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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
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Lots recommandés

Simca 9 Sport 1953 - Châssis n°48914 
 Moteur n°128403
 Carte Grise Française Sans réserve Produite à moins de 1500 exemplaires entre septembre 1952 et août 1954 par Facel Metallon, la Simca 9 sport est conçue sur le châssis de l’aronde et la carrosserie allie aluminium et acier. La nouvelle Simca 9 Sport apparaît au Salon de Paris 1952, dessinée par Jean Daninos, elle est d’une grande nesse et dotée d’une finition impeccable. D’ailleurs, face à une mécanique modeste et une masse importante, l’auto n’est en fait pas une grande sportive, mais est incontestablement élégante. Cela dit, le modèle participe a quelques courses prestigieuses, dont les Mille Miglia et à de nombreux concours permettant alors de bien mettre sa robe en valeur. Elle changera de dénomination pour une appellation plus cohérente en 1954 pour « coupé de ville ». L’exemplaire présenté a bénéficié d’une restauration ancienne qui lui permet d’offrir aujourd’hui une belle patine générale tandis que l’intérieur en cuir vert patiné a été conservé dans son jus d’origine. Notre examen de la voiture a révélé la présence de rouille perforante, notamment au niveau de la poutre de châssis droit qui devra être traitée avant de pouvoir pro ter pleinement de la voiture. Une remise en route est également à prévoir, même si le moteur tourne librement. « Nous avions concentré nos efforts sur le dessin et l’harmonie de la carrosserie, précise Jean Daninos. Personnellement, je pense que ce modèle 53 est le plus beau de tous ceux que nous avons sous-traités pour Simca. Et nous avions atteint notre but puisque tout le monde salua sa beauté esthétique, sa finition et son originalité. » La Simca 9 Sport n’a été produite que pendant 3 ans avec un prix très élevé : plus élevé que le prix d’une Porsche 356. Voiture de luxe par son prix, mais aussi par sa finition et son habitacle avec de nombreux revêtements en cuir, la clientèle est rare pour cette voiture exclusive dans la seule version Coupé. Excessivement rares, ces élégantes voitures sont de plus en plus prisées par les amateurs de bon goût recherchant un très élégant coupé sport fiable, à l’entretien facile, capable de rouler été comme hiver ! Fait amusant, au jeu des différents rachats entre Talbot, Simca, Chrysler et PSA, les Simca 9 Sport vont se transformer en Talbot Sport 52 en préfecture! A l’arrière, l’écusson FM pour « Facel Metallon ». Plus tard, les Facel-Véga arborèrent le blason de Facel S.A. avec à la place du M, les armes de la ville de Paris. Cette Simca réussit à la perfection le mariage d’une élégance discrète et raffinée avec une ligne sport racée. Cette forme de pavillon est apparue en 1951 sur l’unique Bentley 4,5l dessinée par Jean Daninos et fut reprise à la fois dans la Simca 9 coupé sport en 1953, mais également sur le premier prototype Véga de chez Facel présenté à la presse en juillet 1954 et au public en octobre de la même année. Le moteur de la Sport est « gonflé » et développe 51 cv au lieu des 45 cv de la berline. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 5 000 - 10 000 EUR

Bentley S1, 1957 Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Europe est économiquement à genoux et le marché des véhicules de luxe extrêmement limité. Les marques prestigieuses que sont Rolls-Royce et sa société soeur Bentley doivent se réinventer dans une époque où il n'est plus possible de ne livrer que des châssis que vont habiller de prestigieux carrossiers. C'est ainsi que naissent les voitures dites "standard steel", soit des châssis habillés de carrosseries "maison". En 1955, après 4 ans de mise au point, pour remplacer la Silver Dawn vieillissante, Rolls-Royce présente pour la première fois son modèle Silver Cloud ou nuage d'argent. Son équivalent chez Bentley adopte, selon la tradition, une lettre de l'alphabet. Ce sera en toute logique la lettre "S", puisque le modèle précédent portait la lettre "R"! C'est une automobile résolument moderne mais conservant un aspect "fait main", lequel n'est pas usurpé quand l'on sait le nombre d'heures d'assemblage et le réel côté manufacturé. Pour sa première version, la S recevra le fameux et ultra silencieux moteur 6 cylindres en ligne en fonte avec carter monobloc, poussé de 4566 cm3 à 4887 cm3. Il permet de propulser la voiture de 2 tonnes à 170 km/h, parcourant en moins de 19 secondes le 400 m, départ arrêté. La boîte à vitesses "Hydramatic" de série, d'origine GM, est modifiée en ce sens qu'elle perd la position "P" au profit d'une 4 vitesse, la marche arrière faisant office de position de stationnement, moteur arrêté. On privilégie ainsi douceur de fonctionnent et économie de carburant! Les freins à tambours sont assistés avec un système Servohydrostatique de type Hispano-Suiza et très efficaces. La commande est hydraulique sur les roues avant, hydraulique et mécanique sur les roues arrière. La ronce de noyer garnit le tableau de bord, les hauts de portières et les tablettes à pique-nique. Le cuir Connolly habille sièges et panneaux de portes, alors qu'une épaisse moquette Wilton recouvre le sol et que le pavillon est tendu d'un drap de fine laine. Le modèle proposé à la vente porte le n° de châssis B30 LEG. Elle bénéficie d'une direction assistée et c'est l'une des 167 produites avec une vraie conduite à gauche (left hand drive LHD) et son compteur kilométrique et le compteur de vitesse sont en kilomètres, le tout ayant été rénové en 2020. Le cuir est original, les boiseries ont été refaites, les tapis également avec une nouvelle transmission. Les freins ont été révisés. Les factures sont disponibles depuis 1975 et elle n'a connu que cinq propriétaires. Elle affiche au compteur 80'000 km. Elle est expertisée vétéran tant en Suisse qu'en France. Il n'y a pas de taxes d'importation pour la France. Elle arbore une belle livrée sable sur marron, l'intérieur étant couleur biscuit. Elle bénéficie des spécifications françaises de l'époque soit, en particulier, un rappel de clignotant Marshal sur le pilier B. C'est une rare occasion d'acquérir un véhicule mythique et sans doute l'une des plus emblématique voitures d'après-guerre.

Estim. 65 000 - 80 000 CHF

TUDOR Submariner snowflake M.N. Marine Nationale Commando Hubert. Réf : 7021/0. N° 780720. Vers : 1973. Montre bracelet en acier, boîtier rond, cadran snowflake bleu 7021/0 laqué bleu, très belle patine homogène. Références concordantes boîtier et fond de boîte. Remontoir signé Rolex, fond vissé signé Rolex. Mouvement mécanique à remontage automatique Tudor 2484. Cadran, aiguilles, lunette bidirectionelle et mouvement d'origine. Bracelet acier Rolex oyster 7836/382. La montre est accompagnée de la boite, la sur-boîte et ces papiers d'origine punchés et temponés COMMANDO HUBERT datée de septembre 1974. Diamètre : 40 mm. Longueur : 20 cm. Le Commando Hubert L'une des sept unités de commandos marine les plus renommées de la Marine Nationale Française, a été établie en 1947 et s'est transformée en unité de nageurs de combat en 1953. Comparable au Seal-Team Six américain, au Comsubin italien et au Special Boat Service britannique (le service action du MI5), il se spécialise aujourd'hui dans le contre-terrorisme, la libération d'otages et les interventions sous-marines offensives. L'insigne de l'unité, orné d'un aigle, d'un poignard et d'une ancre de marine, illustre la polyvalence de l'unité sur terre, dans les airs et en mer, ses membres étant à la fois nageurs de combat et parachutistes opérationnels. En 1974, à l'époque où la Submariner snowflake présentée ici était affectée au Commando Hubert, l'unité était chargée de la protection de la force océanique stratégique sur l'île Longue près de Brest. Elle a également été temporairement déployée dans la région du canal de Suez lors de l'opération Décan, qui s'est déroulée du 15 novembre au 25 décembre 1974, puis de mars à mai 1975, dans le but de déminer la majorité des sites situés sur le lac Amer. Rapport de condition : Boîtier : présence de très légères traces d'usure, porté. Bracelet : accier d'origine en bon etat . Mouvement : non révisé, fonctionne. Cadran : légèrement craquelé sur les exterieurs, d'origine, bel état. Aiguilles : d'origine et relumés . Lunette : belle patine légèrement gosth.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

1987 – Mercedes-Benz 560 SL - Titre de circulation français Châssis n°WDBBA48D6HA058316 - Mercedes emblématique avec une motorisation noble - Intéressante configuration avec options - Voiture d’origine canadienne avec 167 000 kms au compteur - Hard-top et manuels d’utilisation Localisation : région lyonnaise Le cabriolet Mercedes SL type R107 proposé est une version 560, dotée du V8 5,6L au couple généreux produisant 227 chevaux. Il fut mis en circulation en 1987. D’origine canadienne, ce SL est de couleur Blanc Arctique (147U) avec intérieur cuir Bleu Royal (272) et moquettes ainsi que toile de capote assortis. Cette élégante présentation est complétée par des jantes en alliage léger peintes de la couleur de la carrosserie pour un aspect encore plus soigné. Cet exemplaire dispose de différentes options comme la climatisation automatique, les sièges chauffants, les rétroviseurs électriques et chauffants, ainsi que le hard-top avec lunette arrière chauffante également, favorisant son utilisation en toute saison dans des conditions de confort optimales. Ce cabriolet 560 SL a été importé en France, suite à son acquisition auprès d’un professionnel canadien, par son actuel propriétaire en 2018. A son arrivée en France la voiture a été révisée et le pot d’échappement catalytique a été remplacé par un neuf. Son propriétaire a depuis parcouru plusieurs milliers de kilomètres à son bord et cette 560 SL affiche désormais un peu plus de 167 000 kms au compteur. Elle se trouve dans un état général de présentation et de fonctionnement satisfaisant, bien qu’il pourrait encore être amélioré notamment par des soins cosmétiques et que quelques interventions soient nécessaires. En effet, le dernier contrôle technique en date du 21 février 2024 signale plusieurs anomalies (6) classées en défaillances majeures, qui devront être réparées pour que celui-ci soit favorable, mais qui ne devraient vraisemblablement pas nécessiter de travaux trop importants compte tenu de la nature des défaillances en question. Nous invitons néanmoins les personnes intéressées à le consulter sur simple demande. En tant que version destinée au marché américain où il s’agit d’un équipement obligatoire, cette 560 SL a le 3ème feu stop sur la malle arrière et les pare-chocs à absorption d’énergie, qui complètent la panoplie sécuritaire dont l’ABS fait partie de série sur ce modèle. Voiture réputée pour sa fiabilité et sa facilité d’utilisation en toutes circonstances, cet exemplaire sain et avec son hard-top, vous permettra de profiter pleinement des qualités que promettent son blason. La Mercedes SL R107 est une voiture unanimement reconnue pour son agrément de conduite, mais dans cette version 560 SL, à la fois abordable et particulièrement aboutie en tant qu’ultime évolution du modèle, ainsi que coupleuse autant que silencieuse, celui-ci n’en est que décuplé. La 560 SL : une véritable étoile de Mercedes ! Succédant à la SL « Pagode » de type W113, le cabriolet SL de type R107 est dévoilé au printemps 1971. Il marque une rupture de style avec la génération précédente, sans pour autant se départir de son hard-top toujours très élégant et si caractéristique de ce cabriolet de la marque à l’étoile. Il n’est aussi plus tout à fait dans l’esprit Sport Leicht pour « sportive légère » dont SL est l’abréviation, puisque c’est plutôt la philosophie Grand Tourisme qui prévaut sur cette génération. Son excellente qualité de fabrication, son confort et son luxe expliquent son succès, notamment aux Etats-Unis, où il a été un véritable symbole de réussite et a eu une grande carrière cinématographique et télévisuelle. Dès le départ, le cabriolet SL R107 est mue par de gros V8, de 3,5L en Europe et de 4,5L Outre-Atlantique, dont la cylindrée ne fait qu’augmenter, mais qui évoluent vers d’avantage de sobriété, tandis que dans le même temps des variantes à six-cylindres apparaissent pour l’Europe. Au cours de sa vie et au fur et à mesure d’une demande croissante, le SL R107 est par ailleurs constamment perfectionné, entretenant ainsi son succès. En 1986, Mercedes livre finalement sa dernière évolution du SL de type R107 pour son marché de prédilection : la 560 SL, qui est réservée au marché américain. Conformément aux attentes des clients d’Amérique du Nord, ce SL est équipé d’une boîte de vitesses automatique. Il est livré avec un haut niveau d’équipement de série, dont une sellerie en cuir, un système d’alarme, des airbags, la climatisation et l’ABS. La voiture dispose également d’une nouvelle suspension arrière et d’un différentiel à glissement limité permettant de mieux gérer le couple important. Après un peu moins de 50 000 exemplaires fabriqués, cette ultime version du SL R107 tire sa révérence en 1989. Le cabriolet SL de type R107 a ainsi eu une ca

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

ALFA-ROMEO MONTREAL Cet exercice de style a été présenté à l'exposition universelle de 1967 dans la ville éponyme de Montréal. Elle était basée sur le châssis du coupé Giulia Bertone et équipé du même 4 cylindres double-arbres (bi albero). Sa plastique avantageuse ayant beaucoup plu, Alfa-Roméo décida d'en extrapoler une version de série. Pour cela, Marcello Gandini, alors chez Bertone, dû modifier un peu le dessin en augmentant légèrement la hauteur afin d'y loger un moteur plus important. Ayant dans leur carton une mécanique sportive toute trouvée, les ingénieurs implantèrent le fameux V8 de la 33 de compétition dont ils augmentèrent la cylindrée à 2.5 l afin de favoriser le couple. Les caractéristiques principales de cette mécanique font ressortir une puissance de 200 chevaux, dotée de 4 arbres à cames en tête, d'une injection mécanique Spica, d'un allumage électronique et d'un carter sec. Sa boîte de vitesses dispose de 5 rapports, avec la 1ère décalée. Produite et livrée à partir de fin 1970 jusqu'en 1977 pour les dernières, à environ 3'900 exemplaires, ce chiffre peut paraître modeste. Il est à relativiser car elle n'a pu être vendue aux USA, n'étant pas disponible en boîte automatique d'une part et, d'autre part, elle se heurtait à une rivale beaucoup connue et établie depuis longtemps : la Porsche 911! Le modèle présenté a été mis en circulation en août 1973. Elle fonctionne parfaitement. Son état est proche de la perfection. Le compteur affiche 82'000 km. Elle arbore une belle livrée avec un intérieur aux sièges noirs combinés aux lumineuses moquettes rouges, accordées à la carrosserie.

Estim. 70 000 - 90 000 CHF

PORSCHE 356 SPEEDSTER Première Porsche à porter le nom de son créateur, la 356 est un dérivé sportif de la Coccinelle, châssis, mécanique améliorée, suspensions, etc., elle apparaît en 1948. Sortie tout d'abord en 1100 cm3, elle passe rapidement en 1300 cm3, puis une version 1500 cm3 est proposée en 2 puissances, jusqu'à 70 chevaux. Elle est disponible en coupé et cabriolet. Suite à la demande, fin 1954, de Max Hofmann, fameux importateur new-yorkais de voitures de sport européennes, la firme développe la Speedster. C'est une version plus sportive, au pare-brise bas, à la capote simplifiée, sans vitres latérales descendantes. La 356 est engagée dans une multitude de compétitions, circuits, rallyes, courses de côte et y glanera d'innombrables victoires, qui créeront la légende Porsche et perdurera avec les versions suivantes la 356 B, puis 356 C, ainsi que sa fameuse descendante, la 911, toujours en production à ce jour. Fabriquée jusqu'en 1965, la 356 dans ses différentes versions, 356 pré A, A, B, C sera produite à plus de 76'000 exemplaires. Le modèle mis en vente a été fabriqué le 29 avril 1955, soit presque 69 ans jour pour jour avec la vente aux enchères! Selon le certificat de Porsche Classic GmbH du 3 mars 1997 qui accompagne le véhicule, celui-ci a été livré neuf à AMAG en Suisse. Son moteur et sa boîte d'origine ont été remplacés par le plus puissant moteur 1600 cm3. Il est dans sa couleur d'origine blanche. L'intérieur a été refait avec soin dans un magnifique et très enviable cuir bordeaux. Le compteur affiche 44'444 km. L'auto a été expertisée en vétéran en mars 2024. Ce véhicule iconique est une occasion à ne pas laisser passer!

Estim. 280 000 - 350 000 CHF

1971 – Alfa Romeo 1750 GT Veloce - 1971 – Alfa Romeo 1750 GT Veloce Titre de circulation français Châssis n°AR*1390583 Moteur n°AR000548*G3439 - Version 1750 la plus équilibrée et sonore du coupé Bertone - Voiture d’origine française n’ayant eu que 4 propriétaires - Superbe configuration avec bel intérieur en simili cuir tabac - Importants travaux mécaniques récents, esthétique à parfaire Localisation : région lyonnaise Notre Alfa Romeo 1750 GT Veloce a été livrée à son premier propriétaire par la succursale Alfa Romeo de Paris du 8ème arrondissement, ainsi qu’en témoigne sa plaque d’importateur encore présente dans le compartiment moteur. Mise en circulation le 4 mai 1971, il s’agit d’une série 2, qui a conservé les phares jaunes de l’époque. Sa configuration de couleur noire avec l’intérieur en simili cuir tabac est particulièrement flatteuse. L’histoire de cette voiture est claire puisqu’elle n’a connu que 4 propriétaires. Le premier l’a conservée 23 ans, soit jusqu’en 1994, lorsqu’elle fut acquise par le deuxième propriétaire, qui l’a ensuite revendue au bout de 12 ans en 2006 au troisième propriétaire, lequel l’a lui gardée 16 ans, avant que l’actuel et quatrième propriétaire en fasse l’acquisition à son tour en 2022. Ce dernier a alors complété les travaux de carrosserie faits par son prédécesseur, en remplaçant la jupe avant notamment, bien qu’il se soit principalement concentré sur la partie mécanique, pour fiabiliser cette belle italienne au réel tempérament sportif. Effectivement, une révision des trains roulants a été effectuée, avec changement des silentblocs, de toutes les rotules de direction et un réglage de la géométrie. Dans le même temps, le flector de transmission et les supports moteurs ont également été remplacés. De plus, les circuits de freinage ainsi que de carburant ont aussi été révisés, outre un contrôle général, incluant différents graissages. Par la suite, c’est le moteur qui a été refait par un spécialiste avec rectification de la culasse, remplacement des chemises, pistons et coussinets de bielles, des joints, de la chaine de distribution, que de la pompe à eau, en plus de la vidange du circuit de refroidissement. En tout ce sont ainsi un peu plus de 10 000 € qui ont été dépensés ces deux dernières années pour la remise à niveau mécanique. Esthétiquement, la peinture déjà ancienne, quelques ajustements perfectibles et des chromes un peu ternes mériteraient de l’attention pour redonner tout son éclat à cette jolie voiture ancienne. Tandis que la sellerie qui avait déjà été revue il y a quelques années est en bel état, mais que dans l’habitacle, d’autres éléments de garnitures ou d’accastillage, comme la casquette de tableau de bord ou le ciel de toit, nécessiterait d’être remplacés ou nettoyés pour soigner la présentation. Si bien que la voiture arbore aujourd’hui une certaine patine, certes cohérente mais qui n’est pas aussi valorisante que ce qu’elle pourrait être. Ce coupé Alfa Bertone 1750 affichait un peu moins de 80 000 kms le jour de notre essai, probablement d’origine d’après le dossier de factures qui l’accompagne. Sans être parfait il est dans un état général de présentation satisfaisant et surtout de fonctionnement optimal suite au nombreux travaux récents dont il a bénéficié. Il devient de plus en plus difficile de trouver une voiture dont l’histoire peut être retracée et cela reste un avantage indéniable pour l’avenir. De plus, ce coupé Bertone, français, dans sa version la plus convoitée et à la configuration attractive d’origine, est prêt à rouler et n’attend plus qu’un nouvel acquéreur pour vrombir de plaisir. Présentée au salon de l’Automobile de Francfort de 1963, l’Alfa Romeo Giulia Sprint GT remplace la Giulietta qui a connu un grand succès commercial. Il en sera de même pour la Giulia dont la carrière avec de nombreuses versions durera plus de 15 ans. La beauté de sa ligne est due au coup de crayon d’un designer de talent d’à peine 21 ans qui vient d’entrer cher Bertone : Giorgetto Guigiaro. Il s’agit alors d’une de ses premières créations. Le coupé est très audacieux pour l’époque car sa mécanique « Bialbero » est à la pointe de la technologie. Le bloc moteur est entièrement en aluminium et dispose de deux arbres à cames en tête. Initialement proposé avec un moteur 1600 sur la Giulia Sprint GT, une plus petite version « Junior » à moteur 1300 du coupé Giulia Bertone apparaît en 1966. La version 1600 est alors dénommée Giulia Sprint GT Veloce. Plusieurs évolutions suivent, toujours plus puissantes et mieux finies. En 1968, la nouvelle GT Veloce (remplaçant la 1600) est présentée au salon de Bruxelles. La dénomination Giulia disparait, l’esprit de la voiture demeure. La gamme est alors basée sur deux motorisations : la 1300 Junior e

Estim. 35 000 - 40 000 EUR

Voiture à pédales Devillaine, Modèle DEVISIX Renault, Circa 1930 - Ets Devillaine et Frères constructeur – Type Devisix Modèle Renault, châssis métallique, et carrosserie en bois couleur ivoire à filets rouge. Carrosserie pointe Bordino, propulsion par pédales, siège réglable, tableau de bord avec montre et compteur, pneumatiques en caoutchouc de type Ballon – Bergougnan (250x40), éclairage électrique, commande de frein à main extérieur, ligne d’échappement latéral courant tout du long, siège en sky rouge. Joint une corne d’appel. Carte grise absente Longueur : 145 cm – Hauteur : 54 cm État strictement d’origine, très belle patine malgré son état d’usage. A la fin des années 1920, les Établissements Devillaine et Frères (EDEF) inaugure l’appellation Devisix, associant le début de leur patronyme au numéro 6. La marque cherchant probablement à évoquer l’imposante 40cv six cylindres de la firme au losange - avec son nouveau logo apparu en 1925– mais également pour reprendre la dénomination commerciale des plus populaires Renault NN dite « 6cv ». Ces très beaux jouets furent notamment distribués au Bazar de l’Hôtel de Ville, au Printemps ou par les Etablissements Mestre et Bltatgé, la plus importante maison du monde pour fourniture automobiles et vélocipédiques. Aujourd’hui, rares sont les exemplaires qui nous sont parvenus, et encore plus dans cet état admirable de conservation. FRAIS DE VENTE : 26% TTC

Estim. 1 800 - 2 000 EUR

1968 – Mercedes-Benz 280 SL - Titre de circulation français Châssis n°11304412001616 - Très bon entretien régulier avec factures - Bel exemplaire, sain et élégant - Belle combinaison de couleurs - Hard top et capote Localisation : région parisienne Les 230 SL, 250 SL et 280 SL constituent une suite logique au concept de la 190 SL. Ces trois versions peuvent être considérées comme une série avec des moteurs de plus en plus puissants, les moteurs des 250 SL et 280 SL étant pratiquement les mêmes que ceux montés sur les berlines 250 SE et 280 SE. Cette série, dont la construction intervint entre 1963 et 1971, ne fut presque pas modifiée dans le style de sa carrosserie mais constamment améliorée mécaniquement parlant. La 230 SL était équipée de freins à disques à l’avant et de tambours à l’arrière alors que les 250 SL et 280 SL avaient 4 disques. Toutes les versions avaient des freins assistés. Les trois modèles étaient disponibles avec des boîtes manuelles à 4 ou 5 rapports ou une boîte automatique à 4 rapports très répandue sur les modèles US. Ces voitures étaient vendues en coupé (avec seulement un hard top amovible), en cabriolet (avec seulement une capote), ou bien en coupé/convertible (avec capote et hard top). Ce fut une voiture élégante et utilisable quotidiennement. La voiture présentée est une 280 SL de 1968 importée de Las Vegas, Nevada en 2015 et immatriculée en France par le propriétaire actuel. Elle est équipée de la boîte de vitesses automatique à quatre rapports, de la direction assistée et d’un hard top de la couleur de la carrosserie. L’intérieur en vinyle bleu électrique (Tex) est en bon état, tout comme la capote en Alpaga bleu foncé. Un dossier de factures depuis 2007 vient compléter le pedigree de cette belle auto ainsi qu’une copie de sa Datacard. Le moteur a été entièrement démonté et révisé en 2008, la culasse refaite ainsi que la pompe à injection. Un allumage électronique a été installé ainsi qu’un coupe batterie. Les silentblocs, le freinage, les rotules, les roulements et les amortisseurs ont été refaits ou remplacés. Les pivots de suspension nécessitent un remplacement. Un autoradio Becker Europa FM d'époque et une antenne électrique sont installés à bord ainsi qu’un filet anti-remous. C’est un très bel exemplaire de ce cabriolet à la ligne à la fois classique et intemporelle.

Estim. 85 000 - 95 000 EUR

DAIMLER Sovereign 4.2 lit série 3 Après plus de 10 ans de bons et loyaux services, les séries 1 & 2, très similaires esthétiquement, vieillissent doucement. Il est temps de moderniser la ligne. Pour cela Jaguar (et son clone Daimler), fait appel à Pininfarina pour la série 3. Comment ne pas dénaturer « la plus belle berline du monde » ? Simplement en reprenant la ligne et en la modernisant. Le résultat est excellent. Bien qu'elle soit reconnaissable immédiatement, tous les panneaux de carrosseries sont nouveaux. C'est la même voiture en plus moderne. Pare-chocs rembourrés de caoutchouc, calandre simplifiée, poignées de portes extérieures encastrées, feux arrières agrandis, etc... L'intérieur suit la même démarche, tout est nouveau, mais l'on reste en pays de connaissance. Mécaniquement, par contre, on prend les mêmes moteurs et boîtes de vitesses, le fameux XK double-arbres 6 cylindres de 4.2 l, ainsi que le V12 de 5.3 l et on recommence. Elle vivra ainsi jusqu'en 1986 avec le 6 cylindres, remplacée par la XJ 40. Mais la V12 poursuit sa carrière avec cette carrosserie jusqu'en 1992. La production totale dépassera légèrement les 130'000 exemplaires (toutes motorisations confondues). Le modèle présenté à la vente a été acheté neuf en août 1982. Elle n'a connu que deux propriétaires et a été livrée neuve à Lausanne. Elle n'a parcouru que 141'200 km. Elle roule parfaitement. Elle porte quelques stigmates dus à son âge mais c'est une exceptionnelle occasion d'aborder les véhicules de collection à un prix plus que raisonnable. Elle est expertisée du jour.

Estim. 4 500 - 8 000 CHF

Chevallier 1100 Bol d’or Circa 1930 - Châssis n°1 Moteur n°2945-DS Carte Grise Française Palmarès : 24-25 mai 1931 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°101 - 6ème - 1111,080 km 24-27 juillet 1931 Meeting de Dieppe - catégorie 1500 N°28 - 4ème en catégorie et 12ème au général - 289,684km (36 tours) 6 septembre 1931 Grand Prix des Voiturettes de Monza N°30 - Abandon après 1 tour 13 septembre 1931 Meeting des Routes Pavées - catégorie 1.100 à compresseur N°58 - non partante (conséquence d’un problème moteur à Monza ?) 15-16 mai 1932 
Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°54 - abandon avant la mi-course 5 juin 1932 Grand Prix de Picardie - catégorie 1.100 N°43 - 5ème - 1h 05min 50sec pour parcourir les 15 tours et 144, 825km 26 juin 1932 Grand Prix de Lorraine - N°84 - abandon 28 mai 1933 Circuit d’Orléans - catégorie course (2ème série) N°6 - résultat inconnu (pas 1er) 4-5 juin 1933 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°43 - + que 8ème ou abandon, suite à une collision alors qu’il était en tête 17 septembre 1933 Grand Prix de France des M.C.F - catégorie 1100 à compresseur jusqu’à 1500 sans compresseur - N°16 - 7ème à 3 tours 25 février 1934 Éliminatoires du Bol d’Or - N°2 - voitures 1100 20-21 mai 1934 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°45 - 1er ex-aequo , 434 tours, 1814,120km, moyenne de 75,588km 3 mars 1935 Éliminatoires du Bol d’Or - N°6 18-19 mai 1935 Bol d’Or - catégorie 1.100 course N°11 - 4ème - 463 tours (calculé avec la longueur du circuit), 1939,157km Dans l’entre-deux-guerres, la France a vu des dizaines de marques automobiles naître. Certaines ont perduré, d’autres ont disparu aussi vite qu’elles sont apparues. Il s’agissait la majeure partie du temps d’un assemblage de pièces déjà existantes, on pouvait donc plus parler d’assemblage ou d’optimisation plutôt que de réel génie créatif. Au milieu de cette folie automobilistique, ou tout un chacun pensait pouvoir faire mieux que l’autre, il y a eu quelques géniaux artisans, à l’image de Lambert ou Chevallier. Son objectif affiché est clair, il s’agit du Bol d’or. Il ne gagnera pas sur la puissance du moteur, il oriente donc tous ses efforts sur la tenue de route. Deux solutions majeures et en avance sur leur temps sont retenues pour la création de la voiture : traction avant et roues à suspension indépendante. Avec ses solutions, il prendra un avantage majeur sur ses concurrents, il en est persuadé. Paul Chevallier s’aligne pour sa première course au Bol d’or de 1931. Paul Chevallier les a sûrement tous surclassés, créant une automobile entièrement conçue et réalisée par lui, adoptant des solutions techniques révolutionnaires pour l’époque. Voici l’histoire d’un chevalier des temps modernes (pardonnez-moi le jeu de mots.) et de sa création. Veni Vidi Vici comme disent les Romains ! Paul Chevallier s’attaque à la création d’une automobile de course à la fin des années 20. Zoom sur le système de traction, les roues sont entraînées par des demi-arbres munis de cardan, conception Chevallier à priori. Côté suspension, chaque roue est accrochée à un grand bras de levier qui côté roue reçoit pivot de direction et cardan à l’aide d’une fourche puis vient s’articuler au châssis grâce à des lames de ressort. Les cyclecar DALILA avait déjà utilisé ce principe au début années 20 et il sera ensuite repris sur la 2CV. La légende raconte qu’alors qu’il est bien placé, Chevallier casse une coquille de cardan, résultat d’un accrochage routier survenu la veille. Ni une ni deux, Chevallier le dans son garage de Saint-Cloud, tourne une nouvelle coquille, la réinstalle et reprend le départ à la huitième heure. Il terminera sixième (cf L’auto 26 mai 1931). Tous les espoirs sont permis et Chevallier a fait forte impression, la presse parlant de lui avec engouement ! Il s’attaque ensuite au Grand Prix de Dieppe en juillet où il court en catégorie moins de 1500cc aux côtés des Bugatti et de la Delage Grand Prix 1500 de Lord Earl Howe, excusez du peu. Loin d’être ridicule, il terminera 4ème devant des Bugatti ! Se sentant (peut-être) pousser des ailes, il s’inscrit à la course des voiturettes de Monza qui a lieu le 6 septembre 1931, la romance italienne prendra n rapidement, il abandonne au premier tour. Tandis que Fagioli sur Maseratti remporte l’épreuve devant Borzacchini sur Alfa et Varzi sur Bugatti. Inscrit la semaine suivante au Meeting des routes Pavées en catégorie 1100 à compresseur, il est annoncé comme non-partant, probablement la panne de Monza n’était-elle pas tout à fait réparée. Pas plus de gloire au Bol d’or mi- mai 1932. On le soupçonne de réaliser des essais secrets à Montlhéry juste après le Bol d’or 1932, comme le prouve ce succulent extrait de journal. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 120 000 - 150 000 EUR

1994 - AUSTIN MINI ROVER BRITISH OPEN - 1994 - AUSTIN MINI ROVER BRITISH OPEN Titre de circulation français Châssis n°SAXXNYADBQ082709 - Dernière Mini classique avec moteur 1300 cm3 à carburateur et à la finition soignée - Voiture d’origine française, seconde main avec à peine plus de 100 000 kms - Grand toit ouvrant électrique, carnet d’entretien et dossier de factures - Gros étriers de frein à quatre pistons et tambours en aluminium Localisation : région parisienne On ne présente plus l'histoire de l'Austin Mini tant elle est connue de tous. Si l'iconique petite anglaise fut produite de 1959 jusqu'au début des années 80 sous la marque principale Austin, sa production est interrompue quelques années avant que Rover, acquis par BMW, ne relance la production en 1989, surfant sur le renouveau de l'esprit rétro. La Rover Mini sera produite de 1989 à 2000, dans de multiples finitions et séries limitées ou spéciales. La finition British-Open se caractérise par un grand toit ouvrant en toile, un coloris vert anglais métallisé, et un bel intérieur en tissus beige fort élégant. Elle est motorisée par le 1300 cm3 hérité de la Cooper. Comme toujours sur la Mini, elle allie avec distinction sportivité, maniabilité, et habitabilité. La voiture de la vente fut vendue neuve à une femme de la région de Rouen par JM Automobiles, comme l’atteste le carnet d’entretien du véhicule, tamponné jusqu’en 1997 et pour 33000 kms. Ensuite, elle fut revendue à la propriétaire actuelle en 2011 qui la fit entretenir régulièrement et avec soin comme nous l’indique le dossier de factures et des contrôles techniques présents au dossier depuis 1999. Elle totalise environ 100 000 kms compteur, vérifiables grâce au dossier et ne présente pas de traces d’accident. L’important dossier de factures confirme l’entretien particulier porté par ses deux propriétaires jusqu’à ce jour sur cette Mini qui sera vendue avec son contrôle technique à jour. Elle est équipée de gros étriers de frein avant « Mini Sport » à quatre pistons, de tambours arrière en aluminium ailetés « Mini Sport Superfin » et d’un élégant volant sport en aluminium à trois branches. C’est le dernier modèle équipé du célèbre carburateur SU et non pas de l’injection, qui fera la différence auprès des amateurs éclairés. Prête à prendre la route, cette petite Mini au grand toit ouvrant électrique attend un nouveau ou une nouvelle propriétaire pour caracoler encore sur nos belles routes de France.

Estim. 9 000 - 12 000 EUR

1982 – Toyota Land Cruiser BJ42 - Titre de circulation français Châssis n°JT1VOBJ4200914849 - Un 4X4 aussi iconique qu’indestructible ! - Modèle de la série 4 la plus représentative, dans sa version la plus appréciée - Exemplaire en bel état général de conservation - Équipement très complet avec pare-buffle, treuil, attelage, blocage de différentiel Localisation : région lyonnaise Initialement conçu pour les forces de l’ordre japonaises et inspiré de la Jeep, le Land Cruiser né sous le nom de « Toyota Jeep BJ » en 1951. Mais c’est en 1953 que la version civile apparaît, déclinée en plusieurs carrosseries : 2 ou 4 portes, pick-up, toit souple ou toit rigide… Dès 1954 Toyota est contraint de la rebaptiser suite à l’interdiction de la marque américaine d’utiliser son nom. C’est à partir de là qu’il prend le nom de Land Cruiser. Par la suite, en 1955 il devient la première voiture particulière japonaise à être exportée et commence alors une carrière internationale en étant commercialisé dans toujours plus de pays. Dans le même temps, la gamme se diversifie encore d’avantage avec différents empattements notamment pour répondre à tous les besoins. Parallèlement à cette évolution il gagne aussi au fur et à mesure des multiples versions qui sortent quelques équipements de confort mais sans jamais sacrifier les capacités de franchissement qui font sa réputation ni sa fiabilité. Le Toyota Land Cruiser débarque en France en 1974 seulement, avec la quatrième série datant de 1960, en châssis court bâché ou avec hard-top, mais avec un nouveau moteur quatre-cylindres 3 litres diesel de 80 chevaux (de type B). D’autres versions sont commercialisées ultérieurement. Le Land Cruiser rencontre un franc succès à partir du milieu des années 70 avec des ventes qui décollent pour dépasser les 100 000 exemplaires chaque année. A partir de 1984, le Land Cruiser évolue en trois séries. Une utilitaire baptisée « Heavy Duty » avec suspension à lames et pouvant recevoir des moteurs de grosse cylindrée, ainsi que deux civiles adaptées aux marchés à l'international : « Light Duty » (disponible en France notamment) et « Station Wagon » avec suspension hélicoïdale et pouvant recevoir des motorisations de plus petite cylindrée, notamment 4 cylindres. Ce positionnement a permis au Land Cruiser d’élargir encore sa clientèle et de perdurer au fil d’innombrables versions et évolutions. Si bien que jusqu’à présent il a été produit à plus de 11 millions d’exemplaires toutes générations confondues ! Parmi toutes les itérations de ce véhicule au succès planétaire, c’est sans doute la série 4 qui est la plus emblématique avec son identité forte et précédent le vaste mouvement de diversification de la gamme. C’est justement Un Toyota Land Cruiser de la 4ème série que nous proposons, de type BJ42, c’est-à-dire à empattement court, motorisé par le 4 cylindres en ligne diesel 3,4L de 90 chevaux et en version bâché. Ce BJ42 fut mis en circulation le 1er mars 1982 en France et n’a connu que 4 propriétaires depuis. Il dispose de son titre de circulation en catégorie utilitaire 2 places et se présente dans un bon état général de présentation et de fonctionnement au regard de cette vocation. Affichant un peu moins de 143 500 kms au compteur, ce BJ n’a effectivement jamais été restauré, bien que repeint il y a quelques années. La peinture est ainsi homogène et a un bon éclat, tandis que la bâche est plus ancienne et porte quelques déchirures par endroits. A l’intérieur des sièges baquets et un arceau boulonné ont été installés. Pour le reste l’instrumentation est d’origine et en bon état. Mécaniquement cet engin réputé pour sa fiabilité fonctionne bien. On signale simplement une fuite à l’échappement. L’une des deux batteries est neuve. Par ailleurs les phares sont également récents. Cet exemplaire de BJ est en outre très bien équipé, avec son large pare-buffle, un treuil, une paire de phare longue-portée additionnelle, un attelage, ainsi qu’un blocage de différentiel qui a été monté pour renforcer encore ses aptitudes en tout-terrain déjà unanimement reconnues. Il profite par ailleurs des améliorations apportées à cette série avec les freins à disque à l’avant, le moteur diesel le plus puissant et la direction assistée d’origine, qui le rendent plus utilisable. C’est donc un Land Cruiser, de type BJ, dans sa configuration la plus désirable (42), en état d’usage, qui sera l’allié idéal, que ce soit pour vous aider dans des tâches de transports difficiles ou pour barouder hors des sentiers battus.

Estim. 17 000 - 23 000 EUR

Richard Gordon's 18K Gold Omega Speedmaster Professional 1969 Apollo 11 Commemorative Watch - L'Omega Speedmaster Professional BA 145.022 en or jaune massif 18 carats appartenant à Richard Gordon et portée par lui lui a été offerte lors d'un dîner de gala spécial le 25 novembre 1969 à l'hôtel Warwick de Houston, au Texas. Omega a initialement créé 26 de ces montres commémoratives en or - connues sous le nom de "Tribute to Astronauts" - pour les offrir aux astronautes de la NASA vivants ou décédés. Le fond de chaque montre est spécialement gravé d'une citation, du nom et des missions de l'astronaute, ainsi que d'un numéro unique correspondant à la date à laquelle l'astronaute s'est envolé pour l'espace. Le fond du boîtier de cette montre, qui porte le numéro 20, est entouré de l'inscription "Astronaut Richard R. Gordon, Gemini 11 - Apollo 12". La citation centrale spéciale se lit comme suit : "Pour marquer la conquête de l'espace par l'homme avec le temps, à travers le temps, sur le temps". Première Speedmaster en or créée par Omega, la montre est dotée d'un boîtier en or 18 carats dont le design et les dimensions sont identiques à ceux de la Speedmaster Professional en acier. La lunette en or présente une incrustation en aluminium rouge bordeaux, avec le célèbre "point sur 90", et un cadran spécial en or massif, indiqué par le "OM" à côté de "Swiss Made", ce qui signifie "Or Massif" ou "or massif". Les index sont en onyx, à deux facettes chacun, et sont sertis dans des cadres en or. Les aiguilles sont noires avec des centres en or et contrastent merveilleusement avec le cadran en or massif. Le bracelet en or (1116/575) présente des maillons creux et un fermoir en or de 14 mm décoré de rayures. À l'intérieur du boîtier de 42 mm en or 18 carats tourne le calibre 861 du chronographe, de couleur cuivrée et basé sur Lemania, avec un frein en acier. Ce calibre 861 a une vitesse de rotation de 21 600 v/h et utilise 17 rubis. D'un point de vue cosmétique, ce garde-temps présente une certaine usure due à l'usage, notamment au niveau de la lunette, ainsi que quelques rayures au niveau du fermoir et de la glace. L'étui Omega à charnière d'origine, qui présente quelques taches ou ternissements sur le dessus du couvercle, est inclus. Accompagnée d'une lettre de provenance dactylographiée signée par Richard Gordon, en partie : "Cette montre-bracelet Omega de l'ère Apollo, édition spéciale, m'a été offerte par Omega lors d'un dîner de célébration d'Apollo XI. Il poursuit en reconnaissant l'erreur dans la gravure, qui comporte un "R" à la place de l'initiale de son deuxième prénom, "F". Après l'Omega Speedmaster Pros, propriété du gouvernement américain, ces chronographes commémoratifs en or 18 carats d'Apollo XI sont au premier plan de l'histoire des montres spatiales. Émises en nombre extrêmement limité pour commémorer l'alunissage d'Apollo 11, les vingt-huit premières montres produites ont été réservées au président Richard Nixon (n°1) et au vice-président Spiro T. Agnew (n°2), suivis par les 26 astronautes qui ont ouvert la voie aux alunissages dans le cadre des programmes Mercury, Gemini et Apollo. Seuls 19 des 26 astronautes honorés ont pu assister au dîner de gala au cours duquel ils ont été présentés - l'équipage d'Apollo 12 était encore en quarantaine après son retour sur Terre le 24 novembre 1969, et l'équipage d'Apollo 1 a été honoré à titre posthume. Ces premières montres comportent toutes la gravure centrale spéciale "Pour marquer la conquête de l'espace par l'homme avec le temps, à travers le temps, sur le temps". La version publique de la montre (numéros 33-1000) a été éditée avec un fond de boîtier commémorant Apollo 11 et le statut de la Speedmaster en tant que "première montre portée sur la lune". Omega a repris la gravure spéciale pour les montres d'astronautes qui ont ensuite été remises aux équipages des missions Apollo 14 à 17. L'insaisissable chronographe d'astronaute en or figure également parmi les Speedmaster Pro les plus chères jamais vendues : en octobre 2022, RR Auction a vendu l'exemplaire de Wally Schirra de la montre chronographe Omega Speedmaster Professional commémorative de l'Apollo 11 en or 18 carats (réf. BA 145.022) pour près de 2 millions de dollars.

Estim. 100 000 - 150 000 USD