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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

2002 – Aston Martin V12 Vanquish - Titre de circulation français Châssis n°SCFAC23312B500271 Moteur n°00337 - Ligne racée, technologies de pointe et blason prestigieux - Superbe combinaison de couleurs et version 2+2 - A peine 52 000 kms avec entretien suivi dans le réseau - Immobilisée pour un problème de boîte à vitesses Localisation : région lyonnaise L’exemplaire présenté est une Aston Martin Vanquish V12 5.9L en avantageuse version 2+2. Livrée neuve par la concession British Motors à Monaco le 31 mai 2002, cette Vanquish fut probablement utilisée comme voiture de démonstration avant d’être mise en circulation ensuite le 13 novembre 2002. D’après le dossier et le carnet d’entretien disponibles, elle resta dans le sud de la France jusqu’en 2012, avant d’être immatriculée en Belgique puis au Luxembourg, pour finalement revenir en France en 2022. Elle arbore une magnifique et rare configuration bleu nuit métallisé (Mendip Blue metallic) avec intérieur cuir blanc et moquettes bleues, qui renforce encore un peu plus le pouvoir d’attraction de cette splendide GT. Régulièrement entretenue, la voiture totalise 52 008 kms et se trouve dans un excellent état de présentation. Sa carrosserie est en effet exempte de tout défaut notable, particulièrement bien conservée et mise en valeur grâce au traitement céramique qu’elle a reçu. L’ensemble de l’habitacle est également très bien préservé, avec une sellerie dans un état proche du neuf, notamment en ce qui concerne les places arrière. Mécaniquement, cette Vanquish semble également en très bon état puisque suivie dans le réseau de la marque. Le dernier entretien remonte à mars 2022 alors qu’elle avait 49666 kms et en 2023 les bobines d’allumage ont aussi été changées. Cependant, la voiture est immobilisée depuis maintenant 4 mois environ, en raison d’un problème soudain de boîte de vitesses qui ne répond plus et qui est la faiblesse connue du modèle. Elle est donc vendue en l’état, non fonctionnelle, sans contrôle technique à jour de moins de 6 mois, étant précisé que le dernier, en date du 17/11/2022 à 50582 kms était vierge. Elle pourra ainsi au choix de son futur propriétaire, soit être remise en état, soit être convertie en boîte de vitesses manuelle, comme c’est devenu l’usage chez Aston Martin face à ce type de problème récurrent sur la Vanquish, afin de permettre d’exploiter sereinement tout le potentiel de cette automobile d’exception. Une fois remise en service, cette Vanquish saura vous gratifier de sa sonorité envoutante et constituera une belle pièce de collection pour tout amateur. A fortiori sachant qu’elle est dans une configuration peu courante (couleurs et 2+2), mais qu’elle est aussi complète, c’est-à-dire accompagnée à la fois de ses différents manuels, carnets et d’un dossier d’historique, ainsi que de son double des clés, de sa housse et de son chargeur de batterie d’origine. La Vanquish a fait une apparition remarquée dans l’opus « Meurs un autre jour » de la saga James Bond, qui a participé à sa renommée. Pour autant, elle est encore sous-cotée. Alors soyez aussi audacieux que le célèbre agent secret lié à marque pour vous en saisir, sans attendre un autre jour ! Dévoilée au salon de l’Automobile de Detroit 1998, sous la forme du concept-car « Project Vantage », l’Aston Martin Vanquish est officiellement présentée au salon de Genève 2001, sous une forme étonnamment proche du concept-car. Elle participe alors au renouveau de la firme en remplaçant la Virage. Son dessin est signé Ian Callum, le père de la DB7, qui avait déjà collaboré avec le groupe Ford auquel appartient alors Aston Martin. La ligne est à la fois musclée et élégante. Elle s’inscrit dans la tradition et l’élégance de la marque anglaise, tout en dégageant une impression de puissance résolument moderne. La conception de la Vanquish fait d’ailleurs appel aux meilleures technologies du moment. Effectivement, la voiture est faite d’un nouveau châssis rigide et performant, alliant le carbone, l’aluminium ainsi que des matériaux composites. La carrosserie est également en aluminium. Le moteur de chez Cosworth Racing est un V12 de 5,9 litres de cylindrée développant 460 chevaux et 540 Nm de couple. Il est couplé à une boîte de vitesses robotisée à commande séquentielle à 6 rapports avec palettes au volant. Le freinage est confié à des disques Brembo surdimensionnés, de 355 mm à l’avant et de 330 mm à l’arrière, à la fois perforés et ventilés. Parallèlement la Vanquish possède une excellente aérodynamique et un fond plat, ce qui lui permet d’abattre le kilomètre départ arrêté en moins de 24 secondes et de franchir la barre symbolique des 300 km/h ! L’habitacle est aussi très soigné avec une profusion de cuir Connolly et de moquette Wilton, ensemble auquel se marie de l’aluminium pour là encore

Estim. 50 000 - 60 000 EUR

1971 – Porsche 911 2.2L T Targa - Titre de circulation français Châssis n°9111110565 Moteur n°6133645 - Intéressante version Targa à la carrosserie très saine - Historique depuis l’origine, carnet d’entretien tamponné - Moteur 2.4L T et boîte de vitesses type 915 à 5 rapports - Belle teinte de carrosserie « Tangerine » et manuels de bord Localisation : région parisienne La voiture présentée est une 911 2,2L T Targa, qui a été vendue neuve en Caroline du nord aux USA le 12 décembre 1970, comme l’indique son carnet d’entretien d’origine, tamponné jusqu’en 1979. De 1973 à 1976, l’entretien a été assuré par le réseau au Texas, puis en 1979 en Arkansas. De 1980 à 1989, un carnet de note rempli consciencieusement par le propriétaire nous renseigne sur les kilomètres parcourus, les pleins d’essence et les travaux de réparation effectués. En 2008 elle fut exportée de Floride par un professionnel français qui la passa sous le marteau de maître Poulain en 2009 auprès duquel le propriétaire actuel l’acquit. Un dossier de factures accompagne la voiture. En 1979, une facture américaine nous indique que le moteur a été refait et le bloc remplacé par un 2.4 litres T (type 911/91). Les deux ailes arrière sont du type 2.7L Carrera RS, les 4 jantes de 7 et 8 pouces (de large) de 2.7L et la boîte de vitesse à 5 rapports du type 915. Elle est passée notamment chez Nourry Expérience à Bourth pour la réfection de la boîte de vitesses et chez Porsche distribution à Versailles. La peinture qui date de 2009, présente quelques petits éclats facilement retouchables et l’intérieur en vinyle noir d’origine est en état correct. Voilà une Porsche 911 targa attrayante et amusante, modifiée mais très abordable. Localisation : région parisienne

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

1966 – Citroën 2CV Sahara - Le tout-terrain le plus légendaire de l’automobile française Titre de circulation français Châssis n°0782 Moteur avant n°0052000195 Moteur arrière n°0052000198 - Version 4X4 avec deux moteurs de l’iconique 2CV - Rare et recherché, seulement 694 exemplaires produits - Sans doute l’avant-dernier exemplaire fabriqué - Historique limpide, même famille de 1966 à 2023 ! - Plaques d’immatriculation d’origine ! - Voiture partiellement restaurée il y a une trentaine d’années Localisation : région parisienne Notre 2CV est une exceptionnelle 4x4 « Sahara » qui a été mise en circulation le 1er octobre 1966. Il s’agit de l’un des tout derniers exemplaires avec les portes avant à ouverture dans le sens de la marche. Elle aurait été commandée neuve par un agent Citroën du département de l’Aisne et utilisée comme véhicule de service au sein du garage pendant toute la première partie de sa vie. Elle est ensuite restée dans sa collection personnelle comme véhicule de famille et a été conservée comme tel jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs en raison de cet historique exceptionnel qu’elle a pu conserver ses plaques d’immatriculation d’origine ! Partiellement restaurée en carrosserie il y a une trentaine d’années, elle a servi comme véhicule de loisirs jusque dans les années 2010. Dans ce laps de temps, elle est apparue dans la presse spécialisée à plusieurs reprises. Elle a notamment fait l’objet d’un article détaillé dans le LVA du 1er janvier 1998. Puis elle a après connu une période d’immobilisation. Récemment elle a été remise en route. A cette occasion, la vidange des moteurs et des réservoirs a été effectuée, les flexibles de freins remplacés et les pneus ont été changés, ainsi que divers composants comme les filtres à essence, la bobine, ou des durites. Pour autant elle devra bénéficier d’une révision plus approfondie pour prendre la route sur de longs parcours en toute tranquillité. Aujourd’hui cette 2CV Sahara affiche une certaine patine qui sied plutôt bien à son caractère, avec des stigmates dus au temps, à son utilisation et à certaines réparations, mais qui est assez homogène, même si la peinture présente encore bien. Elle montre un kilométrage de 64144 kms au compteur, qui pourrait correspondre à son kilométrage d’origine. Aussi amusante qu’émouvante, la 2CV Sahara représente un mythe pour tous les passionnés de la marque aux chevrons, et cet exemplaire constitue une occasion unique de se l’approprier à travers l’un des derniers exemplaires, en perpétuant son histoire singulière. Alors, prêt pour une virée à la campagne ? Symbole de l’automobile française, la 2CV est une voiture particulièrement attachante et sa longue carrière peut en témoigner. La genèse de cette vénérable populaire est aujourd'hui entrée dans la légende. Ses prototypes sont cachés dans un grenier le temps de l’Occupation. Une fois la guerre terminée, les études reprennent pour tenir compte de la raréfaction de certains matériaux et la 2 chevaux est présentée au public en 1948 au Salon de Paris. Pourtant, l'enthousiasme n'est pas immédiat, car sa conception économique poussée jusqu'à l'extrême ainsi que son design font l'objet de critiques : pas de serrure de porte ni de jauge d'essence, une seule couleur… La voiture s'adresse clairement à un public rural. D'autant que certaines matières telles que l'acier ne sont pas si faciles à trouver à la fin des années 40, ce qui entraîne des retards de livraison. La réputation du " vilain petit canard " est faite. Néanmoins, Citroën croit en son concept et finalement les commandes ne désemplissent pas. Il faut dire que la décision de livrer en priorité les médecins et les curés de campagne contribue habilement à diffuser cette étrange voiture haute perchée : tout le monde veut la « deux pattes » ! Une fourgonnette est même présentée en 1951 et est officiellement sélectionnée par les services postaux pour distribuer le courrier. Cependant, la 2 CV est tout de même très rustique et peu confortable. Les améliorations arrivent avec la nouvelle version AZ qui dispose d'un moteur de 425 cm3 et 12 chevaux, permettant à la petite voiture de filer à 70 km/h. Une version " Luxe " est même lancée en 1956. Elle bénéficie d'un dégivrage de pare-brise, de pièces chromées, d'un éclairage du compteur et d'une plus grande lunette de capote. L'auto est alors mieux adaptée au trafic urbain. C'est un véritable succès et la voiture est produite pendant près de 10 ans. Pour autant, ce n’est que le début d’une constante évolution, qui s’étend jusqu’en 1990 avec près de 5 millions d’exemplaires produits. C’est dans ce cadre qu’au milieu des années 1950, Citroën s’intéresse au prototype d’un industriel normand, qui à la recherche d’un véhicule tout terrain léger, a eu l’idée de modif

Estim. 70 000 - 90 000 EUR

1937 – SS Jaguar 1,5 Litre berline - Titre de circulation monégasque Châssis n°89047 Moteur n°KB5321E Carrosserie n°B9047 - Première voiture « Jaguar », véritable pièce d’histoire automobile - Exemplaire du début de la production et belle configuration - Véhicule d’origine anglaise, déjà restauré dans le passé - Tournant avec remise en route à prévoir Localisation : région niçoise La SS Jaguar 1,5 Litre de la vente est une berline en conduite à droite, mise en circulation en 1937. Restaurée dans le passé, elle arbore aujourd’hui une configuration deux tons, gris argent et noir avec jantes à rayons noires, pour une présentation à la fois classique et en même temps assez moderne. La sellerie est quant à elle de couleur beige avec passepoil bleu et les moquettes sont grises, en rappel de la carrosserie. En plus de l’équipement déjà très complet pour l’époque sur cette berline de grande classe, qui est découvrable grâce à son grand toit ouvrant panoramique et à son pare-brise à entrebâillement, cet exemplaire dispose de feux longue portée, qui associés à sa configuration, renforcent son allure racée. Sans être parfaite, cette berline SS affichant 80708 miles au compteur est dans un état satisfaisant, bien que tournante mais non roulante. La carrosserie présente bien de manière générale. La planéité des éléments, les alignements et les ajustements sont globalement bons, les chromes sont brillants, à peine piqués, alors que les joints sont un peu craquelés et les vitrages bien conservés. La peinture a été refaite il y a déjà un certain temps et comporte quelques éclats par endroits. On relève quelques cloques au niveau des bas de porte et bas d’aile mais la voiture est dans l’ensemble saine, même si des traces de réparation sont visibles au niveau des dessous. Des travaux, comme le traitement du soubassement ont été effectués en 2021. Dans l’habitacle, la sellerie, les garnitures et les moquettes sont en très bon état de présentation. Les boiseries sont elles aussi assez belles et l’instrumentation paraît être fonctionnelle. La vaste boite à outils dans la malle arrière, caractéristique de la SS est bien présente et partiellement complète. Mécaniquement cette SS nécessite quelques travaux pour pouvoir rouler sereinement, notamment au niveau électrique et des freins. Le moteur, qui a été révisé en 2021, semble fonctionner normalement bien qu’il présente un défaut d’étanchéité. Le radiateur a aussi été refait en 2021. La boîte de vitesses manuelle à 4 rapports est à priori en état malgré un suintement d’huile et une course d’embrayage un peu longue. Cette rare SS Jaguar 1,5 Litre berline revêt ainsi une patine homogène dans l’ensemble, qui séduira les amateurs avertis, sachant apprécier à la fois l’intérêt historique du modèle, sa rareté, son expérience de conduite « découvrable » et accessible pour une belle avant-guerre, ainsi que la qualité de cet exemplaire à la restauration ancienne. Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. C’est à partir de 1931, après diverses expérimentations, que la marque « SS » pour « Swallow Sidecar and Coachbuilding Company », jusque-là fabricant de side-cars et carrossier, devient véritablement constructeur automobile, en créant son propre type de voiture : la SS1. Le châssis est en fait construit par Standard selon les spécifications SS. Les différentes carrosseries de SS1 sont à la fois sportives et élégantes, et les voitures sont vendues à des prix compétitifs. Le succès est important et William Lyons décide alors de créer une nouvelle entreprise dédiée à la construction automobile : la SS Cars Limited. Il décide également de développer une gamme de voitures, certaines de sport et d’autres des berlines et cabriolet à prétentions sportives de 1,5 litre à 3,5 litres, dont le rapport qualité, prix et prestige procurèrent vite notoriété et reconnaissance à la jeune marque. C’est ainsi que le nom de Jaguar fut utilisé pour la première fois comme nom de modèle en septembre 1935, pour désigner la SS Jaguar 1 ½ Litre. Disponible à la fois en berline (Saloon) 4 portes et en cabriolet (Drop Head coupé) 2 portes, il s’agit d’une voiture raffinée, avec des prestations haut de gamme et des performances significatives pour un prix attractif. Sa fabrication évolue très rapidement dès 1937, en abandonnant le bois au profit du tout acier, mais la carrosserie sera toujours montée sur châssis séparé. La cylindrée du petit 4 cylindres 1,5 litre passe elle de 1608 cm3 à 1776 cm3 et abandonne les soupapes latérales au profit de soupapes en tête, tandis qu’un si

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

1991 – Jaguar XJR-S - Titre de circulation français Châssis n°SAJJSAES4BK177683 - XJ-S dynamisée par TWR dans sa désirable version V12 6L - Un des 390 exemplaires à la configuration emblématique - Voiture française bien conservée totalisant 100 500 kms - Carnet d’entretien, manuels, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Notre voiture est une Jaguar XJR-S, dite de la « deuxième série », c’est-à-dire équipée du V12 6 litres de 318 chevaux, de l’amortissement Bilstein, de la monte pneumatique Dunlop spéciale, du freinage renforcé et de la direction typée sport. Cette dotation mécanique s’accompagne évidement du kit carrosserie propre à cette version, notamment avec l’aileron, les pare-chocs et les bas de caisse spécifiques, ainsi que les jantes aluminium Speedline caractéristiques. La voiture se présente dans sa configuration d’origine aux accents très britanniques : « Brooklands Green » (HFB), avec intérieur en cuir « Magnolia » (AEM) à passepoil vert et boiseries en ronce de noyer. Il s’agit d’un rare exemplaire français, qui a été livré neuf par l’importateur Franco Britannic Automobiles de Levallois-Perret le 5 février 1991 et mis en circulation le 28 février suivant. Son historique est limpide, puisqu’après avoir été immatriculé au nom d’une société parisienne jusqu’en 1998, il n’a connu qu’un seul propriétaire avant que l’actuel en fasse l’acquisition, lors d’une vente aux enchères en 2005, soit il y a près de 19 ans. Soigneusement entretenue, cette XJR-S, qui totalise à peine 100 500 kms est dans un état de conservation appréciable. Effectivement, elle n’a jamais été restaurée bien que sa carrosserie ait reçu un voile de peinture il y a déjà de nombreuses années. On signale simplement un point de corrosion au bas de l’aile avant gauche qui serait à reprendre, tandis que les chromes ou les joints sont en bon état, alors que les jantes sont exemptes de défaut et que les quatre pneus sont de 2021. Dans l’habitacle, si les moquettes avant seraient à remplacer, la sellerie est en excellent état de préservation et les boiseries présentent bien, même si celle de la console centrale est un peu craquelée, alors que le ciel de toit a été refait. D’un point de vue mécanique, du fait d’un usage régulier cette XJR-S fonctionne bien, ainsi que nous avons pu le constater lors de l’essai. Le comportement dynamique de cette version sportive de la vénérable anglaise se ressent d’ailleurs clairement à son bord. Le carnet d’entretien présent au dossier et les factures qui le constituent permettent de constater qu’elle a constamment été suivie et de voir l’entretien dont elle a fait l’objet. La voiture est accompagnée de l’ensemble de ses carnets et manuels dans leur pochette en cuir originale, de teinte magnolia, assortie à la sellerie et embossée du logo Sport de Jaguar, ainsi que de son double des clés et de son cric dans sa housse d’origine. Dans une telle configuration, avec un tel historique, dans un très bon état d’origine de présentation et de fonctionnement, c’est donc une XJR-S 6L particulièrement désirable que nous proposons. Ce d’autant plus qu’il s’agit d’une voiture vraiment très rare, avec seulement 390 exemplaires produits, et en même temps de l’une des XJS les plus performantes et radicales, le tout à un tarif encore abordable. Alors sachez profiter de cette opportunité exceptionnelle. A sa sortie en 1975, la XJ-S a eu du mal à effacer le souvenir de la Type-E qu'elle remplaçait. Elle a souffert des chocs pétroliers successifs à son lancement et de sa conception, plus bourgeoise et moins sportive que sa devancière, qui en a déconcerté plus d’un. La ligne est pourtant acérée et tout à fait dans l’air du temps des années 1970, l’intérieur n’a jamais été aussi luxueux et le confort sur la route est impérial, mais les débuts sont difficiles. Cependant, John Egan, le patron de Jaguar de l’époque, croyait encore en la XJ-S. Il fit appel à l'ingénieur Michael May, père du système d’injection chez Porsche, pour améliorer ses performances en la dotant d’une nouvelle mécanique digne de son rang, à haut rendement énergétique. En 1981, le noble V12 de 5,3 litres, aux culasses de type « Fire Ball » (chambres de combustion à haute turbulence), développant désormais 10 chevaux de plus, soit 295, prend alors place sous le capot du coupé XJ-S dit « HE » pour High Efficency ». Deux ans plus tard, en 1983, une version six-cylindres de 3,6 litres est proposée, en même temps qu’une déclinaison découvrable (XJ-SC) produite chez Tickford, tandis que la variante entièrement cabriolet, conçue avec le carrossier Karmann n’arrivera qu’en 1988. La même année, Jaguar Sport, la société née de l’association de Jaguar avec l’écurie britannique Tom Walkinshaw Racing (TWR) et de ses succès en cha

Estim. 30 000 - 35 000 EUR

Bentley S1, 1957 Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Europe est économiquement à genoux et le marché des véhicules de luxe extrêmement limité. Les marques prestigieuses que sont Rolls-Royce et sa société soeur Bentley doivent se réinventer dans une époque où il n'est plus possible de ne livrer que des châssis que vont habiller de prestigieux carrossiers. C'est ainsi que naissent les voitures dites "standard steel", soit des châssis habillés de carrosseries "maison". En 1955, après 4 ans de mise au point, pour remplacer la Silver Dawn vieillissante, Rolls-Royce présente pour la première fois son modèle Silver Cloud ou nuage d'argent. Son équivalent chez Bentley adopte, selon la tradition, une lettre de l'alphabet. Ce sera en toute logique la lettre "S", puisque le modèle précédent portait la lettre "R"! C'est une automobile résolument moderne mais conservant un aspect "fait main", lequel n'est pas usurpé quand l'on sait le nombre d'heures d'assemblage et le réel côté manufacturé. Pour sa première version, la S recevra le fameux et ultra silencieux moteur 6 cylindres en ligne en fonte avec carter monobloc, poussé de 4566 cm3 à 4887 cm3. Il permet de propulser la voiture de 2 tonnes à 170 km/h, parcourant en moins de 19 secondes le 400 m, départ arrêté. La boîte à vitesses "Hydramatic" de série, d'origine GM, est modifiée en ce sens qu'elle perd la position "P" au profit d'une 4 vitesse, la marche arrière faisant office de position de stationnement, moteur arrêté. On privilégie ainsi douceur de fonctionnent et économie de carburant! Les freins à tambours sont assistés avec un système Servohydrostatique de type Hispano-Suiza et très efficaces. La commande est hydraulique sur les roues avant, hydraulique et mécanique sur les roues arrière. La ronce de noyer garnit le tableau de bord, les hauts de portières et les tablettes à pique-nique. Le cuir Connolly habille sièges et panneaux de portes, alors qu'une épaisse moquette Wilton recouvre le sol et que le pavillon est tendu d'un drap de fine laine. Le modèle proposé à la vente porte le n° de châssis B30 LEG. Elle bénéficie d'une direction assistée et c'est l'une des 167 produites avec une vraie conduite à gauche (left hand drive LHD) et son compteur kilométrique et le compteur de vitesse sont en kilomètres, le tout ayant été rénové en 2020. Le cuir est original, les boiseries ont été refaites, les tapis également avec une nouvelle transmission. Les freins ont été révisés. Les factures sont disponibles depuis 1975 et elle n'a connu que cinq propriétaires. Elle affiche au compteur 80'000 km. Elle est expertisée vétéran tant en Suisse qu'en France. Il n'y a pas de taxes d'importation pour la France. Elle arbore une belle livrée sable sur marron, l'intérieur étant couleur biscuit. Elle bénéficie des spécifications françaises de l'époque soit, en particulier, un rappel de clignotant Marshal sur le pilier B. C'est une rare occasion d'acquérir un véhicule mythique et sans doute l'une des plus emblématique voitures d'après-guerre.

Estim. 65 000 - 80 000 CHF

2012 – Mercedes-Benz Classe G 63 AMG Brabus - L’indémodable 4X4 de la marque à l’étoile, perfectionné par son meilleur préparateur Titre de circulation français Châssis n°WDB4632721X202094 - Capacités routières et de franchissement hors du commun - Véhicule préparé et livré d’origine par Brabus - Moteur V8 5.5L bi-turbo de 620 chevaux - Finition spécifique et équipement pléthorique - Entretien exclusif par Mercedes et historique complet - Très bon état, à peine 132 000 kms avec service à jour Localisation : région parisienne Le Classe G présenté est un modèle Mercedes-Benz, de type 463 de 2012, dans sa version 63 AMG, commandé et préparé par le célèbre préparateur allemand Brabus dès l’origine. Ce Classe G, qui est l’un des premiers G 63 AMG revu par Brabus, dispose donc du V8 5.5L bi-turbo poussé à 620 chevaux, grâce au module Brabus B63-620 PowerXtra qui donnera son nom aux exemplaires suivant optimisé de la sorte. Initialement mis en circulation en Allemagne mais immédiatement enregistré en Angleterre fin 2012, ce Classe G change de main quelques mois plus tard. Il est alors acquis en 2013 avec un peu plus de 5000 kms par un éleveur de chevaux réputé, effectuant l’essentiel de son kilométrage, en le faisant entretenir régulièrement en Suisse, toujours chez le même concessionnaire de la marque, en l’occurrence le garage de l’Athénée à Genève (Cointrin). Il connait ensuite un autre propriétaire, avant que le 4ème et actuel l’achète chez un professionnel l’année dernière sur un coup de cœur. Il faut reconnaître que ce Classe G, dans sa configuration entièrement noire (Obsidian Black Metallic et intérieur cuir noir Designo), a de quoi plaire. Outre la préparation mécanique Brabus, incluant le dispositif B63-620 et la suspension pilotée Ride Control, celle-ci s’accompagne de toute une préparation esthétique, avec jantes noires en aluminium forgé monobloc Platinium Edition de 23 pouces, sorties d’échappements chromées noir mat siglées Brabus, étriers de freins peints en jaune, peinture de tous les éléments chromés ou argentés en noir, seuils de porte éclairés Brabus en aluminium, tapis de sol Brabus et multiples insignes. Tout ceci en plus de la multitude d’options Mercedes qui équipait déjà ce Classe G à la base, dont pour n’en citer que quelques-unes : pack Designo exclusif avec cuir matelassé, sièges électriques chauffants et ventilés à l’avant, toit ouvrant électrique, système audio Harman Kardon Logic7, régulateur de vitesse actif (Distronic Plus), caméra de recul, interface multimédia avec écrans pour les passagers arrière… Le détail de toute la dotation et la préparation figurant sur la facture originale présente au dossier (disponible sur demande). Aujourd’hui ce Classe G totalise à peine 132 000 kilomètres et est en excellent état d’usage. Il est strictement d’origine, c’est-à-dire conforme à ce qu’il était à sa sortie des ateliers Brabus, à la différence près que l’écran central a été remplacé par un plus grand, avec une interface plus moderne intégrant CarPlay pour une meilleure fonctionnalité. Le dernier entretien a été effectué en juillet 2023, à 127 725 kms, par le spécialiste agréé Mercedes du Chesnay en région parisienne, les consommables sont en bon état et la batterie est neuve. Le carnet d’entretien complet et le dossier de factures correspondant confirment l’entretien sérieux de ce Classe G, qui est aussi accompagné de tous ses accessoires (manuels d’utilisation, double de clés…). Prêt à partir à l’aventure avec un style et avec un niveau de prestation incomparable, cet exceptionnel Classe G, dans sa version 63 AMG 620 Brabus, aussi puissante que luxueuse, permet d’affronter tous types de routes en toute sérénité. Sa configuration particulièrement soignée, ainsi que le caractère intemporel du G lui procurant en plus la surprenante faculté d’être toujours en vogue, et de ne jamais être démodé, lui offrant même une certaine élégance, malgré son gabarit imposant. Commercialisé en 1979 dans sa version civile, le Geländewagen, ou G-Wagen en abrégé, développé par Mercedes en étroite collaboration avec l’entreprise autrichienne Steyr-Puch, a une origine militaire. Initialement, au tout début des années 1970 c’est le Shah d’Iran, alors actionnaire important de la maison mère Daimler-Benz de Mercedes, qui commande l’étude d’un véhicule tout-terrain pour son armée, accélérant ainsi un projet naissant tandis que le Range Rover vient de faire son apparition. Les premiers prototypes codés W460 roulent dès 1974, mais la fabrication de la version définitive du G-Wagen type W461 commence seulement cinq ans après, peu après la chute de son commanditaire… Les concepteurs du G-Wagen avaient eu les débouchés militaires et professionnels en tête, mais avaient heureusement visé aussi les particuliers, face à l

Estim. 80 000 - 100 000 EUR

1987 – Mercedes-Benz 560 SL - Titre de circulation français Châssis n°WDBBA48D6HA058316 - Mercedes emblématique avec une motorisation noble - Intéressante configuration avec options - Voiture d’origine canadienne avec 167 000 kms au compteur - Hard-top et manuels d’utilisation Localisation : région lyonnaise Le cabriolet Mercedes SL type R107 proposé est une version 560, dotée du V8 5,6L au couple généreux produisant 227 chevaux. Il fut mis en circulation en 1987. D’origine canadienne, ce SL est de couleur Blanc Arctique (147U) avec intérieur cuir Bleu Royal (272) et moquettes ainsi que toile de capote assortis. Cette élégante présentation est complétée par des jantes en alliage léger peintes de la couleur de la carrosserie pour un aspect encore plus soigné. Cet exemplaire dispose de différentes options comme la climatisation automatique, les sièges chauffants, les rétroviseurs électriques et chauffants, ainsi que le hard-top avec lunette arrière chauffante également, favorisant son utilisation en toute saison dans des conditions de confort optimales. Ce cabriolet 560 SL a été importé en France, suite à son acquisition auprès d’un professionnel canadien, par son actuel propriétaire en 2018. A son arrivée en France la voiture a été révisée et le pot d’échappement catalytique a été remplacé par un neuf. Son propriétaire a depuis parcouru plusieurs milliers de kilomètres à son bord et cette 560 SL affiche désormais un peu plus de 167 000 kms au compteur. Elle se trouve dans un état général de présentation et de fonctionnement satisfaisant, bien qu’il pourrait encore être amélioré notamment par des soins cosmétiques et que quelques interventions soient nécessaires. En effet, le dernier contrôle technique en date du 21 février 2024 signale plusieurs anomalies (6) classées en défaillances majeures, qui devront être réparées pour que celui-ci soit favorable, mais qui ne devraient vraisemblablement pas nécessiter de travaux trop importants compte tenu de la nature des défaillances en question. Nous invitons néanmoins les personnes intéressées à le consulter sur simple demande. En tant que version destinée au marché américain où il s’agit d’un équipement obligatoire, cette 560 SL a le 3ème feu stop sur la malle arrière et les pare-chocs à absorption d’énergie, qui complètent la panoplie sécuritaire dont l’ABS fait partie de série sur ce modèle. Voiture réputée pour sa fiabilité et sa facilité d’utilisation en toutes circonstances, cet exemplaire sain et avec son hard-top, vous permettra de profiter pleinement des qualités que promettent son blason. La Mercedes SL R107 est une voiture unanimement reconnue pour son agrément de conduite, mais dans cette version 560 SL, à la fois abordable et particulièrement aboutie en tant qu’ultime évolution du modèle, ainsi que coupleuse autant que silencieuse, celui-ci n’en est que décuplé. La 560 SL : une véritable étoile de Mercedes ! Succédant à la SL « Pagode » de type W113, le cabriolet SL de type R107 est dévoilé au printemps 1971. Il marque une rupture de style avec la génération précédente, sans pour autant se départir de son hard-top toujours très élégant et si caractéristique de ce cabriolet de la marque à l’étoile. Il n’est aussi plus tout à fait dans l’esprit Sport Leicht pour « sportive légère » dont SL est l’abréviation, puisque c’est plutôt la philosophie Grand Tourisme qui prévaut sur cette génération. Son excellente qualité de fabrication, son confort et son luxe expliquent son succès, notamment aux Etats-Unis, où il a été un véritable symbole de réussite et a eu une grande carrière cinématographique et télévisuelle. Dès le départ, le cabriolet SL R107 est mue par de gros V8, de 3,5L en Europe et de 4,5L Outre-Atlantique, dont la cylindrée ne fait qu’augmenter, mais qui évoluent vers d’avantage de sobriété, tandis que dans le même temps des variantes à six-cylindres apparaissent pour l’Europe. Au cours de sa vie et au fur et à mesure d’une demande croissante, le SL R107 est par ailleurs constamment perfectionné, entretenant ainsi son succès. En 1986, Mercedes livre finalement sa dernière évolution du SL de type R107 pour son marché de prédilection : la 560 SL, qui est réservée au marché américain. Conformément aux attentes des clients d’Amérique du Nord, ce SL est équipé d’une boîte de vitesses automatique. Il est livré avec un haut niveau d’équipement de série, dont une sellerie en cuir, un système d’alarme, des airbags, la climatisation et l’ABS. La voiture dispose également d’une nouvelle suspension arrière et d’un différentiel à glissement limité permettant de mieux gérer le couple important. Après un peu moins de 50 000 exemplaires fabriqués, cette ultime version du SL R107 tire sa révérence en 1989. Le cabriolet SL de type R107 a ainsi eu une ca

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

ALFA-ROMEO MONTREAL Cet exercice de style a été présenté à l'exposition universelle de 1967 dans la ville éponyme de Montréal. Elle était basée sur le châssis du coupé Giulia Bertone et équipé du même 4 cylindres double-arbres (bi albero). Sa plastique avantageuse ayant beaucoup plu, Alfa-Roméo décida d'en extrapoler une version de série. Pour cela, Marcello Gandini, alors chez Bertone, dû modifier un peu le dessin en augmentant légèrement la hauteur afin d'y loger un moteur plus important. Ayant dans leur carton une mécanique sportive toute trouvée, les ingénieurs implantèrent le fameux V8 de la 33 de compétition dont ils augmentèrent la cylindrée à 2.5 l afin de favoriser le couple. Les caractéristiques principales de cette mécanique font ressortir une puissance de 200 chevaux, dotée de 4 arbres à cames en tête, d'une injection mécanique Spica, d'un allumage électronique et d'un carter sec. Sa boîte de vitesses dispose de 5 rapports, avec la 1ère décalée. Produite et livrée à partir de fin 1970 jusqu'en 1977 pour les dernières, à environ 3'900 exemplaires, ce chiffre peut paraître modeste. Il est à relativiser car elle n'a pu être vendue aux USA, n'étant pas disponible en boîte automatique d'une part et, d'autre part, elle se heurtait à une rivale beaucoup connue et établie depuis longtemps : la Porsche 911! Le modèle présenté a été mis en circulation en août 1973. Elle fonctionne parfaitement. Son état est proche de la perfection. Le compteur affiche 82'000 km. Elle arbore une belle livrée avec un intérieur aux sièges noirs combinés aux lumineuses moquettes rouges, accordées à la carrosserie.

Estim. 70 000 - 90 000 CHF

PORSCHE 356 SPEEDSTER Première Porsche à porter le nom de son créateur, la 356 est un dérivé sportif de la Coccinelle, châssis, mécanique améliorée, suspensions, etc., elle apparaît en 1948. Sortie tout d'abord en 1100 cm3, elle passe rapidement en 1300 cm3, puis une version 1500 cm3 est proposée en 2 puissances, jusqu'à 70 chevaux. Elle est disponible en coupé et cabriolet. Suite à la demande, fin 1954, de Max Hofmann, fameux importateur new-yorkais de voitures de sport européennes, la firme développe la Speedster. C'est une version plus sportive, au pare-brise bas, à la capote simplifiée, sans vitres latérales descendantes. La 356 est engagée dans une multitude de compétitions, circuits, rallyes, courses de côte et y glanera d'innombrables victoires, qui créeront la légende Porsche et perdurera avec les versions suivantes la 356 B, puis 356 C, ainsi que sa fameuse descendante, la 911, toujours en production à ce jour. Fabriquée jusqu'en 1965, la 356 dans ses différentes versions, 356 pré A, A, B, C sera produite à plus de 76'000 exemplaires. Le modèle mis en vente a été fabriqué le 29 avril 1955, soit presque 69 ans jour pour jour avec la vente aux enchères! Selon le certificat de Porsche Classic GmbH du 3 mars 1997 qui accompagne le véhicule, celui-ci a été livré neuf à AMAG en Suisse. Son moteur et sa boîte d'origine ont été remplacés par le plus puissant moteur 1600 cm3. Il est dans sa couleur d'origine blanche. L'intérieur a été refait avec soin dans un magnifique et très enviable cuir bordeaux. Le compteur affiche 44'444 km. L'auto a été expertisée en vétéran en mars 2024. Ce véhicule iconique est une occasion à ne pas laisser passer!

Estim. 280 000 - 350 000 CHF

Austin Seven RM Saloon 1931 - Châssis n°136 411 Moteur n°137 146 Carte grise française Le modèle présenté est un type RM Saloon introduit en mars 1930. Elle fut achetée neuve par un brigadier de police genevoise à la SA Perrot, Duval et Compagnie située au 12, rue du Général Dufour à Genève ( facture d’achat présente). Elle traversera ensuite la frontière en 1936 et restera en France, dans les mains de Charles Vernay, menuisier de Challex jusqu’en 1961, date à laquelle elle sera acquise par Jean Tua. Elle sera ensuite restaurée par la carrosserie Richard de Genève et exposée dans le musée de Jean Tua. En 2005, le musée fut contraint de quitter les lieux qu’il occupait et la collection fut dispersée. « Mes voitures iront à de vrais amateurs qui sauront les préserver et les apprécier » affirmait alors Jean Tua. C’est à cette occasion que le propriétaire actuel en fit l’acquisition il dépensera sans compter et fera entièrement reprendre la voiture entre 2005 et 2008, le moteur, notamment, étant entièrement refait par un motoriste de Zurich. La voiture sera testée entre Genève et Lausanne puis... ne roulera plus jamais ! C’est donc une voiture intouché depuis la fin de sa restauration en 2008 que nous proposons. Véritable 4e main à l’historique limpide, notre charmante Austin est une solution économique pour goûter au charme de l’avant-guerre. N’ayant pas roulé depuis 2008, comme tout bon passionné d’avant-guerre, le futur propriétaire devra faire les vérifications d’usage avant de reprendre la route. Rouler en voiture d’avant- guerre, n’est ni quelque chose d’inimaginable ni d’intouchable au regard de cette charmante « Baby Austin ». Il est l’heure de casser son PEL ! Particularité de notre Austin 7, elle est équipée de très chic flasques de roue en aluminium intérieur et extérieur. L’Austin Seven est sans aucun doute une des voitures anglaises les plus importantes produites. Elle est en quelque sorte la Ford T anglaise et sera vendue à près de 300 000 exemplaires partout dans le monde. Le modèle fut conçu par Herbert Austin (et Stanley Edge) au début des années 1920 sur une idée simple : pro- poser une voiture ne prenant pas plus de place qu’une moto, mais avec plus de confort et un tout petit prix, le tout équipé d’un vrai petit moteur et de 4 freins - équipement encore peu courant en 1931 ! Au lendemain de la Première Guerre, l’usine de Longbridge signera donc un véritable succès commercial et sportif. L’Austin Seven sera produite entre 1922 et 1939 - une longévité impressionnante – entre autres dû au fait que l’Austin ne fut pas seulement britannique. En France, c’est Rosengart qui, sous licence, produit la petite « 5cv » entre 1928 et 1939. En Allemagne, elle sera fabriquée sous le nom de « Dixi », aux USA sous le nom de « American Bantam », et au Japon sous le nom de « Datsun ». FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

2000 – Jaguar XJ8 3.2L Executive - Titre de circulation hollandais Châssis n°SAJAA13L11KF22515 - L’héritière de la plus belle berline du monde - Seconde main, carnet d’entretien à jour et manuels - Très saine avec moins de 166 000 kms - Magnifique combinaison de couleurs ton sur ton Localisation : région parisienne La voiture présentée est une Jaguar XJ de type X308 motorisée par le V8 3,2L en finition Executive. Ce moteur V8 à double arbre à cames en tête de 3,2 litres de cylindrée développe 243 chevaux et est accouplé à une boîte automatique à 5 rapports pour un agrément de conduite optimal. Cette XJ8 fut vendue neuve par le concessionnaire automobile British Racing Green de Milan à un avocat en septembre 2000. L’entretien a été assuré par le réseau Jaguar italien jusqu’en 2014, comme l’atteste le carnet d’entretien à jour. Elle changea de mains en 2014 pour partir en Hollande où elle fut conduite et entretenue avec soin par un spécialiste d’automobiles de collection qui l’utilisa jusqu’à ce jour pour ses voyages. La peinture est d’origine sauf sur le dessus de l’aile avant gauche, retouchée dans les règles de l’art suite à une petite rayure. Il nous faut simplement signaler une fêlure sur le pare-brise qui sera à remplacer, une couture du siège conducteur à reprendre et une jauge à essence facétieuse qui sera à revoir. Cette élégante Jaguar intemporelle et indémodable, descendante le la XJ6, nommée en 1968, la plus belle berline du monde, reprend la ligne et les proportions de cette dernière mais bénéficie d’une mécanique onctueuse, très fiable sur les exemplaires de la fin de la production comme celui-ci, silencieuse, peu gourmande et d’un intérieur cossu et confortable. Il est difficile de trouver sur le marché une auto néo-classique utilisable au quotidien offrant un tel rapport qualité-prix. Cet exemplaire avec un kilométrage raisonnable et dans un état proche du neuf est ainsi particulièrement intéressant et attractif.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

1988 – Toyota MR 1.6L T-Bar - Titre de circulation français Châssis n°JT1C0AW1100137250 - La première voiture japonaise de série à moteur central ! - Exemplaire suisse importé en France en juillet 2000 - Même propriétaire depuis 2001 et moins de 152 000 kms - Bel état d’origine, carnet d’entretien, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Lancée en 1984, la Toyota MR2 pour « Mid-engined, Runabout, 2-seaters » est un coupé compact qui fait sensation dès sa sortie. Lignes taillées à la serpe, phares escamotables, aileron arrière ou encore ouïes latérales, ainsi que porte-à-faux réduits et moteur en position centrale arrière rapprochent ce coupé japonais des standards européens à la mode dans les années 1980, avec les Fiat X1-9 ou autre Lancia Beta Montecarlo par exemple Cette nipponne révolutionne alors le marché des petites sportives en étant d’une part la première voiture japonaise de série à moteur central et d’autre part, en offrant un rapport prix/plaisir/prestations assez imbattable. Effectivement, outre sa plastique suggestive et un habitacle résolument sportif avec une position de conduite basse, des sièges enveloppants, une instrumentation consacrée au conducteur avec un petit levier de vitesses, un volant tulipé à trois branches et un compte-tours au centre du tableau de bord, elle dispose d’un moteur 1600 cm3 double arbre à cames (Twin Cam) de 122 chevaux, qui associé à une transmission de type propulsion et un poids contenu d’environ 1000 kilos seulement, lui permet de belles performances. Ce d’autant plus que cette mécanique ne rechigne pas à monter dans les tours et bénéficie d’une sonorité rauque très plaisante. Profitant de plus d’un bon comportement, grâce à des masses bien équilibrées et des suspensions indépendantes, la MR2 se révèle être très amusante à conduire sans être piégeuse. Une version encore plus performante (145 chevaux) à compresseur sera même développée mais non commercialisée en Europe. Cette voiture plaisir était disponible à la fois en coupé fermé ou « découvrable », avec un toit T-Top qualifié de « T-Bar », permettant d’enlever les deux parties du toit alors en verre pour en maximiser encore l’agrément. La Toyota MR2, appelée MR dans les pays francophones, n’a été distribuée en France qu’à partir de la deuxième génération de 1989. La première génération est donc une voiture rare sur nos routes. L’exemplaire que nous présentons est justement une Toyota MR (MR2) de type Mk1 1600 cm3 de 1988, dans sa version toit T-Bar découvrable la plus désirable. De teinte blanche avec sellerie en velours gris et blanc et moquettes noires, son habitacle est lumineux du fait de son toit vitré qui laisse entrer la lumière lorsqu’il est fermé, ou alors qui permet de rouler cheveux au vent tout en gardant une voiture rigide lorsqu’il est retiré. Mise en circulation en Suisse par le garage Emil Frey de Nyon, le 16 juin 1988, cette voiture a été importée en France en juillet 2000 et n’a connu depuis quasiment qu’un seul propriétaire. Saine, elle a manifestement toujours été entretenue et n’a jamais été restaurée. Si bien qu’elle se présente aujourd’hui dans un bel état général de présentation et de fonctionnement d’origine, pour une voiture de plus de 35 ans et totalisant un peu moins de 152 000 kilomètres. Elle dispose en plus de l’intéressante option des vitres électriques. Roulant peu ces dernières années une simple révision d’usage est préconisée pour exprimer tout le potentiel sportif de cette sympathique propulsion à moteur arrière. Autre élément appréciable pour les collectionneurs, notre Toyota MR est encore accompagnée de son carnet d’entretien, de quelques factures et contrôles techniques, ainsi que de sa trousse à outils originale. La Toyota MR est une « youngtimer » de plus en plus appréciée, mais elle est peu courante en France et à fortiori dans cette configuration et dans cet état. Alors ne passez pas à côté de cette opportunité de vous faire plaisir avec une voiture aussi fiable, qu’amusante et à petit prix, surtout qu’elle a marqué son temps et a été mise au point avec Lotus.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

1971 – Alfa Romeo 1750 GT Veloce - 1971 – Alfa Romeo 1750 GT Veloce Titre de circulation français Châssis n°AR*1390583 Moteur n°AR000548*G3439 - Version 1750 la plus équilibrée et sonore du coupé Bertone - Voiture d’origine française n’ayant eu que 4 propriétaires - Superbe configuration avec bel intérieur en simili cuir tabac - Importants travaux mécaniques récents, esthétique à parfaire Localisation : région lyonnaise Notre Alfa Romeo 1750 GT Veloce a été livrée à son premier propriétaire par la succursale Alfa Romeo de Paris du 8ème arrondissement, ainsi qu’en témoigne sa plaque d’importateur encore présente dans le compartiment moteur. Mise en circulation le 4 mai 1971, il s’agit d’une série 2, qui a conservé les phares jaunes de l’époque. Sa configuration de couleur noire avec l’intérieur en simili cuir tabac est particulièrement flatteuse. L’histoire de cette voiture est claire puisqu’elle n’a connu que 4 propriétaires. Le premier l’a conservée 23 ans, soit jusqu’en 1994, lorsqu’elle fut acquise par le deuxième propriétaire, qui l’a ensuite revendue au bout de 12 ans en 2006 au troisième propriétaire, lequel l’a lui gardée 16 ans, avant que l’actuel et quatrième propriétaire en fasse l’acquisition à son tour en 2022. Ce dernier a alors complété les travaux de carrosserie faits par son prédécesseur, en remplaçant la jupe avant notamment, bien qu’il se soit principalement concentré sur la partie mécanique, pour fiabiliser cette belle italienne au réel tempérament sportif. Effectivement, une révision des trains roulants a été effectuée, avec changement des silentblocs, de toutes les rotules de direction et un réglage de la géométrie. Dans le même temps, le flector de transmission et les supports moteurs ont également été remplacés. De plus, les circuits de freinage ainsi que de carburant ont aussi été révisés, outre un contrôle général, incluant différents graissages. Par la suite, c’est le moteur qui a été refait par un spécialiste avec rectification de la culasse, remplacement des chemises, pistons et coussinets de bielles, des joints, de la chaine de distribution, que de la pompe à eau, en plus de la vidange du circuit de refroidissement. En tout ce sont ainsi un peu plus de 10 000 € qui ont été dépensés ces deux dernières années pour la remise à niveau mécanique. Esthétiquement, la peinture déjà ancienne, quelques ajustements perfectibles et des chromes un peu ternes mériteraient de l’attention pour redonner tout son éclat à cette jolie voiture ancienne. Tandis que la sellerie qui avait déjà été revue il y a quelques années est en bel état, mais que dans l’habitacle, d’autres éléments de garnitures ou d’accastillage, comme la casquette de tableau de bord ou le ciel de toit, nécessiterait d’être remplacés ou nettoyés pour soigner la présentation. Si bien que la voiture arbore aujourd’hui une certaine patine, certes cohérente mais qui n’est pas aussi valorisante que ce qu’elle pourrait être. Ce coupé Alfa Bertone 1750 affichait un peu moins de 80 000 kms le jour de notre essai, probablement d’origine d’après le dossier de factures qui l’accompagne. Sans être parfait il est dans un état général de présentation satisfaisant et surtout de fonctionnement optimal suite au nombreux travaux récents dont il a bénéficié. Il devient de plus en plus difficile de trouver une voiture dont l’histoire peut être retracée et cela reste un avantage indéniable pour l’avenir. De plus, ce coupé Bertone, français, dans sa version la plus convoitée et à la configuration attractive d’origine, est prêt à rouler et n’attend plus qu’un nouvel acquéreur pour vrombir de plaisir. Présentée au salon de l’Automobile de Francfort de 1963, l’Alfa Romeo Giulia Sprint GT remplace la Giulietta qui a connu un grand succès commercial. Il en sera de même pour la Giulia dont la carrière avec de nombreuses versions durera plus de 15 ans. La beauté de sa ligne est due au coup de crayon d’un designer de talent d’à peine 21 ans qui vient d’entrer cher Bertone : Giorgetto Guigiaro. Il s’agit alors d’une de ses premières créations. Le coupé est très audacieux pour l’époque car sa mécanique « Bialbero » est à la pointe de la technologie. Le bloc moteur est entièrement en aluminium et dispose de deux arbres à cames en tête. Initialement proposé avec un moteur 1600 sur la Giulia Sprint GT, une plus petite version « Junior » à moteur 1300 du coupé Giulia Bertone apparaît en 1966. La version 1600 est alors dénommée Giulia Sprint GT Veloce. Plusieurs évolutions suivent, toujours plus puissantes et mieux finies. En 1968, la nouvelle GT Veloce (remplaçant la 1600) est présentée au salon de Bruxelles. La dénomination Giulia disparait, l’esprit de la voiture demeure. La gamme est alors basée sur deux motorisations : la 1300 Junior e

Estim. 35 000 - 40 000 EUR

Lancia Belna Coupé «Paul Née» 1936 - Le dernier des coupés Châssis n°F34 1322 Moteur n°1403 Type F88 Boite de vitesse n°1412 Type F127 Carte Grise Française 12 Mars 1936, Monsieur Alexandre Lecamus passe commande de sa Lancia Belna pour 35 000 francs. À l’époque, Lancia jouit d’une solide réputation d’innovation que la Belna n’usurpe pas. Elle est équipée de freins hydrauliques, d’une caisse auto porteuse et des 4 cylindres en V de Lancia, entre autres. Notable de Castres, Monsieur Lecamus n’opte pas pour la Berline usine standard, mais fera carrosser son châssis chez Paul Née, en coupé s’il vous plaît. Le couple Lecamus en profitera de nombreuses années et à la mort de Monsieur Lecamus en 1955, sa femme immatriculera la voiture à son nom de jeune fille, Marie Charvet. Des années plus tard, dans les années 70, Madame Charvet offrira la voiture au petit-fils de son aide-soignante, le jeune homme que l’on aperçoit derrière la Belna alors que Madame Lecamus pose devant la voiture avec en fond la Mairie de Castres. La Lancia Belna n’est autre qu’une Lancia Augusta renommée pour le marché français avec cependant quelques spécificités, mais nous y reviendrons plus tard. L’Augusta est conçue juste après la crise de 1929, dans un contexte économique peu propice à l’excentricité. Elle sera donc un modèle économique et avec des dimensions moins importantes que ses ainés, tout en conservant des innovations techniques (entre autres : caisse auto-porteuse, suspensions indépendantes, freins hydrauliques, ...), la marque de fabrique de Lancia. Elle sauvera la marque dans cette période difficile, grâce notamment à son succès en Italie. Mais revenons à la Belna. Suite à la crise, les droits d’importation étant prohibitifs, il fallait pour continuer à vendre à l’étranger, y construire son usine pour vendre « sur place ». Deux choix s’offraient au futur acheteur, une berline (code F231 ) ou un châssis prêt à être carrossé (code F234 ). Pourtout, Paul Née, ... sont quelques-uns des carrossiers français qui seront sollicités pour habiller les Belna. Le nombre de Lancia Belna fabriquées durant les quatre ans d’existence de Lancia France s’élève à environ 3000, dont 2500 berlines F231 et 500 châssis F234. Pour la petite histoire, la Lancia Augusta a eu une vraie carrière en compétition, participant notamment aux Mille Miglia, à la Copa d’Oro ou encore la Targa Florio. Elle était, dit-on, la voiture favorite de Tazio Nuvolari et Achille Varzi. Il décidera de faire restaurer la voiture et la confiera à l’atelier Bruni, mais n’immatriculera jamais l’auto. Appelé par les sirènes de la success story américaine, il quittera la France et confiera la voiture à sa sœur, Florence Alba, qui immatriculera la voiture en 1984 sans que l’immatriculation de Madame Lecamus ne soit modifiée. La voiture n’a donc jamais quitté Castres ! Des années plus tard, le propriétaire actuel, cousin de Florence Alba et dont le père était apprenti chez Brumi fait l’acquisition de la voiture et la conserve scrupuleusement dans l’état dans lequel il en a pris possession. Cette rarissime Lancia Coupé dessinée et réalisée par Paul Née n’aura connu que deux familles de propriétaires alors qu’elle souffle ses 88 bougies (preuve s’il en faut que c’est une voiture à laquelle on s’attache !). Elle se trouve dans un état extrêmement sain (pas de corrosion) grâce à la restauration dont elle avait bénéficié dans les années soixante-dix. Depuis, elle n’a quasiment jamais roulé et est complète. Elle attend une nouvelle famille de passionnés qui, après les vérifications d’usage et une remise en route du moteur pourra à nouveau laisser admirer sa ligne sur les routes de France. L’immatriculation de 1955 est toujours présente ! Paul Née était un carrossier français qui connut ses heures de gloire durant l’entre deux guerres. Hispano Suiza, Bugatti et Mathis sont quelques-uns des grands constructeurs dont il a habillé les voitures. Sans oublier Lancia, avec qui il avait une relation privilégiée Le petit strapontin arrière, qui accueille un troisième passager en cas d’urgence. On notera la numérotation d’assemblage des panneaux en bois d’origine du carrossier et tout l’habillage de la voiture d’origine en bel état. On ne peut malheureusement pas en dire autant des sièges conducteur et passager qui seront à reprendre. L e V4 1,2l se révèle être un excellent moteur, capable d’atteindre plus de 3500 tours minute, ce que peu de ses concurrents pouvait égaler. Endormi depuis plusieurs années, il sera à vérifier avant une remise en route. Le numéro de série du moteur correspond bien à celui du bloc. Une intrigante inscription «Vesuve» est peinte sur le couvre culasse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 20 000 - 25 000 EUR