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Arts de la table et argenterie

La ménagère de moins de cinquante ans ne l’aime guère, ce service de couverts de table qui porte son nom. Et pourtant, on trouve dans les ventes aux enchères Arts de la table et Argenterie de belles ménagères anciennes en argent ou en vermeil, composées de fourchettes et de couteaux de table, de cuillères à café ou à entremets, de pince à sucre et de pelle à tarte soigneusement présentés dans un écrin.
Argenterie traditionnelle portant des motifs à coquille ou à filet, pièces exceptionnelles d’orfèvres de style rocaille (Odiot) ou Art Déco (Puiforcat, Christofle…) sont présentées dans ces ventes aux enchères online avec des services de tables en porcelaine (Sèvres, Meissen, Limoges…) ou en faïence (Moustiers, Gien, Nevers…) qui comprennent assiettes plates, creuses et à dessert, soupière, saucière… En verre et contre tout, les services de verres et les carafes en cristal de Baccarat, Saint-Louis, Lalique ou Daum le disputent aux pièces de forme dont le but est de présenter et de servir les mets : aiguière, drageoir, saupoudreuse, confiturier…
Le saviez-vous ? Une pièce de forme qui subsiste aujourd’hui est le seau à champagne, régulièrement proposé dans les ventes aux enchères de Drouot.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne d’arts de la table et argenterie à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

RARE COUTEAU DE TABLE EN ARGENT AUX ARMES DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER PAR BIENNAIS - Couteau de table du modèle à filets, en argent 1er titre (950 millièmes) et lame en acier, le manche estampé des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier. Lame frappé d’un « H » sous couronne et marquée de Grangeret, coutelier de l’Empereur (depuis 1806). Paris, 1798-1809. Poinçons de titre au 1er coq (en partie illisible) et de garantie à tête de vieillard. Poinçon d’orfèvre de Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843). Trace d’un poinçon d’orfèvre possiblement de Lorillon, sous-traitant de Biennais. L. 21,5 cm. Poids brut : 75,8 g. Provenance - Service de table de l’empereur Napoléon Ier. - Prise lors du pillage de la berline de l’Empereur, le soir du 18 Juin 1815, ou emportée par lui sur l’île de Sainte-Hélène. - Collection privée, Paris. Historique Martin Guillaume Biennais est considéré comme l'un des plus grands orfèvres français. Il sera sous l'Empire l'orfèvre de la cour impériale et surtout l'orfèvre attitré de l'empereur Napoléon Ier. Il obtient dès 1802 l'exclusivité des fournitures pour la table de l'Empereur. Ainsi, il exécute un service en vermeil et un service en argent qui seront complétés notamment en 1810 et 1811. Un inventaire de l'argenterie de la Cour établi en 1812 mentionne, entre autres, "438 couteaux et couverts". Toutes les pièces ont reçu un numéro d'inventaire gravé par Biennais en septembre 1812, notre couteau, non numéroté, a apparemment échappé à cette règle. Les couteaux du grand modèle du service d’argenterie subsistant sont de la plus grande rareté, on sait que toute l'argenterie restée en France fut fondue au XIXe siècle, notamment par Napoléon III. Ainsi, l’argenterie restante ne peut venir que de Sainte-Hélène ou du pillage de la berline à Waterloo (voir Catalogue d’exposition, La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012, article d’Anne Dion, p. 259). D'autres rares couverts de ce modèle se trouvent actuellement au château de la Malmaison ou encore au Château de Fontainebleau. Oeuvres en rapport - Un couvert complet de l’Empereur avec un couteau provenant de la Berline, vente Millon, 26 mai 2023, lot 141 (adjugé 62.400 €). - Un couvert complet de l’Empereur, dans un écrin, provenant de Joseph Bonaparte, vente Osenat, 20 novembre 2016, lot 372 (adjugé 26.250 €). - Un couvert provenant du pillage de la Berline, vendu chez Kâ-Mondo, 24 juin 2015, lot 147 (adjugé 31.000 €). - Un ensemble de cinq cuillères de table, cinq fourchettes de table, trois cuillères à thé et six couteaux de table, vendu chez Christie’s, Paris, 19 décembre 2007, lot 173 (adjugé 162.000 €).

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

RARE CUILLÈRE À SOUPE EN ARGENT AUX ARMES DE “MADAME MÈRE”, MARIA-LETIZIA BONAPARTE, MÈRE DE NAPOLÉON IER - Cuillère à potage du modèle à filets-violon, en argent 1er (950 millièmes), la prise gravée des grandes armes de Madame Mère (armoiries impériales surmontant un M pour “Madame” dans un cartouche ovale). Légères usures. Paris, 1798-1809. Poinçon de titre au 1er coq et de garantie à tête de vieillard. Orfèvre : Gilbert Nicolas CASTEL (actif 1798-1818), spécialisé en couverts, sous-traitant notamment pour ODIOT. L. 20,5 cm. Poids : 76,1 g. Provenance - Service de table de Maria-Letizia Bonaparte, mère de l’empereur Napoléon Ier. - Collection privée, Paris. Historique Maria-Letizia Bonaparte née Ramolino, appelée par Napoléon “Madame Mère”, est née en Corse en 1750 et épousa Carlo Maria Bonaparte à l'âge de 14 ans. Pendant les troubles en Corse, les Bonaparte finirent par se ranger du côté des Français et, suite à la mort de son mari, elle s’installa en métropole en 1793. Avec l'arrivée au pouvoir de son fils Napoléon, elle obtint le titre de « Son Altesse Impériale, Madame, Mère de l'Empereur ». Installée à l'hôtel de Brienne, Madame Mère accumula d'immenses richesses, au grand dam de Napoléon. À sa chute en 1814, elle s'installa également sur l'île d'Elbe et l'aurait financé pendant son séjour. Mais suite à son abdication après Waterloo, Letizia s'installe à Rome où elle reste jusqu'à sa mort en 1836. Les archives de la Maison Odiot indiquent qu’un service lui fut livré le 11 novembre 1806. Oeuvres en rapport - Un couvert en argent aux armes de Madame Mère dont la cuillère à soupe est identique à la nôtre (orfèvre illisible), provenant de la famille Bacciochi, vente Osenat, 15 novembre 2014, lot 168 (adjugé 13.000 €). - Une assiette en vermeil par Odiot aux armes de Madame Mère, vente Osenat, 20 novembre 2016, lot 393 (adjugé 3.500 €). - Une paire de pots à crème couverts en vermeil par Odiot aux armes de Madame Mère, vente Christie’s Londres, 31 mai 2012, lot 393 (adjugé 37.250 €). - Une paire de plats à cloche aux armes de Madame Mère, collections de la Fondation Napoléon. - Une paire d’assiettes en vermeil aux armes de Madame Mère se trouvent dans la collection Bruno Ledoux. - Plusieurs pièces du service se trouvaient en outre dans la collection Al Tajir.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR