Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Non signé - Henner, Jean Jaques (attribué), 1829 Bernweiler, Alsace - 1905 Paris, peintre français du réalisme académique, cours de dessin chez Charles Goutzwiller (1810-1900) à Altkirch, plus tard il se rendit à l'École des Beaux-Arts de Strasbourg pour étudier la peinture dans l'atelier de Gabriel-Christophe Guérin (1790-1846), En 1846, il s'installe à Paris et devient l'élève de Michel-Martin Drolling puis, à partir de 1851, de François-Édouard Picot à l'École des Beaux-Arts de Paris. Durant cette période, il travaille principalement sur des portraits, dont ceux de sa famille et d'autres personnes de sa région natale en Alsace, encouragé par ses professeurs, Henner participa en 1858 à une exposition de l'Académie Française, avec son œuvre 'Adam et Eve trouvent le corps d'Abel' il remporta le Prix de Rome, auquel était lié un séjour d'études à la Villa Médicis à Rome, Henner resta en Italie jusqu'en 1865 et se consacra principalement à l'étude des œuvres de Titien et de Corrège, Durant cette période, il se spécialise dans la représentation de figures féminines nues dans un environnement paysager, dont les contours sont peints de manière floue dans la pénombre ou la lumière crépusculaire. Après son retour à Paris, Henner se consacre à nouveau à la peinture de portraits, en plus de ces figures féminines, pour la plupart mythologiques. Grâce à sa manière de peindre fidèle à la nature, ces portraits atteignirent une grande popularité auprès du public fin de siècle, aujourd'hui beaucoup de ses œuvres sont visibles au Musée Jean-Jacques Henner à Paris, l'une de ses œuvres les plus célèbres est le portrait d'une Alsacienne en costume traditionnel L'Alsace, qu'il peignit en 1871 à la demande d'un groupe d'épouses d'industriels de Thann, qui l'offrirent à Léon Gambetta, le tableau symbolise l'Alsace perdue et devint très populaire sous la Troisième République, "Nu couché", huile/toile, nu féminin allongé sur un drap rouge velouté, ses cheveux bruns sont couronnés de feuilles et de fleurs, non signé, désigné au dos dans le châssis et indiqué dans l'ancienne étiquette adhésive, craquelé, pertes de couleurs partielles, toile partiellement endommagée, env. 66x113cm, cadre, env. 84x135cm

Aucune estimation

Charles LEBRUN (Paris, 1619-1690), atelier de. - Portrait de Louis XIV (1638-1715) en armure. Huile sur toile, de forme ovale (rentoilée, châssis ancien, restaurations). H. 87 x L. 73 cm. Dans un cadre ovale de bois doré. H. 107 x L. 93 cm. Historique Le roi Louis XIV (1638-1715) est portraituré en buste de trois-quarts, le visage tourné à droite, portant le grand cordon de l’Ordre du Saint-Esprit sur une armure fleurdelisée. Il porte autour de son cou une cravate en dentelle accompagnée de nœuds de rubans rouges ; coiffé de sa grande perruque châtain foncé, dont les boucles épaisses retombent sur ses épaules, le Roi Soleil arbore une fine moustache. Il tient son casque empanaché de plumes noires et fixe le spectateur d’un regard majestueux. L’écharpe blanche des officiers généraux est nouée autour de sa taille. Louis XIV pose devant une tenture damassée de fils d’or, relevée en coin pour laisser deviner un ciel de campagne militaire. La personnalité du visage du roi est traduite par un jeu d’ombre et de lumière qui modèle les traits tandis qu’une touche un peu plus empâtée est appliquée sur l’armure. Le roi apparaît en chef de guerre et protecteur du royaume. Une reprise partielle du portrait peint par Le Brun en 1682 Notre tableau est une reprise partielle du portrait « Le roi en armure avec un casque empanaché » peint par Le Brun en 1682 ; ce portrait aujourd’hui disparu est connu des historiens par la copie partielle de forme ovale du portrait de Charles Le Brun, mentionnée sans nom d’auteur et déposée depuis 1936 au musée historique de Strasbourg, avec pour date de création 1682-1700 (ill. 1). Peint en buste, le roi porte également une armure fleurdelisée, sur laquelle se détache le cordon bleu du Saint-Esprit. Le jabot en dentelle et la longue perruque contrebalancent toute sévérité martiale d’un roi âgé d’une quarantaine d’années. Cette même effigie du roi se retrouve dans une gravure d’Edelinck d’après Charles Le Brun où le portrait du roi est placé sur le bouclier de la Religion. Le Frontispice pour la thèse de l'abbé de Polignac, “L'Eglise victorieuse de l'hérésie ou le triomphe de la religion”, a été achevé en juin 1686 par Le Brun (ill. 2). Le modèle fut gravé par G. Edelinck mais jamais utilisé pour cette thèse. Une des dernières effigies royales conçues par Le Brun Vingt ans avant le célèbre et somptueux portrait présenté par Rigaud en 1701, que l’histoire a retenu comme illustration du règne, les peintres de la Cour s’attachaient surtout à donner de Louis XIV une image équestre (tel le célèbre portrait de René-Antoine Houasse) ou martiale, célébrant le roi vainqueur de plusieurs campagnes après avoir été en guerre contre toute l’Europe. Parmi les peintres les plus en vue, Nicolas Mignard (1606-1668) offrît plusieurs représentations de Louis XIV en dieu Mars, tandis que Charles Le Brun (1619-1690) peignit le roi de manière plus réaliste en chef de guerre, en armure, portraits empreints d’une forte impression. Le modèle de 1682 repris par la gravure serait donc l’une des dernières effigies royales conçues par Le Brun qui fut, après la mort de Colbert en 1683, évincé par Louvois au profit de Mignard. Notre tableau, qui apparaît bien comme une variante d’atelier reprenant le portrait de Charles Le Brun de 1682, est le témoignage d’une des dernières effigies royales conçues par l’artiste. « Au cours des quinze années qui séparent Le Brun de Rigaud, nous ne trouverons ni dans la peinture, ni dans la gravure, de type intermédiaire bien tranché entre celui fixé par Le Brun et la figure royale que le pinceau de Rigaud impose à la fin du règne. » (Lieutenant-colonel Ch. Maumené et le comte Louis d'Harcourt, Iconographie des rois de France, Archives de l'art français, Paris, 1928-1931, p. 16.) Œuvres en rapport - D’après Charles Le Brun, Portrait de Louis XIV, copie partielle du portrait "Le roi en armure avec un casque empanaché" peint par Le Brun en 1682. Château de Versailles, mentionné sans nom d'auteur, Aile du Nord, second étage, salles des portraits, n°141-150, dans le guide de 1837 ; mentionné dans la salle des Portraits (n°146), aile du nord, attiques, dans l’inventaire de 1850 ; déposé au musée historique de Strasbourg le 2 avril 1936, inv. MV 3497 (ill. 1). - Gérard EDELINCK (1640-1707), d'après Le Brun, Sorbonique de l'abbé Melchior de Polignac (« Triomphe de la Religion » ou « Triomphe de l'Église ») , Gravure, vers 1683-1686, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, inv. 6839 (ill. 2). - Atelier de Charles Le Brun, Portrait de Louis XIV, Versailles, Châteaux de Versailles et Trianon, inv. V.2019.65 (ill. 3). - Attribué à Pierre Rabon (1619-1684), d’après Le Brun, Portrait de Louis XIV à cheval, Douai, musée de la Chartreuse, 1668, inv. 237 (ill. 4). Littérature - E. Bellier de la Chavignerie et L. Auvray, Dictionnaire général des

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Joseph CZAPSKI (Prague 1896 - Maisons Laffitte 1993) - Faust à l’Opéra de Paris Réalisé en 1956 Huile sur toile 80 x 66 cm Signé et daté en bas à droite "J.CZAPSKI.56" Provenance: Collection particulière, acquis auprès de l’artiste dans les années 1980. Jozef Czapski est un peintre, écrivain, intellectuel et critique d’art polonais. Il naît à Prague en 1896 et grandit en Pologne dans une famille aristocratique polonaise des Hutten-Czapski. En 1915, il part étudier le droit à l’université de Saint-Pétersbourg. C’est à cette époque qu’il commence à tenir son journal. Après la révolution bolchévique, il s’engage dans l’armée polonaise et sert sans armes de manière pacifiste. En 1921, Czapski s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie, puis à Cracovie au sein de l’atelier de Józef Pankiewicz. Il fonde en 1923 avec d’autres étudiants le « Comité de Paris » « Komitet Paryski » (K.P.) qui se détourne de la peinture académique polonaise et dont le but est de rejoindre Paris pour poursuivre l’apprentissage artistique. C’est en 1924 que le peintre part à Paris avec les autres étudiants « kapistes ». Jozef Czapski rencontre alors Daniel Halévy, André Malraux, François Mauriac, la pianiste Misia Sert, qui devient un mécène pour le groupe Kapiste et une clef d’entrée dans l’avant-garde parisienne. En 1932, Czapski retourne en Pologne. En 1939, il est emprisonné successivement dans trois camps soviétiques. En 1941, il combat le nazisme au sein de l’armée polonaise d’Anders. Après la guerre, il s’installe définitivement en banlieue parisienne à Maisons-Laffitte, puis à Mesnil-le-Roi. Il continue de s’engager contre les totalitarismes en s’exprimant dans la revue polonaise Kultura publiée en France. Ses premières œuvres peintes sont détruites pendant la guerre et il ne reprend la peinture qu’en 1948. En 1992, il est nommé professeur honoraire de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Czapski termine sa vie en exil à Paris. Czapski est notamment influencé par les œuvres de Cézanne, Bonnard, mais aussi par Soutine et Nicolas de Stäel. Il réalise de nombreuses scènes de la vie parisienne. Les théâtres, les cafés, les restaurants, l’opéra, sont des motifs récurrents dans l’œuvre de l’artiste. Outre Paris, il représente également des paysages et des bords de mer français. L’artiste portraiture également des chanteurs, des acteurs, des politiques et des écrivains. Son style est profondément moderne et porte un regard humaniste sur la vie. Czapski expose pour la première fois en 1930, en France avec le groupe de Kapistes à la galerie Zak à Paris. Il occupe par la suite une bonne place au sein du pavillon polonais des expositions universelles de Paris (1937) et de New York (1939). En 1990, le musée Jenisch de Vevey en Suisse, organise une rétrospective des œuvres du peintre. E.V

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Henri HAYDEN (Varsovie 1883 - Paris 1970) - Nature morte à la bouteille et à la coupe de fruits Circa 1913 Huile sur toile 61 x 50 cm Signé en bas à gauche "Hayden" Au dos sur le chassis une étiquette avec le n° « 104 » ainsi que l’étiquette de collection de Léopold Zorowski « Coll. L. Zborowksi 3, rue Joseph Barra Paris N° » Un certificat d’authenticité de la Société Civile de défense de l’œuvre de Henri Hayden sera remis à l’acquéreur. Henri Hayden est un peintre et dessinateur français d’origine polonaise de l’École de Paris. Il naît à Varsovie en 1883 dans une famille de commerçants. À partir de 1902, il étudie à l’université technique de Varsovie et à l’école des Beaux-Arts. Henri Hayden s’installe à Paris en 1907 dans un atelier situé Boulevard Saint Michel et étudie à l’académie « La Palette ». À partir de 1909, le peintre se rend régulièrement en Bretagne, à Pont-Aven et au Pouldu, où il rencontre son ainé Wladyslaw Slewinski. À partir de 1914, Hayden fréquente les cubistes tels Pablo Picasso, Juan Gris et Jean Metzinger. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie à Mougins avec Robert Delaunay ; il revient à Paris en 1944 et découvre son atelier pillé. En 1964, il emménage avec son épouse en Seine-et-Marne où il continue à peindre de nombreux paysages. Le peintre meurt à l’âge de 86 ans. Les premières œuvres du peintre sont influencées par les recherches sur le synthétisme des peintres de Pont-Aven, de Gauguin, et par l’héritage de Wladyslaw Slewinski. La période de 1912 à 1914 est dite « cézannienne ». Il s’oriente ensuite vers l’expérience cubiste, avec des textures contrastées et du collage. Entre 1922 et 1953, le peintre réalise des paysages et des portraits plus réalistes. À la fin de sa vie, il produit surtout des compositions décoratives en revenant vers ses recherches cubistes et en se concentrant sur les valeurs de la ligne et des tâches. Henri Hayden réalise le tableau « Nature morte à la bouteille et à la coupe de fruits » vers 1913. Cette œuvre date de l’époque dite « cézannienne », avant qu’il ne commence à fréquenter les cubistes. L’artiste révèle ici néanmoins ses premières tentations cubistes. Ce tableau provient probablement de la collection du marchand d’art Léopold Zborowski. Le manque d’archives ne nous permet pas de l’affirmer. Léopold Zborowski devient le marchand d’Henri Hayden en 1923 et expose ses œuvres dans sa galerie au 26 rue de Seine. E.V

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

Boleslas BIEGAS (Koziczyn 1877- Paris 1954) - La vague Réalisé circa 1905/1907 Sculpture double face en bronze à patine noire nuancée 39 x 56 x 18 cm Signé sur la base « B. Biegas » Fonte vers 1905/1907 Un certificat d’authenticité de la Société historique et littéraire polonaise sera remis à l’acquéreur. Exposition : Galerie des Artistes Modernes, Paris, 23 mars - 4 avril 1908, Biegas, N°38, La Vague, (bronze) Boleslas Biegas est né en 1877 à Koziczyn. En 1895, il étudie la sculpture d’art sacré à Varsovie auprès d’Antoni Panasiuk. Soutenu par Alexandre Swietochowski, Biegas peut partir étudier à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie à partir de 1897. Il y suit les cours de sculpture d’Alfred Daun puis de Konstanty Laszczka. Biegas se détourne peu à peu de la sculpture classique mythologique pour cultiver un registre satanique et ésotérique. En 1901, il se lie à la Sécession viennoise puis obtient une bourse pour étudier à l’école des Beaux-Arts de Paris. Il installe rapidement son atelier à Montparnasse, rue de Bagneux. Boleslas Biegas est un sculpteur et peintre symboliste. Sous l’influence de la technique de Vigeland, Biegas produit jusqu’en 1907 des hauts-reliefs. Ses sculptures sont de plus en plus philosophiques et représentent des figures monstrueuses ou chimériques. Le modèle de « La Vague » a été conçu vers 1905/1907 et la fonte date de ces mêmes années. Une femme plonge dans l’eau, entièrement drapée du voile de la vague. Au-dessous d’elle surgit une tête engloutie et grimaçante. Sur l’autre face, se tient une figure masculine victorieuse au cœur du rouleau des vagues. Au tout début des années 1900, l’artiste crée des œuvres mystérieuses, à forte dimension allégorique et philosophique portant sur des thèmes tels que l’Univers, la Terre et les divers éléments de la nature. E.V

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

Demeter Haralamb CHIPARUS (1886 - 1947) - Meules, effets de lumière Huile sur toile 65 x 81 cm Signé en bas à droite "D.H.Chiparus" Provenance: Collection particulière Bibliographie : Alberto Shayo : "Chiparus, Master of Art Deco", ACC Art Books éditions, 2019, modèle reproduit et référencé page 318 numéro 251. Demetre Chiparus (1886-1947) voit le jour à Dorohoi, en Roumanie. En 1909, il décide de s'installer en Italie pour suivre les enseignements de Raffaello Romanelli. Trois ans plus tard, en 1912, il se rend à Paris pour parfaire son art à l'École des beaux-arts, sous la tutelle d'Antonin Mercie et de Jean Boucher. Chiparus se distingue principalement par ses sculptures chryséléphantines représentant des danseuses exotiques montées sur des socles en onyx rubané ou en marbre portor. Sa participation au Salon de 1914 lui vaut une médaille honorable. Après la guerre, il ouvre son propre atelier et expose régulièrement dans les salons artistiques. La majeure partie de ses œuvres a été créé entre 1914 et 1933. Dans les années 20, Demetre Chiparus puise son inspiration dans les découvertes archéologiques égyptiennes, notamment la fameuse tombe de Toutankhamon, pour concevoir de nouvelles sculptures. Son travail est également influencé par les ballets russes et le théâtre français. Cet ensemble d’œuvres unique, nous dévoile un pan moins connu de l’art de Demetre Chiparus : sa production d’œuvres peintes. Il s’illustre en tant que peintre de paysages, de natures mortes, de nus et en tant que portraitiste. La couleur et la traduction de la lumière intéressent particulièrement l’artiste. Il expérimente notamment la technique de la peinture au couteau.

Estim. 200 - 300 EUR

Attribué à THÉODORE ROUSSEAU (France, 1812 - 1867). "Le fauchage". Huile sur toile. Etiquette signée au dos. Dimensions : 28 x 41 cm ; 42,5 x 56 cm (cadre). Un faucheur porte une botte de foin sur son dos et se dirige vers une charrette déjà remplie de paille pressée. Un bœuf est arrêté au milieu de la route et un autre cherche de l'ombre sous les montagnes de foin. Derrière les personnages, un vaste ciel bleu est parsemé de nuages épars. La touche est vibrante et le trait épais, donnant naissance à un langage impressionniste comparable à celui de l'école de Barbizon. L'un des principaux représentants de l'école de Barbizon, caractérisée par une vision réaliste du paysage, Théodore Rousseau partage les difficultés des peintres romantiques de 1830 à obtenir une place pour ses tableaux au Salon de Paris. Après avoir été refusé au Salon de 1836, il se retire à Barbizon et forme, avec d'autres artistes comme Corot ou Millet, ce que l'on appelle l'école de Barbizon. Il y cultive la peinture de paysages extérieurs, avec un traitement de la nature proche de celui des maîtres hollandais du XVIIe siècle, particulièrement axé sur les phénomènes atmosphériques et naturels. Ce n'est qu'en 1848 que son œuvre est véritablement présentée au public, lorsqu'il est enfin admis au Salon de Paris. La même année, il s'installe définitivement à Barbizon, où il passera le reste de sa vie. Lors de l'Exposition universelle de 1853, où tous les tableaux de Rousseau précédemment rejetés sont rassemblés et où une salle lui est consacrée, il est reconnu par le public et les critiques comme l'un des meilleurs participants de l'exposition. Ses œuvres se caractérisent par leur sobriété, avec un air de mélancolie exquise qui attire fortement le spectateur. Rousseau est actuellement représenté dans les plus grands musées du monde, dont le Louvre et Orsay à Paris, l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, la National Gallery à Londres, le Rijksmuseum à Amsterdam, la Frick Collection à New York, la Thyssen-Bornemisza à Madrid et l'Albertina à Vienne, parmi beaucoup d'autres.

Estim. 2 500 - 3 000 EUR

EDGAR MAXENCE (Nantes, 1871 - 1954). "Portrait d'une dame, vers 1923. Huile sur panneau. Cadre du dix-huitième siècle. Signée et datée au milieu à droite. Dimensions : 30 x 23 cm ; 34 x 28 cm (cadre). Portrait de femme d'une grande instantanéité où la jeune protagoniste a été capturée à travers d'élégants et subtils glacis de touches larges mais efficaces comme on peut l'apprécier dans la chevelure. La jeune femme est légèrement tournée de trois quarts permettant de créer une impression de volume malgré la neutralité de l'arrière-plan. La palette lumineuse utilisée par l'artiste ne configure pas seulement une scène d'une grande clarté, mais confère également certaines valeurs psychologiques à la protagoniste, qui apparaît avec une grande innocence devant le spectateur, comme si elle se trouvait dans la transition entre l'enfance et la maturité. Edgar Maxence était un peintre symboliste français. Il a reçu l'enseignement d'Elie Delaunay et de Gustave Moreau à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il est contemporain d'Henri Evenepoel, Jules Flandrin, Albert Marquet, Henri Matisse, Léon Printemps, Georges Rouault et d'autres éminents élèves de cette célèbre école. Il a exposé au Salon des artistes français de 1894 à 1939 et a participé activement aux comités et jurys du Salon. Maxence allie une technique très élaborée à un goût pour les sujets médiévaux et mythiques et l'imagerie hermétique ; il expose au Salon de la Rose + Croix de 1895 à 1897. En 1920, il peint l'image de Notre-Dame sur la voûte du chœur de la basilique du Rosaire à Lourdes. Il illustre également le livre Sainte-Jeanne-d'Arc (1945) de Jean-Joseph-Léonce Villepelet (évêque de Nantes 1936-1966).

Estim. 2 000 - 2 500 EUR

Ⓟ VICTOR TARDIEU (1870-1937) - "Le hamac" Huile sur toile Signé en bas à droite, contresigné et porte une étiquette de la galerie Atlantis au verso 47 x 47 cm Provenance : - Atlantis Gallery, 33 rue de Seine, Paris - Anciennement exposée à l'occasion de l'exposition "Victor Tardieu 1870-1937", à la Galerie Jonas en 1977. Oeuvre exposée sous le numéro 44 du catalogue. VICTOR TARDIEU (1870-1937) "Chiếc võng" Sơn dầu trên vải Ký tên phía dưới bên phải, đính ký và có nhãn của Galerie Atlantis ở mặt sau. 47 x 47 cm Xuất xứ: - Galerie Atlantis, 33 rue de Seine, Paris - Trước đây đã được trưng bày trong triển lãm "Victor Tardieu 1870-1937", tại Galerie Jonas vào năm 1977. Tác phẩm được trưng bày dưới số thứ tự 44 trong danh mục. Một tác phẩm có cùng chủ đề về trà trong vườn và thể hiện hai bóng phụ nữ hiện diện giống nhau, trong đó có thêm nhân vật phụ nữ thứ ba trên võng ở bên phải tác phẩm, cũng do Victor Tardieu sản xuất. Tác phẩm mang tên "Áo trắng trong nắng", được trưng bày trong cùng triển lãm tại phòng trưng bày Jonas, dưới số 45 (xem hình minh họa, sao chép trong danh mục triển lãm "Victor Tardieu 1870-1937 [triển lãm 1977], Phòng trưng bày Jonas, 1977) ). Bức tranh “Áo trắng dưới nắng” khiến chúng ta cho rằng tác phẩm “Le Hamac”, được trình bày chung với danh mục, được Victor Tardieu thực hiện như một nghiên cứu về chủ đề người phụ nữ uể oải trên võng, chờ đợi việc thực hiện công việc đã đề cập ở trên. Thật vậy, người phụ nữ mặc cùng bộ trang phục màu trắng và chiếc mũ lớn phù hợp này, ở tư thế tương tự, tựa đầu vào tay, chắc chắn gợi nhớ đến người phụ nữ bên phải hiện tại trong "Váy trắng dưới ánh mặt trời". Do đó, rất có thể ba tác phẩm này được nghệ sĩ tạo ra trong cùng một ngày.

Estim. 8 000 - 12 000 EUR