Mobilier

Du Moyen-Âge au design contemporain, les ventes aux enchères en ligne de Mobilier traversent la « légende des siècles » en embrassant tous les styles jusqu’à l’esthétique la plus fonctionnelle.
Conjugaison du beau et de l’utile, elles se déclinent en armoires, bibliothèques, buffets et enfilades, bureaux, cabinets, chevets, coffres, commodes, consoles et encoignures, guéridons, lits, paravents, secrétaires et scribans, tables et vitrines.
Les amateurs de mobilier classique trouveront dans ces ventes de mobilier des coffres médiévaux, des cabinets Renaissance et des commodes XVIIIe estampillées (Charles Cressent, Thomas Hache, B.V.R.B ou Jean-Henri Riesener…) ou de bonne facture. Mais ceux que le style Louis XIV laisse froid se tourneront vers les buffets à deux corps d’époque Régence, les tables à jeux Louis XV, les bureaux à cylindre Transition, les bonheurs-du-jour Louis XVI, les lits de repos Directoire ou les guéridons tripode Empire…Les accros du « néo » s’abimeront dans le culte des meubles néo-gothique ou néo-Renaissance du XIXe tandis que les adeptes du modernisme adopteront de rigoureuses tables d'architectes, de designers ou de créateurs tels que Knoll, Eames, Pierre Paulin, Perriand, Saarinen, Le Corbusier, Jouve, Line Vautrin, Starck, etc.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne de mobilier et objets d’art à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

Carlo BUGATTI (1856-1940) & Riccardo PELLEGRINI (1863-1934), attribué à - Cabinet en bois naturel et bois noirci incrusté d'étain, de cuivre et d'os et partiellement gainé de parchemin peint. La partie supérieure présente une arcature à colonnes flanquées de deux portes représentant des saynètes à l'orientale figurant des personnages sur des tapis sous des branchages fleuries surmontée d'une arcature à toupies. Le piètement à colonnade cuivrée présente un plateau d'entrejambe et un casier à entourage niellé d'étain. Vers 1902 H : 165 cm L : 75 cm P : 38,5 cm (Usures) Bibliographie : - «Carlo Bugatti», pour une variante de forme et décor similaire reproduite p.85 - «Carlo Bugatti au musée d'Orsay, Catalogue illustré du fond d'archives et des collections» édition de la réunion des musées nationaux, Paris 2001. Modèle approchant reproduits aux pages 85 sous la référence 7.34 et 86 sous la référence 7.44 Notre meuble est l'un des rares exemplaires réalisés en collaboration avec Ricardo PELLEGRINI. Peintre orientaliste italien, PELLEGRINI eut une longue collaboration avec Carlo BUGATTI. Il insérait dans ses meubles des tableaux aux sujets exotiques. En retour, l'ébéniste fabriquait sur mesure pour le peintre des cadres d'exécution précieuse. Exhib. cat. Die Bugattis, Museum für Kunst und Gewerbe, Hamburg 1983, p.56, C6 CARLO BUGATTI A la fois dessinateur, ébéniste, décorateur et architecte, Carlo Bugatti, père de l'immense sculpteur Rembrandt Bugatti, est né à Milan en 1856 d'un père sculpteur qui lui inculqua les rudiments de l'art que le jeune homme complètera des 1875 à l'Académie de Brera puis à l'Académie des Beaux-Arts de Paris en 1870 et enfin en étudiant l 'ébénisterie auprès de Mentasti avant d'ouvrir son propre atelier vers 1880. Il est considéré comme l'un des représentants de l'Art Nouveau européen dit “stile Liberty ” en Italie L'artiste a toujours suivi ses propres visions et idées plastiques et formelles qui est unique en son genre : et immédiatement reconnaissable tant elle est atypique. Carlo Bugatti obtient ses premiers succès à l'Exposition des Beaux-Arts Italien de Londres en 1888. Il obtiendra ces mêmes années une médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris en 1900 et un grand prix du jury lors de l'Exposition internationale d'Art Décoratif Moderne de Turin en 1902. En ce début de siècle, son travail se dépouille et l'influence de l'art nouveau se ressent dans ses nombreuses créations. À cette même époque Bugatti quitte Milan pour installer son atelier à Paris et va s'intéresser davantage à la sculpture et surtout à l'orfèvrerie dans son nouvel atelier parisien. En 1910, Bugatti s'installe à Pierrefonds dans l'Oise et devient maire de Pierrefonds pendant la Première Guerre Mondiale. Carlo Bugatti meurt en 1940 en Alsace au château de Dorlisheim, domicile de son fils Ettore, le grand constructeur automobile. Dès le début de sa production, Carlo Bugatti intègre le décor et la peinture dans ses créations. Deux répertoires se succèdent dans le travail de Carlo Bugatti. La première est caractéristique de son travail. Il s'agit d'une approche géométrique surtout représentée par un style mauresque aves des arcatures, des cercles avec des médaillons en cuivre repoussé et des incrustations de bois et/ou nacre. Le deuxième répertoire est plus naturaliste avec l'inspiration issue du répertoire du monde végétal tels que les plantes et les insectes. Le meuble que nous vous présentons est à lui seul une synthèse de son travail. On retrouve la palette de ses répertoires dans le décor sculpté et incrusté et dans les peintures qui ornent le parchemin. Ces multiples sources d'inspiration lui permettent de construire un style unique, plein de fantaisie, de liberté et d‘imagination.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

RARE KÉPI DU GÉNÉRAL JOFFRE PORTÉ LORS DE LA BATAILLE DE LA MARNE EN 1914 - Képi en drap garance à soutache et galons d’or, bandeau en drap noir entièrement brodé de deux courses de feuilles de chêne et bordé dans sa partie supérieure d’un double cordonnet de fils d’or et d’une baguette en paillettes et cannetilles d’or. Visière en cuir ciré et verni noir, doublée de maroquin gaufré noir, et garnie d’un jonc en veau laqué noir plié à cheval sur la bordure extérieure. Coiffe intérieure en soie noire sans marquage. Mauvais état (trous et accidents, à restaurer). Époque Première Guerre Mondiale. Hauteur totale avec visière 11 cm, hauteur du bandeau noir 5,5 cm, hauteur du bandeau garance 4,5 cm. Présenté sur un coussin de velours rouge orné des sept étoiles de maréchal en métal argenté (taches). L. 33 cm. L’attribution de ce képi est confirmée par plusieurs documents dont des lettres manuscrites du docteur Sichère et de Paul Dubure, des bordereaux de ventes, des cartes postales d’époque où l’on voit le képi porté par le général Joffre, etc. Il fut porté par le Général Joffre dès le début de la Première Guerre Mondiale et jusqu’à son élévation au titre de Maréchal de France où il en fît don à M. et Mme Jozereau. Provenance - Général Joseph Joffre (1852-1931), utilisé en 1914, 1915 et 1916. - Donné en 1917 par sa femme à M. et Mme Gaston Jozereau en témoignage d’amitié. - Vente à la succession de M. Jozereau, Maître Godeau, 6 décembre 1950, lot 63 (adjugé 600 frs). - Collection Paul Dubure, antiquaire militaire à Paris. - Vente Thierry de Maigret, Drouot, 12 octobre 2006, lot 47 (adjugé 2.430 €). - Collection privée, Paris. Historique Joseph Joffre, issu d’une modeste famille de Rivesaltes dans les Pyrénées-Orientales, entre en 1869 à l’École Polytechnique. Ses études sont interrompues par la guerre et il fait ses premières armes au siège de Paris en 1870. Officier du Génie, il coopère aux travaux de défense de la capitale en 1874, puis de la région de Pontarlier en 1879. Après la guerre franco-allemande s’ouvre la période des conquêtes coloniales. Joffre va y participer et pendant 15 ans servir avec éclat sous les cieux les plus divers. Mis en 1885 à la disposition de l’Amiral Courbet pendant la guerre contre la Chine, il dirige les travaux de siège de Ba-Dinh, commande le Génie à Formose, puis Hanoï où il organise la défense du Haut-Tonkin. Au Soudan, en 1892, il dirige les travaux du chemin de fer de Kayes au Niger. Portant secours à la colonne Bonnier, massacrée près de Tombouctou en 1894, il s’empare de cette ville, y fait régner l’ordre et y organise la domination française. À Madagascar, il établit les défenses de Diégo-Suarez et est nommé Général de Brigade en 1901. La carrière coloniale de Joffre est terminée. Rentré en France, il exerce de hauts commandements et parvient en 10 ans à la tête de l’Armée. Directeur du Génie, Commandant d’une Division d’Infanterie, puis d’un Corps d’Armée, il est membre du Conseil Supérieur de la Guerre en 1910 et Chef d’État-major Général de l’Armée en 1911. Le 2 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France, le général Joffre prend la direction des opérations avec le titre de Commandant en chef des Armées du Nord et du Nord-Est. L’invasion de la Belgique l’oblige à modifier son plan et à porter son effort principal vers le Nord, mais, se heurtant à des forces très supérieures, les armées françaises doivent se retirer. Joffre, doué d’une maîtrise de soi et d’une force de caractère peu communes, ordonne cette retraite et conçoit la géniale manœuvre de reprise de l’offensive. Manoeuvre admirablement exécutée par les chefs et par les troupes, qui aboutit à la fameuse victoire de la Marne. Le titre de « vainqueur de la Marne » pare le nom de Joffre d’une gloire immortelle. Désormais, la guerre change de caractère, des lignes continues de tranchées séparent les armées adverses. Joffre mène une guerre d’usure active. Ce sont les offensives d’Artois, de Champagne en 1914 et 1915. Au cours de la bataille de Verdun, qui absorbe toutes les forces vives de l’Armée française, il assure à son second, le Général Pétain, les moyens de la victoire et lance en juillet 1916 l’offensive de la Somme qui soulage le front de la citadelle. Joffre reçoit le 26 décembre 1916 le bâton de Maréchal de France. Le Maréchal Joffre cède le commandement en chef des armées au Général Nivelle. Après la guerre, il remplit en Amérique et au Japon des missions diplomatiques et est élu à l’Académie Française. Il meurt en 1931 et est inhumé en sa propriété de Louveciennes, près de Paris. Peu nombreux au cours de notre histoire sont les chefs d’Armée qui ont tenu entre leurs mains le destin de la France. Joffre fut de ceux-là et l’un des plus grands. Aux heures tragiques d’août et septembre 1914, il a sauvé son Pays. (texte repri

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

HENRI AUGUSTE FOURDINOIS (1830-1907) Exceptionnelle salle à manger Néo-Renaissance de très grande qualité du célèbre ébéniste « Henri Auguste Fourdinois » (1830-1907), bâti de chêne et noyer sculpté comprenant : 1) Exceptionnel meuble de présentation en plusieurs parties ouvrant par deux portes en partie haute avec deux tiroirs dessous, le tout entouré de deux colonnes détachées de chaque côtés et deux autres paire de colonnes d’apparats. Les deux portes mettent en scène le couple royal Français sous le second Empire en costume Renaissance, la comtesse Espagnole de Teba Eugénie de Montijo et Charles Louis Napoléon III, Empereur des Français de 1851 à 1870. Deux fous du roi emblématiques des personnages comiques sous l’époque Néo-Renaissance supportent la partie supérieure reposant sur un plateau à décor géométrique type damier. (Deux petits bouts de doigts manquants sur celui de gauche) Il ouvre par deux grands vantaux en partie basse décorés d’entrelacs, de puttos et d’oiseaux sculptés et reçoivent des entrées de serrure en bronze patiné mordoré. Deux tiroirs en ceinture avec poignées de tirage en bronze patiné mordoré. Cotés plats décorés d’encadrements et volutes. Dimensions : H: 244; L:150; P: 61 cm 2) Un buffet à hauteur d’appui ouvrant par deux grands vantaux en partie haute décorés d’entrelacs, et reçoivent des entrées de serrure en bronze patiné mordoré. Deux tiroirs en ceinture avec poignées de tirage en bronze patiné mordoré. Réserve ouverte en partie basse. Cotés plats décorés d’encadrements. Dessus à décor géométrique type damier. Dimensions : H: 101; L:130; P: 61 cm 3) Une grande table de salle à manger de forme rectangulaire à huit pieds dont quatre au centre reliés par une entrejambe en X lorsque la table est repliée. Décor de huit têtes de personnages en ceinture. Plateau à décor géométrique type damier. Pas de rallonges fournies. Dimensions : H: 78; L:140; P: 105 cm 4) Six Chaises en noyer sculpté dans le répertoire décoratif du style Néo-Renaissance, à décor de colonnes ajourées, assise et dossier capitonnés de cuir couleur tabac à décor d’entrelacs. Dimensions : H: 100; L:47; P: 50 cm Provenance : Ensemble acheté à l’exposition universelle de 1878 à Paris et resté à Luxembourg dans la famille sur trois générations. Époque : XIXème siècle Restauration d’usage et d’entretien. Biographie La Maison Fourdinois est fondée en 1835 par Alexandre-Georges Fourdinois (1799-1871). L’Exposition Universelle de Londres en 1851 est sans conteste leur premier grand succès artistique et public. L’obtention de la Grande médaille pour un buffet néo-Renaissance déclenche un effet de concurrence chez les autres ébénistes, tant la presse est unanime pour saluer leur réussite. Son fils Henri-Auguste (1830-1907), formé au dessin par l’architecte Duban, l’orfèvre Morel à Londres, avant de travailler avec le bronzier Paillard, s’associe avec lui en 1860. Ses qualités de dessinateur sont remarquées à l’Exposition Universelle de Londres en 1862, où le jury lui décerne deux médailles « d’Excellence de Composition et d’Exécution ». Outre les commandes qu’il réalise pour le Mobilier de la Couronne, il produit également des meubles de grande qualité pour la haute bourgeoisie parisienne. La période 1862-1880 marque véritablement l’apogée de la maison Fourdinois qui demeure pour de nombreux ébénistes, qu’ils soient français, anglais ou américains, l’exemple à suivre, voire à détrôner. Museologie – Porte monumentale marquetée et ornée d’émail peint sur cuivre présentée à l’Exposition Universelle de 1878, conservée au Musée d’Orsay, Paris (Inv. DO 1980 1). – Cabinet à deux corps en noyer incrusté de jaspe sanguin, de lapis-lazuli, d’ivoire et d’argent, conservé au Musée des Arts Décoratifs, Paris (Inv. 29921). – Ameublement de la chambre à coucher de l’Appartement du Pape au château de Fontainebleau, conservé in situ. – Psyché du cabinet de toilette de l’impératrice Eugénie au Palais de Saint-Cloud, conservé au Château de Compiègne. Bibliographie – « Sources et modèles d’un ébéniste au XIXe siècle: l’exemple d’Henri Fourdinois (1830-1907) », Olivier Gabet, in Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art Français, Paris, 2003, p. 261-278. – Marqueteries virtuoses au XIXe siècle, brevets d’invention, Marc Maison et Emmanuelle Arnould, Paris, 2012, p. 12-14 et 48-59. – Croquis et commandes, Henri-Auguste Fourdinois, Fourdinois Rue Amelot Paris, 1855-1865. – Nouveau recueil d’ameublement: meubles, sièges, lits, tentures, tapisseries, etc., Henri-Auguste Fourdinois, Librairies Imprimeries Réunies, 1890, Vol. I.

Estim. 40 000 - 60 000 EUR

Tapis Mahal Ziegler (chaine et trame en coton, velours en laine), centre de l'Iran, vers 1860-1880 441 x 278 cm Ce tapis est rehaussé d'un élégant décor floral stylisé polychrome sur fond bleu . Trois étroites bordures bleue, ivoire et rouge à guirlande de fleurs cernent la composition Au XIXe siècle, Monsieur Ziegler, d'origine Suisse, s'installe en Angleterre, dans la région de Manchester, pour se lancer dans la fabrication de tissus imprimés en laine et coton. A cette même époque, l'Iran est un quasi-protectorat anglais autrement dit un marché que les Anglais se réservent. L'entreprise Ziegler et Company exporte sa production vers le proche orient et ouvre déjà en 1856 un bureau à Trebizonde, sur la cote turque de la Mer noire, puis s'étend en Perse où elle ouvre des représentations à Tebriz, puis Teheran, Sultanabad, Yazd, Ispahan et d'autres villes. (...) La grande exposition de Londres de 1862, les expositions universelles de Vienne en 1873 et de Paris en 1878, provoquent un engouement chez les occidentaux pour les orientalismes et l'aristocratie cherche des tapis pour meubler ses grandes demeures. A Londres, tout de suite après l'exposition, les grands magasins comme Liberty tentent déjà de vendre des tapis persans, mais ni les dimensions, ni les couleurs, ni les dessins ne correspondent aux besoins de la clientèle et des demeures victoriennes. Les marchands d'Istanbul ont commencé à faire nouer des tapis dans le gout de l'Occident à Tebriz, et un petit peu à Sultanabad. C'est alors qu'un collaborateur allemand, de la société Oskar Strauss, arrive à convaincre Ziegler de se lancer dans l'aventure de la production des tapis en Iran (…) Ziegler a une vision industrielle et sa production doit correspondre à la demande en terme de tailles, de couleurs de dessins, de qualité et bien sur de prix. Chez Ziegler, on peut passer commande d'un tapis et il sera exécuté sur mesure, étonnant à cette époque où les communications et les transports étaient loin de ce qu'ils sont aujourd'hui. Il achète un terrain à Sultanabad qu'il entoure d'un haut mur qui lui vaudra le surnom de fort-Ziegler. Dans cette enceinte, on trouvera des bureaux, des dépôts, mais surtout des grands ateliers de teinture, afin de pouvoir garantir une constance des couleurs. Les métiers à nouer seront placés à domicile, dans les villages et il y en aura jusqu'à 2 500 qui noueront pour lui. Sultanabad, nommée aujourd'hui Arak, était alors une ville nouvelle de quelques 10 000 habitants. Pour assurer une production aussi importante, les métiers étaient disséminés dans un rayon d'une centaine de kilomètres. Parmi les nombreux villages de la région, on peut citer en autres Mahal et Sarouk, dont la renommée est internationale. L'appellation Mahal s'applique aux tapis de la région du centre de la Perse. Les tapis Mahal sont soignés aussi bien dans la technique que dans les dessins : ils sont finement noués avec des laines de bonne qualité, des couleurs variées (bleu, rouge, ocre...), un rasage court qui donne de l'éclat aux dessins. Les tapis sont décorés de médaillons ou de bouquets de fleurs (comme dans les tapis Sarouk), ou d'ornements répétitifs identiques à ceux des tapis Usures, déchirures, anciennes restaurations, accidents, effrangé et probablement diminué.

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

Commode transition de Jacques Bircklé (1734-1803) Ébéniste français, Maîtrise obtenue le 30 juillet 1764. Belle commode en marqueterie de bois de placage à décor géométrique d'encadrés de filets à la grecque. Elle ouvre en deux rangs de tiroirs sans traverses à façade à ressauts. Rang inférieur présentant un tablier décroché et chantourné. Les montants arrondis et postérieurs en saillies. Elle repose sur quatre hauts pieds cambrés. Poignées de tirage type anneaux, garniture en chute et sabots enveloppant en bronze doré et ciselé. Plateau de marbre rouge royal de Belgique Travail parisien portant l'estampille de Jacques Bircklé Epoque XVIIIème siècle Restauration d'usage et d'entretien. Dimensions: H: 85; L: 94; P: 49,5 cm Jacques Bircklé (1734-1803) Fournisseur de mobilier sous Louis XVI. Jacques Bircklé exerce sa profession rue de Charenton puis rue Saint-Nicolas. Entre 1785 et 1789, Marie-Antoinette lui passe des commandes au château de Saint-Cloud, ainsi que Madame Elizabeth à Montreuil, le duc d’Orléans ou encore la princesse de Lamballe. Au vu de sa production, dense, variée, de belle qualité et adaptée aisemment à l’évolution des styles, Bircklé se présente comme un ébéniste consciencieux, qui ne cherche nullement le luxe et la préciosité mais bien plus l’effet décoratif. Bircklé y excelle d’ailleurs grâce à son talent de marqueteur. Dans la majorité de ses meubles, pratiquement dénués de bronzes, s’impose en effet une prédominance de la marqueterie, dans des tons vifs et contrastés, dessinés avec simplicité, sans détails superflus. Faites de bois teinté clairs, elles se détachent le plus souvent sur un fond de placage sombre. Leur effet est encore renforcé par les thèmes choisis tels que les vases de fleurs, urnes, draperies, rubans, trophées de la musique, attributs divers et même des paysages de scènes à l’antique, encadrés de filets à la grecque.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR