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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes live d’objets de collection à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

1971 – Porsche 911 2.2L T Targa - Titre de circulation français Châssis n°9111110565 Moteur n°6133645 - Intéressante version Targa à la carrosserie très saine - Historique depuis l’origine, carnet d’entretien tamponné - Moteur 2.4L T et boîte de vitesses type 915 à 5 rapports - Belle teinte de carrosserie « Tangerine » et manuels de bord Localisation : région parisienne La voiture présentée est une 911 2,2L T Targa, qui a été vendue neuve en Caroline du nord aux USA le 12 décembre 1970, comme l’indique son carnet d’entretien d’origine, tamponné jusqu’en 1979. De 1973 à 1976, l’entretien a été assuré par le réseau au Texas, puis en 1979 en Arkansas. De 1980 à 1989, un carnet de note rempli consciencieusement par le propriétaire nous renseigne sur les kilomètres parcourus, les pleins d’essence et les travaux de réparation effectués. En 2008 elle fut exportée de Floride par un professionnel français qui la passa sous le marteau de maître Poulain en 2009 auprès duquel le propriétaire actuel l’acquit. Un dossier de factures accompagne la voiture. En 1979, une facture américaine nous indique que le moteur a été refait et le bloc remplacé par un 2.4 litres T (type 911/91). Les deux ailes arrière sont du type 2.7L Carrera RS, les 4 jantes de 7 et 8 pouces (de large) de 2.7L et la boîte de vitesse à 5 rapports du type 915. Elle est passée notamment chez Nourry Expérience à Bourth pour la réfection de la boîte de vitesses et chez Porsche distribution à Versailles. La peinture qui date de 2009, présente quelques petits éclats facilement retouchables et l’intérieur en vinyle noir d’origine est en état correct. Voilà une Porsche 911 targa attrayante et amusante, modifiée mais très abordable. Localisation : région parisienne

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

1937 – SS Jaguar 1,5 Litre berline - Titre de circulation monégasque Châssis n°89047 Moteur n°KB5321E Carrosserie n°B9047 - Première voiture « Jaguar », véritable pièce d’histoire automobile - Exemplaire du début de la production et belle configuration - Véhicule d’origine anglaise, déjà restauré dans le passé - Tournant avec remise en route à prévoir Localisation : région niçoise La SS Jaguar 1,5 Litre de la vente est une berline en conduite à droite, mise en circulation en 1937. Restaurée dans le passé, elle arbore aujourd’hui une configuration deux tons, gris argent et noir avec jantes à rayons noires, pour une présentation à la fois classique et en même temps assez moderne. La sellerie est quant à elle de couleur beige avec passepoil bleu et les moquettes sont grises, en rappel de la carrosserie. En plus de l’équipement déjà très complet pour l’époque sur cette berline de grande classe, qui est découvrable grâce à son grand toit ouvrant panoramique et à son pare-brise à entrebâillement, cet exemplaire dispose de feux longue portée, qui associés à sa configuration, renforcent son allure racée. Sans être parfaite, cette berline SS affichant 80708 miles au compteur est dans un état satisfaisant, bien que tournante mais non roulante. La carrosserie présente bien de manière générale. La planéité des éléments, les alignements et les ajustements sont globalement bons, les chromes sont brillants, à peine piqués, alors que les joints sont un peu craquelés et les vitrages bien conservés. La peinture a été refaite il y a déjà un certain temps et comporte quelques éclats par endroits. On relève quelques cloques au niveau des bas de porte et bas d’aile mais la voiture est dans l’ensemble saine, même si des traces de réparation sont visibles au niveau des dessous. Des travaux, comme le traitement du soubassement ont été effectués en 2021. Dans l’habitacle, la sellerie, les garnitures et les moquettes sont en très bon état de présentation. Les boiseries sont elles aussi assez belles et l’instrumentation paraît être fonctionnelle. La vaste boite à outils dans la malle arrière, caractéristique de la SS est bien présente et partiellement complète. Mécaniquement cette SS nécessite quelques travaux pour pouvoir rouler sereinement, notamment au niveau électrique et des freins. Le moteur, qui a été révisé en 2021, semble fonctionner normalement bien qu’il présente un défaut d’étanchéité. Le radiateur a aussi été refait en 2021. La boîte de vitesses manuelle à 4 rapports est à priori en état malgré un suintement d’huile et une course d’embrayage un peu longue. Cette rare SS Jaguar 1,5 Litre berline revêt ainsi une patine homogène dans l’ensemble, qui séduira les amateurs avertis, sachant apprécier à la fois l’intérêt historique du modèle, sa rareté, son expérience de conduite « découvrable » et accessible pour une belle avant-guerre, ainsi que la qualité de cet exemplaire à la restauration ancienne. Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. C’est à partir de 1931, après diverses expérimentations, que la marque « SS » pour « Swallow Sidecar and Coachbuilding Company », jusque-là fabricant de side-cars et carrossier, devient véritablement constructeur automobile, en créant son propre type de voiture : la SS1. Le châssis est en fait construit par Standard selon les spécifications SS. Les différentes carrosseries de SS1 sont à la fois sportives et élégantes, et les voitures sont vendues à des prix compétitifs. Le succès est important et William Lyons décide alors de créer une nouvelle entreprise dédiée à la construction automobile : la SS Cars Limited. Il décide également de développer une gamme de voitures, certaines de sport et d’autres des berlines et cabriolet à prétentions sportives de 1,5 litre à 3,5 litres, dont le rapport qualité, prix et prestige procurèrent vite notoriété et reconnaissance à la jeune marque. C’est ainsi que le nom de Jaguar fut utilisé pour la première fois comme nom de modèle en septembre 1935, pour désigner la SS Jaguar 1 ½ Litre. Disponible à la fois en berline (Saloon) 4 portes et en cabriolet (Drop Head coupé) 2 portes, il s’agit d’une voiture raffinée, avec des prestations haut de gamme et des performances significatives pour un prix attractif. Sa fabrication évolue très rapidement dès 1937, en abandonnant le bois au profit du tout acier, mais la carrosserie sera toujours montée sur châssis séparé. La cylindrée du petit 4 cylindres 1,5 litre passe elle de 1608 cm3 à 1776 cm3 et abandonne les soupapes latérales au profit de soupapes en tête, tandis qu’un si

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

1991 – Jaguar XJR-S - Titre de circulation français Châssis n°SAJJSAES4BK177683 - XJ-S dynamisée par TWR dans sa désirable version V12 6L - Un des 390 exemplaires à la configuration emblématique - Voiture française bien conservée totalisant 100 500 kms - Carnet d’entretien, manuels, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Notre voiture est une Jaguar XJR-S, dite de la « deuxième série », c’est-à-dire équipée du V12 6 litres de 318 chevaux, de l’amortissement Bilstein, de la monte pneumatique Dunlop spéciale, du freinage renforcé et de la direction typée sport. Cette dotation mécanique s’accompagne évidement du kit carrosserie propre à cette version, notamment avec l’aileron, les pare-chocs et les bas de caisse spécifiques, ainsi que les jantes aluminium Speedline caractéristiques. La voiture se présente dans sa configuration d’origine aux accents très britanniques : « Brooklands Green » (HFB), avec intérieur en cuir « Magnolia » (AEM) à passepoil vert et boiseries en ronce de noyer. Il s’agit d’un rare exemplaire français, qui a été livré neuf par l’importateur Franco Britannic Automobiles de Levallois-Perret le 5 février 1991 et mis en circulation le 28 février suivant. Son historique est limpide, puisqu’après avoir été immatriculé au nom d’une société parisienne jusqu’en 1998, il n’a connu qu’un seul propriétaire avant que l’actuel en fasse l’acquisition, lors d’une vente aux enchères en 2005, soit il y a près de 19 ans. Soigneusement entretenue, cette XJR-S, qui totalise à peine 100 500 kms est dans un état de conservation appréciable. Effectivement, elle n’a jamais été restaurée bien que sa carrosserie ait reçu un voile de peinture il y a déjà de nombreuses années. On signale simplement un point de corrosion au bas de l’aile avant gauche qui serait à reprendre, tandis que les chromes ou les joints sont en bon état, alors que les jantes sont exemptes de défaut et que les quatre pneus sont de 2021. Dans l’habitacle, si les moquettes avant seraient à remplacer, la sellerie est en excellent état de préservation et les boiseries présentent bien, même si celle de la console centrale est un peu craquelée, alors que le ciel de toit a été refait. D’un point de vue mécanique, du fait d’un usage régulier cette XJR-S fonctionne bien, ainsi que nous avons pu le constater lors de l’essai. Le comportement dynamique de cette version sportive de la vénérable anglaise se ressent d’ailleurs clairement à son bord. Le carnet d’entretien présent au dossier et les factures qui le constituent permettent de constater qu’elle a constamment été suivie et de voir l’entretien dont elle a fait l’objet. La voiture est accompagnée de l’ensemble de ses carnets et manuels dans leur pochette en cuir originale, de teinte magnolia, assortie à la sellerie et embossée du logo Sport de Jaguar, ainsi que de son double des clés et de son cric dans sa housse d’origine. Dans une telle configuration, avec un tel historique, dans un très bon état d’origine de présentation et de fonctionnement, c’est donc une XJR-S 6L particulièrement désirable que nous proposons. Ce d’autant plus qu’il s’agit d’une voiture vraiment très rare, avec seulement 390 exemplaires produits, et en même temps de l’une des XJS les plus performantes et radicales, le tout à un tarif encore abordable. Alors sachez profiter de cette opportunité exceptionnelle. A sa sortie en 1975, la XJ-S a eu du mal à effacer le souvenir de la Type-E qu'elle remplaçait. Elle a souffert des chocs pétroliers successifs à son lancement et de sa conception, plus bourgeoise et moins sportive que sa devancière, qui en a déconcerté plus d’un. La ligne est pourtant acérée et tout à fait dans l’air du temps des années 1970, l’intérieur n’a jamais été aussi luxueux et le confort sur la route est impérial, mais les débuts sont difficiles. Cependant, John Egan, le patron de Jaguar de l’époque, croyait encore en la XJ-S. Il fit appel à l'ingénieur Michael May, père du système d’injection chez Porsche, pour améliorer ses performances en la dotant d’une nouvelle mécanique digne de son rang, à haut rendement énergétique. En 1981, le noble V12 de 5,3 litres, aux culasses de type « Fire Ball » (chambres de combustion à haute turbulence), développant désormais 10 chevaux de plus, soit 295, prend alors place sous le capot du coupé XJ-S dit « HE » pour High Efficency ». Deux ans plus tard, en 1983, une version six-cylindres de 3,6 litres est proposée, en même temps qu’une déclinaison découvrable (XJ-SC) produite chez Tickford, tandis que la variante entièrement cabriolet, conçue avec le carrossier Karmann n’arrivera qu’en 1988. La même année, Jaguar Sport, la société née de l’association de Jaguar avec l’écurie britannique Tom Walkinshaw Racing (TWR) et de ses succès en cha

