Arts décoratifs

Pour transformer son intérieur, les ventes aux enchères en ligne d’objet d’art proposent des objets usuels finement ornementés en bronze, bois, céramique, verre, métal, nacre, écaille, ivoire, textile, etc.
“Quand on ne peut pas changer le monde, il faut changer le décor ”, écrit Daniel Pennac. Les ventes online d’Arts décoratifs rassemblent des objets de décoration produits par des artisans d’art bronziers, ébénistes, céramistes, verriers, orfèvres et tapissiers : des cadres anciens et modernes, des coffrets et des boîtes, des miroirs, des vases, des objets de vitrine, des tapis et des tapisseries.
L’ornement triomphe dans ces miroirs en bois sculpté et doré dans ces vases en verre d’Emile Gallé, de Lalique et de Daum et dans les textiles imprimés de William Morris.
Art Nouveau, Art Déco, Arts and Craft conjuguent le beau et l’utile dans ces ventes aux enchères d’Arts décoratifs, jusqu’au design contemporain.
Le saviez-vous ? L’un des ancêtres du coffret à bijoux n’est autre que la châsse, grand coffret en pierre, en bois ou en métal richement orné, qui renferme la dépouille ou les reliques d'un saint.
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Lots recommandés

Marie Eléonore GODEFROID (1778-1849), attribué à. - Portrait de Marie-Joséphine Louise de Savoie (1753-1810) en reine de France. Huile sur toile, non signée (rentoilage). N°463 au dos du châssis. Dans un cadre en bois et stuc doré. H. 97 x L. 81 cm. Exposition CMN, L’anti Marie-Antoinette, Marie-Joséphine Louise de Savoie. Chapelle expiatoire, Paris, 5 septembre - 26 octobre 2019 (exposé). Provenance - Vente Osenat, 10 juin 2012, lot 129. - Collection privée, Paris. Historique Ce portrait royal et historique est le seul à l’huile sur toile connu représentant la Comtesse de Provence au XIXe siècle. Probablement posthume, réalisé entre 1810 et 1814, juste avant l’avènement au trône de son mari, le futur roi Louis XVIII, ce tableau fut longtemps considéré comme perdu. Celle que les royalistes considèrent alors comme Reine de France est assise sur un fauteuil garni de tissu à motif fleurdelisé or sur fond bleu roi. Vêtue d’une robe blanche et parée de perles, elle est coiffée d’un diadème et porte une boucle de corsage ornés d’une fleur de lys sur fond bleu. Bien que Marie-Joséphine Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810 soit quatre ans avant l’accession au trône de son mari, Louis XVIII racontera dans ses mémoires éditées à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman : « Cette année 1810 devait m’être défavorable, qui se termina par la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield Hall, le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m’avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s’abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d’un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d’intérieur, et elle se montra reine dans l’exil comme elle l’aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu’elle m’ait donné. La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d’attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelis à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C’est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère ! Je suis convaincu que l’âme qui y logeait habite aujourd’hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. ». En 1811, son corps fut transféré dans la chapelle Saint-Lucifer de la cathédrale Sainte-Marie de Cagliari (Sardaigne) où elle repose toujours. Littérature - Charles Dupêchez, La reine velue, Paris, Grasset, 1993. - Vicomte de Reiset, Joséphine de Savoie, Comtesse de Provence, Paris, Emile-Paul Frères, 1913.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Souvenir des olympiades à Paris, en 1924 : Manufacture de Sèvres, MM. Octave Denis Victor Guillonnet (1872/1967) et Émile Braquemond : vase en porcelaine en forme de petite amphore, émaillé bleu à décor de branches de lauriers brunes, réhaussées d'or ; panse ornée de quatre médaillons ronds symbolisant : l'escrime, l'équitation (joueur de polo), la pelote basque et la barre parallèle en gymnastique ; les athlètes en pâte blanche sur fond gris clair ; corps orné de biplans blancs sur fond gris clair ; il est signé sur la base : “O. D. V GUILLONNET INV - BRAQUEMOND”, “S. 1924 D N”, “R F - MANUFACTURE NATIONALE - DÉCORÉS À SÈVRES 1924” et “MADE IN FRANCE” ; hauteur 33 cm, diamètre 15 cm. (Importants fêles restaurés). Époque 1924. Bon état. Ces vases ont été créés à l'occasion des jeux olympiques de 1924 à Paris ; il y avait quatre modèles, les médaillons représentant d'autres disciplines, le nôtre est le n° 3 ; ils ont été remis par le département de la Seine et la ville de Paris aux médaillés d'or. En raison de la date tardive de la livraison de ces vases, ils furent expédiés à leurs destinataires étrangers par la voie des ambassades et légations des pays concernés ; les autres ont été remis aux athlètes français. Il y aurait eu 309 vases commandés et livrés. Suite au nouveau règlement du C. I. O. de 1924, ces cadeaux seront les derniers offerts aux athlètes vainqueurs dans leur discipline.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

RARE MOBILIER D'ÉPOQUE EMPIRE DE LA DUCHESSE DE BERRY, - PROVENANT DU GRAND SALON DU CH TEAU DE ROSNY Composé de 11 chaises, 13 fauteuils dont 8 avec accotoirs garnis, 1 grand canapé, 1 paire de petits canapés, 1 paire d'écrans à feu et 1 paire de tabourets de pieds. En acajou et placage d'acajou mouluré et sculpté, les accotoirs en crosse à décor de palmettes terminés par des enroulements, les montants sommés de rosettes, les pieds sabres, chacun marqué au feu R.57, étiquette manuscrite à l'encre Grandjean Tapissier sous la traverse postérieure, la couverture de tapisserie au point à fond jaune à décor de scènes mythologiques. Un pied postérieur cassé sur un fauteuil, un pied postérieur remplacé sur un fauteuil, consolidations et restaurations, accidents à certaines garnitures. Époque Premier Empire, circa 1815. Attribué à François-Honoré-Georges JACOB-DESMALTER (1770-1841). Chaises : H. 92 x L. 47 cm. Fauteuils : H. 94 x L. 63 cm. Fauteuils garnis : H. 100 x L. 67 cm. Grand canapé : H. 109 x L. 191 cm. Petits canapés : H. 102 x L. 125 cm. Écrans : H. 107 x L. 70 cm. Tabourets : H. 17 x L. 43 cm. Ce lot est classé parmi les Monuments Historiques par décret du 6 septembre 1990. Il est notamment soumis à des restrictions quant à sa circulation hors du territoire français ; l’identité et les coordonnées de l’acquéreur doivent être communiquées au Ministère de la Culture et de la Communication. Merci de contacter le département pour tout renseignement complémentaire. The present lot has been classed by decree on the 6th September 1990 amongst the French Monuments Historiques. Restrictions to its movement outside of the French territories therefore apply; the identity and contact details of the buyer must be given to the French Ministry of Culture and Communication. Please contact the department for any further information. Provenance - Possiblement Alexandre Edmond de Talleyrand-Périgord (1787-1872) et son épouse Dorothée de Courlande (1793-1862), duc et duchesse de Dino, au château de Rosny-sur-Seine. - Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry (1798-1870), au château de Rosny-sur-Seine, pour le Grand Salon. - Comte Jules Polydore Le Marois (1802-1870), au château de Rosny-sur-Seine. - Gustave Lebaudy (1827-1889), au château de Rosny-sur-Seine. - Vente anonyme, Maître Rogeon, Hôtel Drouot, Paris, 18 octobre 1993, lots 123 et 124. - Vente L’esprit français, Christie’s, Paris, 30 novembre 2016, lots 48 et 49. - Collection privée, Paris. Historique La première mention de notre suite de sièges est celle de l’inventaire du château de Rosny dressé en 1818 où le mobilier de salon comprenait alors 2 canapés à deux places, 1 grand canapé, 8 grands fauteuils et 4 fauteuils à dossier rectangulaire, 12 chaises, 1 paire de tabourets de pied en placage et 1 paire de pare-feu. Le 4 juillet 1820, suite au décès du duc de Berry, un deuxième inventaire est dressé et la tapisserie au petit point à fond jaune à scènes mythologiques en grisaille, aujourd’hui subsistante, y est alors décrite. D’après Cécile Dupont-Logié, la broderie de cette garniture serait l’œuvre de la duchesse elle-même et de ses dames de compagnie (cf. Entre cour et jardin. Marie-Caroline, duchesse de Berry, Sceaux, 2007, p. 146, n° 94). Une étiquette manuscrite visible sur l’un des fauteuils révèle quant à elle le nom du tapissier Grandjean référencé au 39 rue de la Tonnellerie à Paris en 1811 (cf. J. de La Tynna, Almanach du commerce de Paris, Paris, 1811, pp. 77 et 331). Il est important de noter que la Duchesse de Berry acquît le château en partie meublé, il est donc possible que notre salon ait été originellement livré pour Alexandre Edmond de Talleyrand-Périgord, neveu de Talleyrand, et son épouse Dorothée de Courlande, duc et duchesse de Dino, précédents propriétaires du domaine. Ainsi, la duchesse de Berry se serait contentée de renouveler les garnitures du mobilier de salon. La marque au fer « R.57 » visible sur cet ensemble atteste de l’usage de ces meubles par la duchesse, cette marque correspond en effet à celle apposée sur l’ensemble du mobilier du château par la duchesse de Berry et se trouve également sur des pièces datables de 1821. Jacob-Desmalter, à qui cette suite est attribuée, lui fournit un important ensemble de sièges et cela jusqu’à son exil. En 1824, celui-ci livra pour son château de Rosny une causeuse, un petit tabouret de pied et une paire de méridiennes en frêne incrusté d’amarante aujourd’hui conservés au château de Weinburg en Autriche (collection de la comtesse Charlotte Lucchesi-Palli). Cet ensemble de bois clair rappelle que la duchesse fut une des premières à acheter et mettre au goût du jour des meubles de bois indigènes sous la Restauration. Citons également un mobilier de salon comprenant six sièges mais de facture plus modeste et marqué « R.24 » et « R.27 » vendu chez Sotheby’s Londres, 14 avril 20

Estim. 40 000 - 60 000 EUR

RARE ASSIETTE EN PORCELAINE DE SÈVRES DU SERVICE DIT “DU PAPE”, - LIVRÉ À SA MAJESTÉ NAPOLÉON BONAPARTE À FONTAINEBLEAU À L’OCCASION DE LA VISITE DU PAPE PIE VII POUR LE SACRE Assiette en porcelaine dure, le centre est peint d’une allégorie de la Terre (Gaïa) en camaïeu blanc sur fond brun, elle est figurée assise, tenant une corne d’abondance et un globe, dans un médaillon entouré d’une couronne de fleurs polychrome ; le marli à fond nankin à décor polychrome alterné de médaillons renfermant chacun une tête de gorgone et un personnage à l’antique traité à la façon d’un bas-relief en bronze patiné sur fond de marbre blanc veiné, ils sont cernés d’une couronne de feuilles et séparés par des foudres ailées et palmettes. Restaurations anciennes. Manufacture nationale de Sèvres, époque Consulat, an XI (1802-1803). Marque en rouge au revers “Sevres / I I ” pour 11 (an XI). D. 24 cm. Provenance Service dénommé “fond nanquin, figures bas-relief, guirlandes de fleurs” livré “à Sa Majesté” le 24 brumaire de l’an XIII (15 novembre 1804) “pour Fontainebleau”. Il est précisé dans les archives de Sèvres qu’il fait partie des “Pièces choisies par M. de Luçay, premier Préfet du Palais de Sa Majesté” (Arch. Sèvres, Vbb 2, 2). Historique Quelques jours avant l’arrivée du Pape Pie VII à Fontainebleau, Alexandre Brongniart, administrateur de la Manufacture impériale de Sèvres, écrivit à M. de Fleurieu, intendant général de la Maison de l’Empereur : « Mr le maréchal Duroc est venu lundi voir si la Manufacture pourrait envoyer de suite à Fontainebleau des services de table, et Mr. de Luçay, préfet du Palais, est venu mardi soir choisir ces services et nous recommander de faire en sorte qu’ils puissent être à Fontainebleau le 30 brumaire sans faute (...) ». Le temps pressait en effet, l’Empereur devant arriver à Fontainebleau le 1er frimaire (22 novembre) pour y accueillir le Saint-Père. M. de Luçay choisit ainsi deux services de dessert, l’un assez simple décoré d’une frise de roseaux en or destiné à la table du Grand Maréchal, le second beaucoup plus riche destiné à la table de l’Empereur pas encore sacré, à fond nankin, figures en bas-relief et guirlandes de fleurs, dont fait partie notre assiette. D’un coût total de 7.976 francs, il comportait 110 pièces : 72 assiettes, 24 compotiers (8 ronds, 8 ovales, 8 octogonaux), 2 sucriers de table, 2 confituriers, 2 glacières à trépieds, 4 corbeilles en deux parties, 2 corbeilles Jasmin, 2 jattes à fraises ou à crème ; il était en outre accompagné d’un surtout en biscuit de 14 pièces. Commencé en vendémiaire an XI (septembre-octobre 1802), le service entra au magasin de vente de la Manufacture le 13 messidor an XII (2 juillet 1804). La peinture des figures fut confiée à Claude-Charles Gérard pour 48 assiettes et à Etienne-Charles Leguay pour les 24 autres, chacun recevant 30 francs par assiette, les fleurs furent peintes par Jacques-Nicolas Sinsson, Gilbert Drouet et Charles-Théodore Buteux. Le service fut utilisé sur la table impériale à Fontainebleau pendant le séjour du Pape, d’où son nom parfois utilisé “service du Pape”, du 4 au 7 frimaire an XIII (25 au 28 novembre 1804), soit quelques jours avant le sacre de Napoléon Ier. Puis il resta à Fontainebleau jusqu’en 1814, bien qu’il soit alors décrit comme “dépareillé” dans les inventaires, ce qui explique que le Grand Maréchal ne l’emportât pas sur l’île d’Elbe. On ne sait ensuite ce qu’il en advint, à l’exception de trois assiettes oubliées dans un placard de la conciergerie du château qui furent retrouvées en 1884. Le château de Fontainebleau possède aujourd’hui dans ses collections quelques rares pièces, douze assiettes (dont une décorée de la même allégorie de la Terre) et un compotier octogonal à pied, de ce service considéré comme l’un des plus iconiques du Premier Empire. Note La figure de la Terre a pour source une gravure publiée dans l’Iconologia de Cesare Ripa en 1593 parmi les quatre allégories des Éléments, accompagnée du commentaire : “Elle que vous voyez icy assise & couronnée de fleurs, vous représente la Terre. Elle tient de la main droite un Globe & de la gauche une Corne d’Abondance, pleines de toutes sortes de fruicts., on la peint en Dame venerable, ou si vous voulez, feconde, pour estre, comme disent les Poëtes, la Mere de tous les animaux et avec un globe à la main, pour montrer qu’elle est spherique et immobile. Quant à la Guirlande & à la Corne d’Abondance qu’elle porte, l’une et l’autre signifient qu’elle produit abondamment toutes sortes de fleurs et de fruicts, pour la nourriture des creatures vivantes.”

Estim. 6 000 - 8 000 EUR