Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

Paul SIGNAC (1863-1935) - Lettre autographe signée avec dessin à l'aquarelle adressée à un ami. 4 décembre [19]28, 3 pages in-8 à l'aquarelle et encre sur papier, sous encadrement. Dessin original rehaussé à l'aquarelle figurant le Pont Neuf à Paris. Signée en bas à droite en page 4. Dimensions du dessin : 12,7 cm. x 16,6 cm. Dimention du dessin et du texte : 20 x 16 cm Transcription du texte : "4 Dec. 28 Chers amis, Je remercie l'amiral Le Mordu d'avoir ravitaillé l'escadre de ces excellentes pates. Les équipages ont pavoisé en son honneur ! Nous avons commencé à les déguster. Comme nous avons une servante bretonne, gentille mais un peu naïve, je lui ai commandé de me faire un plat de macaronis farcis, en lui expliquant comment il fallait s'y prendre : Faire un hachis de viande aux 3 herbes selon les règles à Paris à l'aide d'une aiguille à tricoter bourrer les tubes de pate de ce hachis et au besoin s'aider de son souffle pour le faire pénétrer au bout des tubes. Au bout d'une heure, elle est venue me déclarer, qu'elle ne pouvait y réussir. Je pense que vous n'en êtes pas surpris. Vous verra-t-on à Paris, bientôt ? Pour la fête d'enfants, chez Gaston, peut être ! Venez donc, à l'occasion nous dire bonjour. On vous aime bien, beaux enfants ! Nous vous adressons, avec tous nos remerciements, nos bonnes amitiés à tous deux et des caresses aux petits. Paul Signac Comme je ne suis qu'un vulgaire tapeur, si vous pouvez à l'occasion m'adresser une livre de véritable farine (là on ne trouve que du plâtre) ce serait une fête ! On ferait des crêpes : notre bretonne, si elle ne réussit pas le macaroni farci, fait d'excellentes crêpes... Quand elle a de la bonne farine. Voyez mon sans-gêne !" (insolation, rousseurs) Provenance Collection particulière, France

Estim. 2 500 - 3 000 EUR

Joos van Cleve (1485 Kleve - 1540 à Anvers) Cercle Vierge à l'Enfant de Saint-Jean, l'Agneau de Dieu et deux anges Ce charmant tableau de dévotion privé est un témoignage important des échanges artistiques entre les peintres italiens et flamands pendant la Renaissance. La représentation, empreinte d'une affection intime entre la mère et l'enfant, est composée dans un paysage nord-alpin avec des chênes. L'idée de composition originale provient de la célèbre Madone Corsini du peintre florentin Andrea del Sarto (1486 - 1530), réalisée en 1513/14, qui ne nous est parvenue que sous la forme d'une série de copies ou de répliques d'atelier. D'autres versions de peintres flamands témoignent du succès de la Madone de Corsini, quelques années seulement après sa création, au nord des Alpes. Le présent tableau s'écarte tellement de la source italienne qu'il peut être clairement attribué à l'espace artistique flamand-néerlandais - sans doute à l'entourage de Joos van Cleve et de son fils Cornelis (1520 - 1567/70) qui travaille en même temps. L'artiste a interprété très librement le tableau d'Andrea del Sarto, a repris le baldaquin tendu sur des branches de chêne de Cornelis van Cleve, a modifié la position de l'enfant et la représentation de Marie, qui a reçu des traits de visage doux et une robe chaude doublée de fourrure. Il a ajouté le petit Jean debout avec la bande d'écriture "ECCE AGNUS DEI", l'agneau de Dieu couché avec la crosse et le luth dans la main de l'ange de droite. Panneau huile/chêne. Au verso, deux anciens sceaux de collection du 19e siècle ; 35,5 cm x 30 cm. Cadre . Parmi les œuvres comparables, on peut citer trois tableaux de la même composition vendus aux enchères ces dernières années : Veilinghuis Loeckx, Gand, 24.11.2015, lot 351 ; Artcurial, Paris, 13.11.2018, lot 10 ; Sotheby's, New York, 22.10.2021, lot 124. Littérature générale : M. J. Friedländer : "Nachträgliches zu Cornelis van Cleve" in : Oud Holland, 60, 1943, p. 7-14, ill. 1. Provenance : de l'importante collection de la famille de banquiers von Bethmann de Francfort, qui s'est développée au fil des générations. Cercle de Joos van Cleve (1485 - 1540). Huile sur panneau de chêne. Deux cachets de collectionneur du 19e siècle.

Estim. 3 600 - 7 200 EUR

François Pascal Simon dit Baron GÉRARD (Rome, 1770-Paris, 1837), d’après. - Portrait en buste du roi Charles X. Huile sur toile. Dans un cadre rapporté en bois et stuc doré. H. 92 x L. 74 cm. Cadre : H. 105 x L. 88 cm. Oeuvre en rapport Vente Millon, “La Face des Rois”, Drouot, 25 mai 2023, lot 17 (adjugé 28.600€). Historique Dernier roi de France à avoir été couronné à Reims, Charles X avait fait appel aux grands portraitistes de l’époque parmi lesquels Gérard, Robert Lefèvre, Guérin, ou encore Ingres pour se faire représenter solennellement dans la tenue du sacre. Pour son portrait officiel, il porte sa préférence à celui peint par le baron Gérard, alors recherché et particulièrement loué pour la qualité de ses portraits. L’artiste représente le Roi en majesté dans une des galeries des Tuileries, tourné de trois-quarts à droite, portant l’hermine et le grand collier de l’Ordre du Saint-Esprit, s’appuyant sur son sceptre, le trône et la couronne placés en premier plan. L’attitude du monarque, l’accent mis sur la somptuosité du costume du sacre et les symboles de la royauté mis en avant rappellent parfaitement le caractère de droit divin du pouvoir détenu par la dynastie des Bourbons. Premier peintre du Roi en 1817 depuis le triomphe de son grand tableau “L’entrée d’Henri IV à Paris”, chef de file de l’école française, le baron Gérard était alors au sommet de sa gloire. Aussi était-il très attendu pour le portrait du souverain, ayant déjà réalisé non sans succès ceux de l’empereur Napoléon en 1805 et du roi Louis XVIII dans les premières années de la Restauration. On pouvait s’attendre à ce que la représentation officielle des souverains successifs soit radicalement différente à l’image des changements de régime de l’Empire à la Royauté, mais l’artiste réussit le tour de force de donner à chacun l’image majestueuse attendue en s’inscrivant dans la tradition picturale des grandes cours. C’est ce qui fit dire au grand critique d’art Charles Ephrussi que Gérard était « sans trop de flatterie, le roi des peintres et le peintre des rois ». Présenté au Salon de 1825, le portrait de Charles X aujourd’hui à Versailles remporta un franc succès ; plusieurs répliques furent alors commandées par la Maison du Roi, les copies en buste livrées par l’atelier de Gérard étant destinées essentiellement à servir de présent royal. Notre œuvre, moins détaillée que la version vendue par nos soins en 2023 (voir ci-dessus), témoigne d’une reprise d’après François Gérard ou possiblement de son atelier. Littérature - Art. E. de Waresquiel. Portrait du Roi et de ses élites sous la Restauration et la Monarchie de Juillet : une contribution à l’étude des représentations du pouvoir. In Versalia, Revue de la Société des Amis de Versailles, n° 9, 2006. - Art. Lucie Lachenal. François Gérard et la critique d’art pendant la Restauration. In Actes du colloque La critique d’art de la Révolution à la Monarchie de Juillet, 26 novembre 2013.

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

λ MARIE LAURENCIN (FRENCH 1883-1956), L'ESPAGNOLE - λ MARIE LAURENCIN (FRANCAISE 1883-1956) L'ESPAGNOLEHuile sur toile, ovaleSignée (en bas à droite)53 x 43cm (20¾ x 16¾ in.)Provenance:Peter Meltzer, Canada, Collection privée, où elle a été achetée par le comte Manfredi della Gherardesca Exposée:Toronto, Art Gallery of Ontario, prêt à la mémoire d'Elise et David Meltzer, 1979 Cette œuvre est conservée dans les archives de Marie Laurencin.L'exposition de Marie Laurencin aux mouvements d'avant-garde au tournant du XXe siècle à Paris a fait partie intégrante de son développement artistique et a fortement influencé son parcours dans la recherche de son style unique et distinctif. Sa relation avec le poète Guillaume Apollinaire et sa rencontre avec Georges Braque, Pablo Picasso et d'autres personnalités de l'École de Paris l'ont familiarisée avec des mouvements artistiques tels que le cubisme et le fauvisme. Laurencin s'est fait connaître à Paris en tant que figure notable du groupe cubiste et a exposé avec la Section d'Or au Salon des Indépendants en 1910-11. Laurencin est ensuite représenté par Paul Rosenberg de 1913 à 1940. Malgré cela, Laurencin reste à la périphérie du cubisme et du fauvisme, empruntant des éléments de stylisation tels que les lignes simplifiées et la segmentation du sujet en plans de couleurs et de formes, mais avec sa propre interprétation et approche, l'image reste réaliste et immédiatement familière. Ses palettes de couleurs oniriques sont devenues partie intégrante de son travail, et ce contraste avec les yeux perçants évoque une réponse émotionnelle, mélancolique et érotique. La figure féminine éthérée d'une dame espagnole de Marie Laurencin remplit la composition ovale. Son visage allongé est équilibré par la pièce de tête dramatique qui drape son front. Le spectateur est immédiatement frappé par les yeux noirs de jais qui pénètrent à travers la toile. Laurencin a utilisé sa palette distinctive de couleurs sourdes, bleues, roses et pastel, juxtaposées aux lignes noires audacieuses qui semblent représenter la mantille de la figure, portée haut sur la tête comme le fait traditionnellement une peineta. Laurencin s'est exilée en Espagne avec son mari au début de la Première Guerre mondiale jusqu'en 1919, et il est possible que cette période ait inspiré le présent lot. En 1920, Laurencin se réinstalle à Paris et devient une portraitiste et une illustratrice reconnue. Les figures féminines fortes qui étaient au cœur de ses sujets étaient également la force motrice de son art. Laurencin s'efforce de promouvoir la créativité et les activités artistiques des femmes dans une société dominée par les hommes. Laurencin soutient la Société des Femmes Artistes Modernes et expose avec le groupe à plusieurs reprises entre 1931 et 1938. Le musée Marie Laurencin a été ouvert au Japon en 1983, devenant ainsi le premier musée au monde consacré à une femme peintre. λ indique que ce lot peut être soumis à la redevance du Droit de Suite. Veuillez consulter nos conditions générales pour plus d'informations.

Estim. 15 000 - 25 000 GBP