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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

1956 – Jaguar XK140 Cabriolet SE - Titre de circulation monégasque Châssis n°S818897BW Moteur n°G8516-8S - Sans doute la meilleure de la série XK et configuration la plus confortable - Rare exemplaire conduite à gauche, boîte automatique et SE - Restauration ancienne de qualité à reprendre - Nombreuses améliorations esthétiques et techniques Localisation : région niçoise Notre Jaguar XK est à l’origine une rare XK140 en carrosserie cabriolet (Drophead Coupe/DHC) avec conduite à gauche et dotée de la boîte de vitesses automatique Borg-Warner en version Special Equipment (SE) avec culasse de type C, ainsi que nous l’indique le certificat Jaguar Heritage figurant dans le dossier de la voiture. Ce dernier nous apprenant également que la voiture est sortie d’usine le 13 septembre 1956 pour être expédiée au distributeur Jaguar Cars de New York le 5 octobre suivant. Si son histoire est ensuite inconnue, on sait qu’elle a appartenu entre 1994 et 2010 au Vétéran de la Marine américaine, homme de Droit et auteur Albert R. Pincus, en étant immatriculée à son nom dans l’Etat de Pennsylvanie. C’est durant la possession de ce dernier que la voiture a remporté plusieurs prix suite à sa restauration intégrale, dans sa configuration actuelle, gris métallisé avec intérieur cuir bordeaux, capote grise et pneus à flanc blanc, qui diffère de l’origine. Elle a ensuite été importée en France fin 2010 et entretenue par Americo Automobile à Argenteuil, avant d’être acquise par son propriétaire actuel lors d’une vente aux enchères à Paris en 2014. Aujourd’hui, cette XK140 DHC se présente dans un état général de présentation et de fonctionnement satisfaisant, bien que des travaux sont à prévoir puisque la restauration effectuée, certes de qualité, est maintenant ancienne. Le bloc moteur d’origine a été remplacé par un autre (numéroté G8515-8S) dont le type est conforme au modèle, tandis que la culasse qui n’est plus celle d’origine non plus, a elle été changée par une autre qui n’est pas de type C, mais s’avère être une culasse (numérotée 7B58197-8) de Jaguar type S de même cylindrée (3,4L). La voiture a en revanche conservé sa boîte de vitesses d’origine. Elle a été avantageusement équipée d’un radiateur en aluminium avec ventilateur additionnel, d’un vase d’expansion en aluminium également, d’un alternateur et de la direction assistée (hydraulique), ainsi que d’une pompe à essence électrique, d’un réservoir en aluminium, d’amortisseurs à gaz, d’étriers de frein plus gros qu’à l’origine à l’avant et de freins à disques à l’arrière, d’un échappement inox… Elle dispose aussi d’un indicateur de température d’eau, d’un volant Moto-Lita, d’une radio Radiomobile et de roues à rayons chromés. Ainsi parée pour des voyages au long cours, son propriétaire a pu en profiter lors de rallyes touristiques et l’a faite révisée en 2021, mais ne l’utilise plus depuis. Cette XK140 DHC affichant 921 miles nécessite donc un peu d’attention. Néanmoins, elle constitue une formidable opportunité pour un amateur souhaitant se faire plaisir et accéder à la famille XK pour un budget maîtrisé. Ce d’autant plus qu’il s’agit de l’un des 2310 exemplaires de XK140 cabriolet en conduite à gauche produits entre 1954 et 1957, dont peu furent commandés à la fois avec l’option boîte de vitesses automatique et « SE ». Un rapport d’expertise détaillé de 2022 est disponible sur demande, que nous conseillons aux personnes intéressées de consulter. Le véhicule est vendu en l’état, sans contrôle technique et devra impérativement bénéficier d’une révision complète avant de pouvoir reprendre la route. La Jaguar XK120 roadster est présentée au London Motor Show en 1948, seulement deux mois après la création de son châssis et de sa carrosserie. A cette époque, il y a peu de voitures de sport sur le marché et la plupart de celles existantes a été conçue avant la Seconde Guerre mondiale. C’est donc la surprise générale quand cette sportive qui semble dessinée par le vent et qui est animée par un nouveau moteur double arbre à cames en tête, développant 160 chevaux, capable d’atteindre les 120 miles (d’où son nom) est dévoilée. D’autant plus que son prix est très compétitif, alors même que son instrumentation est très complète et que l’intérieur est en cuir Connolly. A l’image de son tarif, ses performances sont elles aussi très compétitives et permettent à la XK120 de s’illustrer dans les compétitions les plus prestigieuses. D’abord disponible en roadster, la XK120 est déclinée en Fixed Head Coupe (FHC) en 1951, puis en Drophead Coupe (DHC) en 1953, sans oublier la déclinaison plus sportive baptisée « Special Equipment », pouvant être associée à n’importe laquelle de ces carrosseries dès 1951. Cette version consistant en une culasse m

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

1991 – Jaguar XJR-S - Titre de circulation français Châssis n°SAJJSAES4BK177683 - XJ-S dynamisée par TWR dans sa désirable version V12 6L - Un des 390 exemplaires à la configuration emblématique - Voiture française bien conservée totalisant 100 500 kms - Carnet d’entretien, manuels, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Notre voiture est une Jaguar XJR-S, dite de la « deuxième série », c’est-à-dire équipée du V12 6 litres de 318 chevaux, de l’amortissement Bilstein, de la monte pneumatique Dunlop spéciale, du freinage renforcé et de la direction typée sport. Cette dotation mécanique s’accompagne évidement du kit carrosserie propre à cette version, notamment avec l’aileron, les pare-chocs et les bas de caisse spécifiques, ainsi que les jantes aluminium Speedline caractéristiques. La voiture se présente dans sa configuration d’origine aux accents très britanniques : « Brooklands Green » (HFB), avec intérieur en cuir « Magnolia » (AEM) à passepoil vert et boiseries en ronce de noyer. Il s’agit d’un rare exemplaire français, qui a été livré neuf par l’importateur Franco Britannic Automobiles de Levallois-Perret le 5 février 1991 et mis en circulation le 28 février suivant. Son historique est limpide, puisqu’après avoir été immatriculé au nom d’une société parisienne jusqu’en 1998, il n’a connu qu’un seul propriétaire avant que l’actuel en fasse l’acquisition, lors d’une vente aux enchères en 2005, soit il y a près de 19 ans. Soigneusement entretenue, cette XJR-S, qui totalise à peine 100 500 kms est dans un état de conservation appréciable. Effectivement, elle n’a jamais été restaurée bien que sa carrosserie ait reçu un voile de peinture il y a déjà de nombreuses années. On signale simplement un point de corrosion au bas de l’aile avant gauche qui serait à reprendre, tandis que les chromes ou les joints sont en bon état, alors que les jantes sont exemptes de défaut et que les quatre pneus sont de 2021. Dans l’habitacle, si les moquettes avant seraient à remplacer, la sellerie est en excellent état de préservation et les boiseries présentent bien, même si celle de la console centrale est un peu craquelée, alors que le ciel de toit a été refait. D’un point de vue mécanique, du fait d’un usage régulier cette XJR-S fonctionne bien, ainsi que nous avons pu le constater lors de l’essai. Le comportement dynamique de cette version sportive de la vénérable anglaise se ressent d’ailleurs clairement à son bord. Le carnet d’entretien présent au dossier et les factures qui le constituent permettent de constater qu’elle a constamment été suivie et de voir l’entretien dont elle a fait l’objet. La voiture est accompagnée de l’ensemble de ses carnets et manuels dans leur pochette en cuir originale, de teinte magnolia, assortie à la sellerie et embossée du logo Sport de Jaguar, ainsi que de son double des clés et de son cric dans sa housse d’origine. Dans une telle configuration, avec un tel historique, dans un très bon état d’origine de présentation et de fonctionnement, c’est donc une XJR-S 6L particulièrement désirable que nous proposons. Ce d’autant plus qu’il s’agit d’une voiture vraiment très rare, avec seulement 390 exemplaires produits, et en même temps de l’une des XJS les plus performantes et radicales, le tout à un tarif encore abordable. Alors sachez profiter de cette opportunité exceptionnelle. A sa sortie en 1975, la XJ-S a eu du mal à effacer le souvenir de la Type-E qu'elle remplaçait. Elle a souffert des chocs pétroliers successifs à son lancement et de sa conception, plus bourgeoise et moins sportive que sa devancière, qui en a déconcerté plus d’un. La ligne est pourtant acérée et tout à fait dans l’air du temps des années 1970, l’intérieur n’a jamais été aussi luxueux et le confort sur la route est impérial, mais les débuts sont difficiles. Cependant, John Egan, le patron de Jaguar de l’époque, croyait encore en la XJ-S. Il fit appel à l'ingénieur Michael May, père du système d’injection chez Porsche, pour améliorer ses performances en la dotant d’une nouvelle mécanique digne de son rang, à haut rendement énergétique. En 1981, le noble V12 de 5,3 litres, aux culasses de type « Fire Ball » (chambres de combustion à haute turbulence), développant désormais 10 chevaux de plus, soit 295, prend alors place sous le capot du coupé XJ-S dit « HE » pour High Efficency ». Deux ans plus tard, en 1983, une version six-cylindres de 3,6 litres est proposée, en même temps qu’une déclinaison découvrable (XJ-SC) produite chez Tickford, tandis que la variante entièrement cabriolet, conçue avec le carrossier Karmann n’arrivera qu’en 1988. La même année, Jaguar Sport, la société née de l’association de Jaguar avec l’écurie britannique Tom Walkinshaw Racing (TWR) et de ses succès en cha

Estim. 30 000 - 35 000 EUR

Austin Seven RM Saloon 1931 - Châssis n°136 411 Moteur n°137 146 Carte grise française Le modèle présenté est un type RM Saloon introduit en mars 1930. Elle fut achetée neuve par un brigadier de police genevoise à la SA Perrot, Duval et Compagnie située au 12, rue du Général Dufour à Genève ( facture d’achat présente). Elle traversera ensuite la frontière en 1936 et restera en France, dans les mains de Charles Vernay, menuisier de Challex jusqu’en 1961, date à laquelle elle sera acquise par Jean Tua. Elle sera ensuite restaurée par la carrosserie Richard de Genève et exposée dans le musée de Jean Tua. En 2005, le musée fut contraint de quitter les lieux qu’il occupait et la collection fut dispersée. « Mes voitures iront à de vrais amateurs qui sauront les préserver et les apprécier » affirmait alors Jean Tua. C’est à cette occasion que le propriétaire actuel en fit l’acquisition il dépensera sans compter et fera entièrement reprendre la voiture entre 2005 et 2008, le moteur, notamment, étant entièrement refait par un motoriste de Zurich. La voiture sera testée entre Genève et Lausanne puis... ne roulera plus jamais ! C’est donc une voiture intouché depuis la fin de sa restauration en 2008 que nous proposons. Véritable 4e main à l’historique limpide, notre charmante Austin est une solution économique pour goûter au charme de l’avant-guerre. N’ayant pas roulé depuis 2008, comme tout bon passionné d’avant-guerre, le futur propriétaire devra faire les vérifications d’usage avant de reprendre la route. Rouler en voiture d’avant- guerre, n’est ni quelque chose d’inimaginable ni d’intouchable au regard de cette charmante « Baby Austin ». Il est l’heure de casser son PEL ! Particularité de notre Austin 7, elle est équipée de très chic flasques de roue en aluminium intérieur et extérieur. L’Austin Seven est sans aucun doute une des voitures anglaises les plus importantes produites. Elle est en quelque sorte la Ford T anglaise et sera vendue à près de 300 000 exemplaires partout dans le monde. Le modèle fut conçu par Herbert Austin (et Stanley Edge) au début des années 1920 sur une idée simple : pro- poser une voiture ne prenant pas plus de place qu’une moto, mais avec plus de confort et un tout petit prix, le tout équipé d’un vrai petit moteur et de 4 freins - équipement encore peu courant en 1931 ! Au lendemain de la Première Guerre, l’usine de Longbridge signera donc un véritable succès commercial et sportif. L’Austin Seven sera produite entre 1922 et 1939 - une longévité impressionnante – entre autres dû au fait que l’Austin ne fut pas seulement britannique. En France, c’est Rosengart qui, sous licence, produit la petite « 5cv » entre 1928 et 1939. En Allemagne, elle sera fabriquée sous le nom de « Dixi », aux USA sous le nom de « American Bantam », et au Japon sous le nom de « Datsun ». FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

1989 – Mercedes-Benz 560 SEC « Wide body » - Titre de circulation français Châssis n°WDB1260451A508331 - Une des pionnières de l’ère des GT modernes - Version V8 5,6L de 279 chevaux - Style Wide Body particulièrement réussi - Moins de 182 500 kms au compteur Localisation : région parisienne Le coupé Mercedes W126 proposé est un modèle 560 SEC, soit la meilleure version de l’époque avec son V8 5,6L de 43 mkg couple ! La voiture a été livrée neuve quelques jours avant la chute du mur de Berlin et si elle est restée mécaniquement conforme à l’origine, sa présentation a été très travaillée (au risque d’être recalée au contrôle anti-dopage niveau stéroïdes), dans le plus pur style Wide Body : jantes AMG en trois parties, ailes larges, spoiler, bas de caisse, volant AMG, cuir étendu jusqu’au pavillon et à la plage arrière… Les images parlent d’elles-mêmes. Etant précisé que depuis la séance photos réalisée, la calandre a été remise en noir et les feux clignotants blancs remplacés par des oranges dans le respect de la dotation d’origine. S’agissant d’un exemplaire mis en circulation en Allemagne en octobre 1989, il s’agit d’une version catalysée développant un peu moins de 300 chevaux. D’après le rapport Histovec disponible la voiture a été importée en France en 2003 et n’a eu qu’un propriétaire à partir de ce moment-là jusqu’en 2018, avant d’en connaître deux autres jusqu’à aujourd’hui. Affichant un peu moins de 182500 kms au compteur cette 560 SEC est dans un état satisfaisant pour son âge, aussi bien esthétique que mécanique. La présentation et quelques détails de finition pourraient être à parfaire, mais la sellerie est plutôt bien conservée. La mécanique est saine et la boîte de vitesses a notamment été révisée il y a moins de 5000 kms. Le contrôle technique est à jour de moins de 6 mois. Pour autant, la voiture ayant peu roulé ces dernières années, au regard du caractère sophistiqué de ce modèle, une révision d’usage serait à prévoir avant d’envisager de longs parcours pour plus de tranquillité. Un dossier de factures et sa notice d’entretien en français accompagne cette GT emblématique. Au milieu des années 80 (et de la nuit) rien n’était trop cher, rien n’était trop beau et surtout pas la poudre aux yeux… Alors quand une berline Mercedes 560 SEL tarifée 11 ans de Smic était trop commune, que le coupé 560 SEC était trop discret, il ne restait que le tuning (et le carré VIP du palace ou du New Starflash Lazerline) pour se distinguer : de l’outrancier Koenig à conduire en survêtement Tacchini jusqu’à AMG pour les plus classes, en mocassins Nebuloni. Cette 560 SEC « Wide Body » a clairement choisi son camp. Alors retour dans les années 80 ? Apparu en 1981, le coupé Mercedes SEC W126 reprend, contrairement à son prédécesseur, le SLC basé sur la plateforme allongée W107 du SL, celle de la classe S, avec un empattement raccourci de 10 centimètres. Il se distingue par son élégance, avec des lignes tendues, une caisse assez basse et quelques détails tels que l’absence de montant central avec des vitres latérales descendantes. Il bénéficie d’emblée des équipements de sécurité apportées à la berline, comme le montage de prétensionneurs de ceintures de sécurité ou l’airbag conducteur en option. Visant avant tout le marché américain et afin d’offrir des performances de premier plan, seuls des V8 sont disponibles, sous les dénominations respectives de 380 et 500 (en référence aux cylindrées) à la sortie. Au début du coupé SEC, la 500 avec son V8 d’une cylindrée de 4973 cm3 développant une puissance de 231 chevaux et une transmission automatique à 4 rapports d’office, est donc le haut de gamme. D’ailleurs, la sellerie offrant quatre places généreuses est aussi luxueuse, le tableau de bord est recouvert d’inserts imitant le bois précieux et la qualité de la finition est irréprochable. En outre les options disponibles au catalogue sont également à la pointe, avec une sellerie tout électrique, un régulateur/limitateur de vitesse ou encore un toit ouvrant électrique par exemple entre autres. C’est alors la reine de la catégorie des grands coupés de luxe et malgré des tarifs prohibitifs elle connaît un certain succès. Aussi les premières évolutions arrivent seulement en fin d’année 1985, avec des jantes passant de 14 à 15 pouces, des boucliers plus enveloppants et des habillages de caisse mieux intégrés, tandis que les moteurs sont remaniés. Les V8 3,8L cède ainsi sa place à un 4,2L de 218 chevaux pour la 420 SEC, alors que le 5L atteint 245 chevaux et qu’un gros 5,6L de 300 chevaux fait son apparition avec la 560 SEC qui chapeaute la gamme. En tant que version la plus de gamme, cette dernière, voit son équipement encore enrichi avec les sièges et vitres électriques, la climatisation automatique, le correcteur d’assiette arrièr

Estim. 60 000 - 70 000 EUR

1988 – Land Rover Range Rover V8 3.5L préparé Rallye-Raid - Titre de circulation français Châssis n°SALLHABV8EA339037 - 4x4 iconique et premier à remporter le Paris-Dakar - Version 2 portes avec à peine 120 100 kms d’origine - 3ème main depuis 2007 et dossier intéressant - Préparation spéciale Rallye-Raid de qualité Localisation: région lyonnaise L’exemplaire présenté est justement un Range Rover V8 3.5L à carburateurs (SU) et boîte de vitesses mécanique à 5 rapports, en carrosserie deux portes, mis en circulation le 17 novembre 1988, ayant été préparé pour le Rallye-Raid. Cette préparation a été effectuée à la demande de son propriétaire actuel en 2008, par un préparateur spécialisé, selon le cahier des charges de la Transafricaine Classic, organisée par Patrick Zaniroli ; Rallye auquel ce Range était engagé en 2009 mais qui n’a pu y prendre part suite à l’annulation de l’épreuve cette année-là. Esthétiquement la préparation a consisté en une décoration style « VSD » monochrome blanc, respectant la couleur d’origine et s’inspirant du Range Rover V8 de René Metge, le vainqueur du « Paris-Alger-Dakar » en 1981. Mécaniquement, les amortisseurs ont été remplacés par des Bilstein competition, un snorkel a été monté avec un filtre à air conique compétition, un ventilateur de radiateur supplémentaire a été posé et une double bobine d’allumage a été prémontée. En ce qui concerne l’équipement, les choses ont été plus loin, avec à l’extérieur, outre l’attelage, l’ajout de deux paires de phares longue-portée, d’un ski de protection du moteur plus du pont avant et le blindage des dessous et des bas de caisse, ainsi que le montage de pneus 4x4 BFGoodrich All Terrain, lesquels sont neufs de 2022. Tandis que dans l’habitacle, des sièges baquets Oreca avec harnais 5 points compétition FIA, un arceau de sécurité LMT boulonné 6 points, un pédalier, un repose-pieds copilote et des planchers en aluminium embouti, ainsi qu’un réservoir d’essence additionnel ATL de 170 litres (homologation FIA) ont été installés ; Sans oublier que le coffre a été aménagé avec des compartiments où l’on trouve deux plaques de désensablement, un cric Hi-Lift, et 2 roues de secours (BFGoodrich All Terrain là-encore) sanglées. L’instrumentation de bord a aussi été enrichie, avec un indicateur de température d’eau radiateur, de température d'eau bloc moteur, de température d'huile, un manomètre d'huile et un ampèremètre. Le système électrique a également été renforcé au niveau des fusibles pour améliorer la fiabilité et un coupe-circuit général rajouté dans l’habitacle. Ce Range bénéficie en plus d’une navigation Terratrip, d’une radio CB, et d’un précâblage pour balise E-Track. Préparé de la sorte et doté de sa fantastique transmission intégrale permanente avec réducteur et blocage de différentiel central, ce Range est taillé pour faire face à des conditions extrêmes. D’ailleurs il est utilisé pour des raids. Néanmoins il est néanmoins dans un état de conservation appréciable, avec 120 100 kms d’origine et un historique clair (3 propriétaires). Dans les mêmes mains depuis 17 ans, il est entretenu et dispose d’un dossier intéressant, incluant les factures de la préparation (pour environ 15 000 €) avec les certificats d'homologation de ses équipements, ainsi que son carnet Range Rover original. Il s’agit donc d’un exemplaire bien préparé, éprouvé et fiabilisé ; Prêt à partir à l’aventure ! Dans les années 1950, Land Rover rencontre un franc succès avec son rustique série III, mais souhaite élargir sa gamme avec un véhicule offrant les mêmes capacités de franchissement, propres au constructeur britannique de véhicules tout-terrain, tout en proposant un certain confort et des capacités routières supérieures comme une berline Rover. Après deux prototypes, finalement abandonnés en 1956 puis 1959, c’est en 1966 que le projet refait surface, sous la forme d’une étude d’un « break à empattement de 100 pouces » de Charles Spencer King, alors ingénieur en chef des nouveaux véhicules pour tout le groupe British Leyland Motor Corporation, souvent qualifié de « père » du Range Rover. Ce prototype, baptisé « Velar », débouche sur la commercialisation du Range Rover en 1970, immédiatement après sa présentation officielle à la presse le 17 Juin de cette même année. Celui que l’on désigne à partir de là, comme le « Range » est un véhicule d’une polyvalence exceptionnelle, qui ouvre une nouvelle voie, en créant la catégorie des 4x4 de luxe. La première génération, dite la « classic », est dotée d’un moteur V8 en aluminium obligatoirement accouplé à une boîte de vitesses manuelle jusqu’en 1982, d’une transmission intégrale permanente, de freins à disque aux 4 roues et innovation majeure pour les véhicules tout-terrain de l’époque, d’une suspensi

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

2000 – Jaguar XJ8 3.2L Executive - Titre de circulation hollandais Châssis n°SAJAA13L11KF22515 - L’héritière de la plus belle berline du monde - Seconde main, carnet d’entretien à jour et manuels - Très saine avec moins de 166 000 kms - Magnifique combinaison de couleurs ton sur ton Localisation : région parisienne La voiture présentée est une Jaguar XJ de type X308 motorisée par le V8 3,2L en finition Executive. Ce moteur V8 à double arbre à cames en tête de 3,2 litres de cylindrée développe 243 chevaux et est accouplé à une boîte automatique à 5 rapports pour un agrément de conduite optimal. Cette XJ8 fut vendue neuve par le concessionnaire automobile British Racing Green de Milan à un avocat en septembre 2000. L’entretien a été assuré par le réseau Jaguar italien jusqu’en 2014, comme l’atteste le carnet d’entretien à jour. Elle changea de mains en 2014 pour partir en Hollande où elle fut conduite et entretenue avec soin par un spécialiste d’automobiles de collection qui l’utilisa jusqu’à ce jour pour ses voyages. La peinture est d’origine sauf sur le dessus de l’aile avant gauche, retouchée dans les règles de l’art suite à une petite rayure. Il nous faut simplement signaler une fêlure sur le pare-brise qui sera à remplacer, une couture du siège conducteur à reprendre et une jauge à essence facétieuse qui sera à revoir. Cette élégante Jaguar intemporelle et indémodable, descendante le la XJ6, nommée en 1968, la plus belle berline du monde, reprend la ligne et les proportions de cette dernière mais bénéficie d’une mécanique onctueuse, très fiable sur les exemplaires de la fin de la production comme celui-ci, silencieuse, peu gourmande et d’un intérieur cossu et confortable. Il est difficile de trouver sur le marché une auto néo-classique utilisable au quotidien offrant un tel rapport qualité-prix. Cet exemplaire avec un kilométrage raisonnable et dans un état proche du neuf est ainsi particulièrement intéressant et attractif.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

JAGUAR XJ 12 Série 2 Au milieu des années 60, le charismatique PDG de Jaguar, Sir William Lyons pense que la gamme de ses berlines commence doucement à vieillir et surtout qu'elles se cannibalisent entre elles. En effet, les 240 & 340 (ex MK 2), S-Type et 420 jouent dans la même catégorie, hormis la 420 G, plus grande, qui perdurera jusqu'en 1970. Pour remédier à cela, une toute nouvelle auto est élaborée. Elle remplacera à elle seule les 3 modèles cités auparavant. Celle qui va se nommer XJ 6 sera le dernier bébé du maître. Présentée au salon de Paris 1968, elle est unanimement saluée par le public et les journalistes et elle sera rapidement désignée comme « la plus belle berline du monde ». Hormis son style racé, elle reprend le train arrière sophistiqué de la 420 G, avec ses doubles ressorts hélicoïdaux et ses freins à disques placés in-board. Son train avant à double triangulations et sa direction à crémaillère sont nouveaux. Elle est disponible avec le double-arbres 6 cylindres habituel de 4.2 l, ainsi qu'en une nouvelle version de 2.8 l, en boîte mécanique ou automatique. Elle se fait remarquer par son excellente tenue de route et son grand confort. Elle est également déclinée en versions plus luxueuses sous la marque « Daimler ». En 1972, le modèle adopte le nouveau moteur V12 de 5.3 l, étrenné auparavant par la E-Type. Elle est disponible uniquement en boîte automatique. Quelques mois plus tard apparaît une version dont l'empattement est augmenté de 10 cm. La production totale de cette première série atteint 82'209 exemplaires (ou 82'217, selon les sources). Au salon de Frankfort 1973, Jaguar présente la Série 2, disponible avec le 6 cylindres 4.2 l et le V12 de 5.3 l. Avec comme modification esthétique, le rehaussement du pare-chocs avant, principalement pour satisfaire aux normes sécuritaires américaines, un marché très important pour la marque. Ce rehaussement du pare-chocs signifie que la hauteur de la calandre est réduite d'autant. A l'intérieur, un nouveau tableau de bord regroupe tous les cadrans devant les yeux du conducteur. Une toute nouvelle version de carrosserie fait son apparition, le coupé 2 portes, sans montant. Pour l'année 1975, un moteur plus petit de 3.4 l est proposé. L'injection électronique alimente maintenant le moteur V12. La carrière de ce deuxième opus se poursuivra jusqu'en 1979, après 92'376 exemplaires produits, toutes carrosseries confondues. La vie de la XJ se poursuivra avec la Série 3, redessinée avec l'aide de Pininfarina. Le modèle présenté a été immatriculé pour la première fois le 1er août 1977. Il est en bon état général. Il jouit d'une belle patine tant extérieure qu'intérieure. Elle provient d'une importante collection dans laquelle elle se trouve depuis 7 ans et affiche 14'963 km au compteur.

Estim. 6 000 - 12 000 CHF

Lancia Belna Coupé «Paul Née» 1936 - Le dernier des coupés Châssis n°F34 1322 Moteur n°1403 Type F88 Boite de vitesse n°1412 Type F127 Carte Grise Française 12 Mars 1936, Monsieur Alexandre Lecamus passe commande de sa Lancia Belna pour 35 000 francs. À l’époque, Lancia jouit d’une solide réputation d’innovation que la Belna n’usurpe pas. Elle est équipée de freins hydrauliques, d’une caisse auto porteuse et des 4 cylindres en V de Lancia, entre autres. Notable de Castres, Monsieur Lecamus n’opte pas pour la Berline usine standard, mais fera carrosser son châssis chez Paul Née, en coupé s’il vous plaît. Le couple Lecamus en profitera de nombreuses années et à la mort de Monsieur Lecamus en 1955, sa femme immatriculera la voiture à son nom de jeune fille, Marie Charvet. Des années plus tard, dans les années 70, Madame Charvet offrira la voiture au petit-fils de son aide-soignante, le jeune homme que l’on aperçoit derrière la Belna alors que Madame Lecamus pose devant la voiture avec en fond la Mairie de Castres. La Lancia Belna n’est autre qu’une Lancia Augusta renommée pour le marché français avec cependant quelques spécificités, mais nous y reviendrons plus tard. L’Augusta est conçue juste après la crise de 1929, dans un contexte économique peu propice à l’excentricité. Elle sera donc un modèle économique et avec des dimensions moins importantes que ses ainés, tout en conservant des innovations techniques (entre autres : caisse auto-porteuse, suspensions indépendantes, freins hydrauliques, ...), la marque de fabrique de Lancia. Elle sauvera la marque dans cette période difficile, grâce notamment à son succès en Italie. Mais revenons à la Belna. Suite à la crise, les droits d’importation étant prohibitifs, il fallait pour continuer à vendre à l’étranger, y construire son usine pour vendre « sur place ». Deux choix s’offraient au futur acheteur, une berline (code F231 ) ou un châssis prêt à être carrossé (code F234 ). Pourtout, Paul Née, ... sont quelques-uns des carrossiers français qui seront sollicités pour habiller les Belna. Le nombre de Lancia Belna fabriquées durant les quatre ans d’existence de Lancia France s’élève à environ 3000, dont 2500 berlines F231 et 500 châssis F234. Pour la petite histoire, la Lancia Augusta a eu une vraie carrière en compétition, participant notamment aux Mille Miglia, à la Copa d’Oro ou encore la Targa Florio. Elle était, dit-on, la voiture favorite de Tazio Nuvolari et Achille Varzi. Il décidera de faire restaurer la voiture et la confiera à l’atelier Bruni, mais n’immatriculera jamais l’auto. Appelé par les sirènes de la success story américaine, il quittera la France et confiera la voiture à sa sœur, Florence Alba, qui immatriculera la voiture en 1984 sans que l’immatriculation de Madame Lecamus ne soit modifiée. La voiture n’a donc jamais quitté Castres ! Des années plus tard, le propriétaire actuel, cousin de Florence Alba et dont le père était apprenti chez Brumi fait l’acquisition de la voiture et la conserve scrupuleusement dans l’état dans lequel il en a pris possession. Cette rarissime Lancia Coupé dessinée et réalisée par Paul Née n’aura connu que deux familles de propriétaires alors qu’elle souffle ses 88 bougies (preuve s’il en faut que c’est une voiture à laquelle on s’attache !). Elle se trouve dans un état extrêmement sain (pas de corrosion) grâce à la restauration dont elle avait bénéficié dans les années soixante-dix. Depuis, elle n’a quasiment jamais roulé et est complète. Elle attend une nouvelle famille de passionnés qui, après les vérifications d’usage et une remise en route du moteur pourra à nouveau laisser admirer sa ligne sur les routes de France. L’immatriculation de 1955 est toujours présente ! Paul Née était un carrossier français qui connut ses heures de gloire durant l’entre deux guerres. Hispano Suiza, Bugatti et Mathis sont quelques-uns des grands constructeurs dont il a habillé les voitures. Sans oublier Lancia, avec qui il avait une relation privilégiée Le petit strapontin arrière, qui accueille un troisième passager en cas d’urgence. On notera la numérotation d’assemblage des panneaux en bois d’origine du carrossier et tout l’habillage de la voiture d’origine en bel état. On ne peut malheureusement pas en dire autant des sièges conducteur et passager qui seront à reprendre. L e V4 1,2l se révèle être un excellent moteur, capable d’atteindre plus de 3500 tours minute, ce que peu de ses concurrents pouvait égaler. Endormi depuis plusieurs années, il sera à vérifier avant une remise en route. Le numéro de série du moteur correspond bien à celui du bloc. Une intrigante inscription «Vesuve» est peinte sur le couvre culasse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 20 000 - 25 000 EUR

Salmson S4-D 1936 - Chassis n°58967 Moteur n°119-15 Carte grise française Comme l’atteste le certificat fourni par l’amicale Salmson, notre S4-D est sortie des usines de Billancourt le 4 août 1936 et fut livré directement à son propriétaire Monsieur Faivre, un médecin du Jura, via l’agent Salmson de Montmorot. Il est également précisé dans les archives de l’usine que la voiture est livrée avec une teinte verte d’Islande, toujours présente sur la voiture et magnifiquement patinée par le temps. Notre docteur s’en servira pour sillonner les routes du Jura et sa nièce, surnommée la « tigresse aux dents d’or » ne s’en séparera qu’en 1970, elle a alors moins de 30 000 km. Elle sera peu utilisée par son nouveau propriétaire, qui remplacera le moteur suite à une casse (le moteur d’origine sera livré avec la voiture.). En 2019, un enthousiaste tombe sous le charme de son extraordinaire état d’origine et achète la voiture avec la ferme intention de remettre sur la route notre luxueuse Salmson. Notre examen de la voiture a révélé une voiture très saine, elle est assez complète et malgré certains défauts, c’est une très bonne base qui méritera une restauration intelligente, pour conserver son état d’origine. À l’exception des deux ailes avant, nous n’avons constaté aucune corrosion perforante et son intérieur en cuir rouge, fidèle à la réputation de Salmson est somptueusement conservé. Notre exemplaire sera accompagné d’un beau lot de pièces supplémentaires, une calandre, son moteur d’origine, un vilebrequin avec trois bielles du moteur d’origine, un compteur en excellent état... À noter également, le catalogue original des pièces détachées de notre S4-D et la notice d’entretien complète ce lot. Faute de temps, le propriétaire actuel souhaite transmettre ce projet, pour que la belle endormie soit enfin réveillée ! « Refaire une peinture d’une voiture de cent ans nécessitera d’attendre cent ans pour obtenir la patine parfaite », disait Jacques Potherat. Voilà tout l’intérêt de cette Salmson, avec seulement trois familles de pro- priétaire et malgré ses presque 90 printemps, elle pourra reprendre la route en gardant son authenticité. Le moteur installé aujourd’hui est un moteur de S4-DA, il n’a pas tourné depuis 1972. A noter, les jantes sont peintes de la même teinte que la carrosserie, ce qui correspond vraisemblablement à une demande du premier propriétaire. Salmson avait pour réputation de proposer des intérieurs très luxueux, plus important encore, ils étaient de qualité supérieures à la concurrence, preuve en est, l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui. Cette belle automobile offre l’exemple d’un grand classique de la berline française de prestige dont les beaux exemplaires se font rares. La boîte de vitesses est une Cotal électromagnétique. Avant tout constructeur d’aéronefs, Salmson, tout comme Avions Voisin, ne s’est tourné vers l’industrie automobile qu’après la Première Guerre mondiale. En 1919, les premiers cyclecars Salmson font leur apparition. Ce fabricant se distingue de ses concurrents en introduisant dans une voiture une culasse à deux arbres à cames en tête, une avancée mécanique moderne qui confère à la marque une réputation solide et un caractère sportif indéniable. Le moteur emblématique de Salmson, à double arbre à cames en tête, a été maintenu jusqu’à ses derniers modèles de la fifin des années 1950. La Salmson S4, lancée en juillet 1929 avec son moteur 1300 cm3 à double arbre à cames en tête, offrait d’excellentes performances dans sa catégorie, ainsi qu’une tenue de route remarquable et une grande robustesse. Elle est remplacée au Salon de 1932 par le modèle S4C, doté d’un moteur profondément modififié et d’une cylindrée supérieure (1500 cm3). À la fin de l’année 1934, le modèle S4D est dévoilé, avec un radiateur incliné et des roues à voile, d’abord pleines puis ajourées. La principale évolution réside dans l’augmentation de la cylindrée passant de 1465 à 1596 cm3, la voiture entre ainsi dans la catégorie des 9 chevaux fiscaux et reste nettement en avance sur la concurrence de l’époque. Son intérieur raffiné s’accorde avec des lignes simples et élégantes, formant un ensemble luxueux. La Salmson S4 remporte un succès technique et commercial, étant une voiture à la fois performante, économique et confortable, capable malgré sa puissance réduite d’atteindre des vitesses moyennes élevées. Ce succès remarquable est la juste récompense des efforts de la Société des Moteurs Salmson, qui poursuit toujours le même objectif dans toutes ses réalisations, que ce soit en aviation ou dans l’automobile : allier précision, légèreté et robustesse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

CHEVROLET CORVETTE « C1 » Présentée en 1953, la « première voiture de sport américaine » est sensée séduire les conducteurs sensibles aux véhicules sportifs, notamment les « GI » revenant d'Europe où ils ont découvert les fameux petits roadsters anglais. La première version est équipée d'un 6 cylindres en ligne repris des sages berlines de la marque. Bien que remanié pour la Corvette, il manque de puissance (150 cv) et ne concrétise pas ce que la ligne racée de la carrosserie promet. Chevrolet rectifie rapidement le tir en la dotant d'un V8 de 4.3 l de près de 200 chevaux pour la seconde série, ainsi que d'une ligne simplifiée. Cela suffit pour établir rapidement la Corvette comme « la voiture de sport » de l'Amérique. De petites modifications sont amenées régulièrement, notamment l'adoption de 4 phares ronds à l'avant en 1958, ainsi que de mécaniques de plus en plus puissantes, dont un moteur doté de l'injection. Toutes ces constantes améliorations prolongent le succès du modèle. La dernière mouture apparaît en 1961, avec comme principale modification un arrière incliné, doté de 4 feux ronds préfigurant celui de la Stingray. Pour sa dernière année de production en 1962, la Corvette est dotée d'un nouveau V8 de 327 ci. Cela suffit pour que le modèle établisse son record de production depuis sa naissance! Plus de 14'000 exemplaires sont en effet vendus cette année-là. Le modèle présenté a été mis en circulation en juin 1962. Il est équipé du plus puissant moteur à carburateurs disponible d'environ 340 chevaux avec l'intéressante option: boîte 4 vitesses mécanique. Elle affiche 15'100 km au compteur. Son éclatant intérieur rouge se marie parfaitement avec sa distinguée robe gris métallisé. Automobile entièrement restaurée, elle vous emmènera sur toutes distances en dévorant l'asphalte au son rauque de son puissant V8. Un mythe indémodable!

Estim. 80 000 - 120 000 CHF

Malle militaire Avions Marcel Bloch (Dassault) Type MB.151, 1938 - Dimensions : Haut. 67.5 cm ; Larg. 108 cm ; Prof. 60 cm. Malle militaire de transport en bois avec un couvercle à charnière et équipée d’une poignée noire de chaque côté. Impression avec une inscription AVIONS MARCEL BLOCH TYPE 151 sur l’ouvrant, et mention manuscrite rouge « 601 bis ». L’’avion 601 de la production Marcel Bloch n’est en réalité pas un MB.151 mais MB.152, nouvelle évolution du MB.15O. Ainsi, le MB. 152 est alors affecté au GC II/9, 3ieme Esc. Abattu en combat aérien le 3 juin 1940 lors d’un affrontement avec un groupe de bombardiers protégés par des Bf109. L’avion s’écrase en flammes à Verberie (Oise) et son pilote, le Sergent SIBIRIL est tué. Cette malle pouvait contenir tout le matériel pour ranger le matériel destiné aux radios, parachutes, cartographies ou comme stock de pièces de rechanges. Les AVIONS MARCEL BLOCH TYPE 150 à 157 : La société des avions Marcel Bloch est une entreprise aéronautique française créée en 1929 par Marcel Bloch (1892-1996). Si celui fait changer son patronyme en Marcel Dassault en 1946 ; c’est sous ce nom, que le groupe Dassault est devenu l’un des leaders mondiaux en aéronautique militaire. Aussi, dans les années 1930, la course aux armements précédant la Seconde Guerre mondiale est intense, notamment dans le secteur aéronautique. Les avancées technologiques rapides dans l’aviation ont joué un rôle crucial dans les opérations militaires au début de la guerre. En France, au cours de la période 1939 - 1940, l’armée de l’air française dispose de plusieurs types d’aéronefs pour la défense du ciel, dont notamment ceux issus des chaînes de production de Marcel Bloch. La France prépare alors la future bataille de France, qui s’est déroulée de mai à juin 1940. Ainsi, le Bloch MB.150 et ses dérivés MB.151 à MB.157 sont des avions militaires français développés par la Société anonyme des avions Marcel Bloch, construits en série dans les usines de Châteauroux. Le 18 août 1938 le prototype - l’avion monoplace de chasse dérivé du Bloch MB-150 - renommée Bloch 151, fait son premier vol. Il s’agit d’une nouvelle version largement modifiée, un avion monoplace tout en métal. Cette spécificité, que l’on doit à l’ingénieur Lucien Servanty, permettait alors une construction en série de ces aéroplanes, associé à des procédés de fabrication modernes. D’une masse totale de 2522 kg, l’avion de chasse est équipé d’un moteur en étoile à prise directe Gnome et Rhône 14N-35 développant 930 ch. à 4 400 m et permettant une vitesse maximale : 460 km/h à 4000 m. D’autre part, en 1939, il est le seul chasseur au monde à être équipé de 2 canons de 20 mm Hispano-Suiza HS-404 tirant hors du champ de l’hélice. Au total, 750 Bloch de la série MB 150 ont été construits depuis la date du premier vol le 4 mai 1937 FRAIS DE VENTE : 26% TTC

Estim. 50 - 150 EUR

Ariès Super 10/50 C2 1936 - Le chant du cygne Châssis n°19868 Carte Grise Française Sans réserve La marque Ariès a été fondée en 1903 par le baron Charles Petiet, passionné d’automobile et future personnalité du monde de l’automobile. Il occupera entre autres, le siège de président du Comité du Salon de l’Auto, de 1919 à 1958. Le constructeur se fait rapidement connaître par ses réalisations fiables et de grande qualité. Les berlines Ariès étaient prisées pour leurs performances et leur luxe, souvent comparées aux Rolls-Royce. Le baron s’essaiera également à la course, avec la fameuse 3 litres qui, engagée aux 24 Heures du Mans, fut en 1927 à deux doigts de l’emporter entre les mains de Laly. Cette performance fait partie d’un palmarès loin d’être ridicule que récolta la marque dans les années 1920. Seuls 20 000 exemplaires sortiront des chaînes de production en 35 ans. Devant les difficultés financières des années 30, le baron Petiet jette l’éponge, refusant de vendre la marque, elle disparaît en 1938. Les Ariès font partie des premiers véhicules français à volant à gauche, la Super 10/50 n’en fait pas exception. Le style est épuré, classique, mais néanmoins d’une élégance rare. L’Ariès que nous vous présentons est remarquable à plus d’un titre. D’abord, elle est l’avant-dernière Ariès (numéro 19868) qui sortira d’usine. En effet seulement 41 Ariès Super 10/50 Série C2 (le dernier modèle produit) seront fabriquées, la dernière portant le numéro 19870. De plus, elle est la possession des descendants du baron Petiet depuis le début des années 90. Avec la volonté de faire vivre l’héritage de leur ancêtre, la voiture fut achetée et immédiatement entièrement restaurée par le garage Vaillant à Franconville afin d’être exposée pour mettre en avant la production du baron. Elle sera chérie de nombreuses années, et ponctuera les heureux événements de la famille Petiet. L’automobile est dans un très bel état, puisqu’après sa restauration en 1995, très peu de kilomètres ont été effectués. Le moteur est en parfait état de fonctionnement et l’intérieur presque « sortie d’usine », les vérifications d’usage seront nécessaires avant de reprendre le volant pour de long périples. Le châssis ne présente aucune imperfection ni point de rouille particulier, les boiseries sont resplendissantes, l’ensemble des instruments est fonctionnel. Il est grand temps de faire honneur au Baron Petiet et de remettre cette Ariès sur la route. Notre Super 10/50 illustrera le livre de référence sur Ariès, écrit par Jean Sauvy La plaque châssis et la plaque de son premier propriétaire, Emile Salmon-Martel, un notable de la Flèche qui possédait le fameux Hôtel Salmon et dont les aïeux travaillaient à la Compagnie française des Indes occidentales. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Buick Berline modèle 57, 1933 Durant la Grande Dépression de 1929, Buick a rétrogradé du troisième rang de l'industrie automobile au huitième. Bien que cette industrie ait souffert dans son ensemble, l'hypothèse a été émise que le déclin du constructeur automobile Flint était dû à ses conceptions datant du début des années 1930. La structure de prix plus élevée de Buick a durablement péjoré les ventes, surtout lorsque le réseau de concessionnaires BOP a pu vendre des Pontiac, plus abordables. De nombreux collectionneurs apprécient aujourd'hui le style «Flint» raffiné et la puissance des véhicules de cette époque troublée, comme cette berline modèle 57 de 1933. Dans leur quatrième année de production, après avoir remplacé la série 121, les modèles de la série 50 ont été légèrement rafraîchis sous la forme d'un châssis à empattement plus long de 119 pouces, complété par une nouvelle traverse en «X» beaucoup plus solide. Bien que le système de suspension à ressorts à lames semi-elliptiques qui le supportait semblait inchangé, la longueur et le nombre de lames individuelles au sein de chaque ensemble de ressorts avant ont été modifiés pour compenser la modification de l'empattement. L'essieu avant rigide était accompagné de pivots d'attelage. Des freins mécaniques internes à expansion étaient toujours utilisés, avec des tambours de 12 pouces, cachés derrière des roues à fils d'acier ou des roues de style artillerie en acier. La mécanique de la série 50 était actionnée par un moteur huit cylindres en ligne, de 230,4 ci, d'une puissance nominale de 86 ch et d'environ 173 lb-pi de couple. Elle était équipée d'un carburateur à courant ascendant Marvel. Boulonnée contre le moteur, une transmission manuelle synchronisée à trois vitesses, avec un premier rapport de démultiplication de 2,895:1, était ensuite reliée, via l'utilisation d'une barre de torsion, à un différentiel conique en spirale avec des essieux semi-flottants et un rapport de 4,70:1. L'empattement allongé était habillé par une carrosserie dont les lignes légèrement étirées, donnaient un aspect plus fluide à l'ensemble. Les ingénieurs de Buick avaient réussi à abaisser la hauteur totale de 2,25 pouces. La publicité Buick vantait un nouveau design de calandre en V et, spécifique aux berlines, un panneau arrière gracieusement incurvé surnommé «queue de castor». Cette nouvelle carrosserie utilisait toujours la méthode de construction à l'ancienne, soit des panneaux d'acier sur des cadres en bois, avec un tissu tendu protégeant les passagers des éléments. Les sols étaient encore épais et constitués de lames de bois. Les portes des berlines, quant à elles, étaient articulées au montant central. Chaque berline modèle 57 n'était disponible qu'en configuration cinq passagers, dont les sièges étaient recouverts d'un revêtement luxueux en mohair. Un ensemble complet de cadrans indicateurs garnissait le tableau de bord fait d'un panneau en acier bordé d'une bande chromée. Soit, un compteur de vitesse, un ampèremètre, un indicateur de la température de l'eau, de la pression d'huile et même une jauge de carburant. Le style élégant était rehaussé par des «boiseries» s'étendant du tableau de bord à l'ensemble de l'habitacle, des encadrements de fenêtres jusqu'aux cendriers. La berline modèle 57 s'est avérée être la plus grosse vente de Buick durant trois années consécutives, avec 19'109 exemplaires achetés. La production totale de Buick de ce modèle s'est élevée à 43'247 unités. Le modèle proposé à la vente est «une sortie de grange». Elle est complète et a roulé jusqu'à la fin des années septante. Sa peinture bicolore est d'origine et présente encore une qualité remarquable. Elle dispose de l'enviable option de jantes à rayons. Sachant qu'Al Capone roulait en Cadillac, en roulant dans cette automobile, on endosse le costume plus noble d'Eliot Ness, l'incorruptible.

Estim. 5 000 - 10 000 CHF

Simplex Type 602 Circa 1953 - Chassis n°1269 Type DR Moteur n°2152 Type 662 Plaque n°2196262 A immatriculer en véhicule de collection ` Au sortir de la guerre, l’agriculture française, comme le reste du pays est en grande difficulté. Le plan Marshall, entre autres, va permettre d’équiper les agriculteurs en matériel agricole, et de peu à peu remplacer les bêtes de trait. Et ce ne sont pas les Américains qui vont imposer leur industrie, mais bien des petits artisans français, à l’image des établissements Reymond qui vont s’atteler à cette tâche. Un zeste d’innovation, un brin d’esthé- tisme et une pincée de proximité commerciale, voilà comment se définissait Monsieur Reymond. Proche des agriculteurs, Monsieur Reymond connaît leurs besoins et produit dès 1947 le simplex 602, un petit tracteur à tout faire, avec moteur arrière et propulsion qui permet un très bon braquage des roues. La légende raconte que la régie Renault acheta un de ces tracteurs, pour en copier toute les astuces. L’exemplaire que nous vous présentons est une des versions équipée du moteur de notre 4CV nationale. Il semble complet et son moteur avait été remis en route avant que le tracteur ne soit stocké. Particularité des tracteurs, ils sont immatriculés et peuvent donc circuler sur la route en toute légalité. Après quelques soins, notre petit simplex pourra à nouveau retrouver l’air de la cam- pagne ou user le pavé parisien, puisqu’avec ses petites dimensions, il se faufilera partout ! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Amilcar Compound B67 1939 - Châssis n°1005 Moteur non numeroté / Moteur Amilcar culbuté Coque n°599 Carte Grise Française de collection Quelques fois, des automobiles nous touchent plus que d’autres, bien que nous soyons amenés à voir des centaines d’automobiles exceptionnelles par an, c’est parfois celle à laquelle nous ne nous attendions pas, qui vient nous décocher une flèche dans le cœur, cette Amilcar a touché sa cible en plein dans le mille, dès l’instant où la porte du garage s’est ouverte. L’histoire de cette Amilcar est à l’image de la voiture : singulière ! C’est un homme bien connu du milieu Amilcar qui en sera le premier propriétaire : Michel Fouillhoux, garagiste Amilcar à Courbevoie. Alors que la France est envahie, le jeune Michel fonce à l’usine Amilcar pour mettre à l’abri ce qui peut encore l’être. Il emportera avec lui notre compound B67 prépa- rée pour le salon de Londres 1939 ainsi qu’un prototype de coupé non terminé. La guerre passée, l’usine Amilcar ferme définitivement, permettant à Michel de garder les deux automobiles. La Compound B67 deviendra la voiture personnelle de Michel Fouillhoux, qui la gardera pendant près de 45 ans. Le propriétaire actuel en fera l’acquisition en 1984. Conscient de l’état d’origine exceptionnelle de la voiture, il en profita de nombreuses années sans jamais la dénaturer. Notre exemplaire est donc une des dernières Amilcar construites. Son numéro de coque 599 et son numéro de série 1005 nous confirment une date de fabrication au second semestre 1939. En octobre 1937, la vraie sensation du Salon de l’automobile de Paris est l’œuvre d’Amilcar, fraîchement reprise par Hotchkiss. En dévoilant la Compound, la marque au pégase surprend les visiteurs, les spécialistes et les journalistes qui sont tous agréablement surpris par cette vraie nouveauté. Albert Lebrun, président de la République française, visite le salon et nous pouvons lire dans le journal le Matin du 9 octobre 1937: « Au stand Amilcar très long arrêt cette fois. C’est que le châssis de l’Amilcar Compound 1938 est la véritable révélation du Salon et le président de la République ne s’y est pas trompé. Il a voulu marquer tout l’intérêt qu’il porte à la belle mécanique appliquée aux voitures destinées à l’immense majorité du Grand Palais. Il a été reçu au stand Amilcar par M. Victor Miral, président de la société, et M. Marcel See, administrateur–délégué, qui lui a présenté son jeune camarade de Polytechnique M. J.-A. Grégoire, dont les brevets sont à la base du châssis Compound en alliage léger traité « plus solide que le châssis d’un camion de 2 tonnes » créé par Hotchkiss. « Rien d’étonnant qu’elles soient dès lors si belles, termina le président de la République en quittant le stand. La carrosserie présentée est un très élégant coach dessiné par Clément Vinciguerra, un des stylistes du bureau d’études d’Hotchkiss. Il reprend et réduit les lignes réussies du coach Modane GS. Techniquement, l’Amilcar Compound présente des caractéristiques innovantes par sa conception d’avant-garde. Le mariage de l’acier et de l’aluminium donne naissance au nom de Compound qui veut dire « composé ». En effet, cette voiture est construite avec quatre éléments principaux en alliage d’aluminium coulé : l’auvent, les deux longerons et la traverse avant, le reste de la voiture étant en acier. Les différentes pièces sont assemblées par des boulons ou soudures. La transmission se fait par les roues avant par joints homocinétiques, la direction est à crémaillère, les suspensions sont à quatre roues indépendantes. L’ingénieur responsable de la conception de cette merveille est J.-A. Grégoire, celui qui fit les célèbres Tracta. Homologuée le 3 mai 1938, la production prévue pour le printemps n’a réellement démarré qu’à la fin de l’année juste avant le salon. Cette Compound est exceptionnelle à plus d’un titre : D’abord il s’agit d’une rarissime version B67 puisqu’elle est équipée d’un moteur culbuté, avec un bloc de 67mm d’alésage qui emmène la voiture à plus de 130km/h. Un monde en comparaison du moteur qui équipait les premières compound B38 à soupapes latérales. Seulement une vingtaine de prototypes B67 seront produits en 1939, combien existent encore aujourd'hui ? C’est un mystère. Ensuite le niveau de détails accordé à l’habillage intérieur et extérieur est sans communes mesures avec ce qui se pratiquait sur les modèles de série. Baguette, ouïes latérales, capot avant, finition du volant, intérieur cuir et tartan...Tout laisse à penser que notre B67 était bien une voiture préparée par l’usine pour être exposée dans un salon automobile. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

RENAULT 4 TL En 1961, afin de remplacer sa vieillissante 4 CV et concurrencer la Citroën 2CV, Renault va utiliser les mêmes recettes que cette dernière, à savoir la traction avant et des suspensions à grands débattements grâce à des barres de torsion. A ce sujet, c'est la première voiture dont l'empattement n'est pas de même longueur entre la gauche et la droite. Pour la Régie, la traction avant est une grande première sur une voiture de série, hormis l'Estafette qui est un utilitaire. L'adoption d'un hayon est également une grande nouveauté chez le constructeur. Autre spécificité dans l'industrie automobile, le circuit de refroidissement dispose d'un circuit fermé avec vase d'expansion. Équipées de boîtes de vitesses mécaniques à 3 ou 4 rapports, les moteurs, d'abord en 750 cm3, puis 850 cm3, sont repris des 4 CV et Dauphine de la gamme. Par la suite, s'y ajoutera le 5 paliers de la Renault 8, le fameux Cléon Fonte de 1108 cm3. Lors de sa très longue carrière, puisqu'elle s'achèvera en 1992, elle sera fabriquée dans de nombreux pays à plus de 8'135'000 exemplaires. De très nombreuses séries spéciales ont émaillé la fin de son existence. On peut citer: La Savane, la Clan, la Jogging, etc… La TL orange présentée à la vente dispose d'un 850 cm3 et a été mise en circulation en mars 1976. Elle affiche 78'100 km au compteur. Parfaitement entretenue et exempte de corrosion, elle a passé la visite technique le 31 mai 2021 en vétéran.

Estim. 11 000 - 16 000 CHF

HOTCHKISS AM2 limousine 6 glaces, CGN carrosserie souple type WHEYMAN. 1929 Type : AM2 N° de série : 15453 Motorisation : Moteur 4 cylindres de 2,5 Litres, Ø 80 x 120, 56 chevaux. Boite de vitesse : Manuelle, 4 rapports plus marche-arrière. Kilométrage : 00379 km au compteur. Carte grise : Française, 13 CV - 5 places. Contrôle technique : Sans. État : Roulante, assez bon état général. A l'origine fabriquant d'armes et de munitions, la société Hotchkiss a dignement représenté la France dans la construction de voitures de qualité de 1904 à 1955. La marque aux canons croisés est reconnue pour la robustesse et la fiabilité de ses mécaniques. Après la grande guerre, Hotchkiss adopte un slogan qui ne quittera plus la marque et qui est devenu le symbole inoubliable de la marque "Hotchkiss, la marque du juste milieu". Hotchkiss est devenue en très peu de temps une marque de référence dans son domaine, n'étant une voiture ni trop petite ni trop importante. La clientèle bourgeoise de la marque appréciera par-dessus tout la qualité, le confort et la discrétion des voitures Hotchkiss. L'AM2 remplace le modèle AM avec une nouvelle motorisation culbutée. Son moteur 4 cylindres 2,5 l à soupapes latérales est très performant et équilibré. Il développe 56 ch et est couplé à une boite 4 rapports. Le modèle présenté est une limousine 6 places avec 2 strapontins en carrosserie souple type Weymann, qui la rend plus légère et plus vive. En bel état de conservation, et en parfait état de fonctionnement, son moteur neuf a été intégralement refait par un professionnel, toute la transmission, freins et suspensions on été refait et révisés, elle part par la route. Avec son carnet de bord et un dossier de factures d'entretien et de travaux.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR