Mode et vintage

« La mode est ce que l’on porte. Ce qui est démodé, c’est ce que portent les autres », écrivait l’esthète Oscar Wilde
Fourrures (vison, l'hermine…), vêtements de créateurs, de haute couture et collections vintage : jupes, vestes, chemisier, pantalons, robes, manteaux… Quand Madame sort ses griffes (Chanel, Dior, Hermès Paris), elle se doit de les assortir avec des accessoires : ceinture, gants, chapeau, épingle et peigne, lunettes de soleil, foulard, écharpe ou étole ; parfois même ombrelle et éventail… Les dandys contemporains trouveront quant à eux cravate, chemise, parapluie, nœud papillon et lavallière dans ces ventes live et ventes online de Mode & Vintage.
Au féminin comme au masculin, l’élégance n’y a pas de prix, tout particulièrement pour acheter des sacs à main (Birkin ou Kelly d’Hermès) et des minaudières, des valises et des malles de luxe Louis Vuitton et Goyard…
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Lots recommandés

Inde moghole, XVIIe siècle Rare chemise talismanique en coton épais, composée de six parties rectangulaires cousues ensemble, finement inscrites à l’encre noire, rouge et beige (possiblement une trace de peinture à l’or) de versets coraniques dans des compartiments carrés, de la Shahada dans deux grands rondeaux sur le devant, un verset de la Sourate Yusuf (XII, 64) au revers, et la litanie des Noms Divins de Dieu (al-asma’ al-husna) écrits en bihârî sur la bordure. Haut. 51,5 Larg. 75 cm. (usures, décor partiellement effacé, petites déchirures, coutures, manques - notamment une bande manquante sur la manche gauche - et taches) Provenance d’après la tradition familiale : - collection Mohammed Alim Khan (1880-1944), Boukhara, actuel Ouzbekistan ; - collection Jamshed Khan, Qamari, Afghanistan ; - par descendance, collection Mourid Ahmad, Strasbourg, France. Un rapport C14 du laboratoire Ciram à Bordeaux confirme la datation du XVIIe siècle avec un intervalle probant de 1635 à 1706. Portées à même la peau, sous les vêtements ou sous une armure, les chemises talismaniques étaient censées offrir une protection spirituelle et protéger de tout danger, maladie, envoûtement ou blessure, tant sentimentale que guerrière. Il semble d’ailleurs que leur fonction ait varié selon les périodes et les régions. Plusieurs exemplaires de chemises indiennes, ottomanes ou safavides sont parvenues jusqu’à nous, le plus souvent complètement recouvertes d’inscriptions coraniques, Noms de Dieux, prières, nombres et carrés magiques. Une quinzaine de tuniques talismaniques indiennes datant de la période des Sultanats du XVe-début XVIe siècle ont été répertoriées par Eloïse Brac de la Perrière (« Les tuniques talismaniques indiennes d’époque pré-moghole et moghole à la lumière d’un groupe de Corans en écriture bihârî », in : Journal Asiatique, 297/1, 2009, pp. 57-81 et plus précisément pp. 62-63). Ces tuniques présentent un décor identique à celle présentée ici, tant dans l’organisation du cloisonnement des textes dans les carrés, les rondeaux et la bordure, que dans les inscriptions religieuses, mais elles semblent être faites d’un coton plus fin que celui de cette tunique. La plupart de ces tuniques sont conservées dans d’importantes collections d’art islamique, telles que par exemple : - Musée national des Arts Asiatiques-Guimet, Paris (no. inv. MA 5680), Inde XVe-début XVIe siècle ; - Furusiyya Art Foundation (no. inv. R-785), Sultanat de Delhi, XVe siècle (voir le catalogue d’exposition L’Art des chevaliers en pays d’Islam. Collection de la Furusiyya Art Foundation, Bashir Mohamed (Ed.), Institut du Monde Arabe, Paris, 2007, cat. 322, p. 335) ; - The al-Sabah Collection, Kuwait National Museum, Koweit (no. inv. LNS 114 T) Inde, probablement du XVIe siècle ; - Metropolitan Museum of Art, New York (no. inv. 1998.199), Nord de l’Inde ou Deccan, XVe-début XVIe siècle. Trois autres chemises indiennes semblables attribuées au XVIIe siècle sont également passées en vente publique à Londres chez Christie’s il y a plus de trente ans (21 novembre 1986, lot 84 ; 30 avril 1992, lot 78 et 27 avril 1993, lot 38). D’autres chemises présentant une organisation des inscriptions légèrement différente sont conservées dans la Collection Khalili, dont deux attribuées à l’Iran safavide des XVIe-XVIIe siècles (no. inv. TXT 76 et TXT 77) et une provenant d’Asie Centrale, signée de la confrérie soufie Yasawiyyah (no. inv. TXT 230) (Voir David Alexander, The Arts of War. Arms and Armour of the 7th to 19th centuries, The Nasser D. Khalili Collection of Islamic Art, Vol. XXI, Nour Foundation, Azimuth Editions, Londres, 1992, cat. 33-34, pp. 78-80 pour les deux iraniennes et le mémoire de Killian Lécuyer, Les objets à valeur magique et apotropaïque en Asie Centrale. Recherches préliminaires et approche historiographique. Mémoire de Master 2 sous la direction de Eloïse Brac de la Perrière, Sorbonne Université, juin 2022, fig. 28, p. 68 et couverture pour la chemise d’Asie Centrale). Dernier émir de la dynastie Manghit de l'émirat de Boukhara, en Asie centrale (1911-1920), Mohammed Alim Khan (Boukhara, 1880 Kaboul, 1944) rêve une nuit qu’il recevra un cadeau qu’un Arabe lui apportera de la part du Prophète Mohammad. Deux jours plus tard, un Arabe se présente en effet aux portes de son palais, chargé de cette chemise talismanique, puis disparait mystérieusement. Après avoir été déposé par les Soviétiques à la fin du mois d’août 1920, Alim Khan se réfugie en Afghanistan, où il est hébergé une année durant par Jamshed Khan, gouverneur de Qamari dans la province de Kaboul, qui l’accueille comme un membre de sa famille. Jamshed Khan est probablement un descendant du célèbre officier Safavide Jamshed Khan qui dirigea le corps d’élite des qollar-aghasi (1663-16

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

GILET BALLON DE GONESSE, en toile de jouy (coton) vert sur fond blanc cassé, doublure en ivoire. Taille XS. Histoire du Gilet Ballon de Gonesse – Document de 1784 En 1782, un fabricant de papier d’Annonay, Joseph Mongolfier, fit monter jusqu’à la hauteur de 12 mètres un ballon construit en taffetas de Lyon dont il avait échauffé l’intérieur au moyen de la combustion de papier. C’est le physicien Charles qui, l’année suivante, propose de substituer l’air chaud et raréfié par de l’hydrogène. Dès lors, la navigation devient possible. Deux épisodes différents concernant des expériences aérostatiques sont représentés sur ce gilet : Le 27 août 1783 : un ballon non monté, globe sphérique en soie verni au caoutchouc de 12 pieds et 2 pouces de diamètre, construit par les frères Robert et gonflé à l’hydrogène, procédé de Jacques Charles, physicien, s’élève pour la première fois du Champ de Mars devant une foule immense. Prenant la direction du nord, il s’abat au milieu du bourg de Gonesse, près de l’église Saint Pierre, où il terrorise les habitants qui le détruisent à coups de fourche, de fusil et de pierre. Le 1er décembre 1783 : Jacques Charles et Nicolas Robert, dans leur machine aérostatique, partent des tuileries à 13h45 et se posent à 15h45 dans la prairie de Nesles, entre Nesles et Hédouville, à 9 lieues de Paris. Le procès-verbal est rédigé dans l’aérostat par M. Charles et signé par M. Charles, M. Robert, Jean Burgaet curé de Nesles, Charles Philippet curé de Frenoi et Thomas Hutin curé d’Hédouville. M. le duc de Chartres et M. de Fitz-James sont arrivés un quart d’heure après et ont honoré ce procès de leurs signatures. A 16h15, M. Charles remonte dans la machine et continue seul sa route, environ une lieue un quart. Il descend dans les friches. Le soir, il se rend chez Sir Josias Farrer qui avait suivi le ballon, à cheval.

Estim. 80 - 100 EUR