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Sculptures, bronzes

Bois, terre cuite, plâtre, pierre, ivoire, marbre, métal, bronze : les ventes aux enchères de Sculptures, marbres et bronze conjuguent l’art et la matière.
Ces ventes live font la part belle à la sculpture classique, des statuettes en bronze de la Renaissance italienne aux portraits en marbre blanc de Jean-Antoine Houdon en passant par les bustes en terre cuite d’Augustin Pajou. Des Vierges à l’enfant aux sculptures animalières d’Antoine-Louis Barye, Rembrandt Bugatti et François Pompon, impossible de rester de marbre devant une telle profusion de sculptures en bois, de têtes en plâtre, de bustes en pierre et de fontes anciennes à la cire perdue.
Les sculpteurs modernes et contemporains font aussi les délices des initiés dans ces ventes online Sculptures, marbres et bronzes qui rassemblent Auguste Rodin, Camille Claudel, Aristide Maillol, Alexander Calder, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, Arman, César, ainsi que la star des ventes aux enchères Alberto Giacometti.
Le saviez-vous ? Cent ans après la mort d’Auguste Rodin, une épreuve en bronze patiné de l’Eternel Printemps signée par ce génie de la sculpture s’est envolée près de deux millions d’euros à Drouot.
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Lots recommandés

Gianlorenzo BERNINI, dit Le BERNIN (1598-1680) - La Comtesse Mathilde de Canossa (Mantoue, vers 1046 - Bondeno di Roncore, 1115) Vers 1640 Statuette en bronze à patine noire H.: 40 cm Provenance: Collection particulière, France OEuvre en rapport: - Gian Lorenzo Bernini, Monument à Mathilde de Toscane, 1633-37, Vatican, Basilique Saint-Pierre. Autres exemplaires en bronze répertoriés dans la bibliographie de l'artiste -Gian Lorenzo Bernini, Matilde de Canossa, H.40, 2 cm, ancienne collection du Palazzo Barberini, Rome, Galerie Carlo Orsi en 2013; - Gian Lorenzo, Matilde de Canossa, bronze doré, titré sur le devant de la base en marbre: « MATHILDI / GRATI. ANIMI/ERGO/URBANUS.VIII/POSUIT, ancienne collection du Palazzo Barberini, National Gallery of Victoria de Melbourne, n°inv. E2.a-B-1970; - Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, vers 1634- 1637, bronze, H. 39,5 cm, Berlin, Staatliche Museum zu Berlin, Kunstgewerbe Museum im Schloss Köpernick, n°inv. 1977.159; - Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, vers 1634-1637, bronze, porte l'inscription sur le devant de sa base: CONTESSA MATILDA, Harvard Art Museums - Fogg Art Museum, n°inv. 1998.1; - Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, bronze, H. 40 cm, porte au revers de la base l'inscription' OPUS EQUITIS BERNINI', North Carolina Museum, Raleigh, n°inv. 58.4.20; - Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, bronze, H. 40 cm, Berlin, Kunstgewerbe Museum im Schloss Köpenick; - Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, bronze, New York, collection Michael Hall, (cf.Bewer, 1999, p. 166); -Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, bronze, H. 39,1 cm, New York, collection Michael Hall, anciennement Christie's, Londres, 2 décembre 1997, lot 116; - Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, bronze, h. 41,5cm). États-Unis, collection privée, anciennement Sotheby's Londres, 11 décembre 1980, lot 264; Francesca Bewer (1999, p. 166) comme dans une collection privée américain; - Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, bronze, Amsterdam, C. Vecht (cf .Charles Avery, 1997) - Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, bronze doré, H. 39,2 cm, anciennement Collection particulière, Milan, Carlo Orsi en 2012; -Gian Lorenzo Bernini, Mathilde de Canossa, bronze, Rome, collection privée (cité mais non reproduit dans Bewer, 1999, p.166; Littérature en rapport: -Rudolf Wittkower, Gian Lorenzo Bernini, the sculptor of the Roman Baroque [2nd ed.], Phaidon Press London, 1966, cat. no. 33, p. 202; -Michael P. Mezzatesta, «Three Statuettes of the Countess Matilda of Tuscany», The Art of Gianlorenzo Bernini: Selected Sculpture, Kimbell Art Museum (Fort Worth, TX, 1982), no. 2 and fig -Charles Avery, Bernini, Genius of the Baroque, London: Thames and Hudson, 1997; -Francesca Bewer, «Bronze Casts after Bozzetti and Modelli by Bernini», in Sketches in Clay for Projects by Gian Lorenzo Bernini: Theoretical, Technical, and Case Studies, Harvard University Art Museums Bulletin, ed. Ivan Gaskell and Henry Lie, MA, Spring, 1999, VI, pp.162-167; -C. D. Dickerson III, Tony Sigel, Ian Wardropper, Andrea Bacchi, Tomaso Montanari, and Stephen E. Ostrow, Bernini Sculpting in Clay, Cat. Exp., New York, 2012, n°5, pp.132-134; -Andrea Bacchi, Matilde di Canossa. Un bronzetto di Bernini degli anni Trenta, Carlo Orsi antichità, Milan, 2013; - Michele K. Spike, Matilda Canossa and the origins of the Renaissance, An exhibition in honor of the 900th Anniversary of her Death, Cat. Exp. tenue du 7 février au 19 avril 2015, Muscarelle Museum of Art, 2015, notice n°9 p.122-123; -Ss dir. Maurizia Cicconi, Flaminia Gennari Santori, Sebastian Schütze, L'immagine Sovrana, Urbano VIII e i Berberini, « La fabbrica dei Santi », Cat. Exp. tenue du 18 mars ou 30 juillet 2023 à Rome, Barberini/Corsini Gallerie nazionali, notice 17, pp.206-207. Cette statuette en bronze dérive de la figure principale d'un célèbre monument commandé par le pontife Urbain VIII: celui de Mathilde de Toscane exécuté pour la Basilique Saint-Pierre du Vatican par le plus célèbre sculpteur de l'Italie baroque, Gian Lorenzo Bernini (1598- 1680). Tenant de sa main droite le bâton de commandement, de sa main gauche la tiare papale et les clés de saint Pierre, Mathilde de Toscane est ici représentée comme Fortitudo, la première des vertus théologales. Cette image de bravoure transcrit le caractère héroïque de cette femme illustre du tournant du XIème siècle. Son soutien indéfectible à la primauté pontificale a servi d'exemple dans une Rome du XVIIème siècle aux factions clivantes et ennemies. L'image de la «Virago catholica », originaire de Toscane tout comme les Barberini, était pour le Pape un outil de propagande nécessaire à la politique de consolidation de son pouvoir dynastique et pontifical. Née vers 1046, Mathilde était la fille du duc de Toscane Boniface-le-Pieux et de Béatrice de Lorraine, ainsi que l'épouse du duc de Lorraine Godefroy le Bossu, puis de Welf de Bavière. À la tête de vastes territoires tr

Estim. 30 000 - 40 000 EUR

Maître italien ; vers 1820. Marbre sculpté. Légère usure. Provenance : Importante collection privée espagnole. Dimensions : 67 x 33 x 24. Buste en marbre représentant un visage dont les cheveux et le cou sont cachés sous un voile détaillé dont on peut apprécier les plis qui forment un grand volume et donnent de l'expressivité à l'œuvre. D'un point de vue esthétique, l'œuvre s'inspire de la statuaire classique, plus précisément romaine, même s'il est vrai que la symétrie et la configuration de l'ensemble de l'œuvre sont grecques, mais tant la coiffure que les vêtements se réfèrent davantage aux préceptes de la sculpture romaine, qui à son tour s'inspire en partie de la sculpture grecque, malgré d'autres influences stylistiques et des particularités qui lui sont propres. Dans ce cas, il convient de noter que l'œuvre correspond à une période historique dans laquelle l'Antiquité est utilisée comme exemple de société vertueuse, reprenant et adaptant les modèles établis par les cultures susmentionnées. Quant au visage, la symétrie susmentionnée nous permet de voir un visage parfaitement encadré par le voile, et structuré par la raie des cheveux qui révèle des yeux en amande, un nez proéminent et des lèvres pleines et serrées. Compte tenu de la délicatesse et de la subtilité de la sculpture, il est probable que cette œuvre soit liée à l'atelier ou à Canova lui-même, le peintre et sculpteur néoclassique Antonio Canova (Possagno, 1757-Venise, 1822), grand admirateur de la sculpture classique, récupérant dans sa production artistique les préceptes développés dans l'antiquité classique, tels que l'intérêt pour le canon, la proportion et la symétrie. Toujours du point de vue du XIXe siècle, où, comme au XVIe siècle, les différentes disciplines de l'Antiquité classique ont été réinterprétées, en les adaptant aux goûts et aux circonstances de chaque époque. Canova avait un style distinctif et caractéristique dans lequel il combinait les pratiques artistiques grecques et romaines avec les premiers mouvements du romantisme pour s'engager dans une nouvelle voie, celle du néoclassicisme.

Estim. 18 000 - 20 000 EUR

ƒ Jean-Pierre Cortot (1787-1843), attribué à L'Agriculture et la Navigation Terre cuite Vers 1835 H. 50 cm Provenance: Collection Stephen Higgons, Paris, November 20, 1961; Collection Peter W. Josten, New York and Princeton, NJ; Par descendance Cette spectaculaire maquette de présentation à double face résulte sans doute d'un projet de statuaire publique : sa monumentalité très concentrée et son iconographie spectaculaire ont pour but de susciter la surprise et l'admiration. D'un côté, une jeune femme représente l'Agriculture ; elle est entourée d'une serpe, d'un crible pour semer le grain et de récoltes abondantes. Une figure tutélaire coiffée d'un némès égyptien rappelle l'égyptomanie des années 1830, tempérée par un buste inspiré des statues d'Apollon en soleil rayonnant. De l'autre côté, une figure symbolisant la Navigation déverse de l'eau de deux amphores, accompagnée de ses attributs traditionnels que sont le compas de marine et le gouvernail, modelés à sa gauche. Stylistiquement comparable aux statues réalisées par Cortot autour de 1835, cette double allégorie reprend la monumentalité décorative des figures assises des villes de Rouen et de Brest réalisées en 1836 pour la place de la Concorde à Paris. Les visages hiératiques sont directement issus du néoclassicisme en vogue au début du siècle, tandis que les corps aux bras et aux jambes très ronds et ce goût pour les motifs ornementaux sont typiques de Cortot. Notre terre cuite entretient également des liens étroits avec le bas-relief du Triomphe de Napoléon Ier sculpté en 1836 pour l'Arc de Triomphe : une composition foisonnante, un néoclassicisme tempéré par un goût prononcé pour le détail, une volonté manifeste de décoratif. Les figures ailées de la Navigation et celle de la Victoire couronnant Napoléon sont toutes deux modelée sur le même canon, tandis que la figure de l'Agriculture, campée solidement sur ses pieds, rappelle le canon puissant de Napoléon. Artiste favori du Salon, académicien, enseignant à l'Ecole des Beaux-Arts, Cortot mène une brillante carrière et multiplie les commandes publiques. Il participe à la décoration du palais du Louvre, du palais de Justice ou encore du Palais Bourbon, mais intervient aussi à Calais, Marseille ou Bordeaux. Son style néoclassique, solennel autant que décoratif, caractérise la statuaire française de la première moitié du XIX siècle.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR