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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
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Lots recommandés

1955 Mercedes-Benz 300 SL "Papillon" No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 198.040 5500641 Moteur n° 198.980 5500663 • Restauration magnifique par Paul Russell • Equipée de rares jantes Rudge chromées à fixation centrale d’origine • Mécanique d'origine, historique connu • Magnifique combinaison de couleurs • Sans réserve Châssis tubulaire, moteur 6-cylindres à injection directe, carter sec, freins ailetés Alfin, roues indépendantes, carrosserie profilée, la Mercedes 300 SL est née de la course automobile. Merveilleuse trouvaille, les portes "papillon" qui vont lui donner son nom ne répondent pas à un subterfuge esthétique, mais à la structure du châssis qui monte haut sur les côtés pour la meilleure rigidité possible. Ce qui était une contrainte se transforme en une des caractéristiques qui vont faire de cette voiture une légende : elle le mérite et les amateurs ne vont pas s'y tromper. Après sa présentation en 1954 au Salon de New York, la liste des acheteurs de la nouvelle Mercedes sont un véritable "Who's Who" des célébrités de l'époque : Pablo Picasso, le Shah d'Iran, le prince Ali Khan, Clark Gable, Tony Curtis, le roi Hussein de Jordanie... sans parler d'amateurs d'automobiles comme Luigi Chinetti ou Briggs Cunningham. En 1956, il faut débourser 5,4 millions de francs pour une 300 SL, contre 1,6 million pour une Porsche 356 1600 Super. Quant aux performances, elles font de la 300 SL une dominatrice absolue sur la route. A l'époque, rares sont celles qui dépassent 230 km/h en toute sécurité et qui couvrent le 0 à 100 km/h en moins de 9 secondes. Ce qui fera dire au magazine "Auto Sport" : "La ligne de la 300 SL est fabuleuse et ses performances presque incroyables", exemple parmi tant d'autres des propos dithyrambiques ayant accompagné l'arrivée de la 300 SL sur les routes d'Europe et des États-Unis. Ses titres de Championne d'Europe des Rallyes en 1955 et 1956 contribueront à établir son aura en course. Sortie d'usine le 18 août 1955, la Mercedes 300 SL "papillon" que nous présentons a fait l'objet de la commande numéro 759 097. Elle était de couleur blanche (code DB 50) et fait donc partie des 152 exemplaires livrés dans cette teinte, sur les 1 400 coupés 300 SL produits. De plus, elle bénéficiait de l'option des cinq jantes Rudge à fixation centrale qui n'a concerné d'origine que moins de 400 exemplaires. Et qui est encore plus introuvable dans le cas des jantes chromées, équipement particulièrement rare, surtout apprécié des clients américains. Rappelons que la 300 SL exposé au Salon de New York 1954 était doté de ces mêmes jantes chromées. Le 23 août 1955, cette 300 SL "Papillon" a été embarquée pour les États-Unis pour être livrée à Mercedes-Benz Distributors Inc., à New-York. Au milieu des années 60, elle était localisée en Floride et ses propriétaires successifs ont été identifiés par le spécialiste Éric Lemoine, comme suit : J. K. Klein, Miami Lakes (Floride) en 1977 ; Robert Dunigan, San Jose (Californie) en 1985 ; Terrel Sarkis (Massachusetts) en 1995 ; Alex Dearborn, Topsfield (Massachusetts) en 1999 ; Dick Gale, San Francisco (Californie) en 2000, puis son fils Richard Gale en 2009. A partir de 1985, alors qu’elle appartenait à M. Sarkis, elle a fait l'objet d'une restauration complète sur plusieurs années, par "Gullwing Service Company", a` Essex, premier atelier de restauration créé par le talentueux Paul Russell. L’ensemble des factures de la restauration a été réunis dans un livre relié du plus bel effet. Rappelons que celui-ci fait partie des maisons de restauration les plus réputés des États-Unis et que la première voiture à laquelle il s'est intéressé était justement la Mercedes 300 SL "Papillon", d'où le nom de son atelier. Il compte des quantités de récompenses décrochées lors des concours d'élégance les plus réputés, mais ne s'attache pas qu'aux aspects esthétiques, comme il le précise lui-même : "Une voiture ne doit pas se contenter d'avoir belle allure, elle doit aussi fonctionner correctement. Nous sommes extrêmement satisfaits lorsque nous parvenons à préserver une voiture ancienne à son meilleur niveau, tant de performances que de beauté." C'est de ces services de grande réputation dont a bénéficié la présente 300 SL, avec une remise en état extrêmement soignée. A cette occasion, elle a été repeinte de couleur noire (code DB 40) et a reçu une sellerie en cuir rouge (code 1079) de toute beauté. Au cours des dix années suivantes, elle n'a parcouru que 758 miles (1 220 km). Le 3 avril 2011, elle a été importée en Suède puis immatriculée le 9 juin au nom de Staffan Wittmark. Depuis, elle a passé sans problème les contrôles techniques en 2013 et 2016. Aujourd'hui, elle se présente dans un état exceptionnel car la restauration n'a absolument pas souffert des années qui se sont écoulées.

Estim. 1 400 000 - 1 800 000 EUR

1963 Mercedes-Benz 300 SL roadster avec hard-top No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 198.042-10-003198 Moteur n° 198.982-10-000162 • Un des 210 derniers roadsters 300 SL produits • Rarissime version freins à disque, moteur aluminium • Moteur et couleur d’origine, historique limpide • 600 000 € de travaux chez HK-Engineering • Préservation de la sellerie d'origine • Sans réserve Comme de nombreux collectionneurs, Staffan Wittmark s'est fixé un certain nombre d'objectifs dans la quête qu’il menait pour réunir les voitures de son choix. Dans le cas de la Mercedes 300 SL roadster, il a souhaité trouver deux exemplaires ayant été produits aux deux dates extrêmes encadrant la fabrication : au tout début, quand le modèle était encore vierge de toute modification, et à la fin, quand il était parfaitement abouti après diverses améliorations. Ainsi, la 300 SL roadster présentée ici fait partie des 210 derniers exemplaires produits et, à ce titre, elle est équipée de freins à disque sur les quatre roues et d'un moteur à bloc en aluminium, plus léger. Elle dispose évidemment de toutes les autres particularités du roadster, comme sa suspension arrière améliorée à pivot unique et ressort compensateur, son injection directe, son châssis tubulaire sophistiqué et modifié par rapport au coupé pour en abaisser les seuils de porte... La 300 SL a été à l'origine conçue pour la compétition et sa technique en témoigne, même si Mercedes a réussi une combinaison de sport et de confort rarement égalée, puisque la finition du roadster était du niveau des voitures les plus luxueuses du monde. La voiture de la vente a été livrée neuve en Angleterre où elle a reçu sa première immatriculation le 24 mai 1963. Elle était de couleur gris graphite "DB 190" avec sellerie en cuir rouge n°1079 et capote noire (option 720). Selon le "Gullwing Group Roadster Register", elle n'a connu que deux propriétaires en Angleterre, en 1963 et 1969. En 1976, cette voiture a été achetée à M. Friedhelm Merznich, demeurant à Majorque, par un de ses amis, le Dr Alexander Bell, de Cologne en Allemagne. Ce dernier a gardé la voiture 41 ans et ne l'a utilisée qu'avec parcimonie et, quand il l’a cédée, elle n'affichait que 56 000 miles confirmés par un carnet d'utilisation et un autocollant "Lichttest 1985" sur le pare-brise. Il convient de noter que les numéros de châssis, de moteur, de carrosserie, de transmission et d'essieux avant et arrière correspondent à ceux notifiés dans les documents d'usine, ce qui souligne l'historique sans nuage de cette 300 SL. Entre 2021 et 2023, cette voiture a fait l'objet d'une restauration complète au sein des ateliers du spécialiste allemand du modèle, HK-Engineering, dont l'expérience a permis de réaliser des travaux d'une qualité très élevée tout en respectant l'intégrité d'origine de la voiture. Par exemple, la sellerie en cuir rouge d'origine a été démontée, nettoyée, traitée et remontée pour ne pas perdre la patine qui en faisait le charme. La carrosserie a été déposée, restaurée et repeinte dans son beau gris d'origine, et le châssis a également fait l'objet d'une réfection complète. La mécanique dans son ensemble a elle aussi bénéficié d'un traitement de haut niveau : moteur, transmission, pont arrière, système d'injection et d'alimentation, système de refroidissement, freins ont été remis en état... Des photos de la restauration sont là pour témoigner de l'ampleur et du soin exceptionnel des travaux, qui ont totalisé plus de 600 000 euros et un livre rédigé par l’historien bien connu Jonathan Sierakowski revient même sur l’histoire complète de cette voiture et la restauration qui a été menée. Il en résulte une des plus belles Mercedes 300 SL roadster du marché, d'autant plus qu'elle est équipée du rare hard-top spécifique à ce modèle. En plus de ses outils et de son cric, elle est dotée d'un jeu de bagages sur mesure qui prennent place dans le coffre arrière. Avec son historique sans ombre, ses composants d'origine et sa restauration exemplaire, cette 300 SL roadster dotée de tous les raffinements du modèle saura séduire les amateurs attachés aux voitures de qualité exceptionnelle. Swedish title Chassis no. 198.042-10-003198 Engine no. 198.982-10-000162 • One of the last 210 300 SL roadsters built • Extremely rare version with disc brakes and aluminium engine block • Original engine and colour, clear history • 600,000 € spent on work at HK-Engineering • Original upholstery preserved • No reserve Like many collectors, Staffan Wittmark set himself a certain number of goals in his quest to bring together his chosen cars. In the case of the Mercedes 300 SL roadster, he wanted to find two examples from opposite ends of the period during which it was built: from the very beginning, when no changes h

Estim. 2 400 000 - 2 900 000 EUR

1967 Ferrari 330 GTS No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 10781 Moteur n° 10781 • Certifiée par Ferrari Classiche • Restauration complète de haute qualité par Cremonini, Toni Auto, RBBC, Maieli • Un des 99 exemplaires construits seulement • Cinq propriétaires connus depuis l’origine • Ex Greg Norman, légende australienne du golf • Sans réserve Par rapport à la 275 GTS à laquelle elle succède en 1966, la Ferrari 330 GTS (tout comme la 330 GTC, version coupé) affiche une calandre plus effilée rappelant la "Superamerica" et une mécanique plus aboutie. En plus d'un moteur de 4 L plus puissant (il développe 300 ch à 7 000 tr/mn), elle reçoit une transmission modifiée : la boîte-pont située à l'arrière est dorénavant reliée au moteur par le biais d'un tube de poussée, ce qui permet de réduire les vibrations et d'éviter les fréquents contrôles d'alignement de l'arbre de transmission. Elle garde bien entendu sa personnalité de voiture de grand tourisme sobre, élégante, rapide et confortable. Il s'agit sans doute d'un des cabriolets Ferrari les plus discrets, dont la ligne affiche une pureté rarement égalée. Une des caractéristiques de la voiture que nous présentons, un des joyaux de la Collection W, est qu'elle n'a connu qu'un nombre limité de propriétaires. Une autre originalité est d'avoir été vendue neuve aux États-Unis par le biais de Modern Classic Motors à Reno, au Nevada, la concession de Bill Harrah connu pour sa spectaculaire collection de voitures. Détail amusant, Bill Harrah est aussi à l'origine d'une version spéciale de la 330 GTS dotée d'un toit "targa" avec arceau, toit amovible et lunette arrière très effilée. Sorti d'usine en 1967, le présent Spider 330 GTS est le 72ème des 99 exemplaires produits. De couleur rouge avec intérieur en cuir noir, cette voiture est livrée neuve à son premier propriétaire, George Zenzefilis, de Camarillo (Californie), qui la garde cinq ans avant de la céder en 1972 à Robert Sengleman, de Westlake Village, également en Californie. Particulièrement attaché à sa voiture, celui-ci l'utilise pendant 18 ans, puis il la confie à Barrett-Jackson pour sa vente aux enchères de janvier 1990, en Arizona. Entre 1990 et 1995, elle est enregistrée à New York et appartient à Greg Norman, légende australienne du golf qui possède à l'époque une collection de Ferrari. A partir de 1995, elle est entre les mains d'un amateur californien dont l'identité reste confidentielle, et c'est grâce à l’aide de l’un de ses amis proches que notre collectionneur en fait l'acquisition en 2014. Il s'agit donc du cinquième propriétaire, nombre particulièrement limité pour une aussi longue période. La voiture avait alors 75 364 miles qui était probablement son kilométrage d’origine. Après son achat, cette voiture est envoyée en Italie et plus précisément à Maranello chez Toni Auto, entreprise ouverte en 1975 par Franco Toni, ancien mécanicien du service course de Ferrari ayant également travaillé au Garage Francorchamps, représentant belge de la marque. Silvano, fils de Franco, a rejoint son père et Toni Auto s'est bâti une solide réputation dans le domaine de la restauration de Ferrari. La 330 GTS leur est donc confiée pour une restauration complète. En bon état de préservation, la carrosserie est mise à nu par l’atelier RBBC, avant d'être envoyée à côté de Modène à la Carrozzeria Cremonini, autre atelier fort d'une solide expérience de restauration. La couleur choisie est "Blu Notte Metallizzato" (code M18943), un bleu nuit qui s'accorde parfaitement avec le magnifique dessin de la carrosserie et qui sera aussi la couleur choisie par Staffan Wittmark pour sa 330 GTC. Le châssis et les parties internes de carrosserie reçoivent comme il se doit une peinture noire satinée et tous les enjoliveurs chromés font l'objet d'un traitement particulier. Parallèlement aux opérations sur la carrosserie, Toni Auto se charge de la remise en état mécanique concernant moteur, transmission, suspensions, freins, direction et système électrique. Une fois tous les composants remontés, la voiture est envoyée chez Interni Auto Maieli, à Canedole di Roverbella, pour toute la partie sellerie. L'intérieur est entièrement refait avec du cuir Connolly Vaumol beige (code VM 3218), associé à une moquette bleu foncé et une capote neuve, en tissu noir. Un jeu de jantes Borrani RW 4039 à rayons chromés apporte la touche finale à la présentation exceptionnelle de cette 330 GTS, soigneusement vérifiée et mise au point par Toni Auto. Elle est accompagnée de son manuel d’utilisation dans sa pochette, et, comme toutes les voitures de la collection W, d'un dossier historique important, de sa certification Ferrari Classiche et d'un livre édité spécialement pour en présenter l'histoire et les photos des différentes étapes de la restauration. Spécia

Estim. 1 800 000 - 2 200 000 EUR

1965 Ferrari 275 GTS Hard-top No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 06807 Moteur n° 06807 • Certifiée par Ferrari Classiche • Restauration complète de haute qualité par Cremonini, Toni Auto, Brandoli, Maieli • Importante documentation historique • Equipée d’un hard-top comme à sa sortie d’usine • Sans réserve Alors que le Spyder 250 GT California disparaît du catalogue Ferrari en 1963, il faut attendre deux ans pour que le constructeur propose à nouveau un cabriolet au sein de sa gamme. Au Salon de Paris 1964, les visiteurs découvrent deux remarquables nouveautés : la 275 GTB et son alter ego découvrable, la 275 GTS. Si la première présente un dessin très sportif qui n'est pas sans rappeler la 250 GTO, la seconde affiche une allure plus sobre et mesurée, mais d'une extrême élégance et qui sera reprise sur les séries suivantes des 330 et 365 GTC/GTS. Pour confirmer cette différence de personnalité, la 275 GTB est produite chez Scaglietti, à Modène, et la 275 GTS dans l'usine Pininfarina, à Turin, où elle reçoit aussi ses accessoires et sa sellerie. Le montage de la mécanique est ensuite effectué chez Ferrari. Les deux modèles partagent la même base mécanique, modernisée par rapport à leurs devancières, avec une nouvelle suspension indépendante et une transmission par boîte-pont, ce qui permet une meilleure répartition des masses. Le moteur reste le V12 à un ACT par banc conçu par Gioacchino Colombo et dont la cylindrée passe à 3,3L. Alimenté par trois carburateurs Weber double corps, il délivre 280 ch sur la 275 GTB et 260 ch sur la 275 GTS, ce qui confirme le caractère moins extrême du Spyder. Il n'en reste pas moins un des cabriolets les plus rapides de son époque, la capote baissée permettant de profiter pleinement du voluptueux grondement des 12 cylindres lancés à plein régime. Cette Ferrari 275 GTS fait partie des tous premiers exemplaires puisqu'il s'agit du septième produit, sur les 200 sortis des ateliers Ferrari de 1964 à 1966. Livrée à l'importateur Ferrari à New York Luigi Chinetti, elle est alors de couleur jaune avec sellerie en cuir noir et, détail rare, elle est équipée d'un hard-top comme c’est encore le cas aujourd’hui. Entre 1965 et 1989, elle connaît plusieurs propriétaires américains. En 1989, elle est achetée par Alexander S. Andreadis, de nationalité grecque mais résident à Londres, où il fait venir la voiture et l'immatricule NME 75C. Il l'utilise pendant 25 ans avant de la céder en 2013 au marchand anglais bien connu Daniel Donovan, DD Classics, basé à Kew, dans le Surrey. Alors que cette entreprise commence une restauration de la voiture pour la vendre, elle est remarquée en octobre 2013 dans un atelier de sellerie près de Londres par un ami qui conseille l'actuel propriétaire. Il en effectue l'inspection et transmet les numéros de châssis, moteur et transmission à Ferrari Classiche, pour vérification. L'organisme italien confirme que ces composants sont bien ceux d'origine et, en novembre 2013, la voiture est achetée par Staffan Wittmark. Elle est alors envoyée chez Toni Auto, à Maranello en Italie, pour une restauration complète. Toni Auto se charge de tous les aspects mécaniques (moteur, transmission, suspension, freins, direction), la carrosserie étant transmise aux ateliers Brandoli, à Montale, dont le propriétaire a déjà pu expérimenter les talents sur d'autres de ses voitures. La peinture est réalisée par le spécialiste Cremonini, à Modène, la sellerie étant confiée à Interno Auto Maieli, à Mantoue, eux aussi réputés mondialement dans le domaine de la restauration de voitures anciennes et en particulier de Ferrari. Ainsi, au cours des années 2014 et 2015, la carrosserie ainsi que le hard-top sont mises à nu puis repeints de couleur gris "gunmetal" métallisé, les composants mécaniques démontés et refaits, et la sellerie restaurée en cuir Connolly rouge. Au cours de la restauration, le propriétaire et son représentant effectuent des visites régulières pour s'assurer du standard élevé des travaux, que leurs interlocuteurs mettent un point d'honneur à respecter. Dans cette teinte qui lui confère une grande élégance, cette Ferrari 275 GTS est aujourd'hui dans un état irréprochable et parfaitement conforme à ses spécifications mécaniques d'origine, accompagnée de son rare hard-top. Comme les autres voitures de la Collection W, elle est accompagnée d'un dossier historique important, de la certification Ferrari Classiche et d'un livre édité spécialement pour en évoquer l'histoire et la restauration. Swedish title Chassis no. 06807 Engine no. 06807 • Certified by Ferrari Classiche • Complete, high-quality restoration by Cremonini, Toni Auto, Brandoli and Maieli • Extensive history file • Equipped with a hardtop, as fitted when new • No reserve After Ferrari dropped the 25

Estim. 1 500 000 - 1 800 000 EUR

1963 Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 5191 GT Moteur n° 5191 GT • Certifiée par Ferrari Classiche • Restauration complète de haute qualité par Cremonini, Toni Auto, Luppi • Restauration concours, teinte superbe • Modèle rare mêlant prestige et performances • Sans réserve La Ferrari 250 GT Berlinetta Lusso (pour "luxe") est parfois considérée comme une des plus belles voitures de tous les temps, et les superlatifs du catalogue d'époque vont évidemment dans ce sens en affirmant : "D'une pureté de ligne impeccable, œuvre du grand carrossier Pinin Farina, confortable, distinguée, élégante et rationnelle, cette berlinette satisfait aux exigences les plus strictes de la clientèle la plus sévère, celle de Ferrari." Et il poursuit : "Sa robustesse, sa maniabilité et son accélération fulgurante font de cette "Grand Tourisme" une voiture particulièrement sûre et appropriée aux vitesses élevées." Que rajouter ? De toute évidence, Ferrari souhaitait combiner avec ce modèle prestige et performance, et le résultat dépassait les attentes. Sortie d'usine en 1963, la voiture que nous présentons, châssis 5191 GT, est la 165ème des 350 Lusso produites. Par l'intermédiaire du distributeur Ferrari officiel de Milan, MG Crepaldi, elle est vendue en Italie à son premier propriétaire Alfredo Honegger, de Bergame, qui en janvier 1964 l'immatricule BG 102546. Il l'utilise deux ans avant de la céder à un aristocrate portugais, Francisco Heredia, qui l'enregistre à son nom à l'adresse de l'Automobile Club d’Italia (ACI), à Milan. Il l'aurait gardée 16 ans avant qu'elle ne soit cédée en 1981 à un résident de Milan, Alfonso Malvessi. Les 26 et 27 septembre 1981, ce dernier participe au "Raid Ferrari d'Epoca" organisé à Modène et, bien qu'il soit inscrit avec une Dino 206 GT, il semble avoir utilisé la Lusso pendant l'évènement, sous le numéro 4. L'année suivante, en 1982, elle est achetée par le Dr Hans Bernbach, de Lugano, en Suisse, qui prend part en 1983 aux "Ferrari Days", à Modène, sous le numéro 91. Il y retourne en septembre 1985 pour les "80 Anni di Sport con la Ferrari", où il est inscrit sous le numéro 201. Cet évènement célèbre les 80 ans de l'ACI et, bien que non spécifiquement Ferrari, il rassemble un très grand nombre de modèles de la marque. Un changement de mains est ensuite enregistré en 2005 avec l'achat de la voiture par un collectionneur italien résident en Suisse. Il l'aurait gardée jusqu'en mai 2011 où elle est proposée aux enchères dans le cadre de la vente organisée parallèlement au Concorso d'Eleganza de Villa d'Este. A cette époque, cette Berlinetta Lusso est de couleur rouge avec intérieur beige. Elle est adjugée pendant la vente à un collectionneur suisse qui la confie ensuite à l'atelier Toni Auto, à Maranello, pour une restauration. C'est là que Staffan Wittmark la remarque et en négocie l'achat dans son état non terminé. Comme sa propre 250 GT Spider California est en cours de restauration chez Toni Auto, il est logique qu'il lui laisse la Lusso pour mener la réfection à son terme. Au moment de l'achat, la reconstruction de la partie mécanique (moteur, transmission, suspension, direction, freins et système électrique) est pratiquement achevée. A ce stade, le châssis et la carrosserie ont déjà été contrôlés et rectifiés, mais la couleur gris clair métallisé choisie par le précédent propriétaire ne rend pas justice à la ligne pure de la Lusso, si bien que Staffan Wittmark qui est particulièrement sensible au couleur des voitures composant sa collection décide de la refaire complètement. Après décapage complet, la coque est envoyée à la Carrozzeria Cremonini, spécialiste reconnu et installé à Lesignana, à côté de Modène, pour être préparée et repeinte en "Grigio Fumo Metallizzato", couleur correspondant au nuancier d'origine. Parallèlement, les enjoliveurs et accessoires de carrosserie bénéficient d'un chromage de niveau "concours" et des jantes Borrani RW 3801 neuves à rayons viennent apporter la dernière touche à l'aspect extérieur. Dans l'habitacle, la sellerie a été restaurée avec du cuir dont le propriétaire considère qu'il ne correspond pas aux standards du modèle, si bien que l'ensemble est complètement refait aux ateliers Luppi Tappezzeria, à Modène, avec du cuir Connolly Vaumol, code VM 3218, qui correspond aux spécifications d'origine. Une fois ces travaux terminés, la voiture revient chez Toni Auto qui effectue les dernières vérifications et mises au point avant livraison à son propriétaire d'une voiture proche de la perfection. Elle est bien sûr accompagnée de son "Red Book" de certification Ferrari Classiche, d'un CD et d’un livre de photos grand format qui en décrit l'histoire et la restauration ainsi que de sa trousse à outils. Pour notre collectionneur, desi

Estim. 1 400 000 - 1 800 000 EUR

1997 Porsche 993 S No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° WP0ZZZ99ZVS314982 • Superbe état d'origine, 58 419 km • Célèbre et rare brun Vésuve ! • Option X51 d’origine, moteur 300 ch • Nombreuses options, passé par le département Exclusive • Sans réserve Livrée neuve le 19 juin 1997 en Suède, cette Porsche 993 Carrera S a l'intérêt d'afficher la couleur brun "Vésuve", à laquelle est attachée une histoire particulière. Pour commencer, les modèles dans cette teinte (qui était celle de la 993 S exposée au Salon de Paris 1996) bénéficiaient également de rétroviseurs gris acier, tout comme les poignées de portes, grilles moteur, entourage de compteurs et jantes si elles étaient en 17 pouces. Une anecdote intéressante a ultérieurement laissé croire que cette couleur correspondait à une série limitée à moteur spécial. En effet, s'inquiétant d'un stock de 30 Carrera S invendues, l'importateur français Sonauto a décidé de les envoyer à l'usine pour les équiper du kit X51, avec moteur 300 ch, pour en favoriser la vente. Parmi elles se trouvaient quelques exemplaires de teinte Vésuve, ce qui a fait naître la confusion sur ce qui était en fait une opération marketing, comme l'a très bien précisé le magazine Flat 6 dans son numéro de novembre 2011 sous la plume de Marc Joly. La voiture que nous présentons, bien que n'étant pas passée par l'intermédiaire de Sonauto, a reçu elle aussi d'origine le kit X51 avec son moteur 3,8L de 300 ch, en plus d'autres options, notamment : pommeau de vitesses aluminium, sièges chauffants, jantes spéciales 18 pouces, régulateur de vitesse, climatisation, ordinateur de bord. N'affichant que 58 419 km d'origine, elle présente un bel aspect extérieur et sa carrosserie bien préservée ne souffre que de quelques traces d'impacts sur le masque avant, ce qui laisse penser que la peinture serait d'origine. L'alignement des ouvrants est très satisfaisant. Le coffre avant et le compartiment moteur sont de même facture et l'étiquette constructeur est bien présente sous le capot avant. Les vitrages reprennent le gravage de l'immatriculation suédoise d'origine. Le superbe intérieur est celui d'une voiture bien entretenue par des propriétaires attentifs, avec ses sièges en cuir gris dont seul celui du conducteur montre de légères traces d'usure. Les sièges arrière semblent n'avoir jamais servi et les touches d'aluminium associées aux compteurs à fond argent font un ensemble de grande classe. Restée en Suède depuis l'origine, cette voiture n'a connu que trois propriétaires : de 1997 à 2001, de 2001 à 2021 et depuis 2021. Elle a été régulièrement entretenue, comme en témoigne son carnet d'entretien affichant de nombreux tampons, avec une dernière révision en 2021, à 58 409 km. Cette voiture est livrée avec son gonfleur, sa trousse à outils, son double de clés ainsi qu'un étui contenant ses carnets et livrets d'utilisation, dont celui de l'autoradio Blaupunkt Sevilla. En plus d'être dans la désirable version S (désigné par les collectionneurs comme 2S), cette 993 présente une configuration enviable : elle fait partie des désirables "Vésuve" et comporte de nombreuses options appréciées des amateurs. En outre elle est passé par le département Exclusive comme le montre le code 09991. Son faible kilométrage et son entretien soigné complètent ce tableau d'exception : cette somme de qualités ne manquera pas de séduire le spécialiste, conscient de se trouver en présence d'une véritable rareté. Swedish title Chassis no. WP0ZZZ99ZVS314982 • Superb original condition, 58,419km • Famous and rare Vesuvio Grey paintwork! • X51 option fitted from new, 300bhp engine • Numerous options, some from Porsche Exclusive • No reserve Supplied new in Sweden on 19 June 1997, this Porsche 993 Carrera S is noteworthy for its ‘Vesuvio Grey’ colour, whereby hangs a tale. To begin with, the models finished in this colour (that of the 993 S displayed at the 1996 Paris Motor Show) also had ‘Steel Grey’ door mirrors, door handles, engine grilles, instrument bezels and wheels (if 17-inch rims were fitted). An interesting story later gave rise to the belief that this colour was that of a limited series with a special engine. In fact, concerned about its stock of 30 unsold Carrera S models, the French importer Sonauto decided to send them back to the factory to be fitted with the X51 kit, with the 300bhp engine, in order to help sell them. Among them were a few cars in ‘Vesuvio Grey’, which led to the confusion surrounding what was actually a marketing operation, as Marc Joly explained very clearly in the November 2011 issue of the magazine Flat 6. The car presented here, although not sold through Sonauto, was also fitted from new with the X51 kit and 300bhp 3.8-litre engine, as well as other options including an aluminium gear knob, heated

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

JOSÉ ARRÚE VALLE (Bilbao, 1885 - Llodio, Álava, 1977). "Paisanos". Gouache et encre sur papier. Signé dans le coin inférieur droit. Dimensions : 22 x 44 cm ; 41 x 64 cm (cadre). Gouache sur papier dont le format indique qu'elle a été conçue pour faire partie du pays d'un admirateur. José Arrué fut un remarquable peintre de type basque, caractérisé par une grande intuition, comme en témoigne cette scène fraîche à l'aquarelle. Arrrué a été formé à Bilbao, puis a poursuivi ses études à Barcelone, Paris et Milan. En 1908, il retourne dans sa patrie et commence à combiner sa pratique artistique avec l'enseignement, en tant que professeur de dessin de figures à l'École des arts et métiers de Bilbao. La même année, il collabore à la création de la revue "El Coiteao". Un an plus tard, son amour pour le monde de la tauromachie l'amène à porter le costume de torero et à participer à huit corridas. Sa présentation en tant que torero a lieu à Bilbao le 17 octobre et, selon les critiques de l'époque, il s'est bien défendu. C'est à cette époque qu'il commence à se faire connaître et qu'il organise des expositions de ses œuvres à Bilbao en 1911, 1915, 1920 et 1925. L'année suivante, en 1926, Arrúe s'installe à Paris, où il continuera à peindre jusqu'à ce qu'il expose enfin à Buenos Aires en compagnie de son frère Ramiro, également peintre. Cette exposition, inaugurée le 10 juillet 1928, se tient à la Société des amis de l'art de la capitale argentine, et son succès est tel qu'elle devient itinérante, se poursuivant à Cordoba, dans le hall du journal "La Razon", avec lequel Arrúe collaborera artistiquement pendant plusieurs années. Par la suite, l'exposition a également été présentée à la galerie Moretti, Catelli et Mazzuchelli à Montevideo, pour terminer son parcours au salon Wicomb de Rosario, toujours en Argentine. Au cours de ce voyage, Arrúe a participé à l'exposition d'artistes basques organisée au Gran Casino de San Sebastian à l'occasion de la Grande semaine basque, et a également été récompensé pour son affiche lors du IIe concours international d'œuvres. T

Estim. 100 - 200 EUR

1983 Porsche 911 SC cabriolet No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° WP0ZZZ91ZDS151530 • État d'origine remarquable • 35 224 km d'origine seulement • Deux propriétaires depuis l'origine, dossier très complet • Sans réserve Grâce à son état de préservation et son faible kilométrage, cette voiture fait partie des plus belles 911 SC cabriolets encore en existence. Elle a été vendue neuve en juillet 1983 à un M. Karlsson qui l'a lui-même cédée directement à Staffan Wittmark, séduit par son état, et elle n'affiche que 35 227 km d'origine. Les rapports de contrôle technique depuis 1983 montrent que la voiture a été régulièrement utilisée, parcourant environ 1 000 km par an. Son magnifique état d'origine est donc en rapport avec cet historique. Splendide dans sa teinte blanc Grand Prix, la carrosserie ne montre que quelques traces d'impacts à l'avant, avec des ouvrants aux alignements impeccables. Les compartiments avant et arrière sont superbes, avec à l'avant le gonfleur, la trousse à outils et un coupe-batterie. La capote, peut-être refaite, est en bon état, avec une lunette arrière ni voilée ni marquée. L'intérieur est à l'avenant avec des sièges remarquablement conservés et un équipement qui comporte un système de climatisation (option d'origine) et un autoradio Blaupunkt. Cette voiture est accompagnée d'une documentation très complète : facture d'achat d'origine au nom de M. Karlsson, carnet de service dont la première page n’a jamais été remplie, manuel d'utilisation en allemand, additifs en suédois, ensemble des rapports de contrôle technique depuis 1983... Il s'agit donc d'une 911 SC cabriolet dans un état remarquable, dotée d'options intéressantes telles que la climatisation et les phares antibrouillard Bosch, affichant un historique parfaitement clair pour un faible kilométrage, ce qui permettra à son prochain propriétaire d'approcher les sensations que pouvait connaître l'acheteur d'un tel modèle quand il était neuf. Swedish title Chassis no. WP0ZZZ91ZDS151530 • Remarkable original condition • Only 35,224km from new • Two owners from new, comprehensive file • No reserve Thanks to its condition and low mileage, this is one of the loveliest 911 SC cabriolets still in existence. It was sold new in July 1983 to a Mr Karlsson, who in turn sold it directly to Staffan Wittmark, who was won over by its condition, and it has done only 35,227km from new. The safety inspection reports since 1983 show that the car has seen regular use, covering about 1000km a year. Its magnificent original condition is commensurate with this history. Resplendent in its colour of Grand Prix White, the body has impeccably aligned panels, with only a few chips on the front. The front and rear compartments are superb, with the tyre compressor, tool kit and a battery cut-out switch at the front. The hood, which may have been restored, is in good order, and the rear screen is clear and unmarked. The interior is just as good, with remarkably well preserved seats and equipment including air-conditioning (an option fitted from new) and a Blaupunkt radio. The car comes with extensive documentation: the original sales invoice in the name of Mr Karlsson, the service booklet, the first page of which has never been filled in, an owner’s manual in German, with a Swedish supplement, and a full set of safety inspection reports since 1983 ... It is therefore a 911 SC cabriolet in remarkable condition, with attractive options such as air-conditioning and Bosch fog lamps, with a perfectly clear history to go with its low mileage, which will allow its new owner to come close to the sensations the buyer of a model like this would have experienced when it was new.

Estim. 70 000 - 110 000 EUR

1972 Porsche 911 Carrera 2.7L RS No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 3600074 Moteur n° 6630086 • Moteur d'origine, couleurs d'origine • Historique suivi et documenté • Carnet d’entretien d’origine ! • La première voiture de la Collection W • L'un des 100 premiers châssis construits • Sans réserve Cette voiture est étonnante à plusieurs titres : c’est une des toutes premières Porsche 2.7 RS produites, elle est proche de son état d'origine et elle a passé la majeure partie de son existence en Suède où elle a été importée en 1975 après avoir été vendue neuve à Ratingen, en Allemagne, par l'intermédiaire du garage Porsche Jacob Fleischhauer, de Cologne. Elle était de couleur blanc "Grand Prix" avec jantes rouges et sièges en similicuir et velours Perlon (code intérieur 12), et bénéficiait des options sièges sport (code 409), projecteurs H3 longue portée (code 432), haut-parleurs et antenne (code 440), et ceintures de sécurité trois points (code 549). C'est la configuration qui est encore la sienne aujourd'hui. Elle est accompagnée de sa pochette d'origine contenant le manuel d'utilisateur et le carnet d'entretien tamponné à plusieurs reprises jusqu'à 1977, ainsi que la carte de référence des clés. Un dossier de factures permet de retracer la vie de cette voiture en Suède, et ses différents propriétaires. On peut noter que le troisième était Lars Widenborg, préparateur et restaurateur connu, et que notre correspondant sur place Niklas Hannah se souvient avoir vu avec cette voiture dans les rues de Stockholm en 1977 et 1978 ! Il est probable qu’il ait participé à des courses historiques dans les années 1980 avec la voiture. La documentation permet de déterminer que, en 1999, le compteur affichait 38 000 km et que, en 2005, ce chiffre était de 47 700 km. Tous ces éléments font de cette Porsche Carrera 2.7 RS une exception, et c'est bien ce qui a séduit Staffan Wittmark quand il l'a découverte en 2009 dans le garage Porsche de Haninge. Conscient de son historique, il en a fait l'acquisition et a engagé de nombreux frais pour qu'elle reste fonctionnelle, comme en témoigne un ensemble de factures totalisant plus de 20 000 €. C'est d'ailleurs une de ses premières voitures de collection : elle a contribué à lui a donner le goût pour les voitures proches de leur configuration d’origine et c'est à partir de là qu'il confiera ses voitures à entretenir au garage Porsche de Haninge. Aujourd'hui, cette Porsche Carrera 2.7 RS montre une rare authenticité avec sa peinture légèrement passée, ses phares longue-portée, ses jantes Fuchs rouges d'origine et sa trousse à outils dans son coffre avant. La gâche de la portière conducteur nécessite un réglage mais l'aménagement intérieur est en grande partie d'origine, comme les contreportes et le tableau de bord. Les sièges semblent avoir été refaits, de même que le gainage du volant. Rappelons que, conçue pour obtenir l'homologation en Groupe 4, la Carrera RS 2.7 bénéficiait de nombreux allègements, d'un moteur 210 ch et d'attributs aérodynamiques dont le fameux aileron arrière en "queue de canard". Son succès a dépassé les espérances du constructeur puisque les 500 exemplaires requis ont été atteints dès la fin du Salon de Paris 1972 où elle était dévoilée. En tout, la production a dépassé 1 500 unités, et ce modèle va évoluer en fonction des nouveautés et des règlements, entretenant une tradition de "compétition-client" dont peu de marques peuvent se prévaloir. C'est sans doute une des raisons du succès actuel du constructeur. Etant le 74ème châssis de 2.7 RS produit, magnifiquement authentique et affichant un historique suivi et documenté, cette Porsche 911 Carrera RS constitue l'opportunité exceptionnelle d'acquérir un exemplaire qui a gardé toute son intégrité d'une des Porsche les plus emblématiques de l'histoire de la marque. Swedish title Chassis no. 3600074 Engine no. 6630086 • Original engine and colours • Continuous, well-documented history • Original service book! • The first car in the W Collection • One of the first 100th chassis built • No reserve This car is amazing in many ways: it is one of the first Porsche 2.7 RS built, it is close to its original condition and has spent most of its life in Sweden, where it was imported in 1975 after being sold new at Ratingen, in Germany, through the Porsche garage Jacob Fleischhauer, in Cologne. It was finished in ‘Grand Prix’ white with red wheels and seats finished in leatherette and Perlon velour (interior code 12); it had the options of sports seats (code 409), H3 long-range driving lamps (code 432), loudspeakers and an aerial (code 440), and three-point seat belts (code 549). It remains in this specification today. It comes with its original wallet containing the owner’s manual and service book, with several stamp

Estim. 350 000 - 550 000 EUR

1969 Porsche 911 2,2L T Targa No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 9110110416 Moteur n° 6107027 • Une des plus belles 2,2L T Targa en existence • Moteur d'origine • Carnet d'entretien et manuel d'origine • Couleur "Tangerine" d’origine • Sans reserve Cette voiture est sans doute l'une des plus belles 911 2,2LTarga encore en existence. Elle fait partie des toutes premières 2,2 T Targa construites en 1969. Initialement destinée au marché américain et équipée d'une antenne électrique, de vitres teintées et d'enjoliveurs de roues chromés, elle a été livrée neuve en octobre 1969 en Hollande dans les couleurs emblématiques extérieur "Tangerine" (code 2310) intérieur en simili noir. Fait incroyable on peut consulter le carnet d'entretien d’origine qui indique une première révision en décembre 1969, à 294 miles. En 1970, cette voiture a été exportée en Californie avant de revenir en 2006 en Allemagne. En 2012, elle a changé de propriétaire et a fait l'objet d'une remise en état de carrosserie dont l'authenticité a été préservée dans sa séduisante teinte "Tangerine" d'origine. La présentation générale est aujourd'hui superbe et l'armature en inox du toit Targa, d'origine, ne souffre que de micro-rayures. Le compartiment moteur est verni noir et le coffre avant paraît d'origine. L'intérieur est dans un état de préservation absolument unique, avec des sièges en similicuir sans doute d'origine superbes, sans déchirure. L'habillage de toit a été refait et les moquettes remplacées, et l'équipement comporte un autoradio Blaupunkt. Le moteur d'origine, doté de deux carburateurs Weber triple corps, a été refait chez un spécialiste par le précédent propriétaire suédois. Cette voiture est accompagnée d'un important dossier historique et d'entretien (factures), ainsi que de son carnet de garantie et son manuel d'utilisation d'origine, ce qui est particulièrement rare pour une voiture de cette époque. Grâce à une qualité de restauration qui a su préserver le caractère original de cette 2,2 litres Targa, elle se présente dans un état qui n'a guère d'équivalent sur le marché. Les connaisseurs apprécieront ! Swedish title Chassis no. 9110110416 Engine no. 6107027 • One of the finest 2.2 T Targas in existence • Original engine, restored at a cost of 70,000 € • Original service book and owner’s manual • Original ‘Tangerine’ colour • No reserve This car is undoubtedly one of the finest 911 2.2-litre Targas still in existence. It was one of the very first 2.2 T Targas built in 1969. Initially destined for the North American market and equipped with an electric aerial, tinted glass and chrome wheel trims, it was delivered new in October 1969 in Holland, in the iconic colours of ‘Tangerine’ (code 2310) for the exterior and a black leatherette interior. Incredibly, the original service book can still be consulted and shows the first service in December 1969, at 294 miles. In 1970, the car was exported to California, before returning to Germany in 2006. In 2012, it changed hands and the body was restored, retaining its authenticity and attractive original ‘Tangerine’ colour. The car’s overall presentation today is superb and the original stainless-steel roll bar for the Targa roof has only suffered some micro-scratches. The engine compartment has been painted black, while the boot in the front appears original. The state of preservation of the interior is quite unique, with superb leatherette seats which are free from tears and no doubt original. The headlining has been redone and the carpets replaced; the equipment includes a Blaupunkt radio. The previous Swedish owner had the original engine, with its twin triple-barrel Weber carburettors, rebuilt by a specialist. The car comes with an extensive file covering its history and maintenance (with bills), as well as its warranty booklet and original owner’s manual, which is particularly rare for a car from this period. Thanks to the quality of the restoration which has preserved the original character of this 2.2-litre Targa, it is in virtually unmatched condition among cars on the market. Connoisseurs will appreciate it!

Estim. 100 000 - 150 000 EUR

1959 Porsche 356 A Convertible D No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 086248 • Restauration ancienne de qualité • Un des rares 1331 exemplaires de Convertible D • Belle combinaison de couleurs d'origine • Présente toute la pureté des Porsche 356 des années 50 • Sans réserve La 356 Convertible D était la descendante directe de la 356 Speedster dont elle reprenait la forme en y ajoutant quelques éléments de confort comme un pare-brise plus haut et des vitres remontantes. Comme sa devancière, elle ciblait principalement le marché américain, et c'est bien là qu'a été envoyée la voiture que nous présentons, sortie d'usine en mai 1959 et livrée directement à Max Hoffman, importateur Porsche à New York. C'est ce que mentionne sa fiche de fabrication, qui souligne aussi la présence de pare-chocs US. Nous disposons également d'un "Certificate of Title" daté de 1972 au nom de James Clark, en Arizona, document annulé en 1994 lors de l'importation de la voiture en Allemagne. Elle y est restée jusqu'en 2015, quand elle a été achetée par Staffan Wittmark qui l'a fait venir en Suède. Cette Porsche 356 Convertible D a été restaurée pendant son séjour aux États-Unis et la résistance dans le temps des travaux effectués prouve le sérieux qui a présidé à leur réalisation. L'alignement des ouvrants est très satisfaisant et la peinture "Silbermetall", conforme à l'origine, est superbe. Belle présentation également pour le coffre avant, avec trousse à outils et cric. Le compartiment arrière est équipé d'un moteur dont le carter est dépourvu de numéro frappé. A l’origine la voiture était équipée du moteur numéro 83864. La capote noire est neuve et le séduisant habitacle comporte des sièges refaits avec soin en simili rouge, leur teinte d'origine. Le compteur affiche 47 669 km et un autoradio d'époque complète cet ensemble homogène. Avec sa ligne encore fluide et pure, cette 356 Convertible D, qui est exactement dans la même combinaison de couleurs que le Roadster de 1960 de la collection W, incarne la promesse de moments de grand plaisir au volant ou lors de rassemblements de voitures classiques où elle fera partie des plus admirées. • High-quality, older restoration • One of 1331 Convertible D built • Attractive original colour combination • All the purity of the Porsche 356s from the 1950s • No reserve The 356 Convertible D was the direct descendant of the 356 Speedster, keeping its overall shape but adding some comfort features such as a taller windscreen and wind-up windows. Like its predecessor, it was aimed primarily at the North American market, and this was indeed the destination of the car we are presenting. It left the factory in May 1959 and was delivered direct to Max Hoffman, the Porsche importer in New York. This is mentioned in its build card, which also notes the fitment of US bumpers. We also have a Certificate of Title from 1972, in the name of James Clark, in Arizona; this was cancelled in 1994 when the car was imported into Germany. It remained there until 2015, when it was bought by Staffan Wittmark, who had it sent to Sweden. The Porsche was restored during its time in the States and the way in which the work carried out has withstood the passage of time testifies to the care taken over it. The panel gaps are very satisfactory and the ‘Silbermetall’ paint, as originally specified, is superb. The front luggage compartment, with the tool kit and jack, also presents well. At the rear, there is no number stamped on the sump of the engine now installed. Originally, the car had the engine no. 83864. The black hood is new and the attractive interior features carefully retrimmed seats in red leatherette, their original colour. The odometer reads 47,669km and a period radio rounds off this harmonious whole. With its design which was still fluid and pure, this 356 Convertible D, finished in the same combination of colours as the 1960 Roadster in the W Collection, promises moments of great pleasure behind the wheel or at gatherings of classic cars, where it will be among the models most admired.

Estim. 120 000 - 160 000 EUR

1957 Chevrolet Corvette No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° E57S105992 • Forme séduisante pour ce millésime 1957 • Puissant V8 • Restauration ancienne bien préservée • Sans réserve Vendue neuve aux États-Unis, cette Corvette cabriolet est arrivée en Europe à la fin des années 80, puis en 1998 en Suède. Elle a fait l'objet d'une révision complète en 2015 et c'est l'année suivante que Staffan Wittmark en a fait l'acquisition, séduit par le dessin de cette sportive d'outre-Atlantique. C'est d'ailleurs la seule voiture américaine de sa collection. En décembre 2023, elle a été confiée à l'atelier SRO, au Castellet, pour une réfection complète du circuit d'alimentation, avec rinçage du réservoir et du carburateur, remise en état de la pompe, remplacement des canalisations et de la jauge à essence. A cette occasion, le liquide de refroidissement a été vidangé, le radiateur ayant été refait peu avant. Aujourd'hui, cette voiture présente l'aspect qui correspond à une restauration ancienne joliment patinée. L'habitacle est dans un bel état, avec ses sièges rouges, le petit levier de la boîte manuelle à quatre rapports et l'impressionnant tableau de bord dont les instruments s'étalent sur toute la surface, de part et d'autre d'un autoradio à l'allure ancienne. Un porte-gobelet a été rajouté dans l'accoudoir central. Le compartiment moteur semble conforme à l'origine et la voiture a été très peu utilisée ces dernières années. La version 1957 est particulièrement attrayante sur le plan du style et son moteur V8 lui apporte la puissance permettant de tenir le haut du pavé. Ce cabriolet constitue une belle représentante de cette grande classique, réponse de Chevrolet à la déferlante de voitures de sport européennes aux États-Unis au début des années 50. • Appealing design of this 1957 model • Powerful V8 • Well-preserved older restoration • No reserve Sold new in the United States, this Corvette convertible arrived in Europe at the end of the 1980s, and in Sweden in 1998. It underwent a complete overhaul in 2015 and was acquired the following year by Staffan Wittmark, who was won over by the design of the American sports car. It is, moreover, the only American car in his collection. In December 2023, it was sent to the SRO workshop at Le Castellet for a complete rebuild of the fuel system: the fuel tank and carburettor were flushed and cleaned, the pump repaired, and the fuel lines and gauge replaced. At the same time, the coolant was drained, the radiator having been rebuilt shortly before. Today, the car has the appearance of an older restoration with an attractive patina. The interior is in fine condition, with its red seats, the little lever for the four-speed manual gearbox and the impressive dashboard with its array of instruments spread across its entire width, on both sides of a classic-looking radio. A cupholder has been added to the centre armrest. The engine compartment appears to be to the original specification and the car has seen very little use in recent years. The styling of the 1957 version is especially attractive and its V8 engine gives it the power to lead the pack. This convertible is a fine representative of this great classic, which was Chevrolet’s response to the flood of European sports cars reaching the States at the start of the 1950s.

Estim. 70 000 - 100 000 EUR

1991 Porsche 964 Carrera RS No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° WP0ZZZ96ZNS490182 Moteur n°62N60617 • Superbe configuration "Amethyst Metallic" • Mécanique d'origine • 38 350 km d'origine, superbe état • Carnet tamponné • Sans réserve Comme l'indique son carnet d'entretien, cette voiture a été livrée neuve le 19 novembre 1991 en Allemagne à un amateur de Steinhagen, près de Bielefeld. Après un deuxième propriétaire allemand situé à une vingtaine de kilomètres de là, à Gütersloh, elle a été importée en 2016 en Suède par Staffan Wittmark. Le carnet d'entretien comporte les tampons des révisions régulières effectuées dans des garages spécialisés et dont la dernière, faite à Haninge en Suède, date de 2020. La voiture affichait alors 38 344 km, ce qui correspond à son kilométrage actuel. Cette Porsche Carrera RS type 964 360 (version "Touring") a été commandée dans la belle couleur "Amethyst Metallic", code 38A, avec intérieur correspondant : sièges baquets en carbone habillés de cuir avec coussins sur le thème améthyste que l'on retrouve sur les ceintures de sécurité. Un autoradio Blaupunkt Konstanz CD31 équipe cet habitacle en excellent état, seul le siège conducteur côté portière montrant une légère patine. A l'extérieur, la carrosserie (qui a sans doute été repeinte) montre un très bel état d'origine, avec des alignements d'ouvrants très satisfaisants. Le compartiment avant semble entièrement d'origine, avec tous ses équipements (dont la trousse à outils et la trousse de premier secours) et l'étiquette constructeur sous le capot. Le compartiment moteur est lui aussi en bon état, avec les étiquettes constructeur d'origine. Cette voiture est livrée avec une copie du certificat d'immatriculation allemand d'origine ainsi qu'un étui contenant son carnet d'entretien, son livret d'utilisation et un "Porsche Touring Pass". Par rapport à la Carrera 2, la RS pesait 160 kg de moins, son moteur 3,6L développait 260 ch et sa production a dépassé à peine 2 500 exemplaires. C'est un modèle performant, rare et recherché, d'autant plus dans la configuration très désirable du présent exemplaire, avec sa couleur originale et son faible kilométrage. Swedish title Chassis no. WP0ZZZ96ZNS490182 Engine n°62N60617 • Superb specification in ‘Amethyst Metallic’ • Original engine • 38,350km from new, magnificent condition • Stamped-up service book • No reserve As its service book shows, this car was delivered new on 19 November 1991 to an enthusiast from Steinhagen, near Bielefeld, in Germany. After a second German owner just 20 kilometres away, in Gütersloh, it was imported into Sweden in 2016 by Staffan Wittmark. The service book has stamps for the regular services carried out by specialists, with the last one, at Haninge in Sweden, in 2020. At the time, the car had 38,344 km on the odometer, which corresponds to its mileage today. This type 964 360 Carrera RS (the ‘Touring’ version) was ordered in the attractive colour ‘Amethyst Metallic’ (code 38A), with a matching interior: it has leather-trimmed carbon-fibre bucket seats with cushions following the amethyst theme, which is also applied to the seat belts. A Blaupunkt Konstanz CD31 radio is fitted, and the interior is in excellent condition, with only slight wear to the driver’s seat on the side next to the door. Externally, the body (which has undoubtedly been repainted) is in very good original condition, with excellent panel gaps. The front compartment appears to be completely original, with all its equipment (including the tool kit and first-aid kit), as well as the manufacturer’s sticker under the bonnet. The engine compartment is also in good condition and still has the manufacturer’s original stickers. The car will be supplied with a copy of the original German registration document and a wallet containing the service book, owner’s manual and a ‘Porsche Touring Pass’. The RS weighed 160kg less than the Carrera 2, its 3.6-litre engine developed 260bhp and its production barely exceeded 2500 cars. It is a rare and sought-after high-performance model, especially in this car’s very desirable specification, with its original colour and low mileage.

Estim. 150 000 - 200 000 EUR

1972 Porsche 911 2.4 S Targa No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 911 331 0140 Moteur n° 6330344 • Moteur d'origine refait récemment • Intéressant projet de restauration • Dossier historique, teinte Silber d’origine • Sans réserve Vendue neuve en septembre 1972 à Ratingen, près de Düsseldorf, cette voiture a été exportée en Suède en 1985 où elle n'a connu qu'un seul propriétaire avant Staffan Wittmark. Restaurée il y a nombreuses années, cette Porsche 911 Targa n'offre pas le même standard de présentation que les autres voitures de la collection. La peinture est moyenne, l'alignement des ouvrants est imparfait et le compartiment avant, qui contient sa trousse à outils et son cric, sera à reprendre entièrement, avec une trace de choc ancienne sur la partie avant gauche. La voiture repose sur des jantes Fuchs neuves. Le compartiment moteur est dans un état d'usage et le moteur lui-même a été refait en 2020 chez un spécialiste allemand, pour un total de 23 000 € comme en témoignent les factures du dossier. Il s'agit du moteur d'origine. L'intérieur est d'origine mais les sièges ont été refaits et présentent des traces d'usage. Le compteur à cinq chiffres affiche 88 804 km et un autoradio Blaupunkt fait partie de l'équipement. Cette voiture est accompagnée d'un ensemble de factures de restauration et d'entretien datant des années 80, 90 et 2000, ainsi que d'un certificat d'origine qui confirme que la teinte d'origine était bien "Silber", comme aujourd'hui. La dernière révision a été effectuée en 2020 chez Porsche Haninge, en Suède. Refaite il y a longtemps, cette 911 2.4L S Targa constitue un projet de restauration carrosserie très intéressant, avec son moteur d'origine refait. Le modèle le mérite car il s’agit d’une des versions de 911 les plus recherchées et les plus plaisantes à conduire. Swedish title Chassis no. 911 331 0140 Engine no. 6330344 • Recently rebuilt original engine • Interesting restoration project • History file, original ‘Silber’ colour • No reserve Sold new in September 1972 at Ratingen, near Düsseldorf, this car was exported to Sweden in 1985, where it had only one owner before Staffan Wittmark. Restored many years ago, this Porsche 911 Targa is not presented to the same standard as the other cars in the collection. The paint is only middling, the panel gaps are uneven and the front compartment, which contains the tool kit and jack, shows signs of damage in the past and will need to be completely restored. The car sits on new Fuchs wheels. The engine compartment is in used condition and the engine itself was rebuilt in 2020 by a German specialist for a total of 23,000 €, as the invoices on file show. It is the original engine. The interior is original, but the seats have been retrimmed and show signs of wear. The five-figure odometer is reading 88,804km; the car’s equipment includes a Blaupunkt radio. The car comes with a set of restoration and maintenance bills dating from the 1980s, 1990s and 2000s, as well as a certificate of origin confirming that the original colour was ‘Silber’, as today. The last service was carried out in 2020 by Porsche Haninge, in Sweden. First restored a long time ago, this 911 2.4 S Targa would make a very worthwhile body restoration project, its engine having already been rebuilt. The model deserves it, as it is one of the most sought-after versions of the 911 and among the most enjoyable to drive.

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

1989 Porsche 911 Carrera 3.2 Speedster Turbo-Look No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 151776 • 52 548 km d'origine seulement, voiture très bien préservée • Configuration "triple black" • Nombreuses options d'origine • Modèle rare et exclusif • Sans réserve Cette très belle 911 Speedster bénéficie d'une rare configuration "triple black", avec carrosserie, intérieur et capote noirs. Grâce à son kilométrage limité (52 428 km au compteur), elle est très bien préservée d'origine. Avec un alignement d'ouvrants très satisfaisant, la carrosserie offre un tel éclat qu'elle a peut-être été repeinte. La capote est correcte, avec quelques microdéchirures et une lunette arrière en plastique légèrement ternie. En bel état d'origine, le coffre avant n'a visiblement jamais subi de choc et contient gonfleur et trousse à outils, l'étiquette constructeur étant bien présente sous le capot. L'intérieur est lui aussi entièrement d'origine, l'usure se limitant de façon discrète au siège conducteur. Cette voiture est équipée d'origine de très nombreuses options telles que : volant avec moyeu surélevé, sièges chauffants et réglables en hauteur, lave-phares, régulateur de vitesse, présentation Turbo-Look, alarme, climatisation, moyeu volant en cuir, absence de spoilers avant et arrière. Vendue neuve en mai 1989 à Nuremberg, en Allemagne, cette 911 Speedster est ensuite passée entre les mains de deux autres propriétaires à Solingen et Leverkusen avant d'être achetée en 2015 par Staffan Wittmark. Il désirait un Speedster triple black, tout comme sa 930, car il trouvait que c’était la couleur qui allait le mieux à cette génération. Son carnet d'entretien est tamponné des révisions régulières, la dernière ayant eu lieu en 2020 en Suède, et sa pochette en cuir contient plusieurs documents tels que manuels d'utilisation et de l'autoradio Porsche, certificat d'identification Porsche, double des clés. Cette 911 Speedster allie l'exclusivité et la rareté du modèle à une configuration et des options particulièrement séduisantes ainsi qu'à un état d'origine très bien préservé, ce qui en fait un exemplaire extrêmement attractif. Swedish title Chassis no. 151776 • Only 52,548km from new, very well preserved example • ‘Triple black’ specification • Numerous options from new • Rare and exclusive model • No reserve This great-looking 911 Speedster has a rare ‘triple black’ spec, with a black body, interior and hood. Thanks to its low mileage (52,548km on the clock), it has been very well preserved from new. The panel gaps are extremely satisfactory and the bodywork is so lustrous that it may have been repainted. The hood is in decent condition, with a few tiny tears and slight discolouration to the plastic rear screen. In fine original condition, the front luggage compartment has clearly never suffered any accident damage, and the tyre compressor, tool kit and manufacturer’s underbonnet sticker are all present. The interior is also completely original, with only some unobtrusive wear on the driver’s seat. The car has numerous options from new, including a steering wheel with an elevated hub, heated seats with height adjustment, headlamp washers, cruise control, Turbo Look kit, alarm, air-conditioning, leather-trimmed horn pad and no front or rear spoilers... Sold new in May 1989 in Nuremberg, in Germany, this 911 Speedster had two other owners, in Solingen and Leverkusen, before it was bought in 2015 by Staffan Wittmark. He wanted a ‘triple black’ Speedster, just like his 930, the colour he found best suited to this generation of 911. Its service book has stamps for the regular services carried out, the last of them in 2020 in Sweden, and its leather wallet contains several documents such as the owner’s manual and Porsche radio manual, its Porsche identification certificate and a second set of keys. This 911 Speedster combines the exclusivity and rarity of the model with a particularly appealing specification and set of options, as well as its very well preserved original condition, making it an extremely attractive example.

Estim. 150 000 - 200 000 EUR

1968 Porsche 911 2.0 SWB No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 11825411 • Rare version "châssis court" • Belle restauration avec améliorations mécaniques • Superbe présentation dans sa teinte "Blutorange" d'origine • Sans réserve Cette voiture était déjà revêtue de cette belle couleur "Blutorange" (code 6809B) lors de sa livraison neuve, en Italie, comme en témoigne sa fiche de fabrication Porsche. Dans les années 2000, elle appartenait à un amateur hollandais avant d'être vendue en 2006 en Allemagne. Elle y a été restaurée par le préparateur Irmgartz Motorsport, de Neuwied, qui a apporté quelques modifications orientées vers un plus grand plaisir de conduite, comme un rapport de pont plus court, un moteur plus puissant que celui d'origine, et des amortisseurs Koni plus fermes. C'est par le spécialiste bien connu Stentenbach Classics qu'elle a été vendue en 2016 à Staffan Wittmark, son actuel propriétaire suédois qui affectionne le "Blutorange" pour les 911 avant 1970. Cette voiture, qui correspond à la dernière année des 911 "châssis court", semble avoir très peu roulé depuis sa remise en état. La carrosserie est très belle sur ses quatre jantes Fuchs de 15 pouces, et le compartiment avant comporte sa trousse à outils, une jante de secours ATS plus moderne et un coupe-batterie. Le compartiment moteur offre une belle présentation et permet de remarquer les deux carburateurs Weber triple corps qui assurent l'alimentation du 6-cylindres à plat refroidi par air. L'intérieur a été entièrement refait avec des sièges en similicuir et tissus "Pepita" pied-de-poule, des moquettes neuves et un ciel de toit noir. De belle facture, ce beau coupé présente l'attrait des toutes premières 911, dans une configuration légèrement modifiée pour des sensations de conduite encore plus grisantes. Swedish title Chassis no. 11825411 • Rare short-wheelbase version • Well restored, with mechanical improvements • Superbly presented in its original colour of ‘Blutorange’ • No reserve This car was already finished in the lovely shade of ‘Blutorange’ (code 6809B) when it was supplied new in Italy, as its build card from Porsche shows. In the 2000s, it was owned by a Dutch enthusiast before being sold in Germany in 2006. There, the car was restored by the tuning firm Irmgartz Motorsport, in Neuwied, who made various improvements to make it more enjoyable to drive, including a shorter final drive ratio, an uprated engine and firmer Koni shock absorbers. In 2016, it was sold by the well-known specialist Stentenbach Classics to Staffan Wittmark, its current Swedish owner, who has a liking for the ‘Blutorange’ colour on pre-1970 911s. This car, from the final year of 911 short-wheelbase production, appears to have been little used since it was restored. Sitting on 15-inch Fuchs alloys all-round, the bodywork is very handsome, and the front compartment is home to the tool kit, a more modern ATS spare wheel and a battery cut-out switch. Inside the attractively presented engine compartment, the twin triple-barrel Weber carburettors which feed the air-cooled flat-six can be seen. The interior has been completely restored, with seats in leatherette and houndstooth cloth, new carpets and a black headlining. Well presented, this good-looking coupé offers the appeal of the very first 911s, with a slightly modified specification to make it all the more exhilarating to drive.

Estim. 70 000 - 110 000 EUR

Stepan Fedorovitch Kolesnikoff Ukraine 1879 - 1955 Les pêcheurs Technique mixte sur papier 38 x 55 cm, avec cadre 46,6 x 63,5 cm Signé et daté 1921 en bas à droite L'artiste ukrainien Stepan Fedorovitch Kolesnikoff est un important peintre réaliste qui a travaillé principalement en Serbie. Ses œuvres à la gouache, dans lesquelles il privilégiait la représentation de scènes de genre locales, sont particulièrement connues. Dans un décor clair, deux pêcheurs au premier plan manipulent un grand filet de pêche qu'ils sortent de l'eau. À gauche, un autre personnage masculin tient également un filet à la main et tente vraisemblablement de le démêler en vue de leur prochaine expédition de pêche ; à côté de lui sont suspendues des longueurs de filet sur un cadre en bois. Un paysage de plage rocheuse avec l'eau qui l'entoure est visible au centre ; un paysage de montagne sur fond de ciel nuageux est visible à l'arrière-plan. Kolesnikoff a rarement montré les visages des personnages, par exemple dans le personnage assis qui se détourne sur le côté gauche. Cette œuvre est toutefois intéressante en ce sens que les visages des deux pêcheurs debout sont dévoilés, ce qui permet de lire clairement l'effort du tour de force. Les groupes de personnages forment également un contraste passionnant entre l'activité dynamique et représentative et le détournement plutôt passif du spectateur. Le peintre aimait également utiliser les couleurs bleu et orange. Ici, le bleu domine - non seulement dans l'eau et les sommets montagneux, mais aussi dans les cheveux et les vêtements des pêcheurs, d'une manière expressionniste - et l'orange apparaît dans des accents clignotants.

Estim. 1 800 - 2 200 EUR

Peut-être JULIO FERRER SAMA (1901- 1984). "La danse orientale". Aquarelle sur papier. Signée dans le coin inférieur gauche. Dimensions : 29 x 45 cm ; 43 x 59 cm (cadre). L'orientalisme est né au XIXe siècle, conséquence de l'esprit romantique d'évasion dans le temps et l'espace. Les premiers orientalistes ont cherché à refléter la perte, l'inaccessible, dans un voyage dramatique voué dès le départ à l'échec. Comme Flaubert dans "Salambo", les peintres brossent des portraits détaillés de l'Orient et des passés imaginés, recréés au millimètre près, mais finalement inconnus et idéalisés. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux peintres qui se sont rendus au Moyen-Orient à la recherche de cette réalité inventée ont cependant découvert un pays différent et nouveau, qui se démarquait par ses particularités des clichés et des préjugés des Européens. Ainsi, cette nouvelle école orientaliste laisse derrière elle les belles odalisques, les harems et les marchés d'esclaves pour ne peindre que ce qu'elle voit, l'Orient réel dans toute sa dimension quotidienne. Le changement de vision s'accompagne d'un changement technique et formel ; puisqu'il ne s'agit plus de recréer un monde imaginé dans ses moindres détails, le coup de pinceau acquiert une fluidité impressionniste, et les artistes s'attachent moins à la représentation des types et des coutumes qu'au reflet fidèle de l'atmosphère du lieu, de l'identité même des populations nord-africaines.

Estim. 100 - 200 EUR

Rare planétarium de Jan Felkl pour le marché italien. Prague, env. 1860, le globe porte la mention "Globo Terrestre, edizione J. Felkl", 12 segments de globe lithographiés en couleur montés sur une sphère en plâtre, boules en bois tournées représentant la lune et trois autres planètes, miroir bombé en laiton, chandelier, le disque d'horizon imprimé avec indication des saisons, des points cardinaux, des signes du zodiaque, de la division des jours et des mois. Châssis en fonte de fer bronzée, le mécanisme d'entraînement en laiton, très bon état d'origine, entièrement fonctionnel. Longueur : env. 85 cm. Hauteur : env. 53 cm. Diamètre du globe : env. 8,5 cm. Édition muséale, particulièrement précoce et très rare dans cette version avec le pied en forme d'araignée, du planétarium de Jan Felkl (1817-1887), qui produisit d'abord des globes de 6 tailles différentes en 1855, puis des telluries, lunaires et planétariums à partir de 1858/1861. Felkl a commencé comme aide-poste à Prague et est devenu le plus grand fabricant de globes de la monarchie austro-hongroise. Cf. bibliographie : Peter E. Allmayer-Beck, Modelle der Welt, Vienne Brandstätter 1997. Un rare planétarium Jan Felkl pour le marché italien. Prague c. 1860, le globe terrestre signé "Globo Terrestre, edizione J. Felkl", 12 gores chromo-lithographiés montés sur une sphère en plâtre, une lune en bois et trois planètes, un miroir en laiton, un porte-bougie, l'horizon imprimé montrant les saisons, les directions de la boussole, le zodiaque, les jours et les mois. Le support est en fonte patinée, le mécanisme en laiton d'origine est en très bon état de fonctionnement. Longueur c. 85 cm, hauteur c. 53 cm, diamètre du globe c. 8.5 cm.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

1973 Porsche 911 2.4 S No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 9113300407 Moteur n° 6330637 • Superbe restauration • Version 2,4L S recherchée • Moteur d'origine • Carnet d’entretien d’origine • Sans réserve Comme l'indique son carnet d'entretien d'origine, cette voiture a été livrée neuve en novembre 1972 en Italie à un automobiliste d'Alessandria qui résidait rue Karl Marx, par l'intermédiaire du concessionnaire Porsche de Parme. Elle était dotée d'origine des options amortisseurs Koni et vitres teintées et son carnet d’origine comporte un tampon du même garage qui témoigne d'une révision l'année suivante, à 6 000 km. Beaucoup plus récemment, cette voiture a fait l'objet d'une restauration de très grande qualité et, depuis 2015, n'a parcouru que 4 000 km. Elle a été achetée en 2022 par Staffan Wittmark et le compteur affiche aujourd'hui 28 375 km. Ce dernier voulait posséder une 2,4L S de cette couleur, pour former un trio avec les deux autres 2,4L S blanches de la collection. Son état actuel est très satisfaisant, avec sa carrosserie refaite avec grand soin dans une belle peinture ivoire superbement appliquée. Le compartiment arrière, équipé du moteur d'origine, montre une remise en état de qualité. Le coffre avant, de belle présentation également, contient la trousse à outils. L'intérieur a été entièrement refait avec ses sièges en simili et tissu "Pepita" que S. Wittmark affectionne, des moquettes noires et le tableau de bord impeccable. Outre le carnet d'entretien, cette voiture est livrée avec un manuel d'utilisation et un double des clés. La boîte de vitesses n'est pas d'origine mais correspond à un modèle 1974. Dans son magnifique état, cette 911 2,4 L S correspond à une version recherchée de la célèbre Porsche et, à ce titre, devrait séduire les amateurs les plus exigeants. • Superb restoration • Sought-after 2.4 S version • Original engine • Original service book • No reserve As its original service book shows, this car was delivered new in Italy in November 1972 through the Porsche dealer in Parma to a resident of Alessandria who lived on the Corso Carlo Marx. It was fitted from new with the optional Koni shock absorbers and tinted glass, and its service book has a stamp from the same garage for a service the following year, at 6,000km. Much more recently, the car was restored to a very high standard and since 2015 it has covered only 4,000km. It was bought by Staffan Wittmark in 2022 and now has 28,375km on the clock. Wittmark wanted to own a 2.4 S in this colour, to form a trio with the two other white 2.4 S models in his collection. It is currently in very satisfactory condition, with its meticulously restored bodywork and attractive ivory paint, which has been perfectly applied. The rear compartment, housing the original engine, has evidently been restored to a high standard. At the front, the boot is also well presented and contains the tool kit. The interior has been completely restored, with its seats in leatherette and the ‘Pepita’ of which Wittmark is fond, black carpets and an impeccable dashboard. In addition to its service book, the car will be supplied with an owner’s manual and two sets of keys. The gearbox is not original but corresponds to a model from 1974. In magnificent condition, this 911 2.4 S is a sought-after version of this famous Porsche and should therefore appeal to the most demanding enthusiasts.

Estim. 170 000 - 200 000 EUR

MIQUEL BARCELÓ ARTIGUES (Felanitx, Majorque, 1957). "Crânes Papaie", 1999. Aquarelle sur papier. Signée et datée dans la partie inférieure. Dimensions : 56 x 76 cm ; 76 x 96 cm (cadre). Cette œuvre démontre des aspects totalement personnels de Barceló, impossibles à relier à ses influences ou à ses prédécesseurs, dont le plus remarquable est sa rupture avec la tradition grâce à sa recherche inlassable de nouvelles formules et à sa fascination pour les différents aspects de la nature. Cette aquarelle en est un exemple, puisque l'artiste part de la traditionnelle "vanité", mais sa technique et la tendance au tellurique nous rapprochent d'une image totalement organique qui ne transmet pas la fugacité de la vie, mais une conception cyclique de celle-ci. Dans ce travail, le Majorquin crée une œuvre d'une grande expressivité, fermement enracinée dans la nature et la tradition archaïque, qui révèle en même temps une modernité surprenante et brillante. Peintre et sculpteur, Barceló a commencé sa formation à l'École des arts et métiers de Palma de Majorque, où il a étudié entre 1972 et 1973. En 1974, il fait ses débuts individuels, à l'âge de dix-sept ans, à la galerie Picarol de Majorque. La même année, il s'installe à Barcelone, où il s'inscrit à l'école des beaux-arts Sant Jordi, et effectue son premier voyage à Paris. Dans la capitale française, il découvre les œuvres de Paul Klee, Fautrier, Wols et Dubuffet, ainsi que l'art brut, un style qui exercera une influence importante sur ses premières peintures. Pendant ces années, il lit beaucoup et s'enrichit d'ouvrages aussi divers que les écrits de Breton et des surréalistes, le "Manifeste blanc" de Lucio Fontana ou l'"Histoire sociale de la littérature et de l'art" d'Arnold Hauser. En 1976, il organise sa première exposition personnelle dans un musée : "Cadaverina 15" au Musée de Majorque, qui consiste en un montage de 225 boîtes en bois avec des couvercles en verre, contenant des matériaux organiques en décomposition. La même année, de retour à Majorque, il rejoint le groupe Taller Lunàtic et participe à ses événements sociaux, politiques et culturels. En 1977, il effectue un second voyage à Paris, et se rend également à Londres et à Amsterdam. La même année, il expose pour la première fois à Barcelone et rencontre Javier Mariscal, qui deviendra l'un de ses meilleurs amis dans cette ville. Avec lui et le photographe Antoni Catany, il participe, en tant que membre du groupe "Neón de Suro", à des expositions au Canada et en Californie, et collabore à la publication de la revue du même nom. C'est également en 1977 qu'il reçoit sa première commande picturale de grand format : une peinture murale pour la salle à manger d'un hôtel de Cala Millor, à Majorque. L'année suivante, à l'âge de 21 ans, il vend ses premières œuvres à quelques collectionneurs et galeries, et s'installe finalement à Barcelone. Sa reconnaissance internationale commence au début des années 80, donnant un coup de fouet définitif à sa carrière après sa participation à la Biennale de São Paulo (1981) et à la Documenta de Kassel (1982). En 1986, il reçoit le prix national des arts plastiques et, depuis lors, son œuvre a été récompensée par de nombreux prix, tels que le prix Prince des Asturies pour les arts (2003) et le prix Sorolla de la Hispanic Society of America de New York (2007). Barceló est actuellement représenté dans les plus grands musées d'art du monde, tels que le MoMA de New York, le Centre Pompidou de Paris, le Guggenheim de Bilbao, etc.

Estim. 18 000 - 20 000 EUR