Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

Isaac LICHTENSTEIN (Lodz 1889 - 1981) - Autoportrait de l’artiste dans son atelier Réalisé en 1923 Huile sur toile 76 x 61 cm Signé en bas à gauche « Lichtenstein » Au dos de la toile signé et daté « L. Lichtenstein 1923 » Au dos du châssis, l’étiquette de la maison de vente Chayette et Cheval Isaac Lichtenstein naît en 1889 à Łódź en Pologne dans une famille juive. Il étudie tout d’abord à l’école de Iouri Pen de Vitebsk, ici même où Chagall avait commencé à peindre les quartiers juifs du Shtetl. En 1906, il suit les cours de l'Académie de Cracovie, puis, vers 1908-1910 ceux de l’École d'art Bezalel à Jérusalem, dirigés par Boris Schatz et Samuel Hirshenberg. Il se rend à Paris en 1911, puis en Israël en 1912/1913 avant de s’installer la Ruche à Paris en 1914. Il se lie alors aux artistes juifs venus d’Europe de l’Est tels Pinchus Krémègne, Henri Epstein, Marek Szwarc et Léon Indenbaum. Il est l'un des cofondateurs de «Machmadim », une revue d’art juive. Peu après le début de la Première Guerre mondiale, Lichtenstein arrive à Londres avec Lazar Berson, qui fonde en 1915 le musée Ben Uri. Lichtenstein est l’un des membres fondateurs du musée. Puis, Lichtenstein s’installe à New York durant toute la période de la guerre et participe à de nombreuses publications littéraires et artistiques. À partir de 1920, Lichtenstein gravite entre Londres, la Pologne, Paris et les États-Unis, où il passe la plus grande partie de sa vie. Il relance notamment la maison d'édition Machmadim consacrée à la production de livres artistiques en yiddish. Isaac Lichtenstein réalise cet autoportrait dans un atelier en 1923. E.V

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

František KUPKA (1871 - 1957) Danseuse Tanagra Huile sur toile, signée et dédicacée à Ninie …es 20 ans vers le bas vers la droite et porte au dos une étiquette manuscrite avec le titre de l'œuvre. 55 x 46 cm (restaurations) Provenance : - Atelier de l'artiste - Offert par Kupka à André Durst (fils d'Auguste Durst) - Par descendance à l'actuelle propriétaire Ninie est le surnom d'Eugénie Straub (1879 - 1963) la seconde femme de l'artiste qu'il rencontre en 1904 et épouse en 1910. La dédicace Ninie …[l]es 20 ans doit vraisemblablement correspondre soit au 20 ans de leur rencontre (1904 - 1924) soit au 20 ans de leur mariage (1910 - 1930). En 1896 Kupka s'installe 83, boulevard de Clichy. Sa première compagne Maria Bruhn, le rejoint à Paris en 1897 et ils s'installent à La Bretèche. Maria décède en 1898 et l'héritage qu'elle laisse à Kupka lui permet de louer un atelier 10, rue Fromentin. Puis en 1899, Kupka loue un atelier 84, boulevard de Rochechouart jusqu'en 1902 puis il s'installe 57 rue Caulaincourt. En 1904 il rencontre sa future femme Eugenie Straub, épouse d'un officier alsacien et mère d'une petite fille de trois ans, Andrée. En 1906 il déménage à nouveau pour s'installer avec Eugénie Staub et sa fille 7, rue Lemaître à Puteaux dans une maison atelier où il a comme voisin Jacques Villon et son frère Raymond Duchamp Villon. Le 15 mars 1910 il épouse Eugenie Straub. A partir du 15 juillet 1929… Kupka loue un atelier dans la même rue au 137, rue Lemaître. Il loue cet atelier au peintre Auguste Durst (1842 - 1930). Kupka gardera cet atelier jusqu'à son décès en 1957. Le fait que Kupka ait repris son tableau postérieurement à sa création initiale soit 1924, soit 1930, explique la signature et la dédicace légèrement tronquées. Nous remercions Pierre Brullé qui a aimablement confirmé l'authenticité de cette œuvre et qui nous a indiqué que ce tableau a vraisemblablement dû être peint à deux époques différentes et que très probablement l'écriture sur l'étiquette avec le titre est probablement de la main d'Eugénie. Un certificat de Pierre Brullé en date du 11 avril 2024 sera remis à l’acquéreur. Expert : Cabinet Louvencourt et Sevestre-Barbé ATTENTION : Pour pouvoir enchérir en live sur ce lot, merci de bien vouloir vous rapprocher de la maison de ventes par e-mail à contact@hdvgrasse.com WARNING : To be able to bid live on this lot, please contact the auction house by mail before to register, at contact@hdvgrasse.com

Estim. 150 000 - 200 000 EUR

Joseph CZAPSKI (Prague 1896 - Maisons Laffitte 1993) - Faust à l’Opéra de Paris Réalisé en 1956 Huile sur toile 80 x 66 cm Signé et daté en bas à droite "J.CZAPSKI.56" Provenance: Collection particulière, acquis auprès de l’artiste dans les années 1980. Jozef Czapski est un peintre, écrivain, intellectuel et critique d’art polonais. Il naît à Prague en 1896 et grandit en Pologne dans une famille aristocratique polonaise des Hutten-Czapski. En 1915, il part étudier le droit à l’université de Saint-Pétersbourg. C’est à cette époque qu’il commence à tenir son journal. Après la révolution bolchévique, il s’engage dans l’armée polonaise et sert sans armes de manière pacifiste. En 1921, Czapski s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie, puis à Cracovie au sein de l’atelier de Józef Pankiewicz. Il fonde en 1923 avec d’autres étudiants le « Comité de Paris » « Komitet Paryski » (K.P.) qui se détourne de la peinture académique polonaise et dont le but est de rejoindre Paris pour poursuivre l’apprentissage artistique. C’est en 1924 que le peintre part à Paris avec les autres étudiants « kapistes ». Jozef Czapski rencontre alors Daniel Halévy, André Malraux, François Mauriac, la pianiste Misia Sert, qui devient un mécène pour le groupe Kapiste et une clef d’entrée dans l’avant-garde parisienne. En 1932, Czapski retourne en Pologne. En 1939, il est emprisonné successivement dans trois camps soviétiques. En 1941, il combat le nazisme au sein de l’armée polonaise d’Anders. Après la guerre, il s’installe définitivement en banlieue parisienne à Maisons-Laffitte, puis à Mesnil-le-Roi. Il continue de s’engager contre les totalitarismes en s’exprimant dans la revue polonaise Kultura publiée en France. Ses premières œuvres peintes sont détruites pendant la guerre et il ne reprend la peinture qu’en 1948. En 1992, il est nommé professeur honoraire de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Czapski termine sa vie en exil à Paris. Czapski est notamment influencé par les œuvres de Cézanne, Bonnard, mais aussi par Soutine et Nicolas de Stäel. Il réalise de nombreuses scènes de la vie parisienne. Les théâtres, les cafés, les restaurants, l’opéra, sont des motifs récurrents dans l’œuvre de l’artiste. Outre Paris, il représente également des paysages et des bords de mer français. L’artiste portraiture également des chanteurs, des acteurs, des politiques et des écrivains. Son style est profondément moderne et porte un regard humaniste sur la vie. Czapski expose pour la première fois en 1930, en France avec le groupe de Kapistes à la galerie Zak à Paris. Il occupe par la suite une bonne place au sein du pavillon polonais des expositions universelles de Paris (1937) et de New York (1939). En 1990, le musée Jenisch de Vevey en Suisse, organise une rétrospective des œuvres du peintre. E.V

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Milivoy UZELAC (Mostar 1897- Paris 1977) - Les porteuses de fruit Huile sur isorel 53,5 x 39 cm Signé en bas à gauche "Uzelac" Peintre, dessinateur, affichiste, illustrateur d’origine croate, Milivoy Uzelac est un pionnier de l’art moderne. Il suit d’abord les cours du professeur Oton Ivekovic à l’Académie des Beaux-Arts de Zagreb puis les abandonne un an plus tard les jugeant trop académiques. De 1915 à 1923, il travaille à Prague et à Zagreb dans un style expressionniste. Avec les jeunes expressionnistes de Zagreb (Vilko Gecan, Marijan Trepse et Vladimir Varlaj), il participe au 7ème Salon du printemps ; ils sont appelés le groupe des quatre. Uzelac s’imprègne alors de l’œuvre de Manet, Cézanne, Gauguin, des Fauves, de Picasso, Braque et des Nabis. L’avant-garde tchèque menée par des artistes tels que Othon Coubine, Emil Filla et les expressionnistes allemands tels Kirchner ou encore Schmidt-Rottluff, marquera fortement son orientation artistique. Milivoy Uzelac voyage une première fois à Paris en 1921 et réside dans le quartier de Montparnasse. Son œuvre prend alors des formes néo-cubistes influencée par le travail d’André Lhote dont l’Académie se trouve près de Montparnasse. En 1923, Uzelac s’installe dans la banlieue de Malakoff et bénéficie de nombreuses commandes. Il expose au Salon d’Automne jusqu’en 1944 et au Salon des Indépendants jusqu’en 1940. Il mène une vie intense, travaille le jour et entretient une dense vie sociale la nuit. À partir des années 1930, Uzelac commence à séjourner fréquemment dans le sud de la France et réalise souvent des variantes d’un même motif. Il affectionne tout particulièrement des sujets où la mer tient une place centrale. On lui connaît de nombreuses représentations de baigneuses, de paysages de mer et de scènes de sports nautiques. E.V

Estim. 4 000 - 5 000 EUR

Kumi SUGAI (1919-1996) Paysage urbain, 1954 Huile sur toile signée en bas à droite. Signée deux fois et datée au dos. 29,5 x 29,5 cm Exposition : Kumi Sugaï, Paris, Galerie Craven, 1954 (Timbre de la galerie au dos). Intégré de manière théorique à la “très jeune Ecole de Paris” par Michel Ragon en 1954, et rattaché à des mouvements franco-français comme beaucoup d’autres artistes d’alors, l’Oeuvre de Kumi Sugaï répond pourtant à des critères bien personnels et sont d’une inventivité rare. Influencé très tôt par les estampes japonaises et le lyrisme qui les accompagne, Sugaï quitte son Japon natal pour s’installer à Paris en 1953. Très vite, il intègre le cercle artistique de l’époque et bénéficie d’une première exposition collective du 1er au 29 octobre 1953 - organisée par John Craven - en hommage à Francis Picabia (qui décèdera un mois plus tard des suites de sa longue maladie). Sugaï présente à cette occasion L’Oiseau , peinture figurative et déjà si abstraite d’un oiseau qui composent son bestiaire des années 1953 à 1954. Seulement une année plus tard, et comme le précise le critique Jean-Clarence Lambert - auteur de la première monographie de l’artiste, cette exposition collective lui ouvre la porte d’une première exposition personnelle. En 1954. Toujours chez John Craven et où notre toile sera donc exposée. A l’occasion de cette exposition, l’artiste rencontre Jean-Clarence Lambert et André-Pieyre de Mandiargues. Ils seront immédiatement intrigués et convaincus du potentiel du jeune artiste japonais. Roger Van Gindertael, autre critique d’art belge, voit dans le travail de Sugaï une influence certaine de Paul Klee. De prime abord, notre toile peut paraître relever d’un expressionnisme abstrait évident. Or c’est à la période figurative des Paysages de l’artiste que cette toile doit se rattacher. Les scènes urbaines qui constituent ces paysages sont, comme l’expliquait Paul Klee, des “images abstraites avec des souvenirs”, le tout organisé à la façon d’un jardin japonais. Natif de Kobe, l’artiste intègre son histoire personnelle et choisit la ville comme sujet d’inspiration, aux dépens de la campagne qu’il trouve ennuyeuse. Mandiargues décrira ces peintures comme des “villes-paysages, mêlant à la fois le point de vue vertical avec l’horizontal (prédominant)”. Des paysages flottant et hors-sol donc, peut-être en continuité de ces fameuses images d’un monde flottant (ukiyo-e) tant appréciées des frères Goncourt.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

EMILIO GRAU SALA (Barcelone, 1911 - Paris, 1975). "Music Hall", 1966. Huile sur toile. Présente l'étiquette au dos de la galerie d'art Mundi (Barcelone). Signée, datée, titrée et localisée au dos. Dimensions : 89 x 118 cm ; 110 x 138 cm (cadre). Le thème du théâtre, ainsi que le cirque et la vie festive qui y est liée, ont été les thèmes de prédilection de l'artiste Grau Sala. Il nous offre ici une scène animée mettant en scène une femme nue sur une scène, devant un public nombreux et flou, à l'exception de la présence d'une femme dans la loge, située en bas à droite, qui ne semble pas contempler l'artiste sur scène. L'image est résolue par des traits rapides et une palette audacieuse de tons contrastés, qui transmettent avec succès l'atmosphère à la fois agitée et retenue du moment. Fils du dessinateur Juan Grau Miró, Grau Sala a suivi les cours de l'École des beaux-arts de Barcelone en parallèle à une formation essentiellement autodidacte. En 1930, il expose pour la première fois à la galerie Badriñas de Barcelone. Au début de la guerre civile, en 1936, il se rend à Paris, où il s'installe dans la colonie d'artistes espagnols de Montparnasse. La même année, il reçoit le premier prix Carnegie. Au cours des vingt-cinq années qu'il passe à Paris, il côtoie de près l'avant-garde, bien qu'il opte toujours pour une figuration coloriste, dérivée de l'impressionnisme et du fauvisme. Une voie déjà empruntée par le circuit commercial, dépassée en termes de nouveauté par le cubisme et le surréalisme, mais maintenue en vie à un haut niveau grâce à des maîtres tels que Bonnard, Chagall et Dufy. En fait, il s'est rapidement fait connaître à Paris comme le successeur de l'esprit et des valeurs impressionnistes, en relation directe avec Bonnard et Vuillard. Ce choix stylistique de Grau Sala conditionne celui de son épouse, Ángeles Santos, qui abandonne son surréalisme singulier pour un paysage plus conventionnel, une décision que les critiques n'ont pas hésité à regretter. Le succès de son style conduit Grau Sala à se consacrer également au travail graphique (gravures, lithographies, illustrations de romans, affiches...), ainsi qu'aux décors de théâtre. La grâce et la finesse de ses personnages, la vivacité des couleurs et l'atmosphère élégante des environnements qu'il a capturés lui ont valu un grand succès et une reconnaissance dans le monde entier. Il a organisé plusieurs expositions personnelles, principalement à Barcelone et à Paris, mais aussi dans des villes comme New York, Toulouse, Londres et Los Angeles. En 1963, il retourne à Barcelone, lorsque la figuration stagnante de l'Espagne franquiste commence à être remise en question par Oteiza, Chillida, Tàpies et le collectif "El Paso". Il reste cependant fidèle à son style et, jusqu'à sa mort en 1975, il travaille dans une ligne personnelle, centrée sur ses thèmes favoris, les figures féminines, les intérieurs et les paysages, dans un cadre temporel vaguement classique et nostalgique du dix-neuvième siècle. Après sa mort, et pendant plus d'une décennie, Grau Sala a été éclipsé par les multiples nouveautés qui émergeaient dans l'Espagne démocratique, mais à partir des années 1990, le nouveau boom de la collection de niveau moyen a relancé Grau Sala, qui a été compris comme un interprète de l'impressionnisme dans une clé espagnole. Les œuvres d'Emilio Grau Sala sont conservées au Musée national d'art de Catalogne, au Musée d'art contemporain Esteban Vicente et à l'Institut d'art et de culture contemporains Óscar Domínguez.

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

Ⓟ VICTOR TARDIEU (1870-1937) - "Le thé au jardin" Huile sur toile 81 x 65 cm à la vue Expositions / bibliographie : - Un certificat d'authenticité produit par M. de Coninck, directeur de la Galerie Jonas, qui présenta l'oeuvre au sein d'une exposition monographique intitulée "Victor Tardieu, 1870-1937" en décembre 1977. L'oeuvre fut exposée sous le numéro 25. Une oeuvre ayant pour même sujet du thé au jardin, et reprenant les deux silhouettes de femmes présentes sur à l'identique, auxquelles s'ajoute une troisième figure féminine sur un hamac à droite de l'oeuvre, fut également produite par Victor Tardieu. L'oeuvre, intitulée "Robes blanches dans le soleil", fut exposée dans cette même exposition à la galerie Jonas, sous la numéro 45 (cf. illustration, reproduite dans le catalogue d'exposition "Victor Tardieu 1870-1937 [exposition 1977], Galerie Jonas, 1977). La toile intitulée "Robes blanches dans le soleil" nous laisse supposer que l'oeuvre "Le Hamac", présentée conjointement au catalogue, fut réalisée par Victor Tardieu en tant qu'étude du sujet de la femme alanguie sur un hamac, en prévision de la réalisation de l'oeuvre précédemment mentionnée. En effet, la femme est revêtue de cette même tenue blanche et de ce large chapeau assorti, dans une position similaire, la tête s'appuyant sur la main, rappelant sans nulle doute celle de la femme de droite présente dans "Robe blanche sous le soleil". Ces trois oeuvres furent donc très probablement réalisées par l'artiste dans une même journée. Le sujet des femmes au jardin fut plébiscité par l'artiste au cours d'une période de production s'étendant de 1911 à 1914, alors qu'il passe plusieurs étés avec sa famille à Orlines, près de Lyon. Son fils unique, Jean Tardieu, évoque d'ailleurs le souvenir d'une "maison [autour de laquelle] régnait un grand jardin", laissant à l'enfant l'impression d'un "paradis". Cet espace verdoyant inspire l'artiste qui produisit plusieurs compositions en plein air, faisant poser sa femme, Caroline Luigi dite "Câline", et ses amies, dans ce qui fut appeler les "scènes au jardin". Employant une palette particulièrement vive et en adoptant un style se rapprochant de l'impressionnisme, ces productions témoignent de la place de l'artiste dans la sphère artistique du début du siècle. VICTOR TARDIEU (1870-1937) "Thưởng trà" Sơn dầu trên vải 81 x 65 cm Triển lãm / Tham khảo: - Có chứng nhận nguồn gốc được xác thực bởi ông de Coninck, giám đốc Galerie Jonas, người đã giới thiệu các tác phẩm trong cuộc triển lãm chuyên khảo có tựa đề "Victor Tardieu, 1870-1937" vào tháng 12 năm 1977. Tác phẩm được trưng bày dưới số thứ tự 25. Chủ đề phụ nữ trong vườn được Victor Tardieu yêu thích trong khoảng thời gian sáng tác kéo dài từ năm 1911 đến năm 1914, khi ông cùng gia đình trải qua mùa hè tại Orlines, gần Lyon. Ký ức về "ngôi nhà nơi có khu vườn rộng lớn ngự trị" gợi cho tâm hồn non nót của đứa trẻ Jean Tardieu ấn tượng về vùng đất “thiên đường”. Không gian xanh đã truyền cảm hứng cho người nghệ sĩ tạo ra một số tác phẩm ngoài trời cùng với vợ ông, Caroline Luigi và những người bạn. Sử dụng bảng màu sống động và áp dụng phong cách gần với chủ nghĩa ấn tượng, những tác phẩm này là minh chứng cho vị trí của nghệ sĩ trong lĩnh vực nghệ thuật vào đầu thế kỷ này.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Cercle de JOHAN BARTHOLD JONGKIND (Lattrop, 1819-près de Grenoble, 1891). "Coucher de soleil". Huile sur panneau. Dimensions : 25,5 x 33,5 cm ; 34 x 41,5 cm (cadre). Peinture sur le thème de la côte à l'heure magique du coucher du soleil. Le disque doré disparaît derrière la ligne d'horizon et fait ses adieux dans une symphonie ignée. Sur le rivage, des cabanes et des maisons précaires se dessinent face à la mer. Le tableau s'inspire des paysages marins nocturnes de Johan Barthold Jongkind, résolus dans un langage pré-impressionniste. Johan Barthold Jongkind était un peintre et graveur néerlandais considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme. Il étudie l'art à l'école de La Haye sous la tutelle du peintre romantique Andreas Schelfhout, et peint ses premiers tableaux dans le style de la peinture flamande traditionnelle. En 1846, il s'installe à Paris et devient l'élève d'Eugène Isabey jusqu'à ce qu'il soit contraint, en 1855, de retourner aux Pays-Bas en raison de problèmes économiques et de s'installer à Rotterdam. Il revient à Paris en avril 1860 et exprime désormais son attirance pour la marine lors de ses séjours sur la côte normande au Havre, à Sainte-Adresse (voir aquarelle), à Honfleur et à Trouville. Il y rencontre Boudin et surtout Monet, qui reconnaît sincèrement sa dette envers l'artiste hollandais : "c'est à lui que je dois l'éducation définitive de mes yeux". Il participe au Salon des Refusés de 1863 avec le tableau Ruines du château de Rosemont, à côté du tableau controversé de Manet Le déjeuner sur l'herbe, tous deux conservés au musée d'Orsay. Ses paysages de Normandie, des canaux et des plages de la mer du Nord, des bords de Seine, de Paris, et plus tard de Grenoble, traduisent dans des tons finement nuancés la lumière et l'atmosphère de ces lieux. Contrairement aux impressionnistes, il peint ses tableaux en atelier d'après les croquis et les aquarelles qu'il dessine à l'extérieur. Il répète parfois le même sujet sous différentes lumières ou à différentes saisons (idée typiquement impressionniste reprise plus tard par son ami Monet). Il mène une vie désordonnée et finalement, atteint de troubles psychiques (mélancolie, paranoïa) et alcoolique, il meurt à l'asile de Saint-Égrève près de Grenoble. Selon Monet, l'œuvre de Jongkind, avec celles de Corot et de Boudin, est à l'origine de l'impressionnisme.

Estim. 1 200 - 1 500 EUR

Simon MONDZAIN (Chelm 1888 - Paris 1979) - Portrait de la danseuse Stacia Napierkowska Réalisé en 1920 Huile et encre sur papier marouflé sur toile 55 x 33 cm Titré en bas à gauche "Portrait de Napierkowska" Au dos de la toile, le cachet de l’atelier de l'artiste. Provenance : Atelier de l’artiste Par descendance, collection de la famille de l’artiste. Exposition : Mondzain, juin – septembre, Musée Granet, Aix-en-Provence, 1983. Simon Mondzain, 3 novembre – 31 décembre 2004, Centre d’Art et de Culture de la rue de Broca, Espace Rachi, Paris. Bibliographie : Mondzain, juin – septembre, Musée Granet, Aix-en-Provence, 1983, reproduit p.87. Simon Mondzain réalise le portrait de Stacia Napierkowska en 1920. Stacia Napierkowska, née à Paris en 1891, est une actrice et danseuse française d’origine polonaise. Elle tourne dans un nombre considérable de courts métrages et l’un de ses plus grands succès au cinéma est son rôle d’Antinéa dans l’Atlantide de Jacques Feyder en 1921. À plusieurs reprises elle jouera pour le réalisateur Max Linder. Francis Picabia réalisera en 1913 le tableau abstrait « Udnie » (1) inspiré par le spectacle de sa danse hindoue auquel il assiste sur le trajet qui le menait en bateau à New York afin d’assister au vernissage de l’exposition de l’Armory Show. (1) Francis Picabia, Udnie, 1913, Huile sur toile 290 x 300 cm, Achat de l’État en 1948, Centre Pompidou, n° d’inventaire AM2874P.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR