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Arts graphiques

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arts graphiques sans jamais oser le demander se trouve ici !
Issu du grec graphein, écrire, les arts graphiques se définissent comme l’ensemble des procédés techniques (dessin, estampe, design graphique…) permettant la conception visuelle ou la présentation d’une œuvre artistique.
Par extension, ils englobent tout procédé de reproduction d’images, comme la photographie.
Dans les ventes aux enchères en ligne d’arts graphiques, on trouvera donc des affiches, des dessins à l’aquarelle, à la gouache ou à la mine de plomb sur papier. Des feuilles anciennes ou contemporaines dont l’art du trait le dispute aux estampes, ces images imprimées obtenues par tirage à partir d'un support gravé ou dessiné : gravures, lithographie, sérigraphies, etc., l’essentiel est de faire impression. Les ventes d’arts graphiques font aussi la part belle à la photographie, des épreuves sur papier albuminé de Gustave le Gray, Brassaï, Doisneau, Robert Capa, aux tirages contemporains de Nan Goldin ou de l’agence Magnum, et même aux œuvres d’artistes du Street art (ou art urbain) dont les tags, pochoirs et graffitis sont passés de la rue aux salles des ventes et aux enchères en ligne. Le saviez-vous ? Un faux billet de 10 Pounds créé par Banksy, distribué gratuitement à la foule de Notting Hill en 2004, peut atteindre aujourd’hui des sommets à l'Hôtel Drouot. Kaws, Invader, Jonone sont également au rendez-vous.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’art graphique à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

Portrait de Edouard Denis BALDUS (1813-1889, attribué à). Circa 1855-1865. Un tirage sur papier salé et un négatif papier. Sur verso de l'épreuve positive, annotation manuscrite à la mine «Baldus». Format visuel positif environ 18,7 x 13 cm et format négatif papier environ 18,7 x 13 cm. Manque sur le coin en bas gauche du négatif. Provenance : Demeure en Bourgogne. Grand industriel et maire de Chalon-sur-Saône,Fortuné Joseph Petiot-Groffier (1788-1855)fonde la sucrerie et sauve l'usine Creusot après la faillite de la société anglaise Manby et Wilson. Dès 1840, il s'intéresse à la photographie et ouvre son laboratoire.Il connaît certains photographes de l'époque tels que NicéphoreNiépce, son cousin Niépce de Saint-Victor, Pierre Victor Plumier ou encore Edouard Denis Baldus. C'est avec ce dernier qu'il parcourtles routes d'Auvergne, vers 1854, avant de décéder mystérieusement en 1855. Ses travaux photographiques sont divers. En 1851, Fortuné Joseph Petiot-Groffier réalise le premier hommage à Nicéphore Niépce en photographiant sa maison. En1853, ayant appris qu'on avait décidé de démolir la grande nef de l'hôpital de Châlon, la Société d'Histoire et d'Archéologie demande à Petiot-Groffier de faire des « points de vue généraux » de l'édifice (pour préserver la mémoire) avant la démolition de la grande nef de l'Hôpital de Châlon. Enfin en 1854, il devient l'un des membres fondateurs de la Société française de Photographie. Bibliographie Pierre Ambroise RICHEBOURG,Conseils à Fortuné Petiot-Groffier, Recherches en cours sur quelques daguerréotypes, Carnet de Rhinocéros, Paris, 2009. Kate ADDLEMAN-FRANKEL, After photography, the photogravures of Edouard Baldus reconsidered,Rijksmuseum, Amsterdam, 2018. Édouard-Denis BALDUS. Héliogravures : sélections "Les principaux monuments de la France", expositions, Art Gallery of Ontario. Toronto, 1994. Expert : Madame Isabelle Cazeils

Estim. 5 000 - 10 000 EUR

Lieven CRUYL (1634- avant 1720). Construction du Pont Neuf du Louvre, Paris, juin 1686. Crayon, encre brune et lavis d'encre. Signé et daté : LIVINVS CRUYL PBR PATRICIVS GANDAVENSIS FECIT / PARISIIS ANNO M.DC.L.XXXVII, MENSE JVNIO Et inscrit : PROSPECTVS SVBSTRVCTIONIS PONTIS LVPARAE IN FLUMINIS ALVEO Ao M.DC.LXXXVI PARISIIS / PERFECTAE, LOCORVMQVE CIRCVMIACENTIVM. / REPRESENTATION DE LA FONDATION DU PONT DU LOUVRE ACHEVEE L'AN MDCLXXXVI. Au revers, une étiquette au crayon et encre brune : "...acour à St. Fargeau / dessin à la plume. / ...d'Erection du Pont royal en 1686 / par Livinus Cruyl". H_60 cm L_85 cm Provenance : Probablement commandé par Michel Le PELETIER de SOUZY (1640-1725), Directeur Général des Fortifications de Louis XIV. Famille LACOUR, Saint Fargeau, Yonne. Par descendance, Yvonne LACOUR et Adolphe WATTINE. Puis par descendance au propriétaire actuel. Bibliographie : E. Mareuse, 'Trois vues de Paris de Lieven Cruyl', Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Ile de France, 1919, pp. 64-71, reproduit (une copie du bulletin sera remise à l'acquéreur) F. Lugt, Bibliothèque nationale. Cabinet des Estampes. Inventaire général des dessins des écoles du Nord, Paris 1936, p. 77, nos. 277 and 278; F. Lugt, Musée du Louvre. Inventaire général des dessins des écoles du Nord. Ecole flamande, Paris 1949, vol. I, p. 46, no. 549; B. Jatta, Lieven Cruyl e la sua opera grafica, Brussels/Rome, 1992, p. 145, no. 108 D, reproduced fig. 136

Estim. 10 000 - 20 000 EUR

JEAN-CHARLES DEVELLY (PARIS 1783-1849 SEVRES) Ensemble de huit dessins préparatoires pour les petits médaillons du « guéridon gothique », également nommé « guéridon de la Création» ou « guéridon du Paradis perdu de Milton », à l’encre noire et rehauts blancs, avec annotations manuscrites, numérotés 1 – 2 – 4 – 7 – 8 – 9 - 10 – 12, un dessin au crayon au revers des projets n° 7 et 12. Epoque Charles X, vers 1829. Dimensions : 18.5 x 17 cm En 1829, Alexandre Brongniart charge Jean-Charles Develly de réaliser les médaillons pour un grand guéridon polygonal dans le style gothique, le peintre Leloy exécute les ornements composés de colonnes, d’ogives et portiques gothiques. Les scènes illustrent le Paradis perdu de Milton. Le grand médaillon central dont le dessin préparatoire par Develly est toujours conservé aux archives de la manufacture de Sèvres représente Adam et Eve parmi les animaux au Paradis. Il est entouré de douze médaillons en grisaille à la manière des émaux de Limoges dont les sujets sont pris dans chaque chant « jusqu’au moment ou l’Ange chassant Adam et sa femme leur annonce que le Paradis est perdu pour eux ». Le guéridon est terminé en décembre 1829 et entre à ce moment au magasin de vente de la manufacture de Sèvres au prix de 9.000 francs, Develly recevant 2.000 francs pour son travail (Arch. Sèvres Pb7). Il est présenté à l’Exposition des produits des Manufacture en janvier 1830 puis acheté par le Roi Louis-Philippe le 10 juin 1831 (Arch. Sèvres, Vbb8, f° 155v). Le guéridon, aujourd’hui conservé dans une collection privée, a figuré à l’exposition Un Age d’or des Arts décoratifs 1814-1848, Grand Palais 10 octobre 30 décembre 1991, n° 73, pp. 182-184.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Jean-François BLONDEL (1683-1756) «Vue perspective de la salle de bal, construite dans la cour de l'Hôtel de Ville ». 50,5 x 78,2 cm Aquarelle gouachée et encre noire. Insolation, traces d'humidité, petites lacunes en bordure et taches. Sous verre, cadre en bois et stuc doré. Magnifique aquarelle préparatoire pour le livre des « Fêtes publiques données par la ville de Paris à l'occasion du Mariage de Monseigneur le Dauphin, les 23 et 26 février MDCCXLV» dont le Louvre, parmi d'autres grandes collections, conserve un exemplaire imprimé provenant des collections Edmond de Rothschild (L 198 LR). Pour célébrer le mariage princier, la ville de Paris érigea six grands édifices à des endroits choisis dont "la magnificence de leurs décorations tant intérieures qu'extérieures, paroissoient chacun en particulier devoir être l'objet unique d'une grande Fête". Les deux jours de fêtes dont le point d'orgue fut le 26 février à l'Hotel de Ville furent agrémentés de buffets, orchestres, illuminations, fleurs et cérémonies dont la somptuosité justifia la réalisation de ce recueil gravé. Pour les décors de l'Hotel de ville, Lange travailla à la décoration sculptée de la salle de bal, Duparc fournit les gobelets de faïence et le célèbre Gersaint le mobilier. En témoigne la commande du 30 juillet 1745: "payer comptant au sieur Gersaint, marchand bijoutier, la somme de dix huit cent quarante trois livres que nous lui avons ordonné et ordonnaons par ces présentes pour le loyer des meubles en porcelaine par lui fournis dans différentes chambres de l'Hotel de Ville lors du bal donné par la ville au mois de février dernier à l'occasion du mariage de M. le dauphin" (voir Guillaume Glorieux, "A l'Enseigne de Gersaint", Champ Vallon 2002).

Estim. 3 000 - 4 000 EUR