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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
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Lots recommandés

1958 Ferrari 250 LWB California #1057 No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 1057 GT · Certifiée par Ferrari Classiche · Restauration de très haut niveau, par les meilleurs artisans italiens · Douzième exemplaire produit, historique connu · Un des plus beaux cabriolets de l’Histoire de l’Automobile · Sans réserve En décembre 1958, l'importateur Ferrari aux États-Unis, Luigi Chinetti, reçoit dans son magasin de New-York cette splendide Ferrari 250 GT Spyder California. Une véritable nouveauté puisque la production n'a démarré que quelques mois plus tôt et, pour Chinetti, une satisfaction puisqu'il s'agit d'un modèle que, avec John von Neumann (pilote Ferrari californien), il a réclamé au constructeur de Maranello. Et c'est lui qui a imaginé l'appellation "California". D'ailleurs, la voiture qui arrive chez lui est le douzième exemplaire produit, prototype compris. Elle ne tarde pas à être vendue à un premier acheteur new-yorkais, Robert Gumper, qui va la conserver une décennie avant de traverser le pays en 1970 pour rejoindre son deuxième propriétaire, Robert Ramlose, en Californie. A partir de 1974, la voiture est entreposée avant d'être achetée par un amateur australien qui la garde jusqu'en 1988. Elle est ensuite exportée en Allemagne où elle connaît quatre propriétaires successifs et, en 2003, est vendue à un collectionneur français qui la fait immatriculer en Angleterre. C'est en 2011 que l'actuel propriétaire en fait l'acquisition, par l'intermédiaire de Lukas Hüni. Il est alors estimé que cette 250 GT Spyder, qui se présente de teinte rouge avec intérieur noir, a été restaurée au moins deux fois par le passé. Comme son état n'est pas exempt de reproches, son nouveau propriétaire décide une remise en état complète, avec mise à nu de la carrosserie. Il confie la responsabilité du projet aux meilleurs artisans italiens situés autour de Modène : Toni Auto, atelier situé juste en face de l'ancienne entrée de Ferrari (via Abertone Inferiore à Maranello) et fondé en 1975 par le regretté Franco Toni, ancien mécanicien au département course de Ferrari. Son fils a pris la relève et la famille met aujourd'hui son expérience au service des plus grands collectionneurs de Ferrari. L'ensemble châssis/carrosserie est envoyé à l'atelier Brandoli, entreprise familiale ouverte en 1980 par Egidio Brandoli, ancien responsable de la section restauration chez Scaglietti. La coque est soigneusement débarrassée de sa peinture et laisse place à un ensemble très bien préservé pour une voiture de plus de 50 ans. Les rares défauts trouvés à l'arrière sont rectifiés dans les règles de l'art et les panneaux sont ajustés pour présenter un parfait alignement, comme il sied à une voiture de ce niveau. Elle est ensuite envoyée à la Carrozzeria Cremonini, à Lesignana dans les faubourgs de Modène, pour recevoir sa peinture en plusieurs étapes qui s'achèvent par une finition à la main. La teinte d'origine n'étant pas connue, le propriétaire choisit le "“Canna di Fucile”, code 106-E-8, qui se révèlera un excellent choix pour souligner la ligne élégante de la voiture. La réfection de l'aménagement intérieur est confié à Luppi Tappezzeria, à Modène ; les baquets incorrects qui équipent la voiture sont remplacés par des sièges de la bonne spécification à dossiers inclinables et la sellerie est entièrement refaite en cuir Connolly beige, code VM3218, avec moquette assortie. Le volant Nardi est refait chez le fabricant, une capote neuve est réalisée et tous les instruments, accessoires et appareils électriques sont contrôlés et remis en état quand nécessaire. Du côté du moteur, il apparaît que le numéro d'origine a été effacé, ce qui suppose un remplacement. Un bloc neuf est donc coulé par Ferrari Classiche et frappé par l'usine du numéro de châssis de la voiture, avant d'être remonté avec le maximum de pièces d'origine vérifiées et refaites, à l'exception des chemises et pistons, remplacés par des neufs. La dernière phase de la restauration est effectuée chez Toni Auto où, après installation du faisceau électrique et ultimes vérifications, les fluides sont versés dans la mécanique et le moteur est mis en route, prenant vie dans l'émotion de ceux qui en ont assuré la restauration. Cette voiture a fait l'objet d'une certification Ferrari Classiche et, en plus de différents documents historiques, est accompagnée d'un livre illustré de photos, qui présente le détail de son histoire et de sa restauration. Son état impeccable correspond aux exigences de Staffan Wittmark qui est particulièrement sensible au design et qui bénéficie de par ses activités professionnelles, d'un regard esthétique particulièrement acéré. Dans son élégante teinte gris canon de fusil, cet exemplaire rend un magnifique hommage à ce modèle qui fait partie des plus mythiques d

Estim. 7 000 000 - 10 000 000 EUR

1966 Ferrari 275 GTB No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 08389 Moteur n° 08389 • Certification Ferrari Classiche • Restauration complète de haute qualité par les meilleurs artisans • État superbe, restauration de très belle facture • Mécanique entièrement d'origine (moteur et transmission) • Sans réserve Avec une forme inspirée de la légendaire Ferrari 250 GTO, la 275 GTB remplace en 1964 la 250 GT Lusso tout en affichant une allure nettement plus sportive que sa devancière. Elle est aussi beaucoup plus moderne avec une suspension arrière indépendante et une transmission par boîte-pont, systèmes largement expérimentés par le constructeur sur ses modèles de compétition. Et enfin elle est plus puissante, son moteur V12 de 3,3 litres développant 280 ch. Destiné au marché américain et commandé par l'intermédiaire de Rezzaghi Motors, à San Francisco, l'exemplaire présenté ici est à l'origine de couleur "Grigio Argento" (code 106-E-1), avec un intérieur en cuir Connolly bleu (code VM 3015). M. Schnabel, son premier propriétaire, se rend à Maranello le 16 avril 1966 pour en prendre livraison avant de faire expédier la voiture chez lui, en Californie. Après le décès de M. Schnabel en 1971, son fils en hérite et l'utilise pendant cinq ans avant de la vendre en 1976 à S. Drummey, à Los Angeles. Quelque temps après, ce dernier la cède à un de ses amis mais la lui rachète au bout d'un an, sans même qu'elle ait changé d'immatriculation. En janvier 1982, elle est achetée par M. Glen Nesbit qui l'immatricule sous le numéro californien NEZ 3 puis, à partir de septembre 1984, sous le numéro 566 SAX, avant de la vendre en mars 1985 à M. Harlow Barnett, de Grapevine, au Texas. La Ferrari reste chez lui pendant 14 ans, avec les immatriculations successives 857 HFR et 487 LYN. Se pensant capable de la restaurer, Harlow Barnett se lance à un moment donné dans un démontage de la voiture mais, comme souvent dans ce genre de situation, il ne parvient pas à mener le projet à son terme et, à la fin des années 90, finit par demander au spécialiste Bob Smith Coachworks, de Gainesville (Texas), de reprendre les choses en main. A cette époque, cette 275 GTB est de teinte rouge avec intérieur en cuir noir et l'atelier entreprend une remise en état complète, avec mise à nu de la carrosserie et réfection de la sellerie et des composants mécaniques. Les travaux sont effectués petit à petit, en fonction des fonds disponibles et, en 1999, une fois la voiture terminée, elle est vendue à M. William Locke, de Tequesta (Floride). A cette époque, Harlow Barnett et son épouse ont en effet décidé de changer de mode de vie : ils se séparent de leur maison et achètent un motor-home pour partir en voyage. Une fois en possession de la belle Ferrari, William Locke participe à de nombreux évènements organisés par l'Antique Automobile Club of America (AACA), ainsi qu'au Cavallino Classic à Palm Beach en 2000, et au concours d'élégance d'Amelia Island en 2001 et 2003. La voiture remporte plusieurs récompenses : premier prix de sa catégorie à Amelia Island, nommée "Outstanding Vehicle" par l'AACA, premier prix de sa catégorie au meeting annuel de l'AACA, prix de l'"Automotive Design Excellence" au concours d'élégance de Hilton Head... En 2010, cette superbe automobile est achetée par son propriétaire actuel qui, avant de lui faire quitter les États-Unis, la confie à Greg Jones, spécialiste Ferrari basé à Stuart, en Floride, pour une révision mécanique complète. Elle est ensuite exportée en Europe et soumise à l'inspection de Ferrari Classiche qui confirme la présence du moteur et de la transmission d'origine et délivre le précieux "Red Book" de certification. En 2016 notre collectionneur, dont le souci esthétique ne se satisfait pas d'à-peu-près, considère que cette voiture a besoin d'une remise à niveau et il l'expédie donc chez Toni Auto, en Italie. La mécanique (moteur et boîte de vitesses) est déposée et révisée, avec remplacement des joints d'étanchéité et des supports moteur et boîte. Divers travaux sont également effectués sur d'autres composants mécaniques, pour les amener au même standard que le reste de la voiture. A l'intérieur, le propriétaire considère que la sellerie noire est trop sombre et la fait remplacer par un habillage en cuir Connolly beige (code VM 3218) conforme aux spécifications d'époque, avec moquette assortie. Ces travaux intérieurs sont réalisés par Interni Auto Maieli, près de Mantoue. A la suite de ces interventions, Toni Auto effectue les ultimes vérifications et mises au point, pour que la voiture présente une qualité de restauration et un fonctionnement irréprochable. Comme toutes les voitures de la W Collection, elle est accompagnée d’un dossier complet relatant son histoire et les travaux effectués, ainsi que son certificat Ferrari

Estim. 1 900 000 - 2 500 000 EUR

1967 Ferrari 330 GTS No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 10781 Moteur n° 10781 • Certifiée par Ferrari Classiche • Restauration complète de haute qualité par Cremonini, Toni Auto, RBBC, Maieli • Un des 99 exemplaires construits seulement • Cinq propriétaires connus depuis l’origine • Ex Greg Norman, légende australienne du golf • Sans réserve Par rapport à la 275 GTS à laquelle elle succède en 1966, la Ferrari 330 GTS (tout comme la 330 GTC, version coupé) affiche une calandre plus effilée rappelant la "Superamerica" et une mécanique plus aboutie. En plus d'un moteur de 4 L plus puissant (il développe 300 ch à 7 000 tr/mn), elle reçoit une transmission modifiée : la boîte-pont située à l'arrière est dorénavant reliée au moteur par le biais d'un tube de poussée, ce qui permet de réduire les vibrations et d'éviter les fréquents contrôles d'alignement de l'arbre de transmission. Elle garde bien entendu sa personnalité de voiture de grand tourisme sobre, élégante, rapide et confortable. Il s'agit sans doute d'un des cabriolets Ferrari les plus discrets, dont la ligne affiche une pureté rarement égalée. Une des caractéristiques de la voiture que nous présentons, un des joyaux de la Collection W, est qu'elle n'a connu qu'un nombre limité de propriétaires. Une autre originalité est d'avoir été vendue neuve aux États-Unis par le biais de Modern Classic Motors à Reno, au Nevada, la concession de Bill Harrah connu pour sa spectaculaire collection de voitures. Détail amusant, Bill Harrah est aussi à l'origine d'une version spéciale de la 330 GTS dotée d'un toit "targa" avec arceau, toit amovible et lunette arrière très effilée. Sorti d'usine en 1967, le présent Spider 330 GTS est le 72ème des 99 exemplaires produits. De couleur rouge avec intérieur en cuir noir, cette voiture est livrée neuve à son premier propriétaire, George Zenzefilis, de Camarillo (Californie), qui la garde cinq ans avant de la céder en 1972 à Robert Sengleman, de Westlake Village, également en Californie. Particulièrement attaché à sa voiture, celui-ci l'utilise pendant 18 ans, puis il la confie à Barrett-Jackson pour sa vente aux enchères de janvier 1990, en Arizona. Entre 1990 et 1995, elle est enregistrée à New York et appartient à Greg Norman, légende australienne du golf qui possède à l'époque une collection de Ferrari. A partir de 1995, elle est entre les mains d'un amateur californien dont l'identité reste confidentielle, et c'est grâce à l’aide de l’un de ses amis proches que notre collectionneur en fait l'acquisition en 2014. Il s'agit donc du cinquième propriétaire, nombre particulièrement limité pour une aussi longue période. La voiture avait alors 75 364 miles qui était probablement son kilométrage d’origine. Après son achat, cette voiture est envoyée en Italie et plus précisément à Maranello chez Toni Auto, entreprise ouverte en 1975 par Franco Toni, ancien mécanicien du service course de Ferrari ayant également travaillé au Garage Francorchamps, représentant belge de la marque. Silvano, fils de Franco, a rejoint son père et Toni Auto s'est bâti une solide réputation dans le domaine de la restauration de Ferrari. La 330 GTS leur est donc confiée pour une restauration complète. En bon état de préservation, la carrosserie est mise à nu par l’atelier RBBC, avant d'être envoyée à côté de Modène à la Carrozzeria Cremonini, autre atelier fort d'une solide expérience de restauration. La couleur choisie est "Blu Notte Metallizzato" (code M18943), un bleu nuit qui s'accorde parfaitement avec le magnifique dessin de la carrosserie et qui sera aussi la couleur choisie par Staffan Wittmark pour sa 330 GTC. Le châssis et les parties internes de carrosserie reçoivent comme il se doit une peinture noire satinée et tous les enjoliveurs chromés font l'objet d'un traitement particulier. Parallèlement aux opérations sur la carrosserie, Toni Auto se charge de la remise en état mécanique concernant moteur, transmission, suspensions, freins, direction et système électrique. Une fois tous les composants remontés, la voiture est envoyée chez Interni Auto Maieli, à Canedole di Roverbella, pour toute la partie sellerie. L'intérieur est entièrement refait avec du cuir Connolly Vaumol beige (code VM 3218), associé à une moquette bleu foncé et une capote neuve, en tissu noir. Un jeu de jantes Borrani RW 4039 à rayons chromés apporte la touche finale à la présentation exceptionnelle de cette 330 GTS, soigneusement vérifiée et mise au point par Toni Auto. Elle est accompagnée de son manuel d’utilisation dans sa pochette, et, comme toutes les voitures de la collection W, d'un dossier historique important, de sa certification Ferrari Classiche et d'un livre édité spécialement pour en présenter l'histoire et les photos des différentes étapes de la restauration. Spécia

Estim. 1 800 000 - 2 200 000 EUR

1969 Ferrari 330 GTC No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 10585 Moteur n° 10585 · Certifiée par Ferrari Classiche · Restauration complète de haute qualité par Cremonini, Toni Auto, RBBC, Maieli · Elégance, confort et performances élevée · Combinaison de couleur sublime · Sans réserve Selon une démarche peu habituelle pour Ferrari, le coupé 330 GTC est issu d'une version cabriolet, la 275 GTS. Née en 1964 comme version découvrable de la 275 GTB, celle-ci affichait une ligne complètement différente de celle de la berlinette, qui correspondait à une personnalité plus mesurée, sobre et confortable. C'est cet état d'esprit que reprend le coupé 330 GTC présenté au Salon de Genève 1966, avec un dessin identique à celui de la 275 GTS, à l'exception du pavillon et de l'avant, plus effilé et qui n'est pas sans rappeler la Superamerica. Cette ligne remarquablement équilibrée est signée Pininfarina, qui assure dans sa propre usine la production de la voiture, la mécanique et l'assemblage final étant pris en charge par Ferrari. Ce coupé s'appuie sur une architecture mécanique proche de celle de la 275 GTB (qui reste parallèlement au catalogue), avec un moteur V12 de 4 L développant 300 ch et une boîte-pont reliée au moteur par un tube de poussée. Ainsi en 1967, la gamme Ferrari est très complète et comporte la berlinette 275 GTB, le coupé et le cabriolet 330 GTC/GTS, et le coupé 330 GT 2+2 plus volumineux. En tout, la production de 330 GTC s'est limitée à moins de 600 exemplaires, ce qui en fait un modèle rare. La Ferrari 330 GTC que nous présentons a été livrée neuve en novembre 1967 à Modern Classic Motor, à Reno, concession appartenant à Bill Harrah, bien connu pour sa considérable collection d'automobiles comportant entre autres une Bugatti Royale. Cette voiture est alors de couleur "Rosso Cina" (code 95C9614S), avec un intérieur en cuir noir (code NR2). Les premiers propriétaires ne sont pas connus mais, entre 1983 et 1985, cette Ferrari appartient à Robert et Cynthia Carlin, de Glendale, en Californie où elle va rester jusqu'en 2013. En 1985 elle est achetée par William Inglis, de Woodland Hills qui la garde presque 20 ans et la présente notamment en 2001 au Concorso Italiano de Monterey à une époque où elle porte l'immatriculation GYK 141. En 2004, William Inglis la cède à Steven M. Foster, de Laguna Niguel, qui l'utilise jusqu'à 2013, date à laquelle elle est achetée par Staffan Wittmark. Celui-ci, responsable du design dans une société internationale, est très sensible aux aspects esthétiques de ses voitures et la présentation de cette 330 GTC n'est pas à la hauteur de ses exigences. Il décide donc de l'envoyer en Italie, chez Toni Auto à Maranello, pour une restauration complète. Toni Auto, maître d'œuvre de toute l'opération, dépose toute la mécanique et envoie la coque à l'atelier RBBC pour un décapage complet. L'ensemble se montre en bon état de préservation et RBBC n'a besoin d'effectuer que de menues rectifications avant que la coque ne soit ensuite confiée à la Carrozzeria Cremonini, à Lesignana près de Modène, où elle reçoit les différentes couches d'apprêt et de peinture soigneusement lustrée à la main. La teinte choisie et "Blu Notte Metallizzato" (code M18943), un bleu profond métallisé qui souligne la ligne élégante de ce beau coupé et qui rappelle aussi la teinte de sa Ferrari 330 GTS. Parallèlement, le châssis et les parties internes de la carrosserie reçoivent une peinture noir satiné, pendant que tous les enjoliveurs chromés ou en aluminium bénéficient d'un traitement qui leur rend leur superbe d'origine. De son côté, Toni Auto démonte entièrement le moteur et la transmission pour les refaire, de même que tous les composants tels que suspensions, freins, direction et système électrique. Une fois remontée, la voiture est envoyée chez Interni Auto Maieli, de Candole di Roverbella, pour tout l'aménagement intérieur. Il est entièrement refait avec du cuir Connolly Vaumol rouge (une teinte d'époque, code VM 3171), la moquette étant bleu foncé. Enfin, cette Ferrari 330 GTC revient chez Toni Auto où sont effectuées les dernières vérifications et mises au point, pour que la voiture réponde aux attentes du propriétaire et soit parfaitement conforme aux spécifications d'origine. Elle repose sur des jantes Borrani RW 4039 à rayons chromés (disponibles en option). Dotée de toute sa mécanique d'origine, elle a reçu la certification Ferrari Classiche et, en plus d'un dossier historique complet, a fait l'objet d'un livre édité spécialement pour présenter en détail et en photo son histoire et sa restauration. En montant à bord de cette voiture, son nouveau propriétaire pourra facilement imaginer qu'il prend livraison d'un modèle neuf à l'usine de Maranello, avant de prendre la route pour traverser le continent dans l'harmonieux

Estim. 600 000 - 800 000 EUR

1963 Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 5191 GT Moteur n° 5191 GT • Certifiée par Ferrari Classiche • Restauration complète de haute qualité par Cremonini, Toni Auto, Luppi • Restauration concours, teinte superbe • Modèle rare mêlant prestige et performances • Sans réserve La Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso (pour "luxe") est parfois considérée comme une des plus belles voitures de tous les temps, et les superlatifs du catalogue d'époque vont évidemment dans ce sens en affirmant : "D'une pureté de ligne impeccable, œuvre du grand carrossier Pinin Farina, confortable, distinguée, élégante et rationnelle, cette berlinette satisfait aux exigences les plus strictes de la clientèle la plus sévère, celle de Ferrari." Et il poursuit : "Sa robustesse, sa maniabilité et son accélération fulgurante font de cette "Grand Tourisme" une voiture particulièrement sûre et appropriée aux vitesses élevées." Que rajouter ? De toute évidence, Ferrari souhaitait combiner avec ce modèle prestige et performance, et le résultat dépassait les attentes. Sortie d'usine en 1963, la voiture que nous présentons, châssis 5191 GT, est la 165ème des 350 Lusso produites. Par l'intermédiaire du distributeur Ferrari officiel de Milan, MG Crepaldi, elle est vendue en Italie à son premier propriétaire Alfredo Honegger, de Bergame, qui en janvier 1964 l'immatricule BG 102546. Il l'utilise deux ans avant de la céder à un aristocrate portugais, Francisco Heredia, qui l'enregistre à son nom à l'adresse de l'Automobile Club d’Italia (ACI), à Milan. Il l'aurait gardée 16 ans avant qu'elle ne soit cédée en 1981 à un résident de Milan, Alfonso Malvessi. Les 26 et 27 septembre 1981, ce dernier participe au "Raid Ferrari d'Epoca" organisé à Modène et, bien qu'il soit inscrit avec une Dino 206 GT, il semble avoir utilisé la Lusso pendant l'évènement, sous le numéro 4. L'année suivante, en 1982, elle est achetée par le Dr Hans Bernbach, de Lugano, en Suisse, qui prend part en 1983 aux "Ferrari Days", à Modène, sous le numéro 91. Il y retourne en septembre 1985 pour les "80 Anni di Sport con la Ferrari", où il est inscrit sous le numéro 201. Cet évènement célèbre les 80 ans de l'ACI et, bien que non spécifiquement Ferrari, il rassemble un très grand nombre de modèles de la marque. Un changement de mains est ensuite enregistré en 2005 avec l'achat de la voiture par un collectionneur italien résident en Suisse. Il l'aurait gardée jusqu'en mai 2011 où elle est proposée aux enchères dans le cadre de la vente organisée parallèlement au Concorso d'Eleganza de Villa d'Este. A cette époque, cette Berlinetta Lusso est de couleur rouge avec intérieur beige. Elle est adjugée pendant la vente à un collectionneur suisse qui la confie ensuite à l'atelier Toni Auto, à Maranello, pour une restauration. C'est là que Staffan Wittmark la remarque et en négocie l'achat dans son état non terminé. Comme sa propre 250 GT Spider California est en cours de restauration chez Toni Auto, il est logique qu'il lui laisse la Lusso pour mener la réfection à son terme. Au moment de l'achat, la reconstruction de la partie mécanique (moteur, transmission, suspension, direction, freins et système électrique) est pratiquement achevée. A ce stade, le châssis et la carrosserie ont déjà été contrôlés et rectifiés, mais la couleur gris clair métallisé choisie par le précédent propriétaire ne rend pas justice à la ligne pure de la Lusso, si bien que Staffan Wittmark qui est particulièrement sensible au couleur des voitures composant sa collection décide de la refaire complètement. Après décapage complet, la coque est envoyée à la Carrozzeria Cremonini, spécialiste reconnu et installé à Lesignana, à côté de Modène, pour être préparée et repeinte en "Grigio Fumo Metallizzato", couleur correspondant au nuancier d'origine. Parallèlement, les enjoliveurs et accessoires de carrosserie bénéficient d'un chromage de niveau "concours" et des jantes Borrani RW 3801 neuves à rayons viennent apporter la dernière touche à l'aspect extérieur. Dans l'habitacle, la sellerie a été restaurée avec du cuir dont le propriétaire considère qu'il ne correspond pas aux standards du modèle, si bien que l'ensemble est complètement refait aux ateliers Luppi Tappezzeria, à Modène, avec du cuir Connolly Vaumol, code VM 3218, qui correspond aux spécifications d'origine. Une fois ces travaux terminés, la voiture revient chez Toni Auto qui effectue les dernières vérifications et mises au point avant livraison à son propriétaire d'une voiture proche de la perfection. Elle est bien sûr accompagnée de son "Red Book" de certification Ferrari Classiche, d'un CD et d’un livre de photos grand format qui en décrit l'histoire et la restauration ainsi que de sa trousse à outils. Pour notre collectionneur, desi

Estim. 1 400 000 - 1 800 000 EUR

1973 Dino 246 GTS No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 03706 Moteur n° 8837 • Certifiée par Ferrari Classiche • Vendue neuve en France, où elle est restée jusqu’en 2013 • Restauration complète de haute qualité par Cremonini, Toni Auto, RBBC, Maieli • Mécanique entièrement d'origine • Rarissime GTS européenne • Sans réserve La Dino 246 GT est un véritable jalon dans l'histoire de Ferrari car il s'agit du premier modèle de série de la marque doté d’un moteur central-arrière. De plus, elle est désignée par le prénom "Dino" du fils d'Enzo Ferrari, mort prématurément en 1956 alors qu'il travaillait sur un projet de V6. En forme d'hommage, ce type de moteur a donc été ensuite désigné par son prénom. Le V6 de la Dino a la particularité d'avoir été fabriqué par Fiat. En effet, pour homologuer ce moteur pour la Formule 2, il était nécessaire d'en produire plus de 500 exemplaires par an, quantité supérieure aux capacités de l'usine Ferrari. D'où l'idée d'en équiper aussi une Fiat sportive, qui sera la Fiat Dino, dans une version moins puissante. Dans la Dino version Ferrari, ce V6 à 65° et quatre ACT commence sa carrière sous forme 2L pour la Dino 206 GT dévoilée en 1968. En plus de sa mécanique originale, cette petite berlinette présente une forme qui est un véritable chef-d'œuvre d'équilibre et de fluidité. Au Salon de Turin 1969 apparaît une version 2,4 litres, la 246 GT, qui permet au modèle d'atteindre sa maturité, avec plus de couple et de confort de conduite sur un empattement légèrement plus long. Et enfin, au Salon de Genève 1972 est présentée la 246 GTS dotée d'un toit amovible façon "targa", aboutissement de cette "petite Ferrari". La Dino 246 GTS de la collection W fait partie des tous premiers exemplaires produits car il s'agit de la neuvième des 1 282 Dino 246 GTS fabriquées entre 1972 et 1974. Sa teinte d'origine est "Rosso Dino" (code 20-R-350), avec un intérieur en vinyle noir (code 16). Elle est vendue neuve en France par l'intermédiaire de l'importateur Charles Pozzi à un M. Chazal, au nom de qui elle est immatriculée le 20 février 1973. Datant du 6 avril 1981, la deuxième immatriculation connue, 2476 EB 94, correspond au département du Val-de-Marne. Le 8 juillet 1988 elle change à nouveau d'immatriculation pour être enregistrée 146 WC 31 au nom d'un J. Meneghetti, en Haute-Garonne. En juillet 2013, cette voiture est retirée de la circulation et entreposée avant d'être cédée le 23 juin 2014, via Modena Sport, représentant officiel Ferrari et Maserati dans la banlieue de Toulouse, à Silvano Toni, de Maranello, la ville où se trouve Ferrari. Silvano Toni utilise alors sa propre entreprise, Toni Auto, pour se lancer dans une restauration complète de la voiture. Une fois toute la mécanique déposée, il confie la coque à RBBC, de Modène, qui en fait rectifier les défauts par un ancien tôlier de Scaglietti, qui a travaillé à l'époque sur les Dino. A la suite de cela, la carrosserie est envoyée à la Carrozzeria Cremonini, à Modène également, où elle reçoit apprêt et peinture avant un soigneux lustrage à la main. Silvano Toni décide de remplacer le rouge, un peu voyant, par un plus discret "Grigio Fumo", gris fumé, qui épouse à merveille les lignes élégamment galbées de la 246 GTS. Il reçoit ensuite une sellerie neuve en cuir Connolly Vaumol beige (code VM 3218), ainsi qu'une moquette en laine noire. Toutes les entreprises impliquées dans la remise en état sont unanimement reconnues pour leur compétence dans leur spécialité. Une fois la restauration terminée, la première sortie publique de cette voiture sera la réunion organisée les 9 et 10 septembre 2017 sur le circuit de Fiorano, à Maranello, pour les 70 ans de Ferrari. Entretemps, elle a été achetée par Staffan Wittmark qui a été charmé par cette combinaison de couleur, et qui en prend livraison le 27 septembre 2017. Campée sur ses belles jantes Cromodora, cette Dino 246 GTS a fait l'objet d'une certification Ferrari Classiche. Comme pour les autres voitures de la Collection W, un livre grand format illustré de photos de grande qualité a été édité spécialement pour présenter l'histoire et la restauration de cet exemplaire remarquablement remis en état, d'une présentation répondant aux critères particulièrement exigeants de son propriétaire. Swedish title Chassis no. 03706 Engine no. 8837 • Certified by Ferrari Classiche • Sold new in France, where it stayed until 2013 • Full, high-quality restoration by Cremonini, Toni Auto, RBBC and Maieli • All matching numbers and completely restored mechanically • Extremely rare European GTS • No reserve The Dino 246 GT was truly a milestone in Ferrari’s history, as it was the company’s first mid-rear engined model. Moreover, it bore the name ‘Dino’, the first name of Enzo Ferrari’s s

Estim. 500 000 - 700 000 EUR

1989 Porsche 964 Carrera 4 toit ouvrant No reserve Titre de circulation suédois Châssis n°WP0ZZZ96ZKS401212 • Très bel état d'origine, options très recherchées • Séduisant thème de couleurs, rouge indien et cuir beige • Carnets, entretien suivi • Moins de 65 000 km d’origine • Sans réserve Pour Staffan Wittmark, le rouge "Indischrot" est la couleur qui met le mieux en valeur la Porsche 964 et c’était l’une des couleurs de lancement. C’est la raison pour laquelle la collection en comporte deux, dont cette Carrera 4 en superbe état qui fait partie des premiers modèles de 964 avec ses rétroviseurs et jantes caractéristiques. En plus d'une carrosserie sans reproche et d'une peinture qui présente un beau brillant (probablement refaite sous la forme d'un voile), cette voiture bénéficie d'un équipement extrêmement complet : toit ouvrant, sièges électriques chauffants, support lombaire électrique côté conducteur, régulateur de vitesse, climatisation (modernisée avec du gaz R134A). Les vérins de capot arrière sont faibles mais le compartiment avant est superbe d'origine, avec sa trousse à outils. L'intérieur est tout aussi séduisant avec un riche cuir beige "étendu" couvrant les sièges, la console centrale et les panneaux de portes, une moquette beige assortie et un autoradio Blaupunkt. Vendue neuve en Suède en juin 1989, cette voiture n'a connu que quatre propriétaires depuis l'origine et n'a cessée d'être entretenue par Porsche comme en témoigne son carnet d'entretien dument tamponné. C'est en 2017 qu'elle a rejoint la collection W et, depuis, elle n'a parcouru que 100 km, affichant aujourd'hui 64 432 km d'origine. Elle a fait l'objet d’une révision en 2020 par Porsche Haninge. En 2023, les ateliers SRO au Castellet ont revu l’étanchéité du circuit d’huile et changé plusieurs durites, et aussi révisé l’allumage en remplaçant le faisceau complet et en changeant une tête d’allumeur (facture de 3 200 €). Cette superbe 964 est livrée avec ses manuels, de nombreuses factures et rapports de contrôle technique, ainsi que son double de clés. Elle présente l'excellente opportunité d'acquérir une Carrera 4 dotée d'excellentes options et dans un état rare avec un kilométrage très contenu. Swedish title Chassis no. WPOZZZ96ZKS401212 - Excellent original condition, sought-after options - Superb colour combination: red paintwork and beige leather - Manuals, regularly maintained - Less than 65 000 km from new - No reserve For Staffan Wittmark, ‘Guards Red’ is the colour which best sets off the Porsche 964, and was one of the launch colours. For this reason, he has two cars in this colour in his collection, including this Carrera 4 in superb condition which is among the first models of 964 with its characteristic mirrors and rims. In addition to its faultless body and lustrous paintwork (which has probably been resprayed), the car is very well equipped, with a sunroof, electric heated seats with electric lumbar support on the driver’s side, cruise control and air-conditioning (updated to use R134A gas). The rear bonnet struts will need to be replaced, but the front compartment is in superb original condition, complete with its tool kit. The interior is equally attractive, with sumptuous beige extended leather covering the seats, centre console and door panels, matching beige carpets and a Blaupunkt radio. Sold new in Sweden in June 1989, the car has had only four owners from new and has always been maintained by Porsche, as can be seen from its stamped-up service book. It became part of the W Collection in 2017 and has since covered only 100km; today, the odometer shows 64,432km from new. It was recently serviced in 2020 by Porsche Haninge. In 2023, the SRO workshops in Le Castellet checked the sealing of the oil circuit and changed several hoses, as well as revised the ignition by replacing the complete wiring harness and changing an ignition head (a bill of €3,200). This very attractive 964 will be supplied with its manuals, numerous bills and safety inspection reports, as well as both sets of keys. It represents a great opportunity to acquire a Carrera 4 with some excellent options and in unusually good condition with a low mileage.

Estim. 45 000 - 65 000 EUR

Jean-Claude Mézières (1938-2022) - 2 dessins originaux réalisés pour la préparation du film Le Cinquième Élément de Luc Besson sorti en 1997 1992-1995 > Le Vaisseau plat, technique mixte (feutre noir, feutres de couleurs et crayons de couleurs) sur papier signé et daté en bas à droite - 29,7 x 84 cm (en deux feuilles de 29,7 x 42 cm) > Les Docks de Floshton, technique mixte (feutre noir, feutres de couleurs et photocopie) sur papier signé et daté en bas à gauche - 29,7 x 42 cm Bibliographie : > Jean-Claude Mézières, Mon Cinquième Élément, Dargaud, Paris, 1998, reproduit pp. 40-41 En 1992, le réalisateur Luc Besson prépare dans le plus grand secret un grand film de science-fiction : Zaltman Bléros, qui sera rebaptisé Le Cinquième élément, avec Bruce Willis. Il contacte alors le dessinateur Jean-Claude Mézières, génie de la SF en bande dessinée, et auteur de Valérian, qu'il admire depuis l'enfance. L'enjeu : superviser le design du film. Pendant des mois, Mézières, dans le plus grand secret, épluche le scénario et laisse libre cours à sa créativité, pour ce qui s'annonce comme un projet d'une ambition démesurée. Taxis volants, vues de New-York futuriste, astroports, vaisseaux intergalatiques... Les « roughs » qu'il aligne sont parmi les plus inventifs de sa production, et marqueront le film de leur empreinte. A sa sortie en 1997, Le Cinquième Élément est un carton planétaire et devient un film culte. Le premier dessin proposé ici est spectaculaire tant par son format que par son intérêt historique. Mézières attaque dans le vif du sujet en mentionnant dans ses indications manuscrites la trilogie Star Wars et ses idées pour ne pas la plagier. Il est de notoriété publique que les inventions graphiques de Mézières dans Valérian ont été allègrement pillées par le cinéma. Ainsi, certaines images iconiques de Star Wars, comme la princesse Leïa en bikini, l'aspect visuel du Faucon Millenium ou Han Solo prisonnier du bloc de carbonite, semblent-ils tout droit sorties de cases de Valérian... Retour du berger à la bergère : Mézières écrit ici son désir de se démarquer des vaisseaux de Star Wars pour Le Cinquième Élément, et comment il compte s'y prendre... Le film de Besson a été pour ce Maître de la SF en bande dessinée bien plus qu'une occasion de créer un monde intergalactique ébouriffant : il fut la revanche éclatante d'un dessinateur auquel le cinéma hollywoodien ne s'est pas privé de faire des emprunts tout au long de sa carrière, sans lui rendre justice.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR