques figuraient de même sur l’étoile de l’Ordre royal des Deux-Siciles créé en février 1808. Appelé sur le trône d’Espagne à la suite du traité de Bayonne, Joseph laisse la couronne de Naples à son beau-frère, jusqu’alors Grand-Duc de Berg et de Clèves, qui fait son entrée à Naples le 6 septembre 1808. Lors de la réorganisation de son armée et à la création de nouveaux régiments en mars 1809, ce sont encore des aigles qui sont distribuées pendant la cérémonie de remise des drapeaux. C’est en 1811 (peut-être en réaction à la naissance du nouvel héritier de l’Empire, le Roi de Rome) que Murat décida de se distinguer de la France et de la Grande Armée, en mettant en avant les symboles nationaux et en particulier la figure équestre du royaume de Naples ; la cocarde française est remplacée par la cocarde napolitaine, blanche à centre amarante, le « cheval cabré » remplace les aigles sommant les étendards des armées du royaume de Naples ; la plupart des uniformes « à la française » changent de galons et de couleurs, les sabretaches sont ornées du cheval napolitain. Un décret du 5 février 1811 détaille notamment les nouvelles dispositions : Article Ier - Les couleurs nationales de notre royaume seront blanc, céleste, amarante. Art II - Dans le drapeau le champ sera céleste, le milieu orné de l'écusson de nos Armes, et les extrémités seront formées d'une double bordure à échiquier avec carreaux égaux de couleurs amarante et blanc disposés de façon à ce que la couleur céleste dépasse la largeur des carreaux. Art III - La hampe des drapeaux peinte bleu céleste, surmontée par un cheval cabré en bronze doré reposant sur un chapiteau corinthien également en bronze doré. Si les aigles impériales sont réputées pour avoir été fondues par Thomire d’après les dessins de Chaudet, la figure équestre de Murat a probablement été créée sous l’inspiration d’un artiste napolitain, et exécutée sur une très courte période, entre 1811 et 1814. De dimensions similaires aux aigles, mais sans marques distinctives, le cheval cabré était posé sur un socle rond fixé sur chapiteau de style corinthien. Ces figurines demeurent extrêmement rares, la plupart des drapeaux italiens ayant été pris à la fin de la campagne de Russie, pendant la campagne de 1813, en particulier à Dantzig (ill. 1) et lors de la Bataille de Leipzig, ou encore détruit en 1815, au retour des Bourbons. Aussi, une grande partie de ces drapeaux avec leurs hampes se sont retrouvés dans les collections de musées russes avant de disparaître pendant la Seconde guerre mondiale. Œuvres en rapport - Hampe de drapeau des troupes du royaume de Naples, c. 1811. Musée de la Légion d’Honneur, ancienne collection Spada (ill. 1). - Hampe de drapeau des troupes du royaume de Naples, Musée Napoléon, Fontainebleau, ancienne collection du Prince Napoléon, inv. N251 (ill. 2). - Hampe de drapeau des troupes du royaume de Naples, Musée de l’Armée, Paris, inv.04495.1389 ; Gf39MOK (ill. 3). - Hampe de drapeau des troupes du royaume de Naples, ancienne collection du Prince de Monaco, vente Osenat, 15 novembre 2014, lot 204 (adjugé 30.000 €). - Drapeau du 5e régiment Calabrais (11e corps du Maréchal Augereau, 33e division d'infanterie du général d’Estrées), pris à Dantzig en 1813 (ill. 4-5). - Drapeau du 6e régiment de ligne napolitaine (11e corps du Maréchal Augereau, 33e division d'infanterie du général d’Estrées), pris à Dantzig en 1813 (ill. 6). - Drapeau du 4e régiment de ligne napolitaine (11e corps du Maréchal Augereau, 33e division d'infanterie du général d’Estrées) (ill. 7).

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748-Bruxelles, 1825), entourage de. - Portrait du pape Pie VII. Huile sur toile (d’origine, restaurations anciennes). Dans un beau cadre en bois doré à palmettes aux angles (petits manques). H. 88 x L. 73 cm (à vue). H. 103 x L. 87 cm (cadre). Accident sur la toile Historique Célèbre portrait du Pape Pie VII réalisé en février 1805 en présence du modèle qu’on avait fait venir en France pour le Sacre de l’Empereur, il fut commandé auprès du peintre par la Maison de la couronne. Ce portrait est considéré comme l’un des chefs-d'œuvre de David, qui sut exprimer autant le caractère rempli de sagesse et de douceur que l’attitude du pape dont on perçoit l’expression de résignation. Ancien révolutionnaire et régicide, le peintre semble avoir été littéralement subjugué par ce pape dont la simplicité et la profonde humanité l’impressionnèrent ; il écrira d’ailleurs : “C’est une étude particulière que j’ai faite pour être un ouvrage original ; ce qui m’a porté à le faire, c’est pour la prospérité, avoir une juste idée des traits et du caractère de ce chef de l’Église qui a vécu des moments difficiles et extraordinaires.” Le tableau peint en 1805 fut exposé à la galerie du Sénat avant d’être accroché au Musée du Louvre jusqu’à nos jours. Napoléon commandera deux autres répliques qu’il placera au château de Fontainebleau et au château de Versailles. Une troisième version sera gardée par David qui l’emportera à Bruxelles lors de son exil, et restera dans son atelier jusqu’après le décès de l’artiste en 1826. Œuvres en rapport - Jacques-Louis David, “Pie VII (1742-1823), élu pape en 1800” (1805), Musée du Louvre, signé et daté “Lud.David Parisiis 1805” (inv. 3701). - Atelier de Jacques-Louis David, “Pie VII (1742-1823)” (1805), Musée du Louvre, en dépôt au château de Fontainebleau, titré (inv. 3702). - Vente “Souvenirs Historiques”, Millon, 25 novembre 2022, lot 68 (adjugé 5850 €). Littérature - Philippe Bordes. Jacques Louis-David, Empire to exile. Catalogue d’exposition, Londres, Yale University press, & Sterling and Francine Clark Art Institute, 2005. - E.-J. Delecluze. David, son école et son temps. Souvenirs. Paris, Didier, 1855.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

FRANÇOIS LOUIS GOUNOD (1758-1823) - PORTRAIT DE CHARLES-PHILIPPE DE FRANCE, MONSIEUR, COMTE D'ARTOIS (1757-1836) Mine de plomb sur papier. Dessin à vue ovale, signé en bas à droite "Gounod del(ineavit).", formant paire avec le portrait de la Duchesse d'Angoulême. Le Comte d'Artois porte ici l’uniforme de Colonel Général des Gardes nationales du Royaume de France (titre qu’il possède depuis 1814), et arbore ses nombreuses décorations : la Toison d’or, le cordon et la plaque de l’Ordre du Saint Esprit, la croix de l’Ordre militaire et royal de Saint-Louis et la décoration du Lys (qui ne fut distribuée qu’aux gardes nationaux). Cadre rectangulaire en bois doré à palmettes. H. 18,2 x L. 14 cm. Cadre : H. 34,5 x L. 30,5 cm. Provenance Collection privée anglaise. La provenance britannique de ces feuilles peut nous faire penser qu'ils y ont été exécutés avant 1814, puisque le futur Charles X et sa nièce et belle-fille la duchesse d'Angoulême y résidaient en exil jusqu'en 1814 : Marie-Thérèse au château de Hartwell où elle résidait depuis 1807 avec son oncle Louis XVIII, tandis que Charles-Philippe résidait à Londres à partir de 1799, d'abord au 46 Baker Street, puis de 1805 à 1814 au 72 South Audley Street. Historique Peintre de genre et de portraits, François Louis Gounod fut élève de Nicolas-Bernard Lépicié (1735-1784) et entra à l’école de l’Académie royale en 1778. Il est le père du célèbre compositeur Charles Gounod (1818-1893). Il exposa au Salon de 1799 à 1822, et présenta notamment au Salon de 1814 un portrait de S. A. R. la Duchesse d'Angoulême (n° 459).

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Jean-Baptiste ISABEY (Nancy, 1767-Paris, 1855), atelier de. - Esquisse d’après “Bonaparte, Premier consul, à Malmaison”. Aquarelle et crayon sur papier collé sur carton (inachevé). Circa 1802. Inscription en haut à droite : “la coudée de l’habit” (?). H. 22 x L. 17,5 cm. Historique Notre œuvre est un rare dessin au crayon et à l’aquarelle reprenant la composition de Jean-Baptiste Isabey figurant le Premier Consul Bonaparte dans les jardins de la Malmaison. Œuvre majeure du peintre qui connut un franc succès au Salon de 1802, ce dessin dépeint le futur empereur la main dans le gilet dans le cadre paisible de la Malmaison. Dans l’ouvrage d’Edmond Taigny, J.-B. Isabey: sa vie et ses œuvres, celui-ci indique bien qu’aux côtés des productions capitales du peintre coexiste une « série d’ouvrages secondaires de traits de crayons rehaussés d’aquarelle ». Isabey a en effet été l’un des pionniers de l’utilisation de l’aquarelle et du carton comme médium. Notre dessin s’inscrit ainsi dans cette production de l’artiste et de son atelier. Œuvres en rapport - Jean-Baptiste Isabey, Bonaparte, Premier consul, à Malmaison, Musée national des Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, inv. RF1870 ; RF1065 (ill. 1). - Jean-Baptiste Isabey, Le Premier Consul Bonaparte en pied en uniforme dans les jardins du Château de Saint-Cloud, d’après Le Premier Consul Bonaparte dans les jardins de la Malmaison, esquisse au crayon et lavis, vente Osenat, 22 mars 2021, lot 81 (adjugé 10.625 €). Littérature Edmond Taigny, J.-B. Isabey : sa vie et ses œuvres, E. Panckoucke, 1859, Paris, pp. 53-54.

Estim. 800 - 1 200 EUR

James GILLRAY (1756-1815) - “James GILLRAY (1756-1815) “The hand writing upon the wall – La main écrivant sur le mur” Rare gravure originale avec rehauts d’aquarelle polychromes. L’orgie de Napoléon représentée est une reprise du festin de Balthazar dans le chapitre 5 du livre de Daniel : la main sortant d’une nuée trace sur le mur cette même phrase en hébreu “Mene, mene, tekel. Upharsin”, énigme prédisant la chute de Babylone. Le jeune empereur est représenté stupéfait par le présage, tandis que l’entourage se jouit de l’abondance de mets, légendés “Tour de Londres”, “Saint James”, “Bank of England”, “Roastbeef of old England”, etc. Joséphine est obèse et boit de manière avide, les sœurs de l’Empereur, au fond, sont dévergondées. Une autre main tenant une balance fait présager un retour du roi. Publié le 24 août 1803, à Londres, St James Street, 27. H. 26,5 x L. 37 cm. Historique Caricaturiste de génie, James Gillray est l’artiste satirique le plus réputé d’Angleterre à partir des années 1780 jusqu’à ce que sa vue lui fasse complètement défaut vers 1810 et, de désespoir, précipite sa mort. Il est surnommé le père de la caricature politique, diffusé en son temps non seulement au Royaume-Uni, mais aussi à travers toute l’Europe. Il devait son succès à sa qualité technique, de composition et de dessin, tout autant qu’à sa finesse d’esprit qui n’épargnait personne. L’Encyclopaedia Britannica (11e édition, 1910) le décrit ainsi : “il attaquait (...) avec une satire acerbe, et rien ne lui échappait, pas même un infime détail de mode sur une robe. Le grand tact des œuvres de Gillray, qui frappait n’importe quel sujet en ce qu’il avait de ridicule, n’avait d’égal que le trait exquis de ses dessins, dont les meilleurs sont dans, leur conception, dignes de la sublime poésie de John Milton”. Si les phénomènes sociaux furent également ses sujets de prédilection, il est éminemment réputé pour ses caricatures des politiques de pure satire ou d’esprit plutôt conservateur en ce qui concerne la Révolution française et ce qui en découla, il publiait à ce sujet dans le journal -sans équivoque- “Anti-Jacobin Review”. Son souverain Georges III, le ministre Pitt et Napoléon Bonaparte furent également victimes de son art, mais la destinée du général corse concernait et inquiétait tant que les œuvres de Gillray trouvaient un public favorable dans nombres de régions d’Europe. L’artiste s’inspirait de chroniques politiques à son sujet, comme dans “la Nonchalance allemande” ou dans “les Délires d’un fou ou Petit Bony en pleine forme”, mais ici l’oeuvre est moins anecdotique, elle est l’expression d’un rejet profond de ce que Bonaparte représente, de sa croissante dangerosité pour l’Angleterre, et plus généralement encore, elle est l’expression d’une juste intuition prédisant la chute après une ascension fulgurante. Oeuvres en rapport - James GILLRAY, “The plumb-pudding in danger or State epicures taking un Petit Souper”, vente Bloomsbury, Londres, 25 juin 2015, lot 51 (adjugé 18.600£). - “Maniac-raving's-or-Little Boney in a strong fit” (“les Délires d’un fou ou Petit Bony en pleine forme”), 1803, The British Museum (inv. 1868,0808.7120). - “Boney & Talley – The Corsican carcase-butcher's reckoning day” (“Bony & Talley – le boucher corse fait le compte des carcasses”), 1803, The British Museum (inv. 1851,0901.1126). - “German Nonchalence, or the Vexation of Little Boney” (“la Nonchalance allemande ou Petit Bony vexé”), 1802, collection privée.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR