Bronzes

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Torse en marbre d'un countryman, 2e siècle apr. Torse de haute qualité d'une figure masculine forte portant une peau de mouton. La fourrure est attachée autour du ventre et n'est fermée qu'à l'épaule gauche. L'homme, interprété comme un chasseur ou un fermier, tient un skewer avec deux oiseaux, probablement des canards, dans la main droite à hauteur de la hanche. Son bras est parallèle à son corps et il tient dans sa main un lapin par ses pattes. Les muscles et la structure osseuse sont travaillés dans le plus grand détail. Non restauré. Dimensions 46 x 22 x 14 cm, hauteur sur base en acier 49 cm. La sculpture appartient au genre des "pêcheurs et gens de la campagne", un genre qui a probablement vu le jour à l'époque hellénistique. Les statues de ce groupe représentent des gens simples, souvent clairement caractérisés comme pauvres et marqués par la vie. Ce sont souvent des pêcheurs et des chasseurs qui transportent les animaux qu'ils ont capturés, généralement de petits gibiers, et les attributs dionysiens sont parfois présents, de sorte que l'on pourrait supposer que les personnages se rendent à un festival dionysien auquel ils apportent leur proie. La recherche de base sur ce sujet : H. P. Laubscher "Pêcheurs et campagnards. Studien zur hellenistischen Genreplastik", Mayence 1982. Un torse identique, qui provient vraisemblablement du même atelier et peut être attribué au même groupe de figures, est conservé à la Barnes Foundation à Philadelphie, USA, sous le numéro d'accession A231. Le torse de Barnes, dans la même fourrure tachetée, tient une vinasse dans ses bras, mais est interprété comme un satyre. Monté sur un socle. Provenance : collection privée belge U.C., acquise dans les années 1950. Depuis lors, dans une propriété familiale diplomatique. Condition : II -

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GEORGES ROUSSE (Paris, 1947). "Luxembourg : Fers à Bétons", 2004. Impression sur aluminium, exemplaire 1/5. Signé et titré au verso. Étiquette avec cachet au dos. Dimensions : 160 x 125 cm ; 165 x 132 cm (cadre). Le travail de Georges Rousse se caractérise, depuis le début des années quatre-vingt, par les relations qu'il établit entre la photographie, la peinture, la sculpture et l'architecture. Son intérêt pour les lieux abandonnés, démantelés et en ruine, ainsi que pour ce que ces espaces révèlent de la culture qui les a générés, l'a conduit, en 1986, à s'installer pour un temps dans l'ancien hôpital psychiatrique Van Gogh, dans la ville française d'Arles. Le résultat de ce séjour est la série Arles, point de départ de l'exposition du MACBA. Son travail est un exemple très significatif de l'importance que la photographie a acquise tout au long des années 80 et une preuve supplémentaire de la valeur de l'appareil photographique en tant qu'outil de création contemporaine. Brisant les restrictions habituelles entre les médias artistiques, son travail unique a rapidement marqué le monde de l'art contemporain. Depuis sa première exposition à Paris, à la Galerie de France en 1981, Georges Rousse n'a cessé de réaliser ses installations et de montrer ses photographies dans le monde entier, en Europe, en Asie (Japon, Corée, Chine, Népal), aux États-Unis, au Québec et en Amérique latine. Il a participé à de nombreuses biennales (Paris, Venise, Sydney) et a reçu de nombreux prix prestigieux : 1983 : Villa Medicis hors les murs, New York City 1985 -1987 : Villa Medicis, Rome 1988 : International Center of Photography Award, New York 1989 : Prix du dessin Salon de Montrouge 1992 : Bourse Romain Roland, Calcutta 1993 : Grand Prix National de Photographie 2008 : Succède à Sol LeWitt comme membre associé de l'Académie royale de Belgique. Il est représenté par plusieurs galeries européennes et ses œuvres font partie de nombreuses collections importantes dans le monde entier. Étiquette avec cachet au dos.

Estim. 15 000 - 18 000 EUR