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Archéologie

On touche là au berceau de l’humanité. Les ventes aux enchères d'archéologie, Antiquités et objets de fouille rassemblent des objets et des œuvres d’art de la préhistoire
à l’Antiquité.
On trouvera dans ces ventes des objets exhumés par les archéologues lors de fouilles : minéraux, silex, tessons de céramiques, fossiles, squelettes de dinosaures…
Les arts du bassin méditerranéen aussi y sont représentés. Les amateurs d’antiquités égyptiennes achèteront aux enchères stèles gravées, amulettes et statuettes funéraires parfois réalisées pour le pharaon.
Les passionnés d’antiquités grecques se disputeront amphores, hydries, statuaire et bustes antiques, tandis que les collectionneurs d’antiquité étrusques et romaines acquerront lampes à huile ou mosaïques.
Le saviez-vous ? Enchères et en os, le marché des ventes aux enchères de fossiles réservé jusqu’alors aux amateurs d’histoire naturelle passionne aujourd’hui les amateurs d’art. Ainsi il n’est plus rare de voir des squelettes de dinosaures ou de mammouth comme celui de Big John atteindre plusieurs millions d’euros à Drouot à l’occasion d’enchères exceptionnelles et de prestige.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’archéologie à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

LÉCYTHE ARYBALLISQUE À FIGURES ROUGES Orné d’une scène de départ de guerrier. Ce dernier occupe la place centrale, posté de profil tourné vers la gauche. Il porte une chlamyde (doubles plis noirs dans sa partie inférieure) et un paquetage sur le dos. Il tient une lance, le bras gauche replié en arrière et tend le bras droit vers une femme. Celle-ci, tournée vers la droite, lui offre une phiale qu’elle vient de remplir avec une œnochoé qu’elle tient de la main gauche. Elle porte un chiton long resserré à la taille. Ses cheveux sont retenus en chignon par un bandeau et séparés du vernis de la panse par une zone réservée. Entre eux, posé sur le sol, setrouve un bouclier, surmonté d’un casque athénien à cimier que le guerrier semble désigner. À droite de la scène, se tient un homme d’âge mûr, de profil vers la gauche, portant une barbe, drapé dans un himation et appuyant la main droite sur un bâton. Le décor repose sur une frise d’oves symétrique à celle située à la jonction de la panse et du col. Sous l’anse et de part et d’autre de l’anse, se déploie un large décor de palmettes : une palmette verticale sous l’anse encadre par des volutes à sa partie inférieure un lotus. Elle est reliée par des trais en volutes à deux palmettes verticales situées de part et d’autre de l’anse et reliées elle-mêmes à une palmette plus petite tournée vers le bas. Des volutes supérieures et inférieures partent des lignes qui relient les palmettes et encadrent un losange. Argile vernissée noir. Art grec, Attique, c. 440-430. Manière du Peintre d’Achille (J.H. Oakley). Hauteur. 19 cm. Cassures. Restaurations anciennes à la peinture à l’huile (début XXe s.). BIBLIOGRAPHIE. J.H. Oakley, New vases by the Achilles Painter and some further thoughts on the role of attribution, p.73, M1 in « Greek Art in View, Essays in honour of Brian Sparkes », Oxbow Books 2005. PARALLÈLE. À rapprocher des vases suivants : fig 31a 146 Gottingen (anse et pied), fig 32a 147 New York, planche 74 E 115 (palmettes) dans J. Oakley, The Achilles Painter,Verlag Philipp Von Zabern. Mainz/Rhein 1997. PROVENANCE. . Galerie Serres, Paris, 22 novembre 2001. . Vente Roudillon, Paris, 27 juin 2001. . Collection ancienne, avant 1970. Un certificat d’exportation pour un bien culturel en date du 22 décembre 2023 sera remis à l’acquéreur.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

CRATÈRE MONUMENTAL Sur pied conique évasé, muni de deux anses doubles horizontales. Panse globulaire groupe des trois bandes. Sur chaque face, deux métopes avec un motif circulaire identiques fait de six lignes brunes concentriques entourant un disque central peint en brun avec une croix réservée, sauf à l’intersection des branches, qui est peint et percé d’un trou central correspondant à la pointe de l’outil ayant permis de dessiner le motif. Les cercles sont séparés l’un de l’autre par un triglyphe motif intermédiaire central complexe. Les anses doubles moulées, arrondies, sont surlignées à leur partie supérieure et inférieure par une ligne brune, cette dernière soulignant la zone de réunion des deux anses. Le rebord horizontal et vertical de la lèvre du vase est décoré de stries brunes. Argile chamois clair, peinture brun clair, très léger engobe. Art grec, Période protogéométrique, Skyros, c. 1000 - 900 av. J.-C. Hauteur. 54.2 cm. Restauré par G. P. Nadalini. BIBLIOGRAPHIE COMPARATIVE. Vases de la collection Goulandris (Amphore et Pyxide, n° 51 et 52), Skyphos (Collection Andreadis) in « Protogeometric Skyros and Euboea », I. Lemos, H. Hatcher, Oxford Journal of Archeology 1986 : 5(3) ; 323-37. PROVENANCE. Madame Marguerite Quinet, 1973 (auteur d’un livre «Frosini de Skyros»). Un certificat d’exportation pour un bien culturel en date du 22 décembre 2023 sera remis à l’acquéreur.

Estim. 12 000 - 15 000 EUR

Bol de la fin de l'époque gothique, dit bol Omphalos. En argent, avec un couvercle. Support cylindrique plat entouré de lignes horizontales. Coupelle légèrement creusée et évasée. La paroi est décorée sur tout le pourtour d'un large décor de bulles de poisson en rotation, le bord lisse est orné d'une bande de perles poinçonnées sur une rangée, sur des fleurs stylisées à sept points poinçonnés et ajustés. Miroir rond bombé, encadré de deux délicates lignes décoratives, appelé ombilic. Sur un fond poinçonné, trois cols de feuilles en relief, encadrant un médaillon rond central avec trois poissons entrelacés. Non façonné ; poids env. 280 g. H. 4 cm. D. 21 cm. Joint en annexe : Expertise du Prof. Dr Richter du 05.03.2024. La "patera" romaine et la "phiale" grecque existaient déjà depuis l'Antiquité. Il s'agit de coupes rondes et plates, décorées au centre d'un nombril bombé (en grec "omphalos"). Ils servaient à l'origine de bols d'offrande ou de purification, mais ont également été utilisés plus tard comme bols à boire. Les trois poissons entrelacés au centre de la coupe font référence à un symbole paléochrétien de la Trinité, l'unité de Dieu le Père, du Fils Jésus-Christ et du Saint-Esprit. Le décor de bulles de poisson est probablement arrivé en Europe par les voies commerciales depuis l'Asie ou la Perse. C'est surtout à Venise, ville commerciale florissante, que les différentes influences culturelles se sont rencontrées et ont rendu la ville portuaire célèbre pour la fabrication d'objets d'art exceptionnels et importants. Les coupes en argent de ce type sont typiques de l'époque du gothique tardif. Au XVIe siècle, ils étaient fabriqués de manière similaire, mais le plus souvent en cuivre ou en laiton, comme par exemple les "Beckenschlägerschüssel" de Nuremberg. Une coupe à pied avec un nombril en relief avec trois poissons entrelacés, le décor typique de vents de poissons et les rosettes de fleurs poinçonnées, attribuée à Venise entre 1480 et 1490, se trouve, avec une autre coupe au décor différent (LOAN:GILBERT.544-2008), au Victorian & Albert Museum de Londres (inv. n° 274-1881). Un très important bol à pied en argent, probablement italien, de l'époque gothique vénitienne. Sans marque distinctive. Accompagné d'une expertise du Prof. Dr Richter, mars 2024. Probablement italien. Venise. Vers 1500.

Estim. 28 000 - 56 000 EUR