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Arts graphiques

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les arts graphiques sans jamais oser le demander se trouve ici !
Issu du grec graphein, écrire, les arts graphiques se définissent comme l’ensemble des procédés techniques (dessin, estampe, design graphique…) permettant la conception visuelle ou la présentation d’une œuvre artistique.
Par extension, ils englobent tout procédé de reproduction d’images, comme la photographie.
Dans les ventes aux enchères en ligne d’arts graphiques, on trouvera donc des affiches, des dessins à l’aquarelle, à la gouache ou à la mine de plomb sur papier. Des feuilles anciennes ou contemporaines dont l’art du trait le dispute aux estampes, ces images imprimées obtenues par tirage à partir d'un support gravé ou dessiné : gravures, lithographie, sérigraphies, etc., l’essentiel est de faire impression. Les ventes d’arts graphiques font aussi la part belle à la photographie, des épreuves sur papier albuminé de Gustave le Gray, Brassaï, Doisneau, Robert Capa, aux tirages contemporains de Nan Goldin ou de l’agence Magnum, et même aux œuvres d’artistes du Street art (ou art urbain) dont les tags, pochoirs et graffitis sont passés de la rue aux salles des ventes et aux enchères en ligne. Le saviez-vous ? Un faux billet de 10 Pounds créé par Banksy, distribué gratuitement à la foule de Notting Hill en 2004, peut atteindre aujourd’hui des sommets à l'Hôtel Drouot. Kaws, Invader, Jonone sont également au rendez-vous.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’art graphique à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

Louis ANQUETIN (1861-1932) "Portrait d'Emile Bernard", Pastel sur papier, circa 1886 / 1887, 30,5 x 27,7 cm EXPOSITION : 1888, Paris Salon des Indépendants PROVENANCE : - Fabienne Debord, France - Collection privée, France BIBLIOGRAPHIE : Frédéric Destremeau, "Les études de l'intérieur de chez Bruant par Louis Anquetin (1861-1932)", in La revue du Louvre, mars 1995, p .64, fig 4, rep. Nous remercions la Galerie Brame Lorenceau, qui a confirmé l'authenticité de cette oeuvre qui est incluse dans les archives de l'artiste. Un avis d'inclusion sera remis à l'acquéreur Ce portrait illustre plus que tout autre la formidable complicité entre deux jeunes peintres qui sera l’un des moteurs de la création du synthétisme. Émile Bernard, alors âgé de 18 ans, vient d’achever un périple depuis la Normandie à l’extrémité de la péninsule bretonne. Il aura marché 900 km durant six mois et connu diverses aventures qui vont impressionner ses anciens camarades de l’Académie Cormon comme Henri de Toulouse-Lautrec et Louis Anquetin. Les six mois qui suivent, fin 1886- début 1887, sont ceux d’une grande effervescence. Un nouvel élève de l’atelier, Vincent Van Gogh, s’est joint au groupe. Anquetin a entrepris une peinture ambitieuse par son thème et par son format (145 x 157cm) : « l’Intérieur de chez Bruant : le Mirliton » (collection particulière, vente Sotheby’s New York, 5 novembre 2014). Le Mirliton, - nom d’un petit instrument de musique -, est un nouveau cabaret qui a pris la suite du Chat noir. Il est fréquenté par tout le milieu artistique de Montmartre et le chansonnier Aristide Bruant en est la vedette. Contrairement à Toulouse-Lautrec qui représente le même lieu avec beaucoup de vivacité (Le refrain de la chaise Louis XIII, Hiroshima Museum of Art), Anquetin construitlentement son oeuvre avec beaucoup de retenue. Bernard s’en souvient (Louis Anquetin, La Gazette des beaux-arts, février 1934) : « Anquetin poursuivait en grands dessins une vaste composition devant représenter l’intérieur d’un cabaret. Il avait pris celui de Bruant comme type, mais n’avait pas l’intention de s’y conformer absolument ». Après les grandes esquisses, il fait poser ses amis. Bernard occupera dans la future toile la place majeure, au premier rang. Anquetin en fera trois études préparatoires (l’une au Van Gogh Museum d’Amsterdam, une autre dans une collection particulière et celle-ci). Bernard en parle à ses parents en février 1887 : « […] Je pose chez Anquetin, vais chez Tanguy [la boutique du père Tanguy] et travaille dehors ». Les séances de pose développent leurs relations. Bernard dira plus tard (« Notes sur l’école dite de "Pont-Aven" », Mercure de France, décembre 1903) : « Nous causons beaucoup peinture, nous raisonnons, concluant que l’art a son côté mathématique, volontaire, organisé ». Le pastel aujourd’hui présenté est la première de ces études. Anquetin conservera pour les suivantes et l’oeuvre définitive la première impression de son modèle, le port de tête et son sourire narquois. Après avoir remarqué de telles études au Salon des Indépendants en 1888, le critique Edouard Dujardin écrira (« Le cloisonnisme », Revue indépendante, mars 1888) : « Les dessins pour la brasserie Bruant sont des études, de pures recherches de caractère ; c’est par la force admirable du tracé, la partie la plus parfaite de l’exposition Anquetin. » André Cariou

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

JAGUAR MK V SALOON Au sortir de la guerre, la marque SS Swallow est devenue Jaguar. Afin de faire rentrer des devises, l'entreprise doit absolument s'implanter hors de ses frontières, notamment aux USA. Pour cela, il lui faut moderniser sa gamme en proposant des modèles de classe supérieure à ceux d'avant-guerre. Un tout nouveau moteur, à doubles arbres à cames en tête, est alors mis en chantier, le fameux XK. Il devra équiper une voiture de conception plus moderne et de plus grandes dimensions. Malheureusement, cette nouvelle carrosserie sera beaucoup plus compliquée à mettre au point et à fabriquer. Il est alors décidé de faire patienter les clients en modernisant le modèle existant. Baptisée MK V, sa plastique est rajeunie par des phares de plus petits diamètres, partiellement enveloppés dans les ailes avant et par l'ajout de « spats » sur les roues arrière. Les moteurs 6 cylindres de 2.5 l et 3.5 l sont repris tels quels. Une grande nouveauté toutefois, le train avant est à suspensions indépendantes. Présentée au salon de Londres en octobre 1948, elle sera produite jusqu'à mi 1951 à environ 9'500 exemplaires, cabriolets compris. De ce fait, elle aura parfaitement accompli son rôle de transition en attendant sa descendante la MK VII (VI étant l'apanage de Bentley). Le modèle présenté est une rare version de 2,5 l. Tant la carrosserie que l'intérieur sont quasi irréprochables. Elle affiche 17'500 km au compteur. Elle roule très bien et représente parfaitement l'idée du luxe à l'anglaise.

Estim. 45 000 - 60 000 CHF