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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes live d’objets de collection à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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1969 Alfa Romeo Tipo 33/2 « Daytona » Châssis : 75033009 Moteur 2l : numéro 015 Moteur 2.5l : numéro 20 00 42 L’alfa Romeo 33 marque le retour de la marque au plus haut niveau du sport automobile. En effet, à la fin de l’année 1951, Alfa Romeo s’est retiré de toute compétition internationale, la Fameuse Disco Volante, destinée à courir aux 24h du mans 1952 n’y courrera jamais. Au début des années 60, avec la collaboration d’Autodelta, Alfa Romeo renoue avec le succès en compétition grâce aux fabuleuse GTA, TZ et TZ2. Ces succès pousseront Alfa Romeo à envisager un retour vers les compétions internationales. Ainsi en septembre 1964, le projet 105.33 est lancé. En septembre 1965, un premier prototype équipé du moteur de la TZ2 est produit. Pour le moteur, le choix des ingénieurs se portera vers un V8 de deux litres de cylindrée, développé secrètement durant les années 50. Destinée à courir en championnat Sport Prototype, la 33 est la seconde Alfa Romeo équipé d’un moteur en position centrale arrière après la Tipo 512 en 1939. Après un développement intensif sur la piste de Balloco, la voiture est prête. Le 6 mars 1967, la voiture est engagée à la course de côte de Fléron, en Belgique. Cet évènement marque le retour triomphal d’Alfa Romeo au plus haut niveau. Malheureusement, la fiabilité ne sera pas au rendez-vous pour cette première 33. Carlo Chiti revoit alors la voiture de fond en comble, les exemplaires construits jusqu’à présents, sont également modifiés. Cette 33 B fera ses débuts aux 24 h de Daytona 1968 remportant une victoire dans la catégorie des moins de 2000 cm3. À la suite de ce succès, la voiture sera rapidement surnommée la 33/2 Daytona. A la fin de la saison 1968, autodelta arrête d’exploiter les 33/2, concentrant ses efforts sur la future 33/3. L’ensemble des 33/2 sont alors revendues à des écuries satellites ainsi qu’aux divers importateurs européens de la marque. C’est ainsi qu’en 1969, l’importateur Alfa Romeo en France, la SOFAR, désireux de faire la promotion de la marque en France, acquiert trois Alfa Romeo 33/2. Ces voitures seront engagées en championnat Sport Prototype ainsi que dans les plus grands évènements français. L’exemplaire que nous vous proposons, le châssis 75033009 est l’un d’eux. Celui-ci présente la particularité exceptionnelle d’avoir été immatriculé le 14/10/1969 par la SOFAR sous l’immatriculation 8270 VW 75. Cette immatriculation cachait la volonté de la SOFAR d’engager cette voiture au sein de rallyes et autres évènements routiers en plus du championnat Sport Prototype. Au cours de leur carrière, les 33.2 de la SOFAR seront engagées dans de nombreux événements et remporteront en 1969, avec Ignazio Giunti, la Ronde Cévenole sous le numéro 70, une 3e place à Magny Cours avec Jean Pierre Jaussaud la même année ; puis une victoire à L’AGACI 300 à Montlhéry avec Gerard Larousse. Après une petite saison 1970, la SOFAR reviendra à la victoire en 1971 avec Bob Wolleck à Albi. Cette saison sera la dernière des 33/2 de la SOFAR, dépassée par une concurrence accrue et plus puissante. De son côté, Autodelta décide que seules les nouvelles 33/3 pourront être engagées en compétition. Jean Guichet, pilote de l’écurie, rachète alors les trois 33/2 de la SOFAR. Deux seront revendues à Antoine Raffaëlli, châssis 007 et 017. Ceux-ci, accidentés, seront restaurés puis revendus. Une sera conservée par Guichet : Le châssis 009. Selon Antoine Raffaelli, il s’agissait du plus bel exemplaire de la SOFAR. Jean Guichet participera à quelques courses de côtes et autres évènements locaux avec cette 33/2. En 1997, Gérald Bugnon en fait l’acquisition. La voiture est alors équipée du moteur 33/2 installé par la SOFAR lors du dernier engagement de la voiture. Dès son acquisition, une restauration est entreprise au sein des ateliers Calderoni. La carrosserie, les trains roulants et la mécanique seront revus. La voiture sera par la suite engagée au sein de nombreux évènements historiques. En 2005, désireux de pouvoir utiliser plus facilement la voiture, Gérald Bugnon fait l’acquisition d’un moteur de Montréal, qu’il prépare lourdement afin de se rapprocher des performances originelles. La même année, il fait l’acquisition d’un véritable moteur 2.5 litres de 33. Ce moteur sera fourni avec la voiture au futur acquéreur. Enfin en 2014, un dernier contrôle des éléments en aluminium et magnésium est effectué. Après ce dernier chantier, la voiture sera engagée au grand Prix de Montreux 2014. En 2018, la voiture court une dernière fois, toujours au Grand prix de Montreux. Exposée de manière statique depuis lors, la voiture a été remise en route en vue de la vente. Fonctionnelle, celle-ci mériterait néanmoins une révision générale pour reprendre le chemin des compétitions historiques. Cette Alfa Romeo 33/2

Estim. 2 000 000 - 2 500 000 EUR

1958 ALFA ROMEO GIULIETTA TI TYPE 753 Numéro de série AR 1468 03980 Numéro de moteur AR 1315 84188 Titre de circulation Suisse Importation temporaire au sein de l’UE - Restaurée au cours des années 2000 - Certificat Alfa Romeo - Même propriétaire depuis 22 ans - Une des premières berlines sportives - Eligible dans de nombreux événements 25 000 /45 000 € Née en 1955, la Giulietta est considérée, chez Alfa Romeo, comme la lumière au bout du tunnel tant l'immédiate après-guerre fut compliqué pour la firme au Biscione. Conçue autour de son moteur, cette petite mais élégante berline quatre portes était bien née, qu'il s'agisse de ses qualités routières comme de sa finition pour un prix compétitif. La version TI pour Tourisme Internazionale fut présentée en 1957. Elle fut équipée d'un 1300 cm3 en aluminium avec double arbres à cames en tête. Ses 65 chevaux lui permettaient alors d'atteindre près de 160 km/h. Elle s'est notamment illustrée dans les célèbres épreuves du Tour de France Automobile, des Mille Miglia, du Monte Carlo et autres... L’exemplaire que nous présentons, fut livré neuf en France au sein de la concession parisienne de la marque le 24/04/1958 dans sa configuration actuelle : Blue Elvezia avec la sellerie et les garnitures pied de poule. On retrouve sa trace en 1970 en Haute Garonne lorsqu’elle est immatriculée 188 QF 31. Elle restera dans la région toulousaine, jusqu’en 1990. Elle est ensuite acquise par un amateur de Charente Maritime qui la conservera jusqu’en 2001. Monsieur Bugnon acquiert cette Giulietta en juillet 2001, la voiture se trouve alors dans un mauvais état. Dès le mois de juillet 2001, la restauration est entreprise au sein des ateliers Mario Galbiatti à Arese, celui-ci restaurera l’ensemble de la voiture exceptée la mécanique pour un total de 25 000 €. Le moteur et les trains roulants seront confiés aux ateliers Calderoni qui le referont pour un total de plus de 18 000 €. Enfin, en 2015, une grosse révision générale sera effectuée pour un total de plus de 5000 €. Depuis la voiture a été régulièrement révisée. Matching Numbers et Matching colors, cette Giulietta se présente dans un bel état, plus de 20 ans après la fin de sa restauration. La voiture fêtant cette année ses 70 ans, est une des plus belles représentations des berlines Giulietta disponible sur le marché. 1958 ALFA ROMEO GIULIETTA TI TYPE 753 Serial number AR 1468 03980 Engine number AR 1315 84188 Swiss registration document Temporary import into the EU - Restored in 2000 - Alfa Romeo certificate - Same owner for 22 years - One of the first sports saloons - Eligible for many events 25 000 /45 000 € Launched in 1955, the Giulietta is considered by Alfa Romeo to be the light at the end of the tunnel, such was the complexity of the immediate post-war period for the Biscione company. Designed around its engine, this small but elegant four-door saloon was well born, both in terms of its road qualities and its finish at a competitive price. The TI version (for Tourisme Internazionale) was presented in 1957. It was equipped with a 1300 cm3 aluminium engine with twin overhead camshafts. Its 65bhp enabled it to reach speeds of almost 160km/h. It went on to compete in the famous Tour de France Automobile, the Mille Miglia, the Monte Carlo and other events... The car we are presenting was delivered new to the brand's Paris dealership on 24/04/1958 in its current Blue Elvezia configuration, complete with upholstery and houndstooth trim. It was registered 188 QF 31 in Haute Garonne in 1970. It remained in the Toulouse region until 1990. It was then acquired by an enthusiast in Charente Maritime, who kept it until 2001. Mr Bugnon acquired this Giulietta in July 2001, when the car was in a poor state of repair. Restoration work began in July 2001 at the Mario Galbiatti workshops in Arese, where the entire car was restored, with the exception of the mechanical parts, at a total cost of €25,000. The engine and running gear will be entrusted to the Calderoni workshops, which will carry out a complete overhaul for a total of more than €18,000. Finally, in 2015, a major general overhaul was carried out for a total of more than €5,000. Since then, the car has been regularly serviced. Matching numbers and colours, this Giulietta is in beautiful condition, more than 20 years after the end of its restoration. Celebrating its 70th birthday this year, the car is one of the finest examples of the Giulietta saloon available on the market.

Estim. 25 000 - 45 000 EUR