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Sculptures, bronzes

Bois, terre cuite, plâtre, pierre, ivoire, marbre, métal, bronze : les ventes aux enchères de Sculptures, marbres et bronze conjuguent l’art et la matière.
Ces ventes live font la part belle à la sculpture classique, des statuettes en bronze de la Renaissance italienne aux portraits en marbre blanc de Jean-Antoine Houdon en passant par les bustes en terre cuite d’Augustin Pajou. Des Vierges à l’enfant aux sculptures animalières d’Antoine-Louis Barye, Rembrandt Bugatti et François Pompon, impossible de rester de marbre devant une telle profusion de sculptures en bois, de têtes en plâtre, de bustes en pierre et de fontes anciennes à la cire perdue.
Les sculpteurs modernes et contemporains font aussi les délices des initiés dans ces ventes online Sculptures, marbres et bronzes qui rassemblent Auguste Rodin, Camille Claudel, Aristide Maillol, Alexander Calder, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, Arman, César, ainsi que la star des ventes aux enchères Alberto Giacometti.
Le saviez-vous ? Cent ans après la mort d’Auguste Rodin, une épreuve en bronze patiné de l’Eternel Printemps signée par ce génie de la sculpture s’est envolée près de deux millions d’euros à Drouot.
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Lots recommandés

François Pascal Simon GÉRARD, dit le Baron Gérard (1770-1837), atelier de. - L’empereur Napoléon Ier en costume de sacre. Huile sur toile. H. 58 x L. 42 cm. Dans un cadre en bois doré postérieur. Le portrait officiel de l’Empereur L'original de cette image, commandé par Napoléon pour l'hôtel du ministère des Relations extérieures en 1805 et livré l'année suivante, n'est pas identifié à ce jour. Plusieurs institutions françaises conservent aujourd’hui des versions de cette œuvre par le Baron Gérard. Élève de David depuis 1786, François Gérard acquiert la notoriété en 1798 grâce à son œuvre Psyché et l’Amour et devient le peintre du château de Malmaison et le portraitiste de la cour. En 1804, au lendemain de son sacre à Notre-Dame, Napoléon souhaite diffuser sa nouvelle image d'empereur : il se tourne vers les plus grands artistes de l'époque et choisit finalement Jean-Auguste-Dominique Ingres, Robert Lefèvre et François Gérard. Trois sensibilités, trois styles et trois compositions différentes. Chez Ingres Napoléon est assis sur son trône, de face, offrant ainsi une représentation qui tranche avec la tradition des Bourbons. Napoléon apparaît comme un homme sacré, une sorte de divinité, ce qui déplaît à l'Empereur pour un portrait officiel. Robert Lefèvre présente au contraire un Empereur trop humain et pas assez digne du rôle impérial. C’est Gérard qui parviendra à créer l’équilibre parfait entre l’homme et l'empereur. Napoléon est présenté debout, en pied, le corps de trois-quart et s’inscrit pleinement dans les codes esthétiques mis en place par la monarchie et indique ainsi une continuité dans le pouvoir. Cette image deviendra la représentation officielle de Napoléon en costume de sacre et sera reproduite sous différents formats et matériaux comme en témoigne la tapisserie réalisée par la Manufacture des Gobelins dont une version est aujourd'hui conservée au Metropolitan Museum ou comme en témoigne la gravure réalisé par Auguste Boucher Desnoyers. Le peintre des rois et le roi des peintres François Gérard, né et élevé à Rome, grandit dans un milieu proche de la noblesse puisque son père était intendant du cardinal François-Joachim de Pierre de Bernis, il manifeste très tôt un vif penchant pour le dessin. De retour en France, il se forme à la Pension du Roi, un établissement pour jeunes artistes talentueux. Remarqué, il devient l'élève du sculpteur Augustin Pajou avant de devenir celui de David, à l'âge de 16 ans. Grâce à la protection de son maître, il peut laisser libre cours à son talent et devient l'un des principaux peintres du Premier Empire et de la Restauration. Surnommé « le peintre des rois, le roi des peintres », il réalise le portrait de toutes les familles souveraines des cours européennes et reçoit de grands artistes et intellectuels de l'époque dans son salon parisien. Il devient baron en 1819. Il meurt à 67 ans, devenu peintre d'histoire et maître portraitiste du néoclassicisme. Au XIXe siècle, quatre-vingt-sept portraits en pied lui sont attribués, plus de deux cents portraits en pied et en buste dans différents formats et tailles. Une version d’atelier Notre œuvre de dimensions relativement modestes reprend l'une des versions créées par Gérard à fond jaune et tapis vert comme celle conservée au château de Fontainebleau (ill. 2). Elle s'inscrit dans la production de versions réduites par Gérard et son atelier comme pour le portrait de l'impératrice Marie-Louise (ill. 4) ou le portrait de la comtesse Katarzyna Joanna Gabrielle Starzenska (ill. 5). Une radiographie (ill. 1) effectuée sur notre portrait a révélé la finesse d’un dessin sous-jacent au tableau, témoignant de la qualité d’exécution de l’atelier de Gérard. Illustrations - ill. 1 : Radiographie de notre tableau. - ill. 2 : Atelier de François Pascal Simon GÉRARD, Napoléon Ier en costume de sacre, 1805, 240 x 155 cm, Musée de Fontainebleau, inv. N 16 ; PN 1384. - ill. 3 François Pascal Simon GÉRARD, Napoléon Ier en costume de sacre, c. 1815, 32 x 24,2 cm, Château de Versailles, inv. MV 4866. - ill. 4 : Atelier de François Pascal Simon GÉRARD, L’impératrice Marie-Louise, c. 1815, 65 x 55 cm, collection privée. - ill. 5 : François Pascal Simon GÉRARD, Portrait de la comtesse Katarzyna Joanna Gabrielle Starzenska, 1803-1804, 71,5 x 43,3 cm, Palais Royal de Varsovie, inv. ZKW/5870/ab.

Estim. 40 000 - 60 000 EUR

Pietà - Atelier de moulage des Musées Nationaux (1928-), d'après un tirage ancien en plâtre du marbre original de Michelangelo BUONARROTI dit MICHEL-ANGE (1475-1564) Pietà Plâtre H. 168 cm L. 100 cm P. 180 cm L'oeuvre originale datant de 1498/1499 et conservée à la Basilique Saint-Pierre de Rome, a été reproduite en plâtre à la demande de Louis Peisse, conservateur à l'École des beaux-arts de Paris et fondateur du «musée des modèles», qui en passe commande à Leopoldo Malipieri (mouleur) en 1834. À ce sujet et pour noter l'importance parisienne des moulages des oeuvres de Michel-Ange au XIXème siècle, citons Emmanuel Schwarz, conservateur du patrimoine à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris : «Thiers créa dans l'École des beaux-arts un sanctuaire de moulages dédié à Michel-Ange. Cette collection révéla les affinités entre la terribilità de Michel-Ange et le romantisme politique et irréligieux de Stendhal et Michelet. Elle eut des échos dans la poésie de Théophile Gautier et de Baudelaire. Carpeaux et Rodin, sensibles à la puissance de Michel-Ange, conçurent là d'audacieuses inventions. Taine se servit du plâtre parisien pour enseigner à ses élèves le symbolisme tragique des originaux en marbre. Les moulages acquièrent parfois une signification que les originaux dont ils sont tirés ignorent. Pendant un siècle, en France, quelques moulages d'après Michel-Ange offrirent des modèles artistiques, moraux, littéraires et philosophiques. Il fallut pour cela, outre une présentation spectaculaire, une longue préparation historique et quelques coïncidences.» (Du plâtre et de la poésie. Les moulages d'après Michel-Ange à l'École des beaux-arts de Paris, novembre 2012, https://journals.openedition.org/insitu/12411?lang=fr). N° inventaire BA Paris : MU 3654 Date du présent tirage : campagne de surmoulage des Ateliers en 2016 Exposition extérieure possible : non État : petits accidents et manques mais bon état général Nature du tirage par rapport au modèle : complet

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Très belle aigle de la partie centrale de la pièce principale du grand surtout de l'Empereur Napoléon III pour le palais des Tuileries, exécuté par l'orfèvre Christofle, sauvé après l'incendie du 23 mai 1871 : Aigle en laiton argenté aux ailes déployées, la serre gauche posée sur un foudre et la droite tenant un écu au chiffre : “N” surmonté de la couronne impériale ; elle est présentée sur un socle moderne en bronze patiné. Ces aigles étaient, à l'origine, au milieu de la pièce principale du surtout, une sur le devant, l'autre à l'arrière. L'élément principal du milieu de table, de dimension colossale représente la France distribuant des récompenses. 44 x 28 cm. (Fêle à la patte qui tient l'écu). Époque 1855/1856. Très bon état pour une pièce ayant subi un incendie. La commande du grand surtout argenté remonte à 1852, alors que Louis-Napoléon BONAPARTE est encore Prince président. En 1852, un service de table de cent couverts en argenture a été commandé à Christofle par le responsable de la maison du Prince président. L'ensemble du grand surtout argenté et du service des cent couverts (Manufacture de Sèvre) est achevé le 18 février 1856. Il est présenté à l'Exposition universelle de 1855 à Paris, alors qu'il n'était pas encore complet ; le surtout y connut un succès considérable, notamment en raison de l'utilisation du tout nouveau procédé de galvanoplastie considéré comme une révolution. Ce surtout est reproduit dans l'ouvrage relatif à l'exposition au château de Versailles : Versailles et les tables royales en Europe, du 3 novembre 1993 au 27 février 1994. Il est reproduit aux pages 246 à 248 ; on peut voir page 247 la partie centrale de l'élément principal où est représentée l'une des aigles, celle que nous présentons était probablement celle de l'autre côté. Une importante étude sur ce surtout, pages 371 à 379.

Estim. 15 000 - 18 000 EUR