Estim. 30 000 - 35 000 EUR

Bentley S1, 1957 Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Europe est économiquement à genoux et le marché des véhicules de luxe extrêmement limité. Les marques prestigieuses que sont Rolls-Royce et sa société soeur Bentley doivent se réinventer dans une époque où il n'est plus possible de ne livrer que des châssis que vont habiller de prestigieux carrossiers. C'est ainsi que naissent les voitures dites "standard steel", soit des châssis habillés de carrosseries "maison". En 1955, après 4 ans de mise au point, pour remplacer la Silver Dawn vieillissante, Rolls-Royce présente pour la première fois son modèle Silver Cloud ou nuage d'argent. Son équivalent chez Bentley adopte, selon la tradition, une lettre de l'alphabet. Ce sera en toute logique la lettre "S", puisque le modèle précédent portait la lettre "R"! C'est une automobile résolument moderne mais conservant un aspect "fait main", lequel n'est pas usurpé quand l'on sait le nombre d'heures d'assemblage et le réel côté manufacturé. Pour sa première version, la S recevra le fameux et ultra silencieux moteur 6 cylindres en ligne en fonte avec carter monobloc, poussé de 4566 cm3 à 4887 cm3. Il permet de propulser la voiture de 2 tonnes à 170 km/h, parcourant en moins de 19 secondes le 400 m, départ arrêté. La boîte à vitesses "Hydramatic" de série, d'origine GM, est modifiée en ce sens qu'elle perd la position "P" au profit d'une 4 vitesse, la marche arrière faisant office de position de stationnement, moteur arrêté. On privilégie ainsi douceur de fonctionnent et économie de carburant! Les freins à tambours sont assistés avec un système Servohydrostatique de type Hispano-Suiza et très efficaces. La commande est hydraulique sur les roues avant, hydraulique et mécanique sur les roues arrière. La ronce de noyer garnit le tableau de bord, les hauts de portières et les tablettes à pique-nique. Le cuir Connolly habille sièges et panneaux de portes, alors qu'une épaisse moquette Wilton recouvre le sol et que le pavillon est tendu d'un drap de fine laine. Le modèle proposé à la vente porte le n° de châssis B30 LEG. Elle bénéficie d'une direction assistée et c'est l'une des 167 produites avec une vraie conduite à gauche (left hand drive LHD) et son compteur kilométrique et le compteur de vitesse sont en kilomètres, le tout ayant été rénové en 2020. Le cuir est original, les boiseries ont été refaites, les tapis également avec une nouvelle transmission. Les freins ont été révisés. Les factures sont disponibles depuis 1975 et elle n'a connu que cinq propriétaires. Elle affiche au compteur 80'000 km. Elle est expertisée vétéran tant en Suisse qu'en France. Il n'y a pas de taxes d'importation pour la France. Elle arbore une belle livrée sable sur marron, l'intérieur étant couleur biscuit. Elle bénéficie des spécifications françaises de l'époque soit, en particulier, un rappel de clignotant Marshal sur le pilier B. C'est une rare occasion d'acquérir un véhicule mythique et sans doute l'une des plus emblématique voitures d'après-guerre.

Estim. 65 000 - 80 000 CHF

2012 – Mercedes-Benz Classe G 63 AMG Brabus - L’indémodable 4X4 de la marque à l’étoile, perfectionné par son meilleur préparateur Titre de circulation français Châssis n°WDB4632721X202094 - Capacités routières et de franchissement hors du commun - Véhicule préparé et livré d’origine par Brabus - Moteur V8 5.5L bi-turbo de 620 chevaux - Finition spécifique et équipement pléthorique - Entretien exclusif par Mercedes et historique complet - Très bon état, à peine 132 000 kms avec service à jour Localisation : région parisienne Le Classe G présenté est un modèle Mercedes-Benz, de type 463 de 2012, dans sa version 63 AMG, commandé et préparé par le célèbre préparateur allemand Brabus dès l’origine. Ce Classe G, qui est l’un des premiers G 63 AMG revu par Brabus, dispose donc du V8 5.5L bi-turbo poussé à 620 chevaux, grâce au module Brabus B63-620 PowerXtra qui donnera son nom aux exemplaires suivant optimisé de la sorte. Initialement mis en circulation en Allemagne mais immédiatement enregistré en Angleterre fin 2012, ce Classe G change de main quelques mois plus tard. Il est alors acquis en 2013 avec un peu plus de 5000 kms par un éleveur de chevaux réputé, effectuant l’essentiel de son kilométrage, en le faisant entretenir régulièrement en Suisse, toujours chez le même concessionnaire de la marque, en l’occurrence le garage de l’Athénée à Genève (Cointrin). Il connait ensuite un autre propriétaire, avant que le 4ème et actuel l’achète chez un professionnel l’année dernière sur un coup de cœur. Il faut reconnaître que ce Classe G, dans sa configuration entièrement noire (Obsidian Black Metallic et intérieur cuir noir Designo), a de quoi plaire. Outre la préparation mécanique Brabus, incluant le dispositif B63-620 et la suspension pilotée Ride Control, celle-ci s’accompagne de toute une préparation esthétique, avec jantes noires en aluminium forgé monobloc Platinium Edition de 23 pouces, sorties d’échappements chromées noir mat siglées Brabus, étriers de freins peints en jaune, peinture de tous les éléments chromés ou argentés en noir, seuils de porte éclairés Brabus en aluminium, tapis de sol Brabus et multiples insignes. Tout ceci en plus de la multitude d’options Mercedes qui équipait déjà ce Classe G à la base, dont pour n’en citer que quelques-unes : pack Designo exclusif avec cuir matelassé, sièges électriques chauffants et ventilés à l’avant, toit ouvrant électrique, système audio Harman Kardon Logic7, régulateur de vitesse actif (Distronic Plus), caméra de recul, interface multimédia avec écrans pour les passagers arrière… Le détail de toute la dotation et la préparation figurant sur la facture originale présente au dossier (disponible sur demande). Aujourd’hui ce Classe G totalise à peine 132 000 kilomètres et est en excellent état d’usage. Il est strictement d’origine, c’est-à-dire conforme à ce qu’il était à sa sortie des ateliers Brabus, à la différence près que l’écran central a été remplacé par un plus grand, avec une interface plus moderne intégrant CarPlay pour une meilleure fonctionnalité. Le dernier entretien a été effectué en juillet 2023, à 127 725 kms, par le spécialiste agréé Mercedes du Chesnay en région parisienne, les consommables sont en bon état et la batterie est neuve. Le carnet d’entretien complet et le dossier de factures correspondant confirment l’entretien sérieux de ce Classe G, qui est aussi accompagné de tous ses accessoires (manuels d’utilisation, double de clés…). Prêt à partir à l’aventure avec un style et avec un niveau de prestation incomparable, cet exceptionnel Classe G, dans sa version 63 AMG 620 Brabus, aussi puissante que luxueuse, permet d’affronter tous types de routes en toute sérénité. Sa configuration particulièrement soignée, ainsi que le caractère intemporel du G lui procurant en plus la surprenante faculté d’être toujours en vogue, et de ne jamais être démodé, lui offrant même une certaine élégance, malgré son gabarit imposant. Commercialisé en 1979 dans sa version civile, le Geländewagen, ou G-Wagen en abrégé, développé par Mercedes en étroite collaboration avec l’entreprise autrichienne Steyr-Puch, a une origine militaire. Initialement, au tout début des années 1970 c’est le Shah d’Iran, alors actionnaire important de la maison mère Daimler-Benz de Mercedes, qui commande l’étude d’un véhicule tout-terrain pour son armée, accélérant ainsi un projet naissant tandis que le Range Rover vient de faire son apparition. Les premiers prototypes codés W460 roulent dès 1974, mais la fabrication de la version définitive du G-Wagen type W461 commence seulement cinq ans après, peu après la chute de son commanditaire… Les concepteurs du G-Wagen avaient eu les débouchés militaires et professionnels en tête, mais avaient heureusement visé aussi les particuliers, face à l

Estim. 80 000 - 100 000 EUR

ALFA-ROMEO MONTREAL Cet exercice de style a été présenté à l'exposition universelle de 1967 dans la ville éponyme de Montréal. Elle était basée sur le châssis du coupé Giulia Bertone et équipé du même 4 cylindres double-arbres (bi albero). Sa plastique avantageuse ayant beaucoup plu, Alfa-Roméo décida d'en extrapoler une version de série. Pour cela, Marcello Gandini, alors chez Bertone, dû modifier un peu le dessin en augmentant légèrement la hauteur afin d'y loger un moteur plus important. Ayant dans leur carton une mécanique sportive toute trouvée, les ingénieurs implantèrent le fameux V8 de la 33 de compétition dont ils augmentèrent la cylindrée à 2.5 l afin de favoriser le couple. Les caractéristiques principales de cette mécanique font ressortir une puissance de 200 chevaux, dotée de 4 arbres à cames en tête, d'une injection mécanique Spica, d'un allumage électronique et d'un carter sec. Sa boîte de vitesses dispose de 5 rapports, avec la 1ère décalée. Produite et livrée à partir de fin 1970 jusqu'en 1977 pour les dernières, à environ 3'900 exemplaires, ce chiffre peut paraître modeste. Il est à relativiser car elle n'a pu être vendue aux USA, n'étant pas disponible en boîte automatique d'une part et, d'autre part, elle se heurtait à une rivale beaucoup connue et établie depuis longtemps : la Porsche 911! Le modèle présenté a été mis en circulation en août 1973. Elle fonctionne parfaitement. Son état est proche de la perfection. Le compteur affiche 82'000 km. Elle arbore une belle livrée avec un intérieur aux sièges noirs combinés aux lumineuses moquettes rouges, accordées à la carrosserie.

Estim. 70 000 - 90 000 CHF

PORSCHE 356 SPEEDSTER Première Porsche à porter le nom de son créateur, la 356 est un dérivé sportif de la Coccinelle, châssis, mécanique améliorée, suspensions, etc., elle apparaît en 1948. Sortie tout d'abord en 1100 cm3, elle passe rapidement en 1300 cm3, puis une version 1500 cm3 est proposée en 2 puissances, jusqu'à 70 chevaux. Elle est disponible en coupé et cabriolet. Suite à la demande, fin 1954, de Max Hofmann, fameux importateur new-yorkais de voitures de sport européennes, la firme développe la Speedster. C'est une version plus sportive, au pare-brise bas, à la capote simplifiée, sans vitres latérales descendantes. La 356 est engagée dans une multitude de compétitions, circuits, rallyes, courses de côte et y glanera d'innombrables victoires, qui créeront la légende Porsche et perdurera avec les versions suivantes la 356 B, puis 356 C, ainsi que sa fameuse descendante, la 911, toujours en production à ce jour. Fabriquée jusqu'en 1965, la 356 dans ses différentes versions, 356 pré A, A, B, C sera produite à plus de 76'000 exemplaires. Le modèle mis en vente a été fabriqué le 29 avril 1955, soit presque 69 ans jour pour jour avec la vente aux enchères! Selon le certificat de Porsche Classic GmbH du 3 mars 1997 qui accompagne le véhicule, celui-ci a été livré neuf à AMAG en Suisse. Son moteur et sa boîte d'origine ont été remplacés par le plus puissant moteur 1600 cm3. Il est dans sa couleur d'origine blanche. L'intérieur a été refait avec soin dans un magnifique et très enviable cuir bordeaux. Le compteur affiche 44'444 km. L'auto a été expertisée en vétéran en mars 2024. Ce véhicule iconique est une occasion à ne pas laisser passer!

Estim. 280 000 - 350 000 CHF

1988 – Toyota MR 1.6L T-Bar - Titre de circulation français Châssis n°JT1C0AW1100137250 - La première voiture japonaise de série à moteur central ! - Exemplaire suisse importé en France en juillet 2000 - Même propriétaire depuis 2001 et moins de 152 000 kms - Bel état d’origine, carnet d’entretien, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Lancée en 1984, la Toyota MR2 pour « Mid-engined, Runabout, 2-seaters » est un coupé compact qui fait sensation dès sa sortie. Lignes taillées à la serpe, phares escamotables, aileron arrière ou encore ouïes latérales, ainsi que porte-à-faux réduits et moteur en position centrale arrière rapprochent ce coupé japonais des standards européens à la mode dans les années 1980, avec les Fiat X1-9 ou autre Lancia Beta Montecarlo par exemple Cette nipponne révolutionne alors le marché des petites sportives en étant d’une part la première voiture japonaise de série à moteur central et d’autre part, en offrant un rapport prix/plaisir/prestations assez imbattable. Effectivement, outre sa plastique suggestive et un habitacle résolument sportif avec une position de conduite basse, des sièges enveloppants, une instrumentation consacrée au conducteur avec un petit levier de vitesses, un volant tulipé à trois branches et un compte-tours au centre du tableau de bord, elle dispose d’un moteur 1600 cm3 double arbre à cames (Twin Cam) de 122 chevaux, qui associé à une transmission de type propulsion et un poids contenu d’environ 1000 kilos seulement, lui permet de belles performances. Ce d’autant plus que cette mécanique ne rechigne pas à monter dans les tours et bénéficie d’une sonorité rauque très plaisante. Profitant de plus d’un bon comportement, grâce à des masses bien équilibrées et des suspensions indépendantes, la MR2 se révèle être très amusante à conduire sans être piégeuse. Une version encore plus performante (145 chevaux) à compresseur sera même développée mais non commercialisée en Europe. Cette voiture plaisir était disponible à la fois en coupé fermé ou « découvrable », avec un toit T-Top qualifié de « T-Bar », permettant d’enlever les deux parties du toit alors en verre pour en maximiser encore l’agrément. La Toyota MR2, appelée MR dans les pays francophones, n’a été distribuée en France qu’à partir de la deuxième génération de 1989. La première génération est donc une voiture rare sur nos routes. L’exemplaire que nous présentons est justement une Toyota MR (MR2) de type Mk1 1600 cm3 de 1988, dans sa version toit T-Bar découvrable la plus désirable. De teinte blanche avec sellerie en velours gris et blanc et moquettes noires, son habitacle est lumineux du fait de son toit vitré qui laisse entrer la lumière lorsqu’il est fermé, ou alors qui permet de rouler cheveux au vent tout en gardant une voiture rigide lorsqu’il est retiré. Mise en circulation en Suisse par le garage Emil Frey de Nyon, le 16 juin 1988, cette voiture a été importée en France en juillet 2000 et n’a connu depuis quasiment qu’un seul propriétaire. Saine, elle a manifestement toujours été entretenue et n’a jamais été restaurée. Si bien qu’elle se présente aujourd’hui dans un bel état général de présentation et de fonctionnement d’origine, pour une voiture de plus de 35 ans et totalisant un peu moins de 152 000 kilomètres. Elle dispose en plus de l’intéressante option des vitres électriques. Roulant peu ces dernières années une simple révision d’usage est préconisée pour exprimer tout le potentiel sportif de cette sympathique propulsion à moteur arrière. Autre élément appréciable pour les collectionneurs, notre Toyota MR est encore accompagnée de son carnet d’entretien, de quelques factures et contrôles techniques, ainsi que de sa trousse à outils originale. La Toyota MR est une « youngtimer » de plus en plus appréciée, mais elle est peu courante en France et à fortiori dans cette configuration et dans cet état. Alors ne passez pas à côté de cette opportunité de vous faire plaisir avec une voiture aussi fiable, qu’amusante et à petit prix, surtout qu’elle a marqué son temps et a été mise au point avec Lotus.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

Salmson S4-D 1936 - Chassis n°58967 Moteur n°119-15 Carte grise française Comme l’atteste le certificat fourni par l’amicale Salmson, notre S4-D est sortie des usines de Billancourt le 4 août 1936 et fut livré directement à son propriétaire Monsieur Faivre, un médecin du Jura, via l’agent Salmson de Montmorot. Il est également précisé dans les archives de l’usine que la voiture est livrée avec une teinte verte d’Islande, toujours présente sur la voiture et magnifiquement patinée par le temps. Notre docteur s’en servira pour sillonner les routes du Jura et sa nièce, surnommée la « tigresse aux dents d’or » ne s’en séparera qu’en 1970, elle a alors moins de 30 000 km. Elle sera peu utilisée par son nouveau propriétaire, qui remplacera le moteur suite à une casse (le moteur d’origine sera livré avec la voiture.). En 2019, un enthousiaste tombe sous le charme de son extraordinaire état d’origine et achète la voiture avec la ferme intention de remettre sur la route notre luxueuse Salmson. Notre examen de la voiture a révélé une voiture très saine, elle est assez complète et malgré certains défauts, c’est une très bonne base qui méritera une restauration intelligente, pour conserver son état d’origine. À l’exception des deux ailes avant, nous n’avons constaté aucune corrosion perforante et son intérieur en cuir rouge, fidèle à la réputation de Salmson est somptueusement conservé. Notre exemplaire sera accompagné d’un beau lot de pièces supplémentaires, une calandre, son moteur d’origine, un vilebrequin avec trois bielles du moteur d’origine, un compteur en excellent état... À noter également, le catalogue original des pièces détachées de notre S4-D et la notice d’entretien complète ce lot. Faute de temps, le propriétaire actuel souhaite transmettre ce projet, pour que la belle endormie soit enfin réveillée ! « Refaire une peinture d’une voiture de cent ans nécessitera d’attendre cent ans pour obtenir la patine parfaite », disait Jacques Potherat. Voilà tout l’intérêt de cette Salmson, avec seulement trois familles de pro- priétaire et malgré ses presque 90 printemps, elle pourra reprendre la route en gardant son authenticité. Le moteur installé aujourd’hui est un moteur de S4-DA, il n’a pas tourné depuis 1972. A noter, les jantes sont peintes de la même teinte que la carrosserie, ce qui correspond vraisemblablement à une demande du premier propriétaire. Salmson avait pour réputation de proposer des intérieurs très luxueux, plus important encore, ils étaient de qualité supérieures à la concurrence, preuve en est, l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui. Cette belle automobile offre l’exemple d’un grand classique de la berline française de prestige dont les beaux exemplaires se font rares. La boîte de vitesses est une Cotal électromagnétique. Avant tout constructeur d’aéronefs, Salmson, tout comme Avions Voisin, ne s’est tourné vers l’industrie automobile qu’après la Première Guerre mondiale. En 1919, les premiers cyclecars Salmson font leur apparition. Ce fabricant se distingue de ses concurrents en introduisant dans une voiture une culasse à deux arbres à cames en tête, une avancée mécanique moderne qui confère à la marque une réputation solide et un caractère sportif indéniable. Le moteur emblématique de Salmson, à double arbre à cames en tête, a été maintenu jusqu’à ses derniers modèles de la fifin des années 1950. La Salmson S4, lancée en juillet 1929 avec son moteur 1300 cm3 à double arbre à cames en tête, offrait d’excellentes performances dans sa catégorie, ainsi qu’une tenue de route remarquable et une grande robustesse. Elle est remplacée au Salon de 1932 par le modèle S4C, doté d’un moteur profondément modififié et d’une cylindrée supérieure (1500 cm3). À la fin de l’année 1934, le modèle S4D est dévoilé, avec un radiateur incliné et des roues à voile, d’abord pleines puis ajourées. La principale évolution réside dans l’augmentation de la cylindrée passant de 1465 à 1596 cm3, la voiture entre ainsi dans la catégorie des 9 chevaux fiscaux et reste nettement en avance sur la concurrence de l’époque. Son intérieur raffiné s’accorde avec des lignes simples et élégantes, formant un ensemble luxueux. La Salmson S4 remporte un succès technique et commercial, étant une voiture à la fois performante, économique et confortable, capable malgré sa puissance réduite d’atteindre des vitesses moyennes élevées. Ce succès remarquable est la juste récompense des efforts de la Société des Moteurs Salmson, qui poursuit toujours le même objectif dans toutes ses réalisations, que ce soit en aviation ou dans l’automobile : allier précision, légèreté et robustesse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR