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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes live d’objets de collection à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

1971 – Porsche 911 2.2L T Targa - Titre de circulation français Châssis n°9111110565 Moteur n°6133645 - Intéressante version Targa à la carrosserie très saine - Historique depuis l’origine, carnet d’entretien tamponné - Moteur 2.4L T et boîte de vitesses type 915 à 5 rapports - Belle teinte de carrosserie « Tangerine » et manuels de bord Localisation : région parisienne La voiture présentée est une 911 2,2L T Targa, qui a été vendue neuve en Caroline du nord aux USA le 12 décembre 1970, comme l’indique son carnet d’entretien d’origine, tamponné jusqu’en 1979. De 1973 à 1976, l’entretien a été assuré par le réseau au Texas, puis en 1979 en Arkansas. De 1980 à 1989, un carnet de note rempli consciencieusement par le propriétaire nous renseigne sur les kilomètres parcourus, les pleins d’essence et les travaux de réparation effectués. En 2008 elle fut exportée de Floride par un professionnel français qui la passa sous le marteau de maître Poulain en 2009 auprès duquel le propriétaire actuel l’acquit. Un dossier de factures accompagne la voiture. En 1979, une facture américaine nous indique que le moteur a été refait et le bloc remplacé par un 2.4 litres T (type 911/91). Les deux ailes arrière sont du type 2.7L Carrera RS, les 4 jantes de 7 et 8 pouces (de large) de 2.7L et la boîte de vitesse à 5 rapports du type 915. Elle est passée notamment chez Nourry Expérience à Bourth pour la réfection de la boîte de vitesses et chez Porsche distribution à Versailles. La peinture qui date de 2009, présente quelques petits éclats facilement retouchables et l’intérieur en vinyle noir d’origine est en état correct. Voilà une Porsche 911 targa attrayante et amusante, modifiée mais très abordable. Localisation : région parisienne

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

1988 – Toyota MR 1.6L T-Bar - Titre de circulation français Châssis n°JT1C0AW1100137250 - La première voiture japonaise de série à moteur central ! - Exemplaire suisse importé en France en juillet 2000 - Même propriétaire depuis 2001 et moins de 152 000 kms - Bel état d’origine, carnet d’entretien, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Lancée en 1984, la Toyota MR2 pour « Mid-engined, Runabout, 2-seaters » est un coupé compact qui fait sensation dès sa sortie. Lignes taillées à la serpe, phares escamotables, aileron arrière ou encore ouïes latérales, ainsi que porte-à-faux réduits et moteur en position centrale arrière rapprochent ce coupé japonais des standards européens à la mode dans les années 1980, avec les Fiat X1-9 ou autre Lancia Beta Montecarlo par exemple Cette nipponne révolutionne alors le marché des petites sportives en étant d’une part la première voiture japonaise de série à moteur central et d’autre part, en offrant un rapport prix/plaisir/prestations assez imbattable. Effectivement, outre sa plastique suggestive et un habitacle résolument sportif avec une position de conduite basse, des sièges enveloppants, une instrumentation consacrée au conducteur avec un petit levier de vitesses, un volant tulipé à trois branches et un compte-tours au centre du tableau de bord, elle dispose d’un moteur 1600 cm3 double arbre à cames (Twin Cam) de 122 chevaux, qui associé à une transmission de type propulsion et un poids contenu d’environ 1000 kilos seulement, lui permet de belles performances. Ce d’autant plus que cette mécanique ne rechigne pas à monter dans les tours et bénéficie d’une sonorité rauque très plaisante. Profitant de plus d’un bon comportement, grâce à des masses bien équilibrées et des suspensions indépendantes, la MR2 se révèle être très amusante à conduire sans être piégeuse. Une version encore plus performante (145 chevaux) à compresseur sera même développée mais non commercialisée en Europe. Cette voiture plaisir était disponible à la fois en coupé fermé ou « découvrable », avec un toit T-Top qualifié de « T-Bar », permettant d’enlever les deux parties du toit alors en verre pour en maximiser encore l’agrément. La Toyota MR2, appelée MR dans les pays francophones, n’a été distribuée en France qu’à partir de la deuxième génération de 1989. La première génération est donc une voiture rare sur nos routes. L’exemplaire que nous présentons est justement une Toyota MR (MR2) de type Mk1 1600 cm3 de 1988, dans sa version toit T-Bar découvrable la plus désirable. De teinte blanche avec sellerie en velours gris et blanc et moquettes noires, son habitacle est lumineux du fait de son toit vitré qui laisse entrer la lumière lorsqu’il est fermé, ou alors qui permet de rouler cheveux au vent tout en gardant une voiture rigide lorsqu’il est retiré. Mise en circulation en Suisse par le garage Emil Frey de Nyon, le 16 juin 1988, cette voiture a été importée en France en juillet 2000 et n’a connu depuis quasiment qu’un seul propriétaire. Saine, elle a manifestement toujours été entretenue et n’a jamais été restaurée. Si bien qu’elle se présente aujourd’hui dans un bel état général de présentation et de fonctionnement d’origine, pour une voiture de plus de 35 ans et totalisant un peu moins de 152 000 kilomètres. Elle dispose en plus de l’intéressante option des vitres électriques. Roulant peu ces dernières années une simple révision d’usage est préconisée pour exprimer tout le potentiel sportif de cette sympathique propulsion à moteur arrière. Autre élément appréciable pour les collectionneurs, notre Toyota MR est encore accompagnée de son carnet d’entretien, de quelques factures et contrôles techniques, ainsi que de sa trousse à outils originale. La Toyota MR est une « youngtimer » de plus en plus appréciée, mais elle est peu courante en France et à fortiori dans cette configuration et dans cet état. Alors ne passez pas à côté de cette opportunité de vous faire plaisir avec une voiture aussi fiable, qu’amusante et à petit prix, surtout qu’elle a marqué son temps et a été mise au point avec Lotus.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

TUDOR Submariner snowflake M.N. Marine Nationale Commando Hubert. Réf : 7021/0. N° 780720. Vers : 1973. Montre bracelet en acier, boîtier rond, cadran snowflake bleu 7021/0 laqué bleu, très belle patine homogène. Références concordantes boîtier et fond de boîte. Remontoir signé Rolex, fond vissé signé Rolex. Mouvement mécanique à remontage automatique Tudor 2484. Cadran, aiguilles, lunette bidirectionelle et mouvement d'origine. Bracelet acier Rolex oyster 7836/382. La montre est accompagnée de la boite, la sur-boîte et ces papiers d'origine punchés et temponés COMMANDO HUBERT datée de septembre 1974. Diamètre : 40 mm. Longueur : 20 cm. Le Commando Hubert L'une des sept unités de commandos marine les plus renommées de la Marine Nationale Française, a été établie en 1947 et s'est transformée en unité de nageurs de combat en 1953. Comparable au Seal-Team Six américain, au Comsubin italien et au Special Boat Service britannique (le service action du MI5), il se spécialise aujourd'hui dans le contre-terrorisme, la libération d'otages et les interventions sous-marines offensives. L'insigne de l'unité, orné d'un aigle, d'un poignard et d'une ancre de marine, illustre la polyvalence de l'unité sur terre, dans les airs et en mer, ses membres étant à la fois nageurs de combat et parachutistes opérationnels. En 1974, à l'époque où la Submariner snowflake présentée ici était affectée au Commando Hubert, l'unité était chargée de la protection de la force océanique stratégique sur l'île Longue près de Brest. Elle a également été temporairement déployée dans la région du canal de Suez lors de l'opération Décan, qui s'est déroulée du 15 novembre au 25 décembre 1974, puis de mars à mai 1975, dans le but de déminer la majorité des sites situés sur le lac Amer. Rapport de condition : Boîtier : présence de très légères traces d'usure, porté. Bracelet : accier d'origine en bon etat . Mouvement : non révisé, fonctionne. Cadran : légèrement craquelé sur les exterieurs, d'origine, bel état. Aiguilles : d'origine et relumés . Lunette : belle patine légèrement gosth.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

DAIMLER Sovereign 4.2 lit série 3 Après plus de 10 ans de bons et loyaux services, les séries 1 & 2, très similaires esthétiquement, vieillissent doucement. Il est temps de moderniser la ligne. Pour cela Jaguar (et son clone Daimler), fait appel à Pininfarina pour la série 3. Comment ne pas dénaturer « la plus belle berline du monde » ? Simplement en reprenant la ligne et en la modernisant. Le résultat est excellent. Bien qu'elle soit reconnaissable immédiatement, tous les panneaux de carrosseries sont nouveaux. C'est la même voiture en plus moderne. Pare-chocs rembourrés de caoutchouc, calandre simplifiée, poignées de portes extérieures encastrées, feux arrières agrandis, etc... L'intérieur suit la même démarche, tout est nouveau, mais l'on reste en pays de connaissance. Mécaniquement, par contre, on prend les mêmes moteurs et boîtes de vitesses, le fameux XK double-arbres 6 cylindres de 4.2 l, ainsi que le V12 de 5.3 l et on recommence. Elle vivra ainsi jusqu'en 1986 avec le 6 cylindres, remplacée par la XJ 40. Mais la V12 poursuit sa carrière avec cette carrosserie jusqu'en 1992. La production totale dépassera légèrement les 130'000 exemplaires (toutes motorisations confondues). Le modèle présenté à la vente a été acheté neuf en août 1982. Elle n'a connu que deux propriétaires et a été livrée neuve à Lausanne. Elle n'a parcouru que 141'200 km. Elle roule parfaitement. Elle porte quelques stigmates dus à son âge mais c'est une exceptionnelle occasion d'aborder les véhicules de collection à un prix plus que raisonnable. Elle est expertisée du jour.

Estim. 4 500 - 8 000 CHF

Lambert CS Roadster Grand Sport 1950 - Lambert CS Roadster Grand Sport 1950 Châssis n°24
Moteur n°DSP-24
Boite de vitesse n°2152
A immatriculer en véhicule de collection 110 000 - 150 000 € Bien prétentieux celui qui pense pouvoir expli- quer la vie de Germain Lambert en quelques pages. Lui-même a écrit une auto-critique de 364 pages, et malgré tout de nombreux mys- tères persistent ! Il aurait construit 20 voitures durant sa vie, de 1926 à 1951. En 2012, quatre des Lambert survivantes ont été reconnues d’intérêt patrimonial majeur, et c’est bien mé- rité. Car l’homme est aussi fascinant que ses voitures à l’image d’Ettore ou de Gabriel. Je vous invite donc à trouver son autocritique, ou lire les différents articles de qualité qui comptent son histoire, vous ne serez pas dé- çus. Promis. On dénombre huit Lambert survivantes. Quatre ont donc trou- vé éternelle demeure dans les musées na- tionaux. Les quatres autres exemplaires restants sont en main privées, dont celui proposé à cette vente. De l’ensemble de la production Lambert, trois voitures ont été utilisées pour la course : la 16 châs- sis numéro 21, qui a gagné la Bol d’or en 1952, la Type CS cabriolet Sport d’un client châssis numé- ro 29, avec laquelle Germain Lambert effectuera son der- nier baroud d’hon- neur, en remportant sa classe au Bol d’or 1953 (l’anecdote de cette histoire vaut le détour). Et notre exemplaire, châs- sis numéro 24 avec laquelle Chotin ter- minera 2ème (caté- gorie Sport) au Bol d’or 1951, remporté par Scaron sur Simca Gordini. Le châssis numéro 24 (sur un total de huit) est dans les premiers de Type CS à être terminé, vers mai 1950. Il est donc immédiatement engagé en compé- tition, pour promouvoir le nouveau modèle. -11 juin 1950 / Rallye des Vosges
- 2 juillet / Rallye des Villes d’Eaux ( 2ème de sa caté- gorie )
- 9 et 10 juillet 1950 / Rallye du Haut Jura et de la Faucille ( 6ème )
- 3 et 4 juin 1951 / Bol d’or ( 2ème de sa catégorie ) La voiture initialement équipée d’un moteur Lam- bert / Ruby DS héritera de la création la plus auda- cieuse de Germain Lambert en mai 1951, le mo- teur culbuté à culasse (en bronze) hémisphérique. Elle participera au Bol d’or 1951 avec ce rarissime moteur. Le moteur casse en 1953, il sera rempla- cé par un Lambert / Ruby DS « P » (le même que la 16) toujours présent dans la voiture. Le propriétaire actuel, après de longues re- cherches, a pu récupérer : - des plaques de rallye, dont celle du rallye des Vosges et du circuit des Villes d’eau, avec une coupe que la voiture a remportée pour sa 2ème place. - l’unique moteur spécial bloc Cylindres à culasse bronze détachable hémisphérique «mécano sou- dé» inventé et fabriqué par Germain Lambert et monté pour participer au Bol d’or en 1951. Tout cet ensemble accompagnera la voiture. La « 32 » restera pen- dant longtemps dans la famille Lambert, on la verra notamment au rallye des « Vieux volants franc-comp- tois » en 1986 au main d’un des fils de Germain Lambert. Elle sera cédée en 1992 à son proprié- taire actuel. Ce qui est exceptionnel avec cette voiture, c’est évidemment son état de conservation, elle reste quasiment iden- tique et dans le même état qu’elle était alors qu‘elle participait au Bol d’or 1951. Nous avons pris son volant et bien que la voiture nécessite une révision générale, elle donne une sensa-
tion très agréable à la conduite, c’est une voi- ture bien faite au com- portement sain. L’expression d’occasion unique n’est pas galvaudée pour l’acquisition de cette voiture. Mise en lumière par le travail de plusieurs passionnés, les Lambert ont toujours été chéries des inconditionnels de l’automobile, dont le propriétaire actuel fait partie ; alors avis aux amoureux, nous avons hâte de revoir cette Lambert sur la route ! Bien que notre exemplaire n’en soit pas équipé, Germain Lambert revendique fièrement son invention de suspension à roue indépendante «Sans Choc» Le moteur type DS Lambert/Ruby a été profondément modifié par Germain Lambert. Ici sa version « course» avec l’inscription DS«P» qui pourrait signifier Spécial selon Michel Piat. Comme sur la 16 de course, il est probablement équipé d’un vilebrequin taillé sur mesure et de bielles plus légères. Par ailleurs, Germain Lambert avait entre autres modifications, fait refaire des fonderies de carter pour pouvoir y monter une magnéto, montage impossible sur les versions DS standard des Ruby. Le pont comme la boite de vitesses sont de conception Lambert, on y retrouve bien l’inspiration de ses maîtres Bugatti et Voisin, ce qui est performant est beau ! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 110 000 - 150 000 EUR

CHEVROLET CORVETTE « C1 » Présentée en 1953, la « première voiture de sport américaine » est sensée séduire les conducteurs sensibles aux véhicules sportifs, notamment les « GI » revenant d'Europe où ils ont découvert les fameux petits roadsters anglais. La première version est équipée d'un 6 cylindres en ligne repris des sages berlines de la marque. Bien que remanié pour la Corvette, il manque de puissance (150 cv) et ne concrétise pas ce que la ligne racée de la carrosserie promet. Chevrolet rectifie rapidement le tir en la dotant d'un V8 de 4.3 l de près de 200 chevaux pour la seconde série, ainsi que d'une ligne simplifiée. Cela suffit pour établir rapidement la Corvette comme « la voiture de sport » de l'Amérique. De petites modifications sont amenées régulièrement, notamment l'adoption de 4 phares ronds à l'avant en 1958, ainsi que de mécaniques de plus en plus puissantes, dont un moteur doté de l'injection. Toutes ces constantes améliorations prolongent le succès du modèle. La dernière mouture apparaît en 1961, avec comme principale modification un arrière incliné, doté de 4 feux ronds préfigurant celui de la Stingray. Pour sa dernière année de production en 1962, la Corvette est dotée d'un nouveau V8 de 327 ci. Cela suffit pour que le modèle établisse son record de production depuis sa naissance! Plus de 14'000 exemplaires sont en effet vendus cette année-là. Le modèle présenté a été mis en circulation en juin 1962. Il est équipé du plus puissant moteur à carburateurs disponible d'environ 340 chevaux avec l'intéressante option: boîte 4 vitesses mécanique. Elle affiche 15'100 km au compteur. Son éclatant intérieur rouge se marie parfaitement avec sa distinguée robe gris métallisé. Automobile entièrement restaurée, elle vous emmènera sur toutes distances en dévorant l'asphalte au son rauque de son puissant V8. Un mythe indémodable!

Estim. 80 000 - 120 000 CHF

BERNAR VENET (born 1941) Undertermined Lines 1991 Signé, titré et daté en bas à droite Baton d'uuile sur papier Gesigneerd, getiteld en gedateerd rechtsonder Olieverf op papier Signed, titled and dated lower right Oilstick on paper 110 x 129 cm Footnotes: Provenance / Herkomst Eric Van de Weghe Gallery, Belgium Collection privée / privécollectie, Belgium L'authenticité de cette œuvre nous a été aimablement confirmée par l'artiste Cette oeuvre est enregistrée aux archives sous le numéro d'inventaire bv91d58 Bernar Venet devient artiste à une époque où l'abstraction lyrique explose en France et l'art conceptuel aux Etats-Unis. Il n'adhère pas à ces mouvements et cherche autre chose pour élargir le champ de la création. Il va donc trouver ailleurs son inspiration, dans des disciplines étrangères au monde de l'art telles que les mathématiques, la géométrie ou la physique. Son travail va se développer autour d'un thème : la Ligne, qui deviendra droite, courbe, indéterminée avant de se transformer en Arcs et en Angles. Dès ses prémices, son œuvre est radicale voire austère au regard de la création abstraite des années 60, généralement lyrique et colorée. Utilisant le noir et des matériaux industriels, par une gestuelle minimum et délibérément inexpressive, il a la volonté d'aboutir à l'objet absolu, celui dont la forme ne renverrait qu'à lui-même et non au « style » de l'artiste. Il restera fidèle aux principes initiaux de sa création (principe d'équivalence, refus de l'esthétique et principe de monosémie) sur lesquels il fonde une œuvre protéiforme : peintures, sculptures, dessins, photographies, architecture, poésie, œuvres sonores, films....Extrait du texte de Maud Barral. This lot is subject to the following lot symbols: AR AR Un pourcentage supplémentaire sera demander aux acquéreurs pour les lots précédés du symbole AR correspondant aux droits de suite aux artistes en vertu de la réglementation de 2006 sur le droit d'auteur. Veuillez vous référer aux conditions de ventes pour plus de détails. De koper is ons een extra premie verschuldigd ter dekking van onze kosten in verband met de betaling van royalty's krachtens de Artists Resale Right Regulations 2006. Zie onze algemene voorwaarden voor meer informatie. An Additional Premium will be payable to us by the Buyer to cover our Expenses relating to payment of royalties under the Artists Resale Right Regulations 2006. See our terms and conditions for further details. For further information on this lot please visit Bonhams.com

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

1971 – Alfa Romeo 1750 GT Veloce - 1971 – Alfa Romeo 1750 GT Veloce Titre de circulation français Châssis n°AR*1390583 Moteur n°AR000548*G3439 - Version 1750 la plus équilibrée et sonore du coupé Bertone - Voiture d’origine française n’ayant eu que 4 propriétaires - Superbe configuration avec bel intérieur en simili cuir tabac - Importants travaux mécaniques récents, esthétique à parfaire Localisation : région lyonnaise Notre Alfa Romeo 1750 GT Veloce a été livrée à son premier propriétaire par la succursale Alfa Romeo de Paris du 8ème arrondissement, ainsi qu’en témoigne sa plaque d’importateur encore présente dans le compartiment moteur. Mise en circulation le 4 mai 1971, il s’agit d’une série 2, qui a conservé les phares jaunes de l’époque. Sa configuration de couleur noire avec l’intérieur en simili cuir tabac est particulièrement flatteuse. L’histoire de cette voiture est claire puisqu’elle n’a connu que 4 propriétaires. Le premier l’a conservée 23 ans, soit jusqu’en 1994, lorsqu’elle fut acquise par le deuxième propriétaire, qui l’a ensuite revendue au bout de 12 ans en 2006 au troisième propriétaire, lequel l’a lui gardée 16 ans, avant que l’actuel et quatrième propriétaire en fasse l’acquisition à son tour en 2022. Ce dernier a alors complété les travaux de carrosserie faits par son prédécesseur, en remplaçant la jupe avant notamment, bien qu’il se soit principalement concentré sur la partie mécanique, pour fiabiliser cette belle italienne au réel tempérament sportif. Effectivement, une révision des trains roulants a été effectuée, avec changement des silentblocs, de toutes les rotules de direction et un réglage de la géométrie. Dans le même temps, le flector de transmission et les supports moteurs ont également été remplacés. De plus, les circuits de freinage ainsi que de carburant ont aussi été révisés, outre un contrôle général, incluant différents graissages. Par la suite, c’est le moteur qui a été refait par un spécialiste avec rectification de la culasse, remplacement des chemises, pistons et coussinets de bielles, des joints, de la chaine de distribution, que de la pompe à eau, en plus de la vidange du circuit de refroidissement. En tout ce sont ainsi un peu plus de 10 000 € qui ont été dépensés ces deux dernières années pour la remise à niveau mécanique. Esthétiquement, la peinture déjà ancienne, quelques ajustements perfectibles et des chromes un peu ternes mériteraient de l’attention pour redonner tout son éclat à cette jolie voiture ancienne. Tandis que la sellerie qui avait déjà été revue il y a quelques années est en bel état, mais que dans l’habitacle, d’autres éléments de garnitures ou d’accastillage, comme la casquette de tableau de bord ou le ciel de toit, nécessiterait d’être remplacés ou nettoyés pour soigner la présentation. Si bien que la voiture arbore aujourd’hui une certaine patine, certes cohérente mais qui n’est pas aussi valorisante que ce qu’elle pourrait être. Ce coupé Alfa Bertone 1750 affichait un peu moins de 80 000 kms le jour de notre essai, probablement d’origine d’après le dossier de factures qui l’accompagne. Sans être parfait il est dans un état général de présentation satisfaisant et surtout de fonctionnement optimal suite au nombreux travaux récents dont il a bénéficié. Il devient de plus en plus difficile de trouver une voiture dont l’histoire peut être retracée et cela reste un avantage indéniable pour l’avenir. De plus, ce coupé Bertone, français, dans sa version la plus convoitée et à la configuration attractive d’origine, est prêt à rouler et n’attend plus qu’un nouvel acquéreur pour vrombir de plaisir. Présentée au salon de l’Automobile de Francfort de 1963, l’Alfa Romeo Giulia Sprint GT remplace la Giulietta qui a connu un grand succès commercial. Il en sera de même pour la Giulia dont la carrière avec de nombreuses versions durera plus de 15 ans. La beauté de sa ligne est due au coup de crayon d’un designer de talent d’à peine 21 ans qui vient d’entrer cher Bertone : Giorgetto Guigiaro. Il s’agit alors d’une de ses premières créations. Le coupé est très audacieux pour l’époque car sa mécanique « Bialbero » est à la pointe de la technologie. Le bloc moteur est entièrement en aluminium et dispose de deux arbres à cames en tête. Initialement proposé avec un moteur 1600 sur la Giulia Sprint GT, une plus petite version « Junior » à moteur 1300 du coupé Giulia Bertone apparaît en 1966. La version 1600 est alors dénommée Giulia Sprint GT Veloce. Plusieurs évolutions suivent, toujours plus puissantes et mieux finies. En 1968, la nouvelle GT Veloce (remplaçant la 1600) est présentée au salon de Bruxelles. La dénomination Giulia disparait, l’esprit de la voiture demeure. La gamme est alors basée sur deux motorisations : la 1300 Junior e

Estim. 35 000 - 40 000 EUR

1966 – Bentley T1 - Titre de circulation français Châssis n°SBX1213 Moteur n°1213 Carrosserie n°002062 - Combine l’élégance et le luxe discret - La première importée en France par la Franco-Britannic - Dossier de factures et dossier de montage de l’usine, matching numbers - Magnifique configuration de couleurs et sellerie d’origine Localisation : région parisienne La Bentley série T fit ses débuts en public au Salon de Paris, en octobre 1965. Elle marque une nouvelle étape dans l’histoire de la marque. Sa coque autoporteuse et ses roues indépendantes sont des progrès significatifs qui obligent la firme à 10 années de nouveaux aménagements dans l’usine. Les freins sont à disques aux 4 roues, avec servo et triple circuit. Les ressorts de suspensions sont combinés à des amortisseurs télescopiques à réglage électrique et correction automatique d’assiette. La voiture présentée est la 6e commandée par l’importateur français, la célèbre Franco-Britannic mais la 1ère livrée et immatriculée à Paris à M. Abecassis demeurant au 30 boulevard Flandrin à Paris 16e, comme l’atteste les relevés du dossier de montage de SBX 1213 fourni par l’usine. Le mécanicien de chez British Motor Assistance à Courbevoie, qui a entretenu cette Bentley pendant de nombreuses années, nous relatait, alors qu’il était apprenti en 1967 à la Franco-Britannic, qu’il avait été envoyé avec un mécanicien au Touquet pour dépanner cette Bentley fin 1967. Quelle a été notre surprise en ouvrant le dossier de montage, la facture en garantie de la Franco-Britannic adressée à l’usine pour dépannage et déplacements de mécaniciens etc…L’histoire était vraie ! Cette charmante Bentley a donc été vendue neuve à Paris et y réside toujours. Elle est de couleur « Smoke green », cuir « Beige », tapis de laine « Cumberland stone » et le ciel de toit est tendu de cuir « Fawn Ambla ». La carrosserie est saine, la peinture, ancienne, présente quelques petits défauts mais pas de rouille, des éclats autour de la lunette arrière qu’il faudrait reprendre mais rien de corrodé. L’intérieur est complètement d’origine, il conviendrait de l’entretenir, de graisser le cuir des sièges mais les boiseries sont en bon état. L’entretien a été fait depuis 2007 comme l’indique l’important dossier de factures de pièces et de réparations. Une radio Pioneer CD Bluetooth a été installée. Cette Bentley au cachet inimitable est prête à vous transporter avec classe et distinction.

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

Lafont Spéciale (G.A.R.) Circa 1928 - Châssis n°1
Moteur n°18819 Type CST4 Boite de vitesse n°3947 Carte Grise Française 
 La naissance de cette Lafont Spéciale reste pour le moment mystérieuse. Cela dit, suite à une longue enquête et de nombreux témoignages, nous avons pu assembler les différents éléments du puzzle et imaginer ce qu’il s’est passé à la fin des années 20. Emile Lafont est partie prenante de l’aventure G.A.R.(Gardahaut), la marque s’illustre dès le début des années vingt en construisant des cyclecars, motorisés par Chapuis-Dornier, de vocation sportive, de nombreuses GAR seront inscrites en course, notamment au Bol d’or.
Emile Lafont est ingénieur et pilote pour GAR, il participe à de nombreuses courses à leur volants jusqu’à 1928. C’est à cette date que la firme prend un virage dont elle ne se relèvera pas. Monsieur Gardahaut prend la décision de concevoir lui-même son moteur et de lancer une nouvelle gamme de voiture. Mais la firme amorce son déclin et fermera ses portes en 1934. Lafont, sentant l’affaire venir, décide de partir en 1928. Pour son départ, il négocie quelques châssis et moteurs Chapuis-Dornier 12 soupapes dans le but de se construire ses voitures. On le retrouve ainsi participant à la coupe de l’Armistice en 1930, en tant qu’indépendant (non affilié à une marque automobile) et il gagne la course. On peut en déduire que la voiture sur la photo est une de ses créations, avec châssis contre coudé (châssis de GAR modifié ?). La première photo de la Lafont Spéciale que l’on peut identifier avec certitude est celle de la fin des années 50. A cette époque, la voiture fait partie de la collection Pozzoli, stockée sous l’anneau de Montlhéry. Elle servira à un collectionneur connu et reconnu du milieu Bugatti pendant sa permission de la guerre d’Algérie. On trouve d’ailleurs des écrits de Pozzoli, qui présente ses deux GAR, l’éléphant bleu et celle de Lafont (voir texte) il est donc fort probable qu’il fasse mention de notre Lafont Spéciale puisqu’on le sait elle était équipée d’un 12 soupapes à l’époque et lui appartenait. On retrouve ensuite une photo de notre Lafont Spéciale non datée, ou le temps a malheureusement fait son œuvre... On reconnaît le même numéro de plaque que sur la photo des années 50, ce qui ne laisse aucun doute quant à son origine. On pense que le 12 soupapes Chapuis-Dornier a déjà disparu à cette époque. Pourquoi et comment cette auto se retrouve au fond d’un champ? Cette question reste sans réponse. Elle sera ensuite récupérée dans les années soixante-dix par un collectionneur en Bourgogne, qui entreprendra une restauration complète en l’habillant avec une carrosserie inspirée des GAR B5 roadster, notre homme reconnaissant probablement dans la voiture les spécifités des GAR. C’est ensuite un collectionneur du Sud de la France, qui, intrigué par ce châssis contre-coudé, et il faut bien le dire, parce que c’était la mode, l’équipera d’une pointe bordino. Il s’en sépare il y a plus de vingt ans au profit de son propriétaire actuel, mais après quelques participations à des événements historiques, l’automobile s’endort au fond du garage. Voilà donc l’occasion d’acquérir un cyclecar avec une sacrée histoire , et qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets, la voiture a été réveillée de son profond sommeil dans les règles de l’art et le moteur tourne parfaitement rond, les quelques kilomètres effectués à son volant nous ont donné beaucoup de plaisir. La voiture méritera tout de même les vérifications d’usage avant de partir pour de longues virées. Cette G.A.R. Spéciale Lafont vice et versa est une vraie alternative pour rouler différent et pour un prix raisonnable en comparaison des autres pointes bordino des années 20. À noter, l’essieu avant spécifique des G.A.R. deuxième génération, qui équipe certaines G.A.R. de course. Le tableau de bord contient les essentiels : compte-tour, vitesse, une montre et la pression d’huile. Le Chapuis-Dornier CST4 1100cm2 coté admission. Moins pointu que le 12 soupapes, il est aussi plus fiable. Notre exemplaire est équipé d’une pipe d’échappement sur mesure pour gagner quelques chevaux. L’ensemble boîte de vitesse et pédalier. La pédale d’embrayage a été modifiée pour l'installation d’un démarreur. Sur cette photo prise chez le collectionneur de la région Bourgogne, on note que la voiture possède toujours son capot d’origine, reconnaissable à l’interruption des louvres de capot. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 60 000 - 80 000 EUR

1968 – Mercedes-Benz 280 SL - Titre de circulation français Châssis n°11304412001616 - Très bon entretien régulier avec factures - Bel exemplaire, sain et élégant - Belle combinaison de couleurs - Hard top et capote Localisation : région parisienne Les 230 SL, 250 SL et 280 SL constituent une suite logique au concept de la 190 SL. Ces trois versions peuvent être considérées comme une série avec des moteurs de plus en plus puissants, les moteurs des 250 SL et 280 SL étant pratiquement les mêmes que ceux montés sur les berlines 250 SE et 280 SE. Cette série, dont la construction intervint entre 1963 et 1971, ne fut presque pas modifiée dans le style de sa carrosserie mais constamment améliorée mécaniquement parlant. La 230 SL était équipée de freins à disques à l’avant et de tambours à l’arrière alors que les 250 SL et 280 SL avaient 4 disques. Toutes les versions avaient des freins assistés. Les trois modèles étaient disponibles avec des boîtes manuelles à 4 ou 5 rapports ou une boîte automatique à 4 rapports très répandue sur les modèles US. Ces voitures étaient vendues en coupé (avec seulement un hard top amovible), en cabriolet (avec seulement une capote), ou bien en coupé/convertible (avec capote et hard top). Ce fut une voiture élégante et utilisable quotidiennement. La voiture présentée est une 280 SL de 1968 importée de Las Vegas, Nevada en 2015 et immatriculée en France par le propriétaire actuel. Elle est équipée de la boîte de vitesses automatique à quatre rapports, de la direction assistée et d’un hard top de la couleur de la carrosserie. L’intérieur en vinyle bleu électrique (Tex) est en bon état, tout comme la capote en Alpaga bleu foncé. Un dossier de factures depuis 2007 vient compléter le pedigree de cette belle auto ainsi qu’une copie de sa Datacard. Le moteur a été entièrement démonté et révisé en 2008, la culasse refaite ainsi que la pompe à injection. Un allumage électronique a été installé ainsi qu’un coupe batterie. Les silentblocs, le freinage, les rotules, les roulements et les amortisseurs ont été refaits ou remplacés. Les pivots de suspension nécessitent un remplacement. Un autoradio Becker Europa FM d'époque et une antenne électrique sont installés à bord ainsi qu’un filet anti-remous. C’est un très bel exemplaire de ce cabriolet à la ligne à la fois classique et intemporelle.

Estim. 85 000 - 95 000 EUR

Malle militaire Avions Marcel Bloch (Dassault) Type MB.151, 1938 - Dimensions : Haut. 67.5 cm ; Larg. 108 cm ; Prof. 60 cm. Malle militaire de transport en bois avec un couvercle à charnière et équipée d’une poignée noire de chaque côté. Impression avec une inscription AVIONS MARCEL BLOCH TYPE 151 sur l’ouvrant, et mention manuscrite rouge « 601 bis ». L’’avion 601 de la production Marcel Bloch n’est en réalité pas un MB.151 mais MB.152, nouvelle évolution du MB.15O. Ainsi, le MB. 152 est alors affecté au GC II/9, 3ieme Esc. Abattu en combat aérien le 3 juin 1940 lors d’un affrontement avec un groupe de bombardiers protégés par des Bf109. L’avion s’écrase en flammes à Verberie (Oise) et son pilote, le Sergent SIBIRIL est tué. Cette malle pouvait contenir tout le matériel pour ranger le matériel destiné aux radios, parachutes, cartographies ou comme stock de pièces de rechanges. Les AVIONS MARCEL BLOCH TYPE 150 à 157 : La société des avions Marcel Bloch est une entreprise aéronautique française créée en 1929 par Marcel Bloch (1892-1996). Si celui fait changer son patronyme en Marcel Dassault en 1946 ; c’est sous ce nom, que le groupe Dassault est devenu l’un des leaders mondiaux en aéronautique militaire. Aussi, dans les années 1930, la course aux armements précédant la Seconde Guerre mondiale est intense, notamment dans le secteur aéronautique. Les avancées technologiques rapides dans l’aviation ont joué un rôle crucial dans les opérations militaires au début de la guerre. En France, au cours de la période 1939 - 1940, l’armée de l’air française dispose de plusieurs types d’aéronefs pour la défense du ciel, dont notamment ceux issus des chaînes de production de Marcel Bloch. La France prépare alors la future bataille de France, qui s’est déroulée de mai à juin 1940. Ainsi, le Bloch MB.150 et ses dérivés MB.151 à MB.157 sont des avions militaires français développés par la Société anonyme des avions Marcel Bloch, construits en série dans les usines de Châteauroux. Le 18 août 1938 le prototype - l’avion monoplace de chasse dérivé du Bloch MB-150 - renommée Bloch 151, fait son premier vol. Il s’agit d’une nouvelle version largement modifiée, un avion monoplace tout en métal. Cette spécificité, que l’on doit à l’ingénieur Lucien Servanty, permettait alors une construction en série de ces aéroplanes, associé à des procédés de fabrication modernes. D’une masse totale de 2522 kg, l’avion de chasse est équipé d’un moteur en étoile à prise directe Gnome et Rhône 14N-35 développant 930 ch. à 4 400 m et permettant une vitesse maximale : 460 km/h à 4000 m. D’autre part, en 1939, il est le seul chasseur au monde à être équipé de 2 canons de 20 mm Hispano-Suiza HS-404 tirant hors du champ de l’hélice. Au total, 750 Bloch de la série MB 150 ont été construits depuis la date du premier vol le 4 mai 1937 FRAIS DE VENTE : 26% TTC

Estim. 50 - 150 EUR

1980 – Mercedes-Benz 280 SE berline (W126) - Titre de circulation français Châssis n°12602212019114 - Première main, carnet d’entretien et manuels - Seulement 129 700 kilomètres - Très saine, pas de trace d’accident - Près de 6 000 € de factures Mercedes en 2022 Localisation : région parisienne La Mercedes W126 est une série classe S « Sonderklasse » fabriquée de 1979 à 1992 en plusieurs cylindrées et carrosseries. La voiture de la vente a été vendue neuve par le concessionnaire parisien COMO-AUTOMOBILES en 1980 et a toujours été stationnée au sec dans le box du propriétaire à Paris dans le 16e arrondissement. La peinture vert métallisé est ancienne et présente quelques défauts mineurs mais pas de rouille. L’intérieur en tissus Pullman gris anthracite est en très bon état sauf sur le côté gauche du dossier conducteur qui sera à réparer. L’ensemble de la carrosserie et des soubassements sont très sains et ne présentent pas de trace d’accident. Elle totalise moins de 130000 km au compteur et a fait l’objet d’une remise en route chez l’agent Mercedes de Versailles en 2022 (factures). Le réservoir d’essence, les tuyauteries, la pompe à essence et le régulateur de pression ont été remplacés. Le doseur-distributeur d’injection et l’accumulateur de pression d’essence sont également neufs. Tout le système d’allumage a été refait, le moteur vidangé et la pompe à eau remplacée. Il y a un petit bruit de frottement lorsque l’on roule en marche arrière et il reste quelques détails à revoir, tels que le toit ouvrant électrique et une vitre arrière électrique qui ne fonctionnent pas, ainsi que la serrure d’une porte arrière et des garnissages intérieurs autour de la lunette arrière à refixer. Une classe S élégante, fonctionnelle et très abordable.

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

HENRI MICHAUX (1899-1984) Sans titre 1963 Signé en bas à droite Daté juillet 1963 au dos Encre de Chine sur papier Getekend rechtsonder Gedateerd juli 1963 op de achterkant Oost-Indische inkt op papier Signed lower right Dated July 1963 on the reverse India ink on paper 75 x 107 cm Footnotes: Provenance / Herkomst Galerie Daniel Cordier, Paris Galerie Baudoin Lebon, Paris Collection privée / privécollectie, Bruxelles Exposition/ Tentoonstelling Galerie Gimpel-Hanover, Zurich, en 1965 (18 mai-19 juin). Œuvre reproduite dans la plaquette qui tient lieu de catalogue. Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en préparation par Micheline Phankim, Rainer Michael Mason et Franck Leibovici. This lot is subject to the following lot symbols: AR AR Un pourcentage supplémentaire sera demander aux acquéreurs pour les lots précédés du symbole AR correspondant aux droits de suite aux artistes en vertu de la réglementation de 2006 sur le droit d'auteur. Veuillez vous référer aux conditions de ventes pour plus de détails. De koper is ons een extra premie verschuldigd ter dekking van onze kosten in verband met de betaling van royalty's krachtens de Artists Resale Right Regulations 2006. Zie onze algemene voorwaarden voor meer informatie. An Additional Premium will be payable to us by the Buyer to cover our Expenses relating to payment of royalties under the Artists Resale Right Regulations 2006. See our terms and conditions for further details. For further information on this lot please visit Bonhams.com

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Delage D4, 1933 La Delage D4 était une voiture de luxe compacte à 4 cylindres appartenant à la tranche de «taxe automobile 8 CV» produite par le constructeur entre 1933 et 1934. Avec la D4, le constructeur revient sur un segment de marché qu'il avait négligé depuis l'arrêt de la production de la «Type AM» en 1921. Une stratégie d'élargissement de la gamme vers le bas était compréhensible dans le contexte d'un marché automobile français ayant de la difficulté à rebondir après la grande dépression économique de 1929, à l'instar de celle vécue en Grande-Bretagne et en Allemagne. La production automobile française ne retrouvera son niveau de 1928 qu'en 1938. Lancée en octobre 1933 au 27ème Mondial de l'Automobile de Paris, la D4 se positionne dans le bas de gamme de la production Delage, soit en-dessous du 2 litres D6-11. Ce dernier avait été introduit l'année précédente dans un premier temps pour compléter, puis effectivement remplacer, la DS du constructeur. La D4 faisait donc partie d'une stratégie plus large de Delage de s'éloigner de la construction de voitures de luxe, pour produire des voitures de classe moyenne au cours des cinq premières années des années trente. La D4 reposait sur un empattement de 2'800 mm (110 po) et a été conçue pour intégrer le niveau maximum possible de composants communs avec les autres modèles Delage. Elle était néanmoins équipée du seul moteur quatre cylindres du constructeur, un bloc soupapes en tête de 1'480 cm3 (8 CV). La puissance maximale indiquée était de 40 ch (30 kW) à 4'200 tr/min. Les performances variaient en fonction du type de carrosserie sélectionné et des conditions de conduite, mais une valeur d'«environ 100 km/h (63 mph)» était évoquée à l'époque. La voiture pouvait être commandée sous forme de châssis nu, permettant aux clients de commander auprès de leur carrossiers un habillage sur mesure du châssis. Cette pratique était normale chez les constructeurs automobiles traditionnels, en particulier pour les constructeurs d'automobiles de luxe. Néanmoins, le catalogue distribué au Salon de l'Automobile énumérait six types de carrosseries «standards» parmi lesquelles les clients pouvaient faire leur choix. Ceux-ci comprenaient des carrosseries berline/berline 2 portes et 4 portes, ainsi qu'un coupé, un cabriolet quatre places et un cabriolet de style «roadster» deux places. Le véhicule proposé à la vente est une élégante conduite intérieure 4 portes, sans montants. Elle est équipée du 4 cylindres 1.5 l. Elle est le fruit de la Carrosserie Baldenweg de Genève et a été carrossée par le grand-père de l'actuel propriétaire. Elle est en parfait état de conservation. Elle dispose d'un 13.20 et bénéficie du statut de vétéran après avoir passé la visite technique. Elle constitue un magnifique témoignage du savoir-faire genevois en matière de carrosserie. C'est sans aucun doute un élément du patrimoine genevois et Suisse.

Estim. 35 000 - 45 000 CHF