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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes live d’objets de collection à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

1956 – Jaguar XK140 Cabriolet SE - Titre de circulation monégasque Châssis n°S818897BW Moteur n°G8516-8S - Sans doute la meilleure de la série XK et configuration la plus confortable - Rare exemplaire conduite à gauche, boîte automatique et SE - Restauration ancienne de qualité à reprendre - Nombreuses améliorations esthétiques et techniques Localisation : région niçoise Notre Jaguar XK est à l’origine une rare XK140 en carrosserie cabriolet (Drophead Coupe/DHC) avec conduite à gauche et dotée de la boîte de vitesses automatique Borg-Warner en version Special Equipment (SE) avec culasse de type C, ainsi que nous l’indique le certificat Jaguar Heritage figurant dans le dossier de la voiture. Ce dernier nous apprenant également que la voiture est sortie d’usine le 13 septembre 1956 pour être expédiée au distributeur Jaguar Cars de New York le 5 octobre suivant. Si son histoire est ensuite inconnue, on sait qu’elle a appartenu entre 1994 et 2010 au Vétéran de la Marine américaine, homme de Droit et auteur Albert R. Pincus, en étant immatriculée à son nom dans l’Etat de Pennsylvanie. C’est durant la possession de ce dernier que la voiture a remporté plusieurs prix suite à sa restauration intégrale, dans sa configuration actuelle, gris métallisé avec intérieur cuir bordeaux, capote grise et pneus à flanc blanc, qui diffère de l’origine. Elle a ensuite été importée en France fin 2010 et entretenue par Americo Automobile à Argenteuil, avant d’être acquise par son propriétaire actuel lors d’une vente aux enchères à Paris en 2014. Aujourd’hui, cette XK140 DHC se présente dans un état général de présentation et de fonctionnement satisfaisant, bien que des travaux sont à prévoir puisque la restauration effectuée, certes de qualité, est maintenant ancienne. Le bloc moteur d’origine a été remplacé par un autre (numéroté G8515-8S) dont le type est conforme au modèle, tandis que la culasse qui n’est plus celle d’origine non plus, a elle été changée par une autre qui n’est pas de type C, mais s’avère être une culasse (numérotée 7B58197-8) de Jaguar type S de même cylindrée (3,4L). La voiture a en revanche conservé sa boîte de vitesses d’origine. Elle a été avantageusement équipée d’un radiateur en aluminium avec ventilateur additionnel, d’un vase d’expansion en aluminium également, d’un alternateur et de la direction assistée (hydraulique), ainsi que d’une pompe à essence électrique, d’un réservoir en aluminium, d’amortisseurs à gaz, d’étriers de frein plus gros qu’à l’origine à l’avant et de freins à disques à l’arrière, d’un échappement inox… Elle dispose aussi d’un indicateur de température d’eau, d’un volant Moto-Lita, d’une radio Radiomobile et de roues à rayons chromés. Ainsi parée pour des voyages au long cours, son propriétaire a pu en profiter lors de rallyes touristiques et l’a faite révisée en 2021, mais ne l’utilise plus depuis. Cette XK140 DHC affichant 921 miles nécessite donc un peu d’attention. Néanmoins, elle constitue une formidable opportunité pour un amateur souhaitant se faire plaisir et accéder à la famille XK pour un budget maîtrisé. Ce d’autant plus qu’il s’agit de l’un des 2310 exemplaires de XK140 cabriolet en conduite à gauche produits entre 1954 et 1957, dont peu furent commandés à la fois avec l’option boîte de vitesses automatique et « SE ». Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. La Jaguar XK120 roadster est présentée au London Motor Show en 1948, seulement deux mois après la création de son châssis et de sa carrosserie. A cette époque, il y a peu de voitures de sport sur le marché et la plupart de celles existantes a été conçue avant la Seconde Guerre mondiale. C’est donc la surprise générale quand cette sportive qui semble dessinée par le vent et qui est animée par un nouveau moteur double arbre à cames en tête, développant 160 chevaux, capable d’atteindre les 120 miles (d’où son nom) est dévoilée. D’autant plus que son prix est très compétitif, alors même que son instrumentation est très complète et que l’intérieur est en cuir Connolly. A l’image de son tarif, ses performances sont elles aussi très compétitives et permettent à la XK120 de s’illustrer dans les compétitions les plus prestigieuses. D’abord disponible en roadster, la XK120 est déclinée en Fixed Head Coupe (FHC) en 1951, puis en Drophead Coupe (DHC) en 1953, sans oublier la déclinaison plus sportive baptisée « Special Equipment », pouvant être associée à n’importe laquelle de ces carrosseries dès 1951. Cette version consistant en une culasse m

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

TUDOR Submariner snowflake M.N. Marine Nationale Commando Hubert. Réf : 7021/0. N° 780720. Vers : 1973. Montre bracelet en acier, boîtier rond, cadran snowflake bleu 7021/0 laqué bleu, très belle patine homogène. Références concordantes boîtier et fond de boîte. Remontoir signé Rolex, fond vissé signé Rolex. Mouvement mécanique à remontage automatique Tudor 2484. Cadran, aiguilles, lunette bidirectionelle et mouvement d'origine. Bracelet acier Rolex oyster 7836/382. La montre est accompagnée de la boite, la sur-boîte et ces papiers d'origine punchés et temponés COMMANDO HUBERT datée de septembre 1974. Diamètre : 40 mm. Longueur : 20 cm. Le Commando Hubert L'une des sept unités de commandos marine les plus renommées de la Marine Nationale Française, a été établie en 1947 et s'est transformée en unité de nageurs de combat en 1953. Comparable au Seal-Team Six américain, au Comsubin italien et au Special Boat Service britannique (le service action du MI5), il se spécialise aujourd'hui dans le contre-terrorisme, la libération d'otages et les interventions sous-marines offensives. L'insigne de l'unité, orné d'un aigle, d'un poignard et d'une ancre de marine, illustre la polyvalence de l'unité sur terre, dans les airs et en mer, ses membres étant à la fois nageurs de combat et parachutistes opérationnels. En 1974, à l'époque où la Submariner snowflake présentée ici était affectée au Commando Hubert, l'unité était chargée de la protection de la force océanique stratégique sur l'île Longue près de Brest. Elle a également été temporairement déployée dans la région du canal de Suez lors de l'opération Décan, qui s'est déroulée du 15 novembre au 25 décembre 1974, puis de mars à mai 1975, dans le but de déminer la majorité des sites situés sur le lac Amer. Rapport de condition : Boîtier : présence de très légères traces d'usure, porté. Bracelet : accier d'origine en bon etat . Mouvement : non révisé, fonctionne. Cadran : légèrement craquelé sur les exterieurs, d'origine, bel état. Aiguilles : d'origine et relumés . Lunette : belle patine légèrement gosth.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

1987 – Mercedes-Benz 560 SL - Titre de circulation français Châssis n°WDBBA48D6HA058316 - Mercedes emblématique avec une motorisation noble - Intéressante configuration avec options - Voiture d’origine canadienne avec 167 000 kms au compteur - Hard-top et manuels d’utilisation Localisation : région lyonnaise Le cabriolet Mercedes SL type R107 proposé est une version 560, dotée du V8 5,6L au couple généreux produisant 227 chevaux. Il fut mis en circulation en 1987. D’origine canadienne, ce SL est de couleur Blanc Arctique (147U) avec intérieur cuir Bleu Royal (272) et moquettes ainsi que toile de capote assortis. Cette élégante présentation est complétée par des jantes en alliage léger peintes de la couleur de la carrosserie pour un aspect encore plus soigné. Cet exemplaire dispose de différentes options comme la climatisation automatique, les sièges chauffants, les rétroviseurs électriques et chauffants, ainsi que le hard-top avec lunette arrière chauffante également, favorisant son utilisation en toute saison dans des conditions de confort optimales. Ce cabriolet 560 SL a été importé en France, suite à son acquisition auprès d’un professionnel canadien, par son actuel propriétaire en 2018. A son arrivée en France la voiture a été révisée et le pot d’échappement catalytique a été remplacé par un neuf. Son propriétaire a depuis parcouru plusieurs milliers de kilomètres à son bord et cette 560 SL affiche désormais un peu plus de 167 000 kms au compteur. Elle se trouve dans un état général de présentation et de fonctionnement satisfaisant, bien qu’il pourrait encore être amélioré notamment par des soins cosmétiques et que quelques interventions soient nécessaires. En effet, le dernier contrôle technique en date du 21 février 2024 signale plusieurs anomalies (6) classées en défaillances majeures, qui devront être réparées pour que celui-ci soit favorable, mais qui ne devraient vraisemblablement pas nécessiter de travaux trop importants compte tenu de la nature des défaillances en question. Nous invitons néanmoins les personnes intéressées à le consulter sur simple demande. En tant que version destinée au marché américain où il s’agit d’un équipement obligatoire, cette 560 SL a le 3ème feu stop sur la malle arrière et les pare-chocs à absorption d’énergie, qui complètent la panoplie sécuritaire dont l’ABS fait partie de série sur ce modèle. Voiture réputée pour sa fiabilité et sa facilité d’utilisation en toutes circonstances, cet exemplaire sain et avec son hard-top, vous permettra de profiter pleinement des qualités que promettent son blason. La Mercedes SL R107 est une voiture unanimement reconnue pour son agrément de conduite, mais dans cette version 560 SL, à la fois abordable et particulièrement aboutie en tant qu’ultime évolution du modèle, ainsi que coupleuse autant que silencieuse, celui-ci n’en est que décuplé. La 560 SL : une véritable étoile de Mercedes ! Succédant à la SL « Pagode » de type W113, le cabriolet SL de type R107 est dévoilé au printemps 1971. Il marque une rupture de style avec la génération précédente, sans pour autant se départir de son hard-top toujours très élégant et si caractéristique de ce cabriolet de la marque à l’étoile. Il n’est aussi plus tout à fait dans l’esprit Sport Leicht pour « sportive légère » dont SL est l’abréviation, puisque c’est plutôt la philosophie Grand Tourisme qui prévaut sur cette génération. Son excellente qualité de fabrication, son confort et son luxe expliquent son succès, notamment aux Etats-Unis, où il a été un véritable symbole de réussite et a eu une grande carrière cinématographique et télévisuelle. Dès le départ, le cabriolet SL R107 est mue par de gros V8, de 3,5L en Europe et de 4,5L Outre-Atlantique, dont la cylindrée ne fait qu’augmenter, mais qui évoluent vers d’avantage de sobriété, tandis que dans le même temps des variantes à six-cylindres apparaissent pour l’Europe. Au cours de sa vie et au fur et à mesure d’une demande croissante, le SL R107 est par ailleurs constamment perfectionné, entretenant ainsi son succès. En 1986, Mercedes livre finalement sa dernière évolution du SL de type R107 pour son marché de prédilection : la 560 SL, qui est réservée au marché américain. Conformément aux attentes des clients d’Amérique du Nord, ce SL est équipé d’une boîte de vitesses automatique. Il est livré avec un haut niveau d’équipement de série, dont une sellerie en cuir, un système d’alarme, des airbags, la climatisation et l’ABS. La voiture dispose également d’une nouvelle suspension arrière et d’un différentiel à glissement limité permettant de mieux gérer le couple important. Après un peu moins de 50 000 exemplaires fabriqués, cette ultime version du SL R107 tire sa révérence en 1989. Le cabriolet SL de type R107 a ainsi eu une ca

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

DAIMLER Sovereign 4.2 lit série 3 Après plus de 10 ans de bons et loyaux services, les séries 1 & 2, très similaires esthétiquement, vieillissent doucement. Il est temps de moderniser la ligne. Pour cela Jaguar (et son clone Daimler), fait appel à Pininfarina pour la série 3. Comment ne pas dénaturer « la plus belle berline du monde » ? Simplement en reprenant la ligne et en la modernisant. Le résultat est excellent. Bien qu'elle soit reconnaissable immédiatement, tous les panneaux de carrosseries sont nouveaux. C'est la même voiture en plus moderne. Pare-chocs rembourrés de caoutchouc, calandre simplifiée, poignées de portes extérieures encastrées, feux arrières agrandis, etc... L'intérieur suit la même démarche, tout est nouveau, mais l'on reste en pays de connaissance. Mécaniquement, par contre, on prend les mêmes moteurs et boîtes de vitesses, le fameux XK double-arbres 6 cylindres de 4.2 l, ainsi que le V12 de 5.3 l et on recommence. Elle vivra ainsi jusqu'en 1986 avec le 6 cylindres, remplacée par la XJ 40. Mais la V12 poursuit sa carrière avec cette carrosserie jusqu'en 1992. La production totale dépassera légèrement les 130'000 exemplaires (toutes motorisations confondues). Le modèle présenté à la vente a été acheté neuf en août 1982. Elle n'a connu que deux propriétaires et a été livrée neuve à Lausanne. Elle n'a parcouru que 141'200 km. Elle roule parfaitement. Elle porte quelques stigmates dus à son âge mais c'est une exceptionnelle occasion d'aborder les véhicules de collection à un prix plus que raisonnable. Elle est expertisée du jour.

Estim. 4 500 - 8 000 CHF

Lambert CS Roadster Grand Sport 1950 - Lambert CS Roadster Grand Sport 1950 Châssis n°24
Moteur n°DSP-24
Boite de vitesse n°2152
A immatriculer en véhicule de collection 110 000 - 150 000 € Bien prétentieux celui qui pense pouvoir expli- quer la vie de Germain Lambert en quelques pages. Lui-même a écrit une auto-critique de 364 pages, et malgré tout de nombreux mys- tères persistent ! Il aurait construit 20 voitures durant sa vie, de 1926 à 1951. En 2012, quatre des Lambert survivantes ont été reconnues d’intérêt patrimonial majeur, et c’est bien mé- rité. Car l’homme est aussi fascinant que ses voitures à l’image d’Ettore ou de Gabriel. Je vous invite donc à trouver son autocritique, ou lire les différents articles de qualité qui comptent son histoire, vous ne serez pas dé- çus. Promis. On dénombre huit Lambert survivantes. Quatre ont donc trou- vé éternelle demeure dans les musées na- tionaux. Les quatres autres exemplaires restants sont en main privées, dont celui proposé à cette vente. De l’ensemble de la production Lambert, trois voitures ont été utilisées pour la course : la 16 châs- sis numéro 21, qui a gagné la Bol d’or en 1952, la Type CS cabriolet Sport d’un client châssis numé- ro 29, avec laquelle Germain Lambert effectuera son der- nier baroud d’hon- neur, en remportant sa classe au Bol d’or 1953 (l’anecdote de cette histoire vaut le détour). Et notre exemplaire, châs- sis numéro 24 avec laquelle Chotin ter- minera 2ème (caté- gorie Sport) au Bol d’or 1951, remporté par Scaron sur Simca Gordini. Le châssis numéro 24 (sur un total de huit) est dans les premiers de Type CS à être terminé, vers mai 1950. Il est donc immédiatement engagé en compé- tition, pour promouvoir le nouveau modèle. -11 juin 1950 / Rallye des Vosges
- 2 juillet / Rallye des Villes d’Eaux ( 2ème de sa caté- gorie )
- 9 et 10 juillet 1950 / Rallye du Haut Jura et de la Faucille ( 6ème )
- 3 et 4 juin 1951 / Bol d’or ( 2ème de sa catégorie ) La voiture initialement équipée d’un moteur Lam- bert / Ruby DS héritera de la création la plus auda- cieuse de Germain Lambert en mai 1951, le mo- teur culbuté à culasse (en bronze) hémisphérique. Elle participera au Bol d’or 1951 avec ce rarissime moteur. Le moteur casse en 1953, il sera rempla- cé par un Lambert / Ruby DS « P » (le même que la 16) toujours présent dans la voiture. Le propriétaire actuel, après de longues re- cherches, a pu récupérer : - des plaques de rallye, dont celle du rallye des Vosges et du circuit des Villes d’eau, avec une coupe que la voiture a remportée pour sa 2ème place. - l’unique moteur spécial bloc Cylindres à culasse bronze détachable hémisphérique «mécano sou- dé» inventé et fabriqué par Germain Lambert et monté pour participer au Bol d’or en 1951. Tout cet ensemble accompagnera la voiture. La « 32 » restera pen- dant longtemps dans la famille Lambert, on la verra notamment au rallye des « Vieux volants franc-comp- tois » en 1986 au main d’un des fils de Germain Lambert. Elle sera cédée en 1992 à son proprié- taire actuel. Ce qui est exceptionnel avec cette voiture, c’est évidemment son état de conservation, elle reste quasiment iden- tique et dans le même état qu’elle était alors qu‘elle participait au Bol d’or 1951. Nous avons pris son volant et bien que la voiture nécessite une révision générale, elle donne une sensa-
tion très agréable à la conduite, c’est une voi- ture bien faite au com- portement sain. L’expression d’occasion unique n’est pas galvaudée pour l’acquisition de cette voiture. Mise en lumière par le travail de plusieurs passionnés, les Lambert ont toujours été chéries des inconditionnels de l’automobile, dont le propriétaire actuel fait partie ; alors avis aux amoureux, nous avons hâte de revoir cette Lambert sur la route ! Bien que notre exemplaire n’en soit pas équipé, Germain Lambert revendique fièrement son invention de suspension à roue indépendante «Sans Choc» Le moteur type DS Lambert/Ruby a été profondément modifié par Germain Lambert. Ici sa version « course» avec l’inscription DS«P» qui pourrait signifier Spécial selon Michel Piat. Comme sur la 16 de course, il est probablement équipé d’un vilebrequin taillé sur mesure et de bielles plus légères. Par ailleurs, Germain Lambert avait entre autres modifications, fait refaire des fonderies de carter pour pouvoir y monter une magnéto, montage impossible sur les versions DS standard des Ruby. Le pont comme la boite de vitesses sont de conception Lambert, on y retrouve bien l’inspiration de ses maîtres Bugatti et Voisin, ce qui est performant est beau ! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 110 000 - 150 000 EUR

TALBOT LAGO T120 Baby Coach 1937 Type : T120 châssis court. N° de série : 85733 Motorisation : Moteur 6 cylindres en ligne culbuté de 3 001 cm3, 78 x 104,5 ; 90 chevaux. Boite de vitesse : Manuelle pré sélective WILSON, 4 rapports plus marche arrière. Kilométrage : 17 415 km au compteur. Carte grise : Française, 17 CV - 4 places. Contrôle technique : Sans. État : Roulante, bon état général. Talbot est un constructeur franco-anglais au parcours complexe. Créé en 1903 par Adolphe Clément-Bayard et Charles Chetwynd, sous le nom de Clement-Talbot, la société est achetée par Darracq après la première guerre mondiale. Le constructeur devient Talbot seulement en 1922. En 1935, après la faillite de Sunbeam-Talbot- Darracq, l'ingénieur italien Anthony Lago prend le contrôle de la branche française de la société, tandis que la branche anglaise, rachetée par Rootes, deviendra Sunbeam Talbot, puis Sunbeam. Crise oblige, Talbot doit proposer des modèles plus modestes. La très réussie Talbot T120 Baby inaugure un nouveau châssis plus court et plus léger et un nouveau moteur 6 cylindres en ligne monobloc à soupapes en tête très performant. Ce moteur développe 90 chevaux et permet une vitesse maxi de 150 km/h grâce à un poids limité. Cette Talbot T120 est présentée en tres bel état général. Son intérieur très cossu est entièrement d'origine. Sa carrosserie coach est en bel état de conservation, c'est une voiture à la ligne élégante avec ses rares ailes avec nervures, et aux performances mécaniques avérées. Sa mécanique entièrement refaite à neuf par un professionnel, encore en rodage, est fiable ; la boîte de vitesse de type Wilson avec présélection des rapports révisée fonctionne très bien. La transmission et les freins on été refait et réglés. Elle est accompagnée d'un important dossier de factures en carrosserie et mécanique qui prouve qu'elle est parfaitement entretenue, elle part par la route; et possède dans sa malle arrière une rare paire de valise avec ses clés!

Estim. 40 000 - 50 000 EUR

Malle militaire Avions Marcel Bloch (Dassault) Type MB.151, 1938 - Dimensions : Haut. 67.5 cm ; Larg. 108 cm ; Prof. 60 cm. Malle militaire de transport en bois avec un couvercle à charnière et équipée d’une poignée noire de chaque côté. Impression avec une inscription AVIONS MARCEL BLOCH TYPE 151 sur l’ouvrant, et mention manuscrite rouge « 601 bis ». L’’avion 601 de la production Marcel Bloch n’est en réalité pas un MB.151 mais MB.152, nouvelle évolution du MB.15O. Ainsi, le MB. 152 est alors affecté au GC II/9, 3ieme Esc. Abattu en combat aérien le 3 juin 1940 lors d’un affrontement avec un groupe de bombardiers protégés par des Bf109. L’avion s’écrase en flammes à Verberie (Oise) et son pilote, le Sergent SIBIRIL est tué. Cette malle pouvait contenir tout le matériel pour ranger le matériel destiné aux radios, parachutes, cartographies ou comme stock de pièces de rechanges. Les AVIONS MARCEL BLOCH TYPE 150 à 157 : La société des avions Marcel Bloch est une entreprise aéronautique française créée en 1929 par Marcel Bloch (1892-1996). Si celui fait changer son patronyme en Marcel Dassault en 1946 ; c’est sous ce nom, que le groupe Dassault est devenu l’un des leaders mondiaux en aéronautique militaire. Aussi, dans les années 1930, la course aux armements précédant la Seconde Guerre mondiale est intense, notamment dans le secteur aéronautique. Les avancées technologiques rapides dans l’aviation ont joué un rôle crucial dans les opérations militaires au début de la guerre. En France, au cours de la période 1939 - 1940, l’armée de l’air française dispose de plusieurs types d’aéronefs pour la défense du ciel, dont notamment ceux issus des chaînes de production de Marcel Bloch. La France prépare alors la future bataille de France, qui s’est déroulée de mai à juin 1940. Ainsi, le Bloch MB.150 et ses dérivés MB.151 à MB.157 sont des avions militaires français développés par la Société anonyme des avions Marcel Bloch, construits en série dans les usines de Châteauroux. Le 18 août 1938 le prototype - l’avion monoplace de chasse dérivé du Bloch MB-150 - renommée Bloch 151, fait son premier vol. Il s’agit d’une nouvelle version largement modifiée, un avion monoplace tout en métal. Cette spécificité, que l’on doit à l’ingénieur Lucien Servanty, permettait alors une construction en série de ces aéroplanes, associé à des procédés de fabrication modernes. D’une masse totale de 2522 kg, l’avion de chasse est équipé d’un moteur en étoile à prise directe Gnome et Rhône 14N-35 développant 930 ch. à 4 400 m et permettant une vitesse maximale : 460 km/h à 4000 m. D’autre part, en 1939, il est le seul chasseur au monde à être équipé de 2 canons de 20 mm Hispano-Suiza HS-404 tirant hors du champ de l’hélice. Au total, 750 Bloch de la série MB 150 ont été construits depuis la date du premier vol le 4 mai 1937 FRAIS DE VENTE : 26% TTC

Estim. 50 - 150 EUR

Richard Gordon's 18K Gold Omega Speedmaster Professional 1969 Apollo 11 Commemorative Watch - L'Omega Speedmaster Professional BA 145.022 en or jaune massif 18 carats appartenant à Richard Gordon et portée par lui lui a été offerte lors d'un dîner de gala spécial le 25 novembre 1969 à l'hôtel Warwick de Houston, au Texas. Omega a initialement créé 26 de ces montres commémoratives en or - connues sous le nom de "Tribute to Astronauts" - pour les offrir aux astronautes de la NASA vivants ou décédés. Le fond de chaque montre est spécialement gravé d'une citation, du nom et des missions de l'astronaute, ainsi que d'un numéro unique correspondant à la date à laquelle l'astronaute s'est envolé pour l'espace. Le fond du boîtier de cette montre, qui porte le numéro 20, est entouré de l'inscription "Astronaut Richard R. Gordon, Gemini 11 - Apollo 12". La citation centrale spéciale se lit comme suit : "Pour marquer la conquête de l'espace par l'homme avec le temps, à travers le temps, sur le temps". Première Speedmaster en or créée par Omega, la montre est dotée d'un boîtier en or 18 carats dont le design et les dimensions sont identiques à ceux de la Speedmaster Professional en acier. La lunette en or présente une incrustation en aluminium rouge bordeaux, avec le célèbre "point sur 90", et un cadran spécial en or massif, indiqué par le "OM" à côté de "Swiss Made", ce qui signifie "Or Massif" ou "or massif". Les index sont en onyx, à deux facettes chacun, et sont sertis dans des cadres en or. Les aiguilles sont noires avec des centres en or et contrastent merveilleusement avec le cadran en or massif. Le bracelet en or (1116/575) présente des maillons creux et un fermoir en or de 14 mm décoré de rayures. À l'intérieur du boîtier de 42 mm en or 18 carats tourne le calibre 861 du chronographe, de couleur cuivrée et basé sur Lemania, avec un frein en acier. Ce calibre 861 a une vitesse de rotation de 21 600 v/h et utilise 17 rubis. D'un point de vue cosmétique, ce garde-temps présente une certaine usure due à l'usage, notamment au niveau de la lunette, ainsi que quelques rayures au niveau du fermoir et de la glace. L'étui Omega à charnière d'origine, qui présente quelques taches ou ternissements sur le dessus du couvercle, est inclus. Accompagnée d'une lettre de provenance dactylographiée signée par Richard Gordon, en partie : "Cette montre-bracelet Omega de l'ère Apollo, édition spéciale, m'a été offerte par Omega lors d'un dîner de célébration d'Apollo XI. Il poursuit en reconnaissant l'erreur dans la gravure, qui comporte un "R" à la place de l'initiale de son deuxième prénom, "F". Après l'Omega Speedmaster Pros, propriété du gouvernement américain, ces chronographes commémoratifs en or 18 carats d'Apollo XI sont au premier plan de l'histoire des montres spatiales. Émises en nombre extrêmement limité pour commémorer l'alunissage d'Apollo 11, les vingt-huit premières montres produites ont été réservées au président Richard Nixon (n°1) et au vice-président Spiro T. Agnew (n°2), suivis par les 26 astronautes qui ont ouvert la voie aux alunissages dans le cadre des programmes Mercury, Gemini et Apollo. Seuls 19 des 26 astronautes honorés ont pu assister au dîner de gala au cours duquel ils ont été présentés - l'équipage d'Apollo 12 était encore en quarantaine après son retour sur Terre le 24 novembre 1969, et l'équipage d'Apollo 1 a été honoré à titre posthume. Ces premières montres comportent toutes la gravure centrale spéciale "Pour marquer la conquête de l'espace par l'homme avec le temps, à travers le temps, sur le temps". La version publique de la montre (numéros 33-1000) a été éditée avec un fond de boîtier commémorant Apollo 11 et le statut de la Speedmaster en tant que "première montre portée sur la lune". Omega a repris la gravure spéciale pour les montres d'astronautes qui ont ensuite été remises aux équipages des missions Apollo 14 à 17. L'insaisissable chronographe d'astronaute en or figure également parmi les Speedmaster Pro les plus chères jamais vendues : en octobre 2022, RR Auction a vendu l'exemplaire de Wally Schirra de la montre chronographe Omega Speedmaster Professional commémorative de l'Apollo 11 en or 18 carats (réf. BA 145.022) pour près de 2 millions de dollars.

Estim. 100 000 - 150 000 USD

VOLVO P 1800 S Dessinée chez Frua en Italie par un suédois, la P1800 apparaît en 1961. Elle est équipée d'un classique 4 cylindres en ligne de 1.8 l de 90 CV. Sa boîte de vitesse peut bénéficier d'un overdrive en option. Elle est rendue célèbre par le feuilleton « Le Saint » avec Sir Roger Moore dans le rôle principal. Ce coupé est fabriqué chez Jensen en Grande-Bretagne. En 1963, sa production est rapatriée à l'usine mère, devenant P 1800 S (le S pour Suède). Au fil des ans, elle gagne en puissance et en cylindrée, sans pratiquement aucune modification esthétique. En devenant 1800 E, son moteur de 2 l est doté d'une injection électronique qui porte sa puissance à 124 CV. Pour l'anecdote, c'est une P 1800 qui détient le record mondial du kilométrage pour une voiture particulière : plus de 5,2 millions de kilomètres, selon le Guinness Book des records. En 1972, Volvo décide de modifier sa carrosserie, la transformant en break de chasse, avec une lunette arrière faisant office de hayon. Sa production se termine en 1973, après 45 627 exemplaires (tous modèles confondus) produits. Le modèle proposé à la vente a été acheté en Californie par son actuelle propriétaire. C'est une seconde main achetée à un vieux monsieur qui l'avait léguée par testament à une école religieuse qu'il dirigeait ! Elle bénéficie encore des pare-chocs en « moustache » et des moulures latérales en chrome soulignant les lignes de la carrosserie. Elle affiche 77'900 km au compteur. Elle a bénéficié d'une très importante restauration pour la faire admettre en véhicule vétéran. A notre sens, c'est le modèle le plus enviable de la production.

Estim. 45 000 - 55 000 CHF

Ariès Super 10/50 C2 1936 - Le chant du cygne Châssis n°19868 Carte Grise Française Sans réserve La marque Ariès a été fondée en 1903 par le baron Charles Petiet, passionné d’automobile et future personnalité du monde de l’automobile. Il occupera entre autres, le siège de président du Comité du Salon de l’Auto, de 1919 à 1958. Le constructeur se fait rapidement connaître par ses réalisations fiables et de grande qualité. Les berlines Ariès étaient prisées pour leurs performances et leur luxe, souvent comparées aux Rolls-Royce. Le baron s’essaiera également à la course, avec la fameuse 3 litres qui, engagée aux 24 Heures du Mans, fut en 1927 à deux doigts de l’emporter entre les mains de Laly. Cette performance fait partie d’un palmarès loin d’être ridicule que récolta la marque dans les années 1920. Seuls 20 000 exemplaires sortiront des chaînes de production en 35 ans. Devant les difficultés financières des années 30, le baron Petiet jette l’éponge, refusant de vendre la marque, elle disparaît en 1938. Les Ariès font partie des premiers véhicules français à volant à gauche, la Super 10/50 n’en fait pas exception. Le style est épuré, classique, mais néanmoins d’une élégance rare. L’Ariès que nous vous présentons est remarquable à plus d’un titre. D’abord, elle est l’avant-dernière Ariès (numéro 19868) qui sortira d’usine. En effet seulement 41 Ariès Super 10/50 Série C2 (le dernier modèle produit) seront fabriquées, la dernière portant le numéro 19870. De plus, elle est la possession des descendants du baron Petiet depuis le début des années 90. Avec la volonté de faire vivre l’héritage de leur ancêtre, la voiture fut achetée et immédiatement entièrement restaurée par le garage Vaillant à Franconville afin d’être exposée pour mettre en avant la production du baron. Elle sera chérie de nombreuses années, et ponctuera les heureux événements de la famille Petiet. L’automobile est dans un très bel état, puisqu’après sa restauration en 1995, très peu de kilomètres ont été effectués. Le moteur est en parfait état de fonctionnement et l’intérieur presque « sortie d’usine », les vérifications d’usage seront nécessaires avant de reprendre le volant pour de long périples. Le châssis ne présente aucune imperfection ni point de rouille particulier, les boiseries sont resplendissantes, l’ensemble des instruments est fonctionnel. Il est grand temps de faire honneur au Baron Petiet et de remettre cette Ariès sur la route. Notre Super 10/50 illustrera le livre de référence sur Ariès, écrit par Jean Sauvy La plaque châssis et la plaque de son premier propriétaire, Emile Salmon-Martel, un notable de la Flèche qui possédait le fameux Hôtel Salmon et dont les aïeux travaillaient à la Compagnie française des Indes occidentales. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 10 000 - 15 000 EUR