Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

École anglaise néoclassique vers 1800 d'après l'antique Tête d'un compagnon d'Ulysse Marbre blanc H. 66 cm OEuvre de référence : -Tête d'un compagnon d'Ulysse (Fragment), première moitié du IIème siècle ap. J.-C., marbre, H. 74 cm, Villa d'Hadrien, collection Townley, Londres, The British Museum, inv. 1805, 0703.86. OEuvre en rapport : -Tête d'un compagnon d'Ulysse, époque d'Hadrien, marbre blanc, H. 70,5 cm, Cité du Vatican, Musées du Vatican, inv. 695. Littérature en rapport : -Marin Quigna, Gavin Hamilton : The Great Harvest : de la fouille à une antiquité rêvée : un antiquaire écossais dans la Rome de la seconde moitié du XVIIIème siècle, mémoire de recherche sous la direction de Corinne Jouys Barbelin, Paris, École du Louvre, septembre 2016 ; -Brendan Cassidy, The life and letters of Gavin Hamilton (1723-1798): artist and art dealer in eighteenth-century Rome, Londres, Harvey Miller Publishers, 2011 ; -Guillaume Faroult, L'Antiquité rêvée : innovations et résistance au XVIIIème siècle, cat. exp., Paris, musée du Louvre, 2 décembre 2010-14 février 2011, Paris, Louvre éditions, 2010, pp. 68-69 ; -Viccy Coltman, Classical sculpture and the culture of collecting in Britain since 1760, New York, Oxford University Press, 2009 ; -Henri Lavagne, " Deux antiquaires à la villa d'Hadrien ", in Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 2004, pp. 72-76 ; -Jacques Charles-Gaffiot, Henri Lavagne, Hadrien : trésors d'une villa impériale, cat. exp. Paris, Mairie du Vème arrondissement, 22 septembre-19décembre 1999, pp. 95-97, oeuvre en rapport répertoriée sous le n° 74, p. 231 ; -Brian Francis Cook, The Townley marbles, London, British Museum publications1, 985, modèle répertorié sous le n° 47, pp 16-18. L'oeuvre antique qui a servi de modèle à cette Tête d'un compagnon d'Ulysse est retrouvé entre 1769 et 1771 lors des fouilles archéologiques dirigées par le peintre écossais et antiquaire Gavin Hamilton (1723-1798, au Pantanello, lieu situé dans le domaine de la villa d'Hadrien à Tivoli, près de Rome. Au XVIIIème siècle, encouragées par la redécouverte de l'antiquité classique ainsi que le développement du collectionnisme en parallèle du Grand Tour, les fouilles se sont multipliées en Italie. De 1730 à 1776, le comte Fede sonde alors les sols de la Villa d'Hadrien. Le terrain marécageux dans le domaine de la Villa appartenait à Luigi Lolli, maire de Tivoli, qui avait fait la découverte de sculptures autour de l'étang. En 1769, Gavin Hamilton et Giovanni Battista Piranesi (1720-1778), dessinateur et graveur, s'associent, acquièrent le terrain du Pantanello et décident de s'en partager les découvertes. L'assèchement du marais se révèle être une laborieuse et fructueuse entreprise. Selon l'accord établi avec Piranesi, Gavin Hamilton récupère les oeuvres les plus importantes qu'il revend rapidement à des collectionneurs européens, dont l'anglais Charles Townley (1737-1805). Avant leur rencontre en 1772, Gavin Hamilton et Charles Townley entretiennent déjà une correspondance régulière dans laquelle l'antiquaire rend compte de ses recherches et de l'état des oeuvres découvertes à l'amateur d'antiques. Plus tard, dans une lettre datée du 18 mai 1779 adressée au collectionneur, Gavin Hamilton résume ses recherches effectuées au Pantanello et explique que les bustes et portraits retrouvés enfouis dans la boue sont les mieux conservés. Dans cette même lettre, il établit une liste des principales découvertes réalisées pendant les fouilles et leur localisation ; il se souvient en particulier d'une tête de héro grec maintenant en possession du destinataire, Charles Townley. D'abord échangée avec Thomas Jenkins, collectionneur et marchand d'art, cette tête antique a ensuite été acquise par Charles Townley le 18 février 1772 pour £200. Charles Townley réalise plusieurs séjours en Italie. Dès son retour à Londres en 1774, il étudie rigoureusement les oeuvres rapportées de son Grand Tour ou achetées plus tard aux antiquaires anglais établis à Rome. L'amateur propose plusieurs hypothèses pour identifier cette tête antique : une tête de titan, un héro homérique ou encore un portrait de Diomède. En 1957, la découverte dans la grotte de Tibère à Sperlonga d'un groupe daté postérieurement mais plus complet, représentant l'aveuglement du cyclope Polyphème permet d'affirmer qu'il s'agit bien d'une tête de héros issu de l'Odyssée d'Homère, et, plus précisément d'un compagnon d'Ulysse. À l'image des collectionneurs anglais du XVIIIème siècle, Charles Townley rédige plusieurs catalogues de ses acquisitions dans lesquels il indique un titre, le nom de l'antiquaire, le prix de l'oeuvre et une description académique fondée sur ses échanges avec d'autres amateurs et sur des sources anciennes. Une huile sur toile de Johann Zoffany illustrant Charles Townley et ses amis

Estim. 12 000 - 15 000 EUR

Atelier de Jean-Marc Nattier (Paris 1685 - 1766 Paris) Le jugement de Pâris Huile sur toile 71 x 95 cm. Provenance: - selon la tradition familiale, aurait fait partie de la collection de Julien Gréau (Troyes 1810-1895 ?), grand collectionneur, notamment de numismatique et de verreries antiques. Notre tableau est à mettre en rapport avec une composition identique et de même format, que Nattier exécute en 1735, laquelle est connue en plusieurs exemplaires. Né à Troyes en 1810 d'une riche famille de Champagne, Julien Gréau était un collectionneur enthousiaste qui rassembla successivement plusieurs collections au cours de sa vie, dispersant chacune pour pouvoir se porter sur un nouveau centre d'intérêt. Ses Médailles grecques, gauloises et françaises furent vendues en 1867, puis ses Médailles romaines en 1869, ses Bronzes antiques en 1885, et enfin ses Terres cuites grecques en 1891 (ces dernières achetées en grand nombre par le Louvre). Il acquit aussi de nombreux tableaux. Son œuvre capitale fut sa collection de verrerie, émaillerie et poterie antiques, constituée de cinq milles pièces dont plus de mille verres intacts. A la mort de Gréau en 1895, celle-ci fut rachetée par l'Américain John Pierpoint Morgan -- et publiée à cette occasion par W. Froehner --, qui la céda par la suite au Metropolitan Museum de New York. Présenté dans un important cadre en bois doré et mouluré, à décor feuillagé, datant vraisemblablement du XIXe siècle(recoupé). (Restaurations, usures, abrasion, empoussiérage) Expert : Pierre Antoine Martenet

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Bernard BOUTET DE MONVEL, Série de photographies préparatoires tirées sur papier pour des commandes de portraits mondains, dim. max. 16 x 12 cm, circa 1910-1920 [Plus de 40 documents] Ensemble de photographies préparatoires réalisées pour la confection de grandes commandes de portraits mondains. On retrouve d'abord la photographie de Pierre Quinsonas, en costume de polo, réalisée dans l'atelier de Bernard Boutet de Monvel. L'artiste choisira ensuite de représenter son ami devant le terrain de polo à Bagatelle près de Paris. Dandy, Pierre de Quinsonas était connu du Tout-Paris mondain. Il est également passionné de chasse et se fait représenter avec son fusil à la main, " Portrait du comte pierre de Quinsonas en chasseur " en 1914. On retrouve également dans le lot des photographies préparatoires pour ce second tableau du comte. Mobilisé lors de la Première Guerre mondiale, il est affecté comme maréchal des Logis dans le premier groupe d'aviation marocaine. Il décède le 19 juillet 1917 à l'hôpital militaire de Versailles, après un accident d'avion sur l'aérodrome de Villacoublay. OEuvres en lien : Bernard Boutet de Monvel, " Le comte Pierre de Quinsonas ", huile sur toile, Musée des années 30 de Boulogne-Billancourt ; reproduction du dessin préparatoire mis au carreau et du tableau dans ADDADE, " Bernard Boutet de Monvel ", Éditions de l'amateur, 2001, p. 110-111. Bernard Boutet de Monvel, " Portrait du comte pierre de Quinsonas en chasseur ", huile sur toile, 1914, coll. privée, passé en vente chez Artcurial en 2015 (Lot 22, n°2755). Est également présente dans le lot une série de photographie tirée sur papier, avec les négatifs, pour un portrait de M. Georges-Marie Haardt en 1925. Il fut pendant vingt ans attaché à Citroën, d'abord comme responsable commercial puis comme directeur général. Il fut nommé chef des trois expéditions Citroën, d'abord à travers le Sahara, puis l'Afrique (Croisière noire), puis l'Asie (Croisière jaune). Boutet de Monvel le représente debout, une carte pliée à la main, et derrière lui se trouve son autochenille. Le tableau conserve ainsi de la photographie la position du corps de Haardt et l'angle en contre plongée. OEuvre en lien : Bernard Boutet de Monvel, " M. Georges-Marie Haardt ", Huile sur toile, 1925, Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, reproduit dans ADDADE, " Bernard Boutet de Monvel ", Éditions de l'amateur, 2001, p. 185. Bernard Boutet de Monvel établit sa réputation sur un remarquable talent de portraitiste mondain, où dominent la stylisation élégante, le dessin épuré et les coloris raffinés. Ses amis peintres, André Dunoyer de Segonzac (1884-1974) et Jean-Louis Boussingault (1883-1943), sont ainsi réunis dans une toile. Campés au beau milieu d'un paysage sortant de nulle part, hostile et sans végétation, la photographie annonce la composition de la future toile, terminée et datée du 1er août 1914, soit seulement un jour avant l'entrée en guerre de la France. Deux négatifs sont joints au lot et montrent le travail en atelier de Bernard Boutet de Monvel pour ce tableau. On retrouve le duo d'artiste dans la même position qu'en plein air, posant devant les toiles de Bernard accrochées dans son atelier. OEuvre en lien : Bernard Boutet de Monvel, " MM. André Dunoyer de Segonzac et Jean-Louis Boussingault ", Huile sur toile, 1914, Musée des années 30 de Boulogne-Billancourt / Musée du Petit Palais, reproduction dans ADDADE, " Bernard Boutet de Monvel ", Éditions de l'amateur, 2001, p. 129. On retrouve aussi dans le lot un ensemble de photographies tirées sur papier, avec les plaques de verre sèche gélatino-bromure d'argent et les négatifs, ayant permis la préparation du tableau " La convalescente ", datant de 1906. Alors que sa grand-mère souffre de fièvres répétées, Bernard profite des vacances de fin d'année pour la photographier alitée. Le portrait sera présenté au Salon d'automne 1906. La toile sera achetée pour le musée du Luxembourg et se trouve maintenant dans les collections du Palais des Beaux-Arts de Lille. OEuvres en lien : Bernard Boutet de Monvel, " La convalescente ", Huile sur toile, 1906, Palais des Beaux-Arts de Lille, reproduction dans ADDADE, " Bernard Boutet de Monvel ", Éditions de l'amateur, 2001, p. 96. Enfin, on joint au lot une photographie préparatoire pour le portrait " Sylvie de profil ", passé en vente chez Sotheby's en avril 2016. (Lot vendu en l'état)

Estim. 300 - 400 EUR

Ferdinand Loyen DU PUIGAUDEAU (1864-1930) "Bretonnes aux lampions", Huile sur toile marouflée sur carton, signée au dos, 26 x 17,5 cm PROVENANCE : Collection privée, France BIBLIOGRAPHIE : Antoine Laurentin, "Catalogue raisonné de uvre peint de Ferdinand du Puigaudeau", Tome II, Paris, 2023, p.80 N°II-50 reproduit en couleurs « Ferdinand Loyen du Puigaudeau apparaît dans l’histoire de l’école de Pont-Aven comme le seul, avec Charles Laval, à nouer des relations cordiales avec Paul Gauguin en 1886, jusqu’à lui venir en aide. Indépendant et non obligé de vendre grâce à sa famille, ce nantais autodidacte entame une carrière, trouvant un style oscillant entre l’impressionnisme, parfois proche du pointillisme, et le synthétisme pontavénien avec des compositions plus structurées. En février 1895, il revient à Pont-Aven, s’installant avec son épouse et sa fille qui vient de naître dans le nouvel hôtel Gloanec. Durant ce séjour de trois années, il est le témoin des festivités organisées dans le village pour le 14 juillet, pour le pardon paroissial, pour celui de la chapelle Notre-Dame de Trémalo et pour d’autres manifestations. Il trouve ainsi une gamme de thèmes où il révèle son intérêt pour la représentation de scènes nocturnes. Il fait preuve d’une grande originalité en peignant des vues de fêtes foraines, des manèges, des baraques abritant une lanterne magique ou un « panorama », des défilés aux lampions, des processions de nuit ou des feux d’artifice. Le cortège des fillettes et jeunes filles portant des lampions et courant dans les rues du village au milieu de la fête est l’un des thèmes auquel il se consacre volontiers, avec des études et variantes. Puigaudeau traduit l’effet de mouvement par les attitudes des personnages qui s’avancent vers le spectateur, jouant sur le jeu des bras, le rythme des quatre lampions et les effets de lumière sur les visages et sur les mains. qui se détachent sur un premier-plan uniforme presque vertical. À l’arrière, il traduit l’atmosphère générale de la fête avec la foule qui se presse et les innombrables lampions accrochés dans les frondaisons des arbres. Avec virtuosité, Puigaudeau relie et anime ces deux parties par le blanc-bleuté des coiffes et collerettes et les couleurs des lampions qui se font écho. Dans sa recherche de rythme coloré, il va même jusqu’à peindre en vert une collerette ! Cette étude très enlevée est préparatoire à une oeuvre monumentale, - elle fera 160 cm de haut par 110 de large -, commandée par le comte Amédée Aubert de Vincelles pour la décoration de son château de Penanrun à Trégunc en 1896 ». André Cariou

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Follower of Joachim Patinir (Dinant, Belgium, circa 1480 - Antwerp, 1524). XVI - XVII century. - Disciple de Joachim Patinir (Dinant, Belgique, vers 1480 - Anvers, 1524). XVIe - XVIIe siècle. Paysage avec saint Christophe et l'enfant. Huile sur panneau. 29 x 40,5 cm. Elle porte deux numéros de collection manuscrits dans la marge inférieure droite : '44385' et '402'. Nous voyons l'influence évidente de Patinir dans l'importance du paysage dans la scène, où le thème, comme le Prado nous explique que cela se produit également avec le maître, finit par être "un simple prétexte pour développer le paysage qui devient le protagoniste principal" de la composition. En effet, le musée du Prado, qui est l'institution qui possède la plus grande partie de son œuvre et qui lui a consacré sa première exposition monographique en 2007, souligne les vastes paysages caractéristiques de Patinir, qui "présentent des horizons élevés avec de vastes campagnes dans lesquelles se détachent des massifs de roches pointues, d'un caractère fantastique, mêlant le réel et le symbolique", caractéristiques que nous retrouvons également dans le tableau que nous présentons ici. Nous reconnaissons également dans notre peinture à l'huile "une magnifique étude de la lumière et des ombres [et] un excellent traitement de la couleur dans lequel se détache la délicieuse gamme des bleus et des verts", des caractéristiques qui définissent Joachim Patinir, qui a été généreusement loué par ses contemporains et qui "anticipe les grands maîtres hollandais du XVIIe siècle", affirme le Prado, et développe avec une grande créativité et une grande maîtrise d'exécution "une imagination poétique qui lui permet d'exprimer un monde idéalisé ou pathétique avec une profonde sensibilité". Sur le même thème, on trouve un panneau de Patinir réalisé vers 1521 à Anvers, dans sa dernière période, quelques années avant sa mort. Il est aujourd'hui exposé à la Galería de las Colecciones Reales de Madrid (inv. 10014400). Cette belle œuvre, qui comporte plus d'éléments fantastiques et symboliques que la nôtre, certains influencés par Bosch et d'autres issus de l'imagination de Patinir, s'apparente à notre tableau, non seulement en raison de l'épisode iconographique capturé, mais aussi de la majesté du paysage et de la solitude de la nature qui se reflètent dans les scènes, conformément à l'idée de retraite et de repos spirituel, comme l'indique Carmen García-Frías Checa dans le dossier qu'elle a consacré à la peinture pour le musée. Saint Christophe, le "Cristoforo", lié à la symbolique du porteur, puisqu'il signifie étymologiquement "celui qui porte le Christ", est considéré comme le saint patron des voyageurs, des marcheurs, des muletiers, des bateliers, des marins, des porteurs, des athlètes, des chauffeurs, des pilotes et des aviateurs. Sa dévotion a connu un grand essor après le Moyen Âge. Comme l'illustre Luis Monreal dans son "Iconographie du christianisme", il a été martyr en Lycie pendant la persécution de Dèce. Bien que les informations à son sujet soient confuses, son existence historique est certaine et entourée de légendes qui lui ont conféré une grande popularité. Il est présenté comme un géant d'origine cananéenne et on dit qu'il appartenait à la race des cinocéphales, qui ont évolué et pris une apparence humaine. Son image la plus connue est celle présentée dans notre tableau et dans celui que nous avons également analysé, conservé dans la Galerie des Collections Royales : Saint Christophe portant l'Enfant Jésus sur ses épaules, traversant difficilement un fleuve, dans une attitude voûtée due à la lourde charge de Jésus, qui porte à son tour la sphère du monde et utilisant comme bâton un tronc d'arbre, qui est parfois un palmier entier, "parce que, selon la légende, il a poussé et que ses feuilles ont porté des fruits". Souvent, comme c'est le cas dans les deux tableaux, un ermitage est représenté dans le paysage, avec un ermite guidant le saint à l'aide d'une lanterne, l'aidant ainsi à passer miraculeusement de l'autre côté de la mer. Une curiosité : le saint est représenté sous la forme d'un cinocéphale, c'est-à-dire avec une tête de chien, comme le dieu égyptien Anubis. Bibliographie de référence : - Monreal y Tejada, Luis (2000). Iconographie du christianisme", El Acantilado. - Museo del Prado (n.d.). Patinir, Joachim'. https://www.museodelprado.es/aprende/enciclopedia/voz/patinir-joachim/2d6537b0-55e0-4586-9982-43aa3799ecfe. - García-Frías Checa, Carmen (n.d.). Landscape with St. Christopher and Child' (Paysage avec saint Christophe et l'enfant). Galerie des collections royales. https://www.galeriadelascoleccionesreales.es/obra-de-arte/paisaje-con-san-cristobal-y-el-nio/113cc965-fed7-4c54-9ba8-faa3caaf679b.

Estim. 1 200 - 1 800 EUR