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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes live d’objets de collection à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

1971 – Porsche 911 2.2L T Targa - Titre de circulation français Châssis n°9111110565 Moteur n°6133645 - Intéressante version Targa à la carrosserie très saine - Historique depuis l’origine, carnet d’entretien tamponné - Moteur 2.4L T et boîte de vitesses type 915 à 5 rapports - Belle teinte de carrosserie « Tangerine » et manuels de bord Localisation : région parisienne La voiture présentée est une 911 2,2L T Targa, qui a été vendue neuve en Caroline du nord aux USA le 12 décembre 1970, comme l’indique son carnet d’entretien d’origine, tamponné jusqu’en 1979. De 1973 à 1976, l’entretien a été assuré par le réseau au Texas, puis en 1979 en Arkansas. De 1980 à 1989, un carnet de note rempli consciencieusement par le propriétaire nous renseigne sur les kilomètres parcourus, les pleins d’essence et les travaux de réparation effectués. En 2008 elle fut exportée de Floride par un professionnel français qui la passa sous le marteau de maître Poulain en 2009 auprès duquel le propriétaire actuel l’acquit. Un dossier de factures accompagne la voiture. En 1979, une facture américaine nous indique que le moteur a été refait et le bloc remplacé par un 2.4 litres T (type 911/91). Les deux ailes arrière sont du type 2.7L Carrera RS, les 4 jantes de 7 et 8 pouces (de large) de 2.7L et la boîte de vitesse à 5 rapports du type 915. Elle est passée notamment chez Nourry Expérience à Bourth pour la réfection de la boîte de vitesses et chez Porsche distribution à Versailles. La peinture qui date de 2009, présente quelques petits éclats facilement retouchables et l’intérieur en vinyle noir d’origine est en état correct. Voilà une Porsche 911 targa attrayante et amusante, modifiée mais très abordable. Localisation : région parisienne

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

Lambert CS Roadster Grand Sport 1950 - Lambert CS Roadster Grand Sport 1950 Châssis n°24
Moteur n°DSP-24
Boite de vitesse n°2152
A immatriculer en véhicule de collection 110 000 - 150 000 € Bien prétentieux celui qui pense pouvoir expli- quer la vie de Germain Lambert en quelques pages. Lui-même a écrit une auto-critique de 364 pages, et malgré tout de nombreux mys- tères persistent ! Il aurait construit 20 voitures durant sa vie, de 1926 à 1951. En 2012, quatre des Lambert survivantes ont été reconnues d’intérêt patrimonial majeur, et c’est bien mé- rité. Car l’homme est aussi fascinant que ses voitures à l’image d’Ettore ou de Gabriel. Je vous invite donc à trouver son autocritique, ou lire les différents articles de qualité qui comptent son histoire, vous ne serez pas dé- çus. Promis. On dénombre huit Lambert survivantes. Quatre ont donc trou- vé éternelle demeure dans les musées na- tionaux. Les quatres autres exemplaires restants sont en main privées, dont celui proposé à cette vente. De l’ensemble de la production Lambert, trois voitures ont été utilisées pour la course : la 16 châs- sis numéro 21, qui a gagné la Bol d’or en 1952, la Type CS cabriolet Sport d’un client châssis numé- ro 29, avec laquelle Germain Lambert effectuera son der- nier baroud d’hon- neur, en remportant sa classe au Bol d’or 1953 (l’anecdote de cette histoire vaut le détour). Et notre exemplaire, châs- sis numéro 24 avec laquelle Chotin ter- minera 2ème (caté- gorie Sport) au Bol d’or 1951, remporté par Scaron sur Simca Gordini. Le châssis numéro 24 (sur un total de huit) est dans les premiers de Type CS à être terminé, vers mai 1950. Il est donc immédiatement engagé en compé- tition, pour promouvoir le nouveau modèle. -11 juin 1950 / Rallye des Vosges
- 2 juillet / Rallye des Villes d’Eaux ( 2ème de sa caté- gorie )
- 9 et 10 juillet 1950 / Rallye du Haut Jura et de la Faucille ( 6ème )
- 3 et 4 juin 1951 / Bol d’or ( 2ème de sa catégorie ) La voiture initialement équipée d’un moteur Lam- bert / Ruby DS héritera de la création la plus auda- cieuse de Germain Lambert en mai 1951, le mo- teur culbuté à culasse (en bronze) hémisphérique. Elle participera au Bol d’or 1951 avec ce rarissime moteur. Le moteur casse en 1953, il sera rempla- cé par un Lambert / Ruby DS « P » (le même que la 16) toujours présent dans la voiture. Le propriétaire actuel, après de longues re- cherches, a pu récupérer : - des plaques de rallye, dont celle du rallye des Vosges et du circuit des Villes d’eau, avec une coupe que la voiture a remportée pour sa 2ème place. - l’unique moteur spécial bloc Cylindres à culasse bronze détachable hémisphérique «mécano sou- dé» inventé et fabriqué par Germain Lambert et monté pour participer au Bol d’or en 1951. Tout cet ensemble accompagnera la voiture. La « 32 » restera pen- dant longtemps dans la famille Lambert, on la verra notamment au rallye des « Vieux volants franc-comp- tois » en 1986 au main d’un des fils de Germain Lambert. Elle sera cédée en 1992 à son proprié- taire actuel. Ce qui est exceptionnel avec cette voiture, c’est évidemment son état de conservation, elle reste quasiment iden- tique et dans le même état qu’elle était alors qu‘elle participait au Bol d’or 1951. Nous avons pris son volant et bien que la voiture nécessite une révision générale, elle donne une sensa-
tion très agréable à la conduite, c’est une voi- ture bien faite au com- portement sain. L’expression d’occasion unique n’est pas galvaudée pour l’acquisition de cette voiture. Mise en lumière par le travail de plusieurs passionnés, les Lambert ont toujours été chéries des inconditionnels de l’automobile, dont le propriétaire actuel fait partie ; alors avis aux amoureux, nous avons hâte de revoir cette Lambert sur la route ! Bien que notre exemplaire n’en soit pas équipé, Germain Lambert revendique fièrement son invention de suspension à roue indépendante «Sans Choc» Le moteur type DS Lambert/Ruby a été profondément modifié par Germain Lambert. Ici sa version « course» avec l’inscription DS«P» qui pourrait signifier Spécial selon Michel Piat. Comme sur la 16 de course, il est probablement équipé d’un vilebrequin taillé sur mesure et de bielles plus légères. Par ailleurs, Germain Lambert avait entre autres modifications, fait refaire des fonderies de carter pour pouvoir y monter une magnéto, montage impossible sur les versions DS standard des Ruby. Le pont comme la boite de vitesses sont de conception Lambert, on y retrouve bien l’inspiration de ses maîtres Bugatti et Voisin, ce qui est performant est beau ! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 110 000 - 150 000 EUR

CHEVROLET CORVETTE « C1 » Présentée en 1953, la « première voiture de sport américaine » est sensée séduire les conducteurs sensibles aux véhicules sportifs, notamment les « GI » revenant d'Europe où ils ont découvert les fameux petits roadsters anglais. La première version est équipée d'un 6 cylindres en ligne repris des sages berlines de la marque. Bien que remanié pour la Corvette, il manque de puissance (150 cv) et ne concrétise pas ce que la ligne racée de la carrosserie promet. Chevrolet rectifie rapidement le tir en la dotant d'un V8 de 4.3 l de près de 200 chevaux pour la seconde série, ainsi que d'une ligne simplifiée. Cela suffit pour établir rapidement la Corvette comme « la voiture de sport » de l'Amérique. De petites modifications sont amenées régulièrement, notamment l'adoption de 4 phares ronds à l'avant en 1958, ainsi que de mécaniques de plus en plus puissantes, dont un moteur doté de l'injection. Toutes ces constantes améliorations prolongent le succès du modèle. La dernière mouture apparaît en 1961, avec comme principale modification un arrière incliné, doté de 4 feux ronds préfigurant celui de la Stingray. Pour sa dernière année de production en 1962, la Corvette est dotée d'un nouveau V8 de 327 ci. Cela suffit pour que le modèle établisse son record de production depuis sa naissance! Plus de 14'000 exemplaires sont en effet vendus cette année-là. Le modèle présenté a été mis en circulation en juin 1962. Il est équipé du plus puissant moteur à carburateurs disponible d'environ 340 chevaux avec l'intéressante option: boîte 4 vitesses mécanique. Elle affiche 15'100 km au compteur. Son éclatant intérieur rouge se marie parfaitement avec sa distinguée robe gris métallisé. Automobile entièrement restaurée, elle vous emmènera sur toutes distances en dévorant l'asphalte au son rauque de son puissant V8. Un mythe indémodable!

Estim. 80 000 - 120 000 CHF

1971 – Alfa Romeo 1750 GT Veloce - 1971 – Alfa Romeo 1750 GT Veloce Titre de circulation français Châssis n°AR*1390583 Moteur n°AR000548*G3439 - Version 1750 la plus équilibrée et sonore du coupé Bertone - Voiture d’origine française n’ayant eu que 4 propriétaires - Superbe configuration avec bel intérieur en simili cuir tabac - Importants travaux mécaniques récents, esthétique à parfaire Localisation : région lyonnaise Notre Alfa Romeo 1750 GT Veloce a été livrée à son premier propriétaire par la succursale Alfa Romeo de Paris du 8ème arrondissement, ainsi qu’en témoigne sa plaque d’importateur encore présente dans le compartiment moteur. Mise en circulation le 4 mai 1971, il s’agit d’une série 2, qui a conservé les phares jaunes de l’époque. Sa configuration de couleur noire avec l’intérieur en simili cuir tabac est particulièrement flatteuse. L’histoire de cette voiture est claire puisqu’elle n’a connu que 4 propriétaires. Le premier l’a conservée 23 ans, soit jusqu’en 1994, lorsqu’elle fut acquise par le deuxième propriétaire, qui l’a ensuite revendue au bout de 12 ans en 2006 au troisième propriétaire, lequel l’a lui gardée 16 ans, avant que l’actuel et quatrième propriétaire en fasse l’acquisition à son tour en 2022. Ce dernier a alors complété les travaux de carrosserie faits par son prédécesseur, en remplaçant la jupe avant notamment, bien qu’il se soit principalement concentré sur la partie mécanique, pour fiabiliser cette belle italienne au réel tempérament sportif. Effectivement, une révision des trains roulants a été effectuée, avec changement des silentblocs, de toutes les rotules de direction et un réglage de la géométrie. Dans le même temps, le flector de transmission et les supports moteurs ont également été remplacés. De plus, les circuits de freinage ainsi que de carburant ont aussi été révisés, outre un contrôle général, incluant différents graissages. Par la suite, c’est le moteur qui a été refait par un spécialiste avec rectification de la culasse, remplacement des chemises, pistons et coussinets de bielles, des joints, de la chaine de distribution, que de la pompe à eau, en plus de la vidange du circuit de refroidissement. En tout ce sont ainsi un peu plus de 10 000 € qui ont été dépensés ces deux dernières années pour la remise à niveau mécanique. Esthétiquement, la peinture déjà ancienne, quelques ajustements perfectibles et des chromes un peu ternes mériteraient de l’attention pour redonner tout son éclat à cette jolie voiture ancienne. Tandis que la sellerie qui avait déjà été revue il y a quelques années est en bel état, mais que dans l’habitacle, d’autres éléments de garnitures ou d’accastillage, comme la casquette de tableau de bord ou le ciel de toit, nécessiterait d’être remplacés ou nettoyés pour soigner la présentation. Si bien que la voiture arbore aujourd’hui une certaine patine, certes cohérente mais qui n’est pas aussi valorisante que ce qu’elle pourrait être. Ce coupé Alfa Bertone 1750 affichait un peu moins de 80 000 kms le jour de notre essai, probablement d’origine d’après le dossier de factures qui l’accompagne. Sans être parfait il est dans un état général de présentation satisfaisant et surtout de fonctionnement optimal suite au nombreux travaux récents dont il a bénéficié. Il devient de plus en plus difficile de trouver une voiture dont l’histoire peut être retracée et cela reste un avantage indéniable pour l’avenir. De plus, ce coupé Bertone, français, dans sa version la plus convoitée et à la configuration attractive d’origine, est prêt à rouler et n’attend plus qu’un nouvel acquéreur pour vrombir de plaisir. Présentée au salon de l’Automobile de Francfort de 1963, l’Alfa Romeo Giulia Sprint GT remplace la Giulietta qui a connu un grand succès commercial. Il en sera de même pour la Giulia dont la carrière avec de nombreuses versions durera plus de 15 ans. La beauté de sa ligne est due au coup de crayon d’un designer de talent d’à peine 21 ans qui vient d’entrer cher Bertone : Giorgetto Guigiaro. Il s’agit alors d’une de ses premières créations. Le coupé est très audacieux pour l’époque car sa mécanique « Bialbero » est à la pointe de la technologie. Le bloc moteur est entièrement en aluminium et dispose de deux arbres à cames en tête. Initialement proposé avec un moteur 1600 sur la Giulia Sprint GT, une plus petite version « Junior » à moteur 1300 du coupé Giulia Bertone apparaît en 1966. La version 1600 est alors dénommée Giulia Sprint GT Veloce. Plusieurs évolutions suivent, toujours plus puissantes et mieux finies. En 1968, la nouvelle GT Veloce (remplaçant la 1600) est présentée au salon de Bruxelles. La dénomination Giulia disparait, l’esprit de la voiture demeure. La gamme est alors basée sur deux motorisations : la 1300 Junior e

Estim. 35 000 - 40 000 EUR

1966 – Bentley T1 - Titre de circulation français Châssis n°SBX1213 Moteur n°1213 Carrosserie n°002062 - Combine l’élégance et le luxe discret - La première importée en France par la Franco-Britannic - Dossier de factures et dossier de montage de l’usine, matching numbers - Magnifique configuration de couleurs et sellerie d’origine Localisation : région parisienne La Bentley série T fit ses débuts en public au Salon de Paris, en octobre 1965. Elle marque une nouvelle étape dans l’histoire de la marque. Sa coque autoporteuse et ses roues indépendantes sont des progrès significatifs qui obligent la firme à 10 années de nouveaux aménagements dans l’usine. Les freins sont à disques aux 4 roues, avec servo et triple circuit. Les ressorts de suspensions sont combinés à des amortisseurs télescopiques à réglage électrique et correction automatique d’assiette. La voiture présentée est la 6e commandée par l’importateur français, la célèbre Franco-Britannic mais la 1ère livrée et immatriculée à Paris à M. Abecassis demeurant au 30 boulevard Flandrin à Paris 16e, comme l’atteste les relevés du dossier de montage de SBX 1213 fourni par l’usine. Le mécanicien de chez British Motor Assistance à Courbevoie, qui a entretenu cette Bentley pendant de nombreuses années, nous relatait, alors qu’il était apprenti en 1967 à la Franco-Britannic, qu’il avait été envoyé avec un mécanicien au Touquet pour dépanner cette Bentley fin 1967. Quelle a été notre surprise en ouvrant le dossier de montage, la facture en garantie de la Franco-Britannic adressée à l’usine pour dépannage et déplacements de mécaniciens etc…L’histoire était vraie ! Cette charmante Bentley a donc été vendue neuve à Paris et y réside toujours. Elle est de couleur « Smoke green », cuir « Beige », tapis de laine « Cumberland stone » et le ciel de toit est tendu de cuir « Fawn Ambla ». La carrosserie est saine, la peinture, ancienne, présente quelques petits défauts mais pas de rouille, des éclats autour de la lunette arrière qu’il faudrait reprendre mais rien de corrodé. L’intérieur est complètement d’origine, il conviendrait de l’entretenir, de graisser le cuir des sièges mais les boiseries sont en bon état. L’entretien a été fait depuis 2007 comme l’indique l’important dossier de factures de pièces et de réparations. Une radio Pioneer CD Bluetooth a été installée. Cette Bentley au cachet inimitable est prête à vous transporter avec classe et distinction.

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

1968 – Mercedes-Benz 280 SL - Titre de circulation français Châssis n°11304412001616 - Très bon entretien régulier avec factures - Bel exemplaire, sain et élégant - Belle combinaison de couleurs - Hard top et capote Localisation : région parisienne Les 230 SL, 250 SL et 280 SL constituent une suite logique au concept de la 190 SL. Ces trois versions peuvent être considérées comme une série avec des moteurs de plus en plus puissants, les moteurs des 250 SL et 280 SL étant pratiquement les mêmes que ceux montés sur les berlines 250 SE et 280 SE. Cette série, dont la construction intervint entre 1963 et 1971, ne fut presque pas modifiée dans le style de sa carrosserie mais constamment améliorée mécaniquement parlant. La 230 SL était équipée de freins à disques à l’avant et de tambours à l’arrière alors que les 250 SL et 280 SL avaient 4 disques. Toutes les versions avaient des freins assistés. Les trois modèles étaient disponibles avec des boîtes manuelles à 4 ou 5 rapports ou une boîte automatique à 4 rapports très répandue sur les modèles US. Ces voitures étaient vendues en coupé (avec seulement un hard top amovible), en cabriolet (avec seulement une capote), ou bien en coupé/convertible (avec capote et hard top). Ce fut une voiture élégante et utilisable quotidiennement. La voiture présentée est une 280 SL de 1968 importée de Las Vegas, Nevada en 2015 et immatriculée en France par le propriétaire actuel. Elle est équipée de la boîte de vitesses automatique à quatre rapports, de la direction assistée et d’un hard top de la couleur de la carrosserie. L’intérieur en vinyle bleu électrique (Tex) est en bon état, tout comme la capote en Alpaga bleu foncé. Un dossier de factures depuis 2007 vient compléter le pedigree de cette belle auto ainsi qu’une copie de sa Datacard. Le moteur a été entièrement démonté et révisé en 2008, la culasse refaite ainsi que la pompe à injection. Un allumage électronique a été installé ainsi qu’un coupe batterie. Les silentblocs, le freinage, les rotules, les roulements et les amortisseurs ont été refaits ou remplacés. Les pivots de suspension nécessitent un remplacement. Un autoradio Becker Europa FM d'époque et une antenne électrique sont installés à bord ainsi qu’un filet anti-remous. C’est un très bel exemplaire de ce cabriolet à la ligne à la fois classique et intemporelle.

Estim. 85 000 - 95 000 EUR

RENAULT 4 TL En 1961, afin de remplacer sa vieillissante 4 CV et concurrencer la Citroën 2CV, Renault va utiliser les mêmes recettes que cette dernière, à savoir la traction avant et des suspensions à grands débattements grâce à des barres de torsion. A ce sujet, c'est la première voiture dont l'empattement n'est pas de même longueur entre la gauche et la droite. Pour la Régie, la traction avant est une grande première sur une voiture de série, hormis l'Estafette qui est un utilitaire. L'adoption d'un hayon est également une grande nouveauté chez le constructeur. Autre spécificité dans l'industrie automobile, le circuit de refroidissement dispose d'un circuit fermé avec vase d'expansion. Équipées de boîtes de vitesses mécaniques à 3 ou 4 rapports, les moteurs, d'abord en 750 cm3, puis 850 cm3, sont repris des 4 CV et Dauphine de la gamme. Par la suite, s'y ajoutera le 5 paliers de la Renault 8, le fameux Cléon Fonte de 1108 cm3. Lors de sa très longue carrière, puisqu'elle s'achèvera en 1992, elle sera fabriquée dans de nombreux pays à plus de 8'135'000 exemplaires. De très nombreuses séries spéciales ont émaillé la fin de son existence. On peut citer: La Savane, la Clan, la Jogging, etc… La TL orange présentée à la vente dispose d'un 850 cm3 et a été mise en circulation en mars 1976. Elle affiche 78'100 km au compteur. Parfaitement entretenue et exempte de corrosion, elle a passé la visite technique le 31 mai 2021 en vétéran.

Estim. 11 000 - 16 000 CHF

1980 – Mercedes-Benz 280 SE berline (W126) - Titre de circulation français Châssis n°12602212019114 - Première main, carnet d’entretien et manuels - Seulement 129 700 kilomètres - Très saine, pas de trace d’accident - Près de 6 000 € de factures Mercedes en 2022 Localisation : région parisienne La Mercedes W126 est une série classe S « Sonderklasse » fabriquée de 1979 à 1992 en plusieurs cylindrées et carrosseries. La voiture de la vente a été vendue neuve par le concessionnaire parisien COMO-AUTOMOBILES en 1980 et a toujours été stationnée au sec dans le box du propriétaire à Paris dans le 16e arrondissement. La peinture vert métallisé est ancienne et présente quelques défauts mineurs mais pas de rouille. L’intérieur en tissus Pullman gris anthracite est en très bon état sauf sur le côté gauche du dossier conducteur qui sera à réparer. L’ensemble de la carrosserie et des soubassements sont très sains et ne présentent pas de trace d’accident. Elle totalise moins de 130000 km au compteur et a fait l’objet d’une remise en route chez l’agent Mercedes de Versailles en 2022 (factures). Le réservoir d’essence, les tuyauteries, la pompe à essence et le régulateur de pression ont été remplacés. Le doseur-distributeur d’injection et l’accumulateur de pression d’essence sont également neufs. Tout le système d’allumage a été refait, le moteur vidangé et la pompe à eau remplacée. Il y a un petit bruit de frottement lorsque l’on roule en marche arrière et il reste quelques détails à revoir, tels que le toit ouvrant électrique et une vitre arrière électrique qui ne fonctionnent pas, ainsi que la serrure d’une porte arrière et des garnissages intérieurs autour de la lunette arrière à refixer. Une classe S élégante, fonctionnelle et très abordable.

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

HENRI MICHAUX (1899-1984) Sans titre 1963 Signé en bas à droite Daté juillet 1963 au dos Encre de Chine sur papier Getekend rechtsonder Gedateerd juli 1963 op de achterkant Oost-Indische inkt op papier Signed lower right Dated July 1963 on the reverse India ink on paper 75 x 107 cm Footnotes: Provenance / Herkomst Galerie Daniel Cordier, Paris Galerie Baudoin Lebon, Paris Collection privée / privécollectie, Bruxelles Exposition/ Tentoonstelling Galerie Gimpel-Hanover, Zurich, en 1965 (18 mai-19 juin). Œuvre reproduite dans la plaquette qui tient lieu de catalogue. Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en préparation par Micheline Phankim, Rainer Michael Mason et Franck Leibovici. This lot is subject to the following lot symbols: AR AR Un pourcentage supplémentaire sera demander aux acquéreurs pour les lots précédés du symbole AR correspondant aux droits de suite aux artistes en vertu de la réglementation de 2006 sur le droit d'auteur. Veuillez vous référer aux conditions de ventes pour plus de détails. De koper is ons een extra premie verschuldigd ter dekking van onze kosten in verband met de betaling van royalty's krachtens de Artists Resale Right Regulations 2006. Zie onze algemene voorwaarden voor meer informatie. An Additional Premium will be payable to us by the Buyer to cover our Expenses relating to payment of royalties under the Artists Resale Right Regulations 2006. See our terms and conditions for further details. For further information on this lot please visit Bonhams.com

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Delage D4, 1933 La Delage D4 était une voiture de luxe compacte à 4 cylindres appartenant à la tranche de «taxe automobile 8 CV» produite par le constructeur entre 1933 et 1934. Avec la D4, le constructeur revient sur un segment de marché qu'il avait négligé depuis l'arrêt de la production de la «Type AM» en 1921. Une stratégie d'élargissement de la gamme vers le bas était compréhensible dans le contexte d'un marché automobile français ayant de la difficulté à rebondir après la grande dépression économique de 1929, à l'instar de celle vécue en Grande-Bretagne et en Allemagne. La production automobile française ne retrouvera son niveau de 1928 qu'en 1938. Lancée en octobre 1933 au 27ème Mondial de l'Automobile de Paris, la D4 se positionne dans le bas de gamme de la production Delage, soit en-dessous du 2 litres D6-11. Ce dernier avait été introduit l'année précédente dans un premier temps pour compléter, puis effectivement remplacer, la DS du constructeur. La D4 faisait donc partie d'une stratégie plus large de Delage de s'éloigner de la construction de voitures de luxe, pour produire des voitures de classe moyenne au cours des cinq premières années des années trente. La D4 reposait sur un empattement de 2'800 mm (110 po) et a été conçue pour intégrer le niveau maximum possible de composants communs avec les autres modèles Delage. Elle était néanmoins équipée du seul moteur quatre cylindres du constructeur, un bloc soupapes en tête de 1'480 cm3 (8 CV). La puissance maximale indiquée était de 40 ch (30 kW) à 4'200 tr/min. Les performances variaient en fonction du type de carrosserie sélectionné et des conditions de conduite, mais une valeur d'«environ 100 km/h (63 mph)» était évoquée à l'époque. La voiture pouvait être commandée sous forme de châssis nu, permettant aux clients de commander auprès de leur carrossiers un habillage sur mesure du châssis. Cette pratique était normale chez les constructeurs automobiles traditionnels, en particulier pour les constructeurs d'automobiles de luxe. Néanmoins, le catalogue distribué au Salon de l'Automobile énumérait six types de carrosseries «standards» parmi lesquelles les clients pouvaient faire leur choix. Ceux-ci comprenaient des carrosseries berline/berline 2 portes et 4 portes, ainsi qu'un coupé, un cabriolet quatre places et un cabriolet de style «roadster» deux places. Le véhicule proposé à la vente est une élégante conduite intérieure 4 portes, sans montants. Elle est équipée du 4 cylindres 1.5 l. Elle est le fruit de la Carrosserie Baldenweg de Genève et a été carrossée par le grand-père de l'actuel propriétaire. Elle est en parfait état de conservation. Elle dispose d'un 13.20 et bénéficie du statut de vétéran après avoir passé la visite technique. Elle constitue un magnifique témoignage du savoir-faire genevois en matière de carrosserie. C'est sans aucun doute un élément du patrimoine genevois et Suisse.

Estim. 35 000 - 45 000 CHF

Amilcar M2 1929 - Chassis n°26693 Moteur n°74113 Carte grise française L’histoire de notre Amilcar est pour le moins succulente. Son propriétaire actuel, fervent supporter de la marque et adepte des véhicules en état d’origine apprend lors d’un rassemblement qu’un rallye Amilcar va bientôt se tenir. Ni une ni deux, il va pour s’inscrire avec sa belle CGS, mais s’en voit refuser l’accès puisque cette balade est uniquement réservée aux caisses carrées ! Quelques jours après, alors qu’il feuillette les pages de LVA en descendant vers le Sud, il tombe sur une alléchante annonce d’Amilcar qui l’interpelle. Après un coup de fil au propriétaire, grand coup de volant à gauche direction Montargis où il tombe nez à nez avec notre Amilcar M2, sur chandelles, qui n’a pas bougée depuis 36 ans. Il en tombe amoureux instantanément, achète la voiture et se met au travail. Quelques mois plus tard, le voilà au départ de la balade des caisses carrées, pari réussi ! À la lecture des anciennes cartes grises, on peut penser que notre Amilcar est aujourd’hui une 4 ème main. Le premier propriétaire la gardera 26 ans, le second 15, le troisième 36 ans et l’actuel 18 ans. Chacun lui portera une grande attention, puisqu’elle est aujourd’hui dans un magnifique état d’origine à l’exception de l’habillage intérieur, qui a été entièrement refait en 2014, dans les règles de l’art. Après le rallye des caisses carrées, notre amateur prendra soin de fiabiliser entièrement la voiture, comme nous l’indique les factures de presque 17 000 euros qui seront dépensés depuis son achat. La voiture se trouve aujourd’hui dans un remarquable état, niveau mécanique, tout a été vérifié et remplacé si cela était nécessaire pour rendre la voiture parfaitement fiable. Toute la carrosserie a elle été préservée, elle est un régal pour les inconditionnels de l’état d’ori- gine. Enfin, l’habillage intérieur, qui avait trop souffert a été remplacé en respectant l’origine et se marie parfaitement au reste de la voiture. Cette Amilcar est une superbe occasion de mettre un pied dans les voitures d’avant-guerre avec une voiture fiable, facile d’entre- tien et dont l’histoire lui a permis de traverser un siècle sans être restaurée à outrance. Avec sa malle Coquille et ses lames de protection KAP, notre Amilcar n’a eu droit qu’aux meilleurs accessoires! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 10 000 - 20 000 EUR

Simplex Type 602 Circa 1953 - Chassis n°1269 Type DR Moteur n°2152 Type 662 Plaque n°2196262 A immatriculer en véhicule de collection ` Au sortir de la guerre, l’agriculture française, comme le reste du pays est en grande difficulté. Le plan Marshall, entre autres, va permettre d’équiper les agriculteurs en matériel agricole, et de peu à peu remplacer les bêtes de trait. Et ce ne sont pas les Américains qui vont imposer leur industrie, mais bien des petits artisans français, à l’image des établissements Reymond qui vont s’atteler à cette tâche. Un zeste d’innovation, un brin d’esthé- tisme et une pincée de proximité commerciale, voilà comment se définissait Monsieur Reymond. Proche des agriculteurs, Monsieur Reymond connaît leurs besoins et produit dès 1947 le simplex 602, un petit tracteur à tout faire, avec moteur arrière et propulsion qui permet un très bon braquage des roues. La légende raconte que la régie Renault acheta un de ces tracteurs, pour en copier toute les astuces. L’exemplaire que nous vous présentons est une des versions équipée du moteur de notre 4CV nationale. Il semble complet et son moteur avait été remis en route avant que le tracteur ne soit stocké. Particularité des tracteurs, ils sont immatriculés et peuvent donc circuler sur la route en toute légalité. Après quelques soins, notre petit simplex pourra à nouveau retrouver l’air de la cam- pagne ou user le pavé parisien, puisqu’avec ses petites dimensions, il se faufilera partout ! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 1 500 - 2 000 EUR