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Voitures, vélos et autres

Lots recommandés

1966 – Citroën 2CV Sahara - Le tout-terrain le plus légendaire de l’automobile française Titre de circulation français Châssis n°0782 Moteur avant n°0052000195 Moteur arrière n°0052000198 - Version 4X4 avec deux moteurs de l’iconique 2CV - Rare et recherché, seulement 694 exemplaires produits - Sans doute l’avant-dernier exemplaire fabriqué - Historique limpide, même famille de 1966 à 2023 ! - Plaques d’immatriculation d’origine ! - Voiture partiellement restaurée il y a une trentaine d’années Localisation : région parisienne Notre 2CV est une exceptionnelle 4x4 « Sahara » qui a été mise en circulation le 1er octobre 1966. Il s’agit de l’un des tout derniers exemplaires avec les portes avant à ouverture dans le sens de la marche. Elle aurait été commandée neuve par un agent Citroën du département de l’Aisne et utilisée comme véhicule de service au sein du garage pendant toute la première partie de sa vie. Elle est ensuite restée dans sa collection personnelle comme véhicule de famille et a été conservée comme tel jusqu’en 2023. C’est d’ailleurs en raison de cet historique exceptionnel qu’elle a pu conserver ses plaques d’immatriculation d’origine ! Partiellement restaurée en carrosserie il y a une trentaine d’années, elle a servi comme véhicule de loisirs jusque dans les années 2010. Dans ce laps de temps, elle est apparue dans la presse spécialisée à plusieurs reprises. Elle a notamment fait l’objet d’un article détaillé dans le LVA du 1er janvier 1998. Puis elle a après connu une période d’immobilisation. Récemment elle a été remise en route. A cette occasion, la vidange des moteurs et des réservoirs a été effectuée, les flexibles de freins remplacés et les pneus ont été changés, ainsi que divers composants comme les filtres à essence, la bobine, ou des durites. Pour autant elle devra bénéficier d’une révision plus approfondie pour prendre la route sur de longs parcours en toute tranquillité. Aujourd’hui cette 2CV Sahara affiche une certaine patine qui sied plutôt bien à son caractère, avec des stigmates dus au temps, à son utilisation et à certaines réparations, mais qui est assez homogène, même si la peinture présente encore bien. Elle montre un kilométrage de 64144 kms au compteur, qui pourrait correspondre à son kilométrage d’origine. Aussi amusante qu’émouvante, la 2CV Sahara représente un mythe pour tous les passionnés de la marque aux chevrons, et cet exemplaire constitue une occasion unique de se l’approprier à travers l’un des derniers exemplaires, en perpétuant son histoire singulière. Alors, prêt pour une virée à la campagne ? Symbole de l’automobile française, la 2CV est une voiture particulièrement attachante et sa longue carrière peut en témoigner. La genèse de cette vénérable populaire est aujourd'hui entrée dans la légende. Ses prototypes sont cachés dans un grenier le temps de l’Occupation. Une fois la guerre terminée, les études reprennent pour tenir compte de la raréfaction de certains matériaux et la 2 chevaux est présentée au public en 1948 au Salon de Paris. Pourtant, l'enthousiasme n'est pas immédiat, car sa conception économique poussée jusqu'à l'extrême ainsi que son design font l'objet de critiques : pas de serrure de porte ni de jauge d'essence, une seule couleur… La voiture s'adresse clairement à un public rural. D'autant que certaines matières telles que l'acier ne sont pas si faciles à trouver à la fin des années 40, ce qui entraîne des retards de livraison. La réputation du " vilain petit canard " est faite. Néanmoins, Citroën croit en son concept et finalement les commandes ne désemplissent pas. Il faut dire que la décision de livrer en priorité les médecins et les curés de campagne contribue habilement à diffuser cette étrange voiture haute perchée : tout le monde veut la « deux pattes » ! Une fourgonnette est même présentée en 1951 et est officiellement sélectionnée par les services postaux pour distribuer le courrier. Cependant, la 2 CV est tout de même très rustique et peu confortable. Les améliorations arrivent avec la nouvelle version AZ qui dispose d'un moteur de 425 cm3 et 12 chevaux, permettant à la petite voiture de filer à 70 km/h. Une version " Luxe " est même lancée en 1956. Elle bénéficie d'un dégivrage de pare-brise, de pièces chromées, d'un éclairage du compteur et d'une plus grande lunette de capote. L'auto est alors mieux adaptée au trafic urbain. C'est un véritable succès et la voiture est produite pendant près de 10 ans. Pour autant, ce n’est que le début d’une constante évolution, qui s’étend jusqu’en 1990 avec près de 5 millions d’exemplaires produits. C’est dans ce cadre qu’au milieu des années 1950, Citroën s’intéresse au prototype d’un industriel normand, qui à la recherche d’un véhicule tout terrain léger, a eu l’idée de modif

Estim. 70 000 - 90 000 EUR

Bentley S1, 1957 Au sortir de la seconde guerre mondiale, l'Europe est économiquement à genoux et le marché des véhicules de luxe extrêmement limité. Les marques prestigieuses que sont Rolls-Royce et sa société soeur Bentley doivent se réinventer dans une époque où il n'est plus possible de ne livrer que des châssis que vont habiller de prestigieux carrossiers. C'est ainsi que naissent les voitures dites "standard steel", soit des châssis habillés de carrosseries "maison". En 1955, après 4 ans de mise au point, pour remplacer la Silver Dawn vieillissante, Rolls-Royce présente pour la première fois son modèle Silver Cloud ou nuage d'argent. Son équivalent chez Bentley adopte, selon la tradition, une lettre de l'alphabet. Ce sera en toute logique la lettre "S", puisque le modèle précédent portait la lettre "R"! C'est une automobile résolument moderne mais conservant un aspect "fait main", lequel n'est pas usurpé quand l'on sait le nombre d'heures d'assemblage et le réel côté manufacturé. Pour sa première version, la S recevra le fameux et ultra silencieux moteur 6 cylindres en ligne en fonte avec carter monobloc, poussé de 4566 cm3 à 4887 cm3. Il permet de propulser la voiture de 2 tonnes à 170 km/h, parcourant en moins de 19 secondes le 400 m, départ arrêté. La boîte à vitesses "Hydramatic" de série, d'origine GM, est modifiée en ce sens qu'elle perd la position "P" au profit d'une 4 vitesse, la marche arrière faisant office de position de stationnement, moteur arrêté. On privilégie ainsi douceur de fonctionnent et économie de carburant! Les freins à tambours sont assistés avec un système Servohydrostatique de type Hispano-Suiza et très efficaces. La commande est hydraulique sur les roues avant, hydraulique et mécanique sur les roues arrière. La ronce de noyer garnit le tableau de bord, les hauts de portières et les tablettes à pique-nique. Le cuir Connolly habille sièges et panneaux de portes, alors qu'une épaisse moquette Wilton recouvre le sol et que le pavillon est tendu d'un drap de fine laine. Le modèle proposé à la vente porte le n° de châssis B30 LEG. Elle bénéficie d'une direction assistée et c'est l'une des 167 produites avec une vraie conduite à gauche (left hand drive LHD) et son compteur kilométrique et le compteur de vitesse sont en kilomètres, le tout ayant été rénové en 2020. Le cuir est original, les boiseries ont été refaites, les tapis également avec une nouvelle transmission. Les freins ont été révisés. Les factures sont disponibles depuis 1975 et elle n'a connu que cinq propriétaires. Elle affiche au compteur 80'000 km. Elle est expertisée vétéran tant en Suisse qu'en France. Il n'y a pas de taxes d'importation pour la France. Elle arbore une belle livrée sable sur marron, l'intérieur étant couleur biscuit. Elle bénéficie des spécifications françaises de l'époque soit, en particulier, un rappel de clignotant Marshal sur le pilier B. C'est une rare occasion d'acquérir un véhicule mythique et sans doute l'une des plus emblématique voitures d'après-guerre.

Estim. 65 000 - 80 000 CHF

2012 – Mercedes-Benz Classe G 63 AMG Brabus - L’indémodable 4X4 de la marque à l’étoile, perfectionné par son meilleur préparateur Titre de circulation français Châssis n°WDB4632721X202094 - Capacités routières et de franchissement hors du commun - Véhicule préparé et livré d’origine par Brabus - Moteur V8 5.5L bi-turbo de 620 chevaux - Finition spécifique et équipement pléthorique - Entretien exclusif par Mercedes et historique complet - Très bon état, à peine 132 000 kms avec service à jour Localisation : région parisienne Le Classe G présenté est un modèle Mercedes-Benz, de type 463 de 2012, dans sa version 63 AMG, commandé et préparé par le célèbre préparateur allemand Brabus dès l’origine. Ce Classe G, qui est l’un des premiers G 63 AMG revu par Brabus, dispose donc du V8 5.5L bi-turbo poussé à 620 chevaux, grâce au module Brabus B63-620 PowerXtra qui donnera son nom aux exemplaires suivant optimisé de la sorte. Initialement mis en circulation en Allemagne mais immédiatement enregistré en Angleterre fin 2012, ce Classe G change de main quelques mois plus tard. Il est alors acquis en 2013 avec un peu plus de 5000 kms par un éleveur de chevaux réputé, effectuant l’essentiel de son kilométrage, en le faisant entretenir régulièrement en Suisse, toujours chez le même concessionnaire de la marque, en l’occurrence le garage de l’Athénée à Genève (Cointrin). Il connait ensuite un autre propriétaire, avant que le 4ème et actuel l’achète chez un professionnel l’année dernière sur un coup de cœur. Il faut reconnaître que ce Classe G, dans sa configuration entièrement noire (Obsidian Black Metallic et intérieur cuir noir Designo), a de quoi plaire. Outre la préparation mécanique Brabus, incluant le dispositif B63-620 et la suspension pilotée Ride Control, celle-ci s’accompagne de toute une préparation esthétique, avec jantes noires en aluminium forgé monobloc Platinium Edition de 23 pouces, sorties d’échappements chromées noir mat siglées Brabus, étriers de freins peints en jaune, peinture de tous les éléments chromés ou argentés en noir, seuils de porte éclairés Brabus en aluminium, tapis de sol Brabus et multiples insignes. Tout ceci en plus de la multitude d’options Mercedes qui équipait déjà ce Classe G à la base, dont pour n’en citer que quelques-unes : pack Designo exclusif avec cuir matelassé, sièges électriques chauffants et ventilés à l’avant, toit ouvrant électrique, système audio Harman Kardon Logic7, régulateur de vitesse actif (Distronic Plus), caméra de recul, interface multimédia avec écrans pour les passagers arrière… Le détail de toute la dotation et la préparation figurant sur la facture originale présente au dossier (disponible sur demande). Aujourd’hui ce Classe G totalise à peine 132 000 kilomètres et est en excellent état d’usage. Il est strictement d’origine, c’est-à-dire conforme à ce qu’il était à sa sortie des ateliers Brabus, à la différence près que l’écran central a été remplacé par un plus grand, avec une interface plus moderne intégrant CarPlay pour une meilleure fonctionnalité. Le dernier entretien a été effectué en juillet 2023, à 127 725 kms, par le spécialiste agréé Mercedes du Chesnay en région parisienne, les consommables sont en bon état et la batterie est neuve. Le carnet d’entretien complet et le dossier de factures correspondant confirment l’entretien sérieux de ce Classe G, qui est aussi accompagné de tous ses accessoires (manuels d’utilisation, double de clés…). Prêt à partir à l’aventure avec un style et avec un niveau de prestation incomparable, cet exceptionnel Classe G, dans sa version 63 AMG 620 Brabus, aussi puissante que luxueuse, permet d’affronter tous types de routes en toute sérénité. Sa configuration particulièrement soignée, ainsi que le caractère intemporel du G lui procurant en plus la surprenante faculté d’être toujours en vogue, et de ne jamais être démodé, lui offrant même une certaine élégance, malgré son gabarit imposant. Commercialisé en 1979 dans sa version civile, le Geländewagen, ou G-Wagen en abrégé, développé par Mercedes en étroite collaboration avec l’entreprise autrichienne Steyr-Puch, a une origine militaire. Initialement, au tout début des années 1970 c’est le Shah d’Iran, alors actionnaire important de la maison mère Daimler-Benz de Mercedes, qui commande l’étude d’un véhicule tout-terrain pour son armée, accélérant ainsi un projet naissant tandis que le Range Rover vient de faire son apparition. Les premiers prototypes codés W460 roulent dès 1974, mais la fabrication de la version définitive du G-Wagen type W461 commence seulement cinq ans après, peu après la chute de son commanditaire… Les concepteurs du G-Wagen avaient eu les débouchés militaires et professionnels en tête, mais avaient heureusement visé aussi les particuliers, face à l

Estim. 80 000 - 100 000 EUR

1988 – Toyota MR 1.6L T-Bar - Titre de circulation français Châssis n°JT1C0AW1100137250 - La première voiture japonaise de série à moteur central ! - Exemplaire suisse importé en France en juillet 2000 - Même propriétaire depuis 2001 et moins de 152 000 kms - Bel état d’origine, carnet d’entretien, dossier et accessoires Localisation : région lyonnaise Lancée en 1984, la Toyota MR2 pour « Mid-engined, Runabout, 2-seaters » est un coupé compact qui fait sensation dès sa sortie. Lignes taillées à la serpe, phares escamotables, aileron arrière ou encore ouïes latérales, ainsi que porte-à-faux réduits et moteur en position centrale arrière rapprochent ce coupé japonais des standards européens à la mode dans les années 1980, avec les Fiat X1-9 ou autre Lancia Beta Montecarlo par exemple Cette nipponne révolutionne alors le marché des petites sportives en étant d’une part la première voiture japonaise de série à moteur central et d’autre part, en offrant un rapport prix/plaisir/prestations assez imbattable. Effectivement, outre sa plastique suggestive et un habitacle résolument sportif avec une position de conduite basse, des sièges enveloppants, une instrumentation consacrée au conducteur avec un petit levier de vitesses, un volant tulipé à trois branches et un compte-tours au centre du tableau de bord, elle dispose d’un moteur 1600 cm3 double arbre à cames (Twin Cam) de 122 chevaux, qui associé à une transmission de type propulsion et un poids contenu d’environ 1000 kilos seulement, lui permet de belles performances. Ce d’autant plus que cette mécanique ne rechigne pas à monter dans les tours et bénéficie d’une sonorité rauque très plaisante. Profitant de plus d’un bon comportement, grâce à des masses bien équilibrées et des suspensions indépendantes, la MR2 se révèle être très amusante à conduire sans être piégeuse. Une version encore plus performante (145 chevaux) à compresseur sera même développée mais non commercialisée en Europe. Cette voiture plaisir était disponible à la fois en coupé fermé ou « découvrable », avec un toit T-Top qualifié de « T-Bar », permettant d’enlever les deux parties du toit alors en verre pour en maximiser encore l’agrément. La Toyota MR2, appelée MR dans les pays francophones, n’a été distribuée en France qu’à partir de la deuxième génération de 1989. La première génération est donc une voiture rare sur nos routes. L’exemplaire que nous présentons est justement une Toyota MR (MR2) de type Mk1 1600 cm3 de 1988, dans sa version toit T-Bar découvrable la plus désirable. De teinte blanche avec sellerie en velours gris et blanc et moquettes noires, son habitacle est lumineux du fait de son toit vitré qui laisse entrer la lumière lorsqu’il est fermé, ou alors qui permet de rouler cheveux au vent tout en gardant une voiture rigide lorsqu’il est retiré. Mise en circulation en Suisse par le garage Emil Frey de Nyon, le 16 juin 1988, cette voiture a été importée en France en juillet 2000 et n’a connu depuis quasiment qu’un seul propriétaire. Saine, elle a manifestement toujours été entretenue et n’a jamais été restaurée. Si bien qu’elle se présente aujourd’hui dans un bel état général de présentation et de fonctionnement d’origine, pour une voiture de plus de 35 ans et totalisant un peu moins de 152 000 kilomètres. Elle dispose en plus de l’intéressante option des vitres électriques. Roulant peu ces dernières années une simple révision d’usage est préconisée pour exprimer tout le potentiel sportif de cette sympathique propulsion à moteur arrière. Autre élément appréciable pour les collectionneurs, notre Toyota MR est encore accompagnée de son carnet d’entretien, de quelques factures et contrôles techniques, ainsi que de sa trousse à outils originale. La Toyota MR est une « youngtimer » de plus en plus appréciée, mais elle est peu courante en France et à fortiori dans cette configuration et dans cet état. Alors ne passez pas à côté de cette opportunité de vous faire plaisir avec une voiture aussi fiable, qu’amusante et à petit prix, surtout qu’elle a marqué son temps et a été mise au point avec Lotus.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

ALFA-ROMEO MONTREAL Cet exercice de style a été présenté à l'exposition universelle de 1967 dans la ville éponyme de Montréal. Elle était basée sur le châssis du coupé Giulia Bertone et équipé du même 4 cylindres double-arbres (bi albero). Sa plastique avantageuse ayant beaucoup plu, Alfa-Roméo décida d'en extrapoler une version de série. Pour cela, Marcello Gandini, alors chez Bertone, dû modifier un peu le dessin en augmentant légèrement la hauteur afin d'y loger un moteur plus important. Ayant dans leur carton une mécanique sportive toute trouvée, les ingénieurs implantèrent le fameux V8 de la 33 de compétition dont ils augmentèrent la cylindrée à 2.5 l afin de favoriser le couple. Les caractéristiques principales de cette mécanique font ressortir une puissance de 200 chevaux, dotée de 4 arbres à cames en tête, d'une injection mécanique Spica, d'un allumage électronique et d'un carter sec. Sa boîte de vitesses dispose de 5 rapports, avec la 1ère décalée. Produite et livrée à partir de fin 1970 jusqu'en 1977 pour les dernières, à environ 3'900 exemplaires, ce chiffre peut paraître modeste. Il est à relativiser car elle n'a pu être vendue aux USA, n'étant pas disponible en boîte automatique d'une part et, d'autre part, elle se heurtait à une rivale beaucoup connue et établie depuis longtemps : la Porsche 911! Le modèle présenté a été mis en circulation en août 1973. Elle fonctionne parfaitement. Son état est proche de la perfection. Le compteur affiche 82'000 km. Elle arbore une belle livrée avec un intérieur aux sièges noirs combinés aux lumineuses moquettes rouges, accordées à la carrosserie.

Estim. 70 000 - 90 000 CHF

1988 – Land Rover Range Rover V8 3.5L préparé Rallye-Raid - Titre de circulation français Châssis n°SALLHABV8EA339037 - 4x4 iconique et premier à remporter le Paris-Dakar - Version 2 portes avec à peine 120 100 kms d’origine - 3ème main depuis 2007 et dossier intéressant - Préparation spéciale Rallye-Raid de qualité Localisation: région lyonnaise L’exemplaire présenté est justement un Range Rover V8 3.5L à carburateurs (SU) et boîte de vitesses mécanique à 5 rapports, en carrosserie deux portes, mis en circulation le 17 novembre 1988, ayant été préparé pour le Rallye-Raid. Cette préparation a été effectuée à la demande de son propriétaire actuel en 2008, par un préparateur spécialisé, selon le cahier des charges de la Transafricaine Classic, organisée par Patrick Zaniroli ; Rallye auquel ce Range était engagé en 2009 mais qui n’a pu y prendre part suite à l’annulation de l’épreuve cette année-là. Esthétiquement la préparation a consisté en une décoration style « VSD » monochrome blanc, respectant la couleur d’origine et s’inspirant du Range Rover V8 de René Metge, le vainqueur du « Paris-Alger-Dakar » en 1981. Mécaniquement, les amortisseurs ont été remplacés par des Bilstein competition, un snorkel a été monté avec un filtre à air conique compétition, un ventilateur de radiateur supplémentaire a été posé et une double bobine d’allumage a été prémontée. En ce qui concerne l’équipement, les choses ont été plus loin, avec à l’extérieur, outre l’attelage, l’ajout de deux paires de phares longue-portée, d’un ski de protection du moteur plus du pont avant et le blindage des dessous et des bas de caisse, ainsi que le montage de pneus 4x4 BFGoodrich All Terrain, lesquels sont neufs de 2022. Tandis que dans l’habitacle, des sièges baquets Oreca avec harnais 5 points compétition FIA, un arceau de sécurité LMT boulonné 6 points, un pédalier, un repose-pieds copilote et des planchers en aluminium embouti, ainsi qu’un réservoir d’essence additionnel ATL de 170 litres (homologation FIA) ont été installés ; Sans oublier que le coffre a été aménagé avec des compartiments où l’on trouve deux plaques de désensablement, un cric Hi-Lift, et 2 roues de secours (BFGoodrich All Terrain là-encore) sanglées. L’instrumentation de bord a aussi été enrichie, avec un indicateur de température d’eau radiateur, de température d'eau bloc moteur, de température d'huile, un manomètre d'huile et un ampèremètre. Le système électrique a également été renforcé au niveau des fusibles pour améliorer la fiabilité et un coupe-circuit général rajouté dans l’habitacle. Ce Range bénéficie en plus d’une navigation Terratrip, d’une radio CB, et d’un précâblage pour balise E-Track. Préparé de la sorte et doté de sa fantastique transmission intégrale permanente avec réducteur et blocage de différentiel central, ce Range est taillé pour faire face à des conditions extrêmes. D’ailleurs il est utilisé pour des raids. Néanmoins il est néanmoins dans un état de conservation appréciable, avec 120 100 kms d’origine et un historique clair (3 propriétaires). Dans les mêmes mains depuis 17 ans, il est entretenu et dispose d’un dossier intéressant, incluant les factures de la préparation (pour environ 15 000 €) avec les certificats d'homologation de ses équipements, ainsi que son carnet Range Rover original. Il s’agit donc d’un exemplaire bien préparé, éprouvé et fiabilisé ; Prêt à partir à l’aventure ! Dans les années 1950, Land Rover rencontre un franc succès avec son rustique série III, mais souhaite élargir sa gamme avec un véhicule offrant les mêmes capacités de franchissement, propres au constructeur britannique de véhicules tout-terrain, tout en proposant un certain confort et des capacités routières supérieures comme une berline Rover. Après deux prototypes, finalement abandonnés en 1956 puis 1959, c’est en 1966 que le projet refait surface, sous la forme d’une étude d’un « break à empattement de 100 pouces » de Charles Spencer King, alors ingénieur en chef des nouveaux véhicules pour tout le groupe British Leyland Motor Corporation, souvent qualifié de « père » du Range Rover. Ce prototype, baptisé « Velar », débouche sur la commercialisation du Range Rover en 1970, immédiatement après sa présentation officielle à la presse le 17 Juin de cette même année. Celui que l’on désigne à partir de là, comme le « Range » est un véhicule d’une polyvalence exceptionnelle, qui ouvre une nouvelle voie, en créant la catégorie des 4x4 de luxe. La première génération, dite la « classic », est dotée d’un moteur V8 en aluminium obligatoirement accouplé à une boîte de vitesses manuelle jusqu’en 1982, d’une transmission intégrale permanente, de freins à disque aux 4 roues et innovation majeure pour les véhicules tout-terrain de l’époque, d’une suspensi

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

2000 – Jaguar XJ8 3.2L Executive - Titre de circulation hollandais Châssis n°SAJAA13L11KF22515 - L’héritière de la plus belle berline du monde - Seconde main, carnet d’entretien à jour et manuels - Très saine avec moins de 166 000 kms - Magnifique combinaison de couleurs ton sur ton Localisation : région parisienne La voiture présentée est une Jaguar XJ de type X308 motorisée par le V8 3,2L en finition Executive. Ce moteur V8 à double arbre à cames en tête de 3,2 litres de cylindrée développe 243 chevaux et est accouplé à une boîte automatique à 5 rapports pour un agrément de conduite optimal. Cette XJ8 fut vendue neuve par le concessionnaire automobile British Racing Green de Milan à un avocat en septembre 2000. L’entretien a été assuré par le réseau Jaguar italien jusqu’en 2014, comme l’atteste le carnet d’entretien à jour. Elle changea de mains en 2014 pour partir en Hollande où elle fut conduite et entretenue avec soin par un spécialiste d’automobiles de collection qui l’utilisa jusqu’à ce jour pour ses voyages. La peinture est d’origine sauf sur le dessus de l’aile avant gauche, retouchée dans les règles de l’art suite à une petite rayure. Il nous faut simplement signaler une fêlure sur le pare-brise qui sera à remplacer, une couture du siège conducteur à reprendre et une jauge à essence facétieuse qui sera à revoir. Cette élégante Jaguar intemporelle et indémodable, descendante le la XJ6, nommée en 1968, la plus belle berline du monde, reprend la ligne et les proportions de cette dernière mais bénéficie d’une mécanique onctueuse, très fiable sur les exemplaires de la fin de la production comme celui-ci, silencieuse, peu gourmande et d’un intérieur cossu et confortable. Il est difficile de trouver sur le marché une auto néo-classique utilisable au quotidien offrant un tel rapport qualité-prix. Cet exemplaire avec un kilométrage raisonnable et dans un état proche du neuf est ainsi particulièrement intéressant et attractif.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

1966 – Bentley T1 - Titre de circulation français Châssis n°SBX1213 Moteur n°1213 Carrosserie n°002062 - Combine l’élégance et le luxe discret - La première importée en France par la Franco-Britannic - Dossier de factures et dossier de montage de l’usine, matching numbers - Magnifique configuration de couleurs et sellerie d’origine Localisation : région parisienne La Bentley série T fit ses débuts en public au Salon de Paris, en octobre 1965. Elle marque une nouvelle étape dans l’histoire de la marque. Sa coque autoporteuse et ses roues indépendantes sont des progrès significatifs qui obligent la firme à 10 années de nouveaux aménagements dans l’usine. Les freins sont à disques aux 4 roues, avec servo et triple circuit. Les ressorts de suspensions sont combinés à des amortisseurs télescopiques à réglage électrique et correction automatique d’assiette. La voiture présentée est la 6e commandée par l’importateur français, la célèbre Franco-Britannic mais la 1ère livrée et immatriculée à Paris à M. Abecassis demeurant au 30 boulevard Flandrin à Paris 16e, comme l’atteste les relevés du dossier de montage de SBX 1213 fourni par l’usine. Le mécanicien de chez British Motor Assistance à Courbevoie, qui a entretenu cette Bentley pendant de nombreuses années, nous relatait, alors qu’il était apprenti en 1967 à la Franco-Britannic, qu’il avait été envoyé avec un mécanicien au Touquet pour dépanner cette Bentley fin 1967. Quelle a été notre surprise en ouvrant le dossier de montage, la facture en garantie de la Franco-Britannic adressée à l’usine pour dépannage et déplacements de mécaniciens etc…L’histoire était vraie ! Cette charmante Bentley a donc été vendue neuve à Paris et y réside toujours. Elle est de couleur « Smoke green », cuir « Beige », tapis de laine « Cumberland stone » et le ciel de toit est tendu de cuir « Fawn Ambla ». La carrosserie est saine, la peinture, ancienne, présente quelques petits défauts mais pas de rouille, des éclats autour de la lunette arrière qu’il faudrait reprendre mais rien de corrodé. L’intérieur est complètement d’origine, il conviendrait de l’entretenir, de graisser le cuir des sièges mais les boiseries sont en bon état. L’entretien a été fait depuis 2007 comme l’indique l’important dossier de factures de pièces et de réparations. Une radio Pioneer CD Bluetooth a été installée. Cette Bentley au cachet inimitable est prête à vous transporter avec classe et distinction.

Estim. 25 000 - 30 000 EUR

Salmson S4-D 1936 - Chassis n°58967 Moteur n°119-15 Carte grise française Comme l’atteste le certificat fourni par l’amicale Salmson, notre S4-D est sortie des usines de Billancourt le 4 août 1936 et fut livré directement à son propriétaire Monsieur Faivre, un médecin du Jura, via l’agent Salmson de Montmorot. Il est également précisé dans les archives de l’usine que la voiture est livrée avec une teinte verte d’Islande, toujours présente sur la voiture et magnifiquement patinée par le temps. Notre docteur s’en servira pour sillonner les routes du Jura et sa nièce, surnommée la « tigresse aux dents d’or » ne s’en séparera qu’en 1970, elle a alors moins de 30 000 km. Elle sera peu utilisée par son nouveau propriétaire, qui remplacera le moteur suite à une casse (le moteur d’origine sera livré avec la voiture.). En 2019, un enthousiaste tombe sous le charme de son extraordinaire état d’origine et achète la voiture avec la ferme intention de remettre sur la route notre luxueuse Salmson. Notre examen de la voiture a révélé une voiture très saine, elle est assez complète et malgré certains défauts, c’est une très bonne base qui méritera une restauration intelligente, pour conserver son état d’origine. À l’exception des deux ailes avant, nous n’avons constaté aucune corrosion perforante et son intérieur en cuir rouge, fidèle à la réputation de Salmson est somptueusement conservé. Notre exemplaire sera accompagné d’un beau lot de pièces supplémentaires, une calandre, son moteur d’origine, un vilebrequin avec trois bielles du moteur d’origine, un compteur en excellent état... À noter également, le catalogue original des pièces détachées de notre S4-D et la notice d’entretien complète ce lot. Faute de temps, le propriétaire actuel souhaite transmettre ce projet, pour que la belle endormie soit enfin réveillée ! « Refaire une peinture d’une voiture de cent ans nécessitera d’attendre cent ans pour obtenir la patine parfaite », disait Jacques Potherat. Voilà tout l’intérêt de cette Salmson, avec seulement trois familles de pro- priétaire et malgré ses presque 90 printemps, elle pourra reprendre la route en gardant son authenticité. Le moteur installé aujourd’hui est un moteur de S4-DA, il n’a pas tourné depuis 1972. A noter, les jantes sont peintes de la même teinte que la carrosserie, ce qui correspond vraisemblablement à une demande du premier propriétaire. Salmson avait pour réputation de proposer des intérieurs très luxueux, plus important encore, ils étaient de qualité supérieures à la concurrence, preuve en est, l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui. Cette belle automobile offre l’exemple d’un grand classique de la berline française de prestige dont les beaux exemplaires se font rares. La boîte de vitesses est une Cotal électromagnétique. Avant tout constructeur d’aéronefs, Salmson, tout comme Avions Voisin, ne s’est tourné vers l’industrie automobile qu’après la Première Guerre mondiale. En 1919, les premiers cyclecars Salmson font leur apparition. Ce fabricant se distingue de ses concurrents en introduisant dans une voiture une culasse à deux arbres à cames en tête, une avancée mécanique moderne qui confère à la marque une réputation solide et un caractère sportif indéniable. Le moteur emblématique de Salmson, à double arbre à cames en tête, a été maintenu jusqu’à ses derniers modèles de la fifin des années 1950. La Salmson S4, lancée en juillet 1929 avec son moteur 1300 cm3 à double arbre à cames en tête, offrait d’excellentes performances dans sa catégorie, ainsi qu’une tenue de route remarquable et une grande robustesse. Elle est remplacée au Salon de 1932 par le modèle S4C, doté d’un moteur profondément modififié et d’une cylindrée supérieure (1500 cm3). À la fin de l’année 1934, le modèle S4D est dévoilé, avec un radiateur incliné et des roues à voile, d’abord pleines puis ajourées. La principale évolution réside dans l’augmentation de la cylindrée passant de 1465 à 1596 cm3, la voiture entre ainsi dans la catégorie des 9 chevaux fiscaux et reste nettement en avance sur la concurrence de l’époque. Son intérieur raffiné s’accorde avec des lignes simples et élégantes, formant un ensemble luxueux. La Salmson S4 remporte un succès technique et commercial, étant une voiture à la fois performante, économique et confortable, capable malgré sa puissance réduite d’atteindre des vitesses moyennes élevées. Ce succès remarquable est la juste récompense des efforts de la Société des Moteurs Salmson, qui poursuit toujours le même objectif dans toutes ses réalisations, que ce soit en aviation ou dans l’automobile : allier précision, légèreté et robustesse. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

Delage D4, 1933 La Delage D4 était une voiture de luxe compacte à 4 cylindres appartenant à la tranche de «taxe automobile 8 CV» produite par le constructeur entre 1933 et 1934. Avec la D4, le constructeur revient sur un segment de marché qu'il avait négligé depuis l'arrêt de la production de la «Type AM» en 1921. Une stratégie d'élargissement de la gamme vers le bas était compréhensible dans le contexte d'un marché automobile français ayant de la difficulté à rebondir après la grande dépression économique de 1929, à l'instar de celle vécue en Grande-Bretagne et en Allemagne. La production automobile française ne retrouvera son niveau de 1928 qu'en 1938. Lancée en octobre 1933 au 27ème Mondial de l'Automobile de Paris, la D4 se positionne dans le bas de gamme de la production Delage, soit en-dessous du 2 litres D6-11. Ce dernier avait été introduit l'année précédente dans un premier temps pour compléter, puis effectivement remplacer, la DS du constructeur. La D4 faisait donc partie d'une stratégie plus large de Delage de s'éloigner de la construction de voitures de luxe, pour produire des voitures de classe moyenne au cours des cinq premières années des années trente. La D4 reposait sur un empattement de 2'800 mm (110 po) et a été conçue pour intégrer le niveau maximum possible de composants communs avec les autres modèles Delage. Elle était néanmoins équipée du seul moteur quatre cylindres du constructeur, un bloc soupapes en tête de 1'480 cm3 (8 CV). La puissance maximale indiquée était de 40 ch (30 kW) à 4'200 tr/min. Les performances variaient en fonction du type de carrosserie sélectionné et des conditions de conduite, mais une valeur d'«environ 100 km/h (63 mph)» était évoquée à l'époque. La voiture pouvait être commandée sous forme de châssis nu, permettant aux clients de commander auprès de leur carrossiers un habillage sur mesure du châssis. Cette pratique était normale chez les constructeurs automobiles traditionnels, en particulier pour les constructeurs d'automobiles de luxe. Néanmoins, le catalogue distribué au Salon de l'Automobile énumérait six types de carrosseries «standards» parmi lesquelles les clients pouvaient faire leur choix. Ceux-ci comprenaient des carrosseries berline/berline 2 portes et 4 portes, ainsi qu'un coupé, un cabriolet quatre places et un cabriolet de style «roadster» deux places. Le véhicule proposé à la vente est une élégante conduite intérieure 4 portes, sans montants. Elle est équipée du 4 cylindres 1.5 l. Elle est le fruit de la Carrosserie Baldenweg de Genève et a été carrossée par le grand-père de l'actuel propriétaire. Elle est en parfait état de conservation. Elle dispose d'un 13.20 et bénéficie du statut de vétéran après avoir passé la visite technique. Elle constitue un magnifique témoignage du savoir-faire genevois en matière de carrosserie. C'est sans aucun doute un élément du patrimoine genevois et Suisse.

Estim. 35 000 - 45 000 CHF

Buick Berline modèle 57, 1933 Durant la Grande Dépression de 1929, Buick a rétrogradé du troisième rang de l'industrie automobile au huitième. Bien que cette industrie ait souffert dans son ensemble, l'hypothèse a été émise que le déclin du constructeur automobile Flint était dû à ses conceptions datant du début des années 1930. La structure de prix plus élevée de Buick a durablement péjoré les ventes, surtout lorsque le réseau de concessionnaires BOP a pu vendre des Pontiac, plus abordables. De nombreux collectionneurs apprécient aujourd'hui le style «Flint» raffiné et la puissance des véhicules de cette époque troublée, comme cette berline modèle 57 de 1933. Dans leur quatrième année de production, après avoir remplacé la série 121, les modèles de la série 50 ont été légèrement rafraîchis sous la forme d'un châssis à empattement plus long de 119 pouces, complété par une nouvelle traverse en «X» beaucoup plus solide. Bien que le système de suspension à ressorts à lames semi-elliptiques qui le supportait semblait inchangé, la longueur et le nombre de lames individuelles au sein de chaque ensemble de ressorts avant ont été modifiés pour compenser la modification de l'empattement. L'essieu avant rigide était accompagné de pivots d'attelage. Des freins mécaniques internes à expansion étaient toujours utilisés, avec des tambours de 12 pouces, cachés derrière des roues à fils d'acier ou des roues de style artillerie en acier. La mécanique de la série 50 était actionnée par un moteur huit cylindres en ligne, de 230,4 ci, d'une puissance nominale de 86 ch et d'environ 173 lb-pi de couple. Elle était équipée d'un carburateur à courant ascendant Marvel. Boulonnée contre le moteur, une transmission manuelle synchronisée à trois vitesses, avec un premier rapport de démultiplication de 2,895:1, était ensuite reliée, via l'utilisation d'une barre de torsion, à un différentiel conique en spirale avec des essieux semi-flottants et un rapport de 4,70:1. L'empattement allongé était habillé par une carrosserie dont les lignes légèrement étirées, donnaient un aspect plus fluide à l'ensemble. Les ingénieurs de Buick avaient réussi à abaisser la hauteur totale de 2,25 pouces. La publicité Buick vantait un nouveau design de calandre en V et, spécifique aux berlines, un panneau arrière gracieusement incurvé surnommé «queue de castor». Cette nouvelle carrosserie utilisait toujours la méthode de construction à l'ancienne, soit des panneaux d'acier sur des cadres en bois, avec un tissu tendu protégeant les passagers des éléments. Les sols étaient encore épais et constitués de lames de bois. Les portes des berlines, quant à elles, étaient articulées au montant central. Chaque berline modèle 57 n'était disponible qu'en configuration cinq passagers, dont les sièges étaient recouverts d'un revêtement luxueux en mohair. Un ensemble complet de cadrans indicateurs garnissait le tableau de bord fait d'un panneau en acier bordé d'une bande chromée. Soit, un compteur de vitesse, un ampèremètre, un indicateur de la température de l'eau, de la pression d'huile et même une jauge de carburant. Le style élégant était rehaussé par des «boiseries» s'étendant du tableau de bord à l'ensemble de l'habitacle, des encadrements de fenêtres jusqu'aux cendriers. La berline modèle 57 s'est avérée être la plus grosse vente de Buick durant trois années consécutives, avec 19'109 exemplaires achetés. La production totale de Buick de ce modèle s'est élevée à 43'247 unités. Le modèle proposé à la vente est «une sortie de grange». Elle est complète et a roulé jusqu'à la fin des années septante. Sa peinture bicolore est d'origine et présente encore une qualité remarquable. Elle dispose de l'enviable option de jantes à rayons. Sachant qu'Al Capone roulait en Cadillac, en roulant dans cette automobile, on endosse le costume plus noble d'Eliot Ness, l'incorruptible.

Estim. 5 000 - 10 000 CHF

RENAULT 4 TL En 1961, afin de remplacer sa vieillissante 4 CV et concurrencer la Citroën 2CV, Renault va utiliser les mêmes recettes que cette dernière, à savoir la traction avant et des suspensions à grands débattements grâce à des barres de torsion. A ce sujet, c'est la première voiture dont l'empattement n'est pas de même longueur entre la gauche et la droite. Pour la Régie, la traction avant est une grande première sur une voiture de série, hormis l'Estafette qui est un utilitaire. L'adoption d'un hayon est également une grande nouveauté chez le constructeur. Autre spécificité dans l'industrie automobile, le circuit de refroidissement dispose d'un circuit fermé avec vase d'expansion. Équipées de boîtes de vitesses mécaniques à 3 ou 4 rapports, les moteurs, d'abord en 750 cm3, puis 850 cm3, sont repris des 4 CV et Dauphine de la gamme. Par la suite, s'y ajoutera le 5 paliers de la Renault 8, le fameux Cléon Fonte de 1108 cm3. Lors de sa très longue carrière, puisqu'elle s'achèvera en 1992, elle sera fabriquée dans de nombreux pays à plus de 8'135'000 exemplaires. De très nombreuses séries spéciales ont émaillé la fin de son existence. On peut citer: La Savane, la Clan, la Jogging, etc… La TL orange présentée à la vente dispose d'un 850 cm3 et a été mise en circulation en mars 1976. Elle affiche 78'100 km au compteur. Parfaitement entretenue et exempte de corrosion, elle a passé la visite technique le 31 mai 2021 en vétéran.

Estim. 11 000 - 16 000 CHF

Simplex Type 602 Circa 1953 - Chassis n°1269 Type DR Moteur n°2152 Type 662 Plaque n°2196262 A immatriculer en véhicule de collection ` Au sortir de la guerre, l’agriculture française, comme le reste du pays est en grande difficulté. Le plan Marshall, entre autres, va permettre d’équiper les agriculteurs en matériel agricole, et de peu à peu remplacer les bêtes de trait. Et ce ne sont pas les Américains qui vont imposer leur industrie, mais bien des petits artisans français, à l’image des établissements Reymond qui vont s’atteler à cette tâche. Un zeste d’innovation, un brin d’esthé- tisme et une pincée de proximité commerciale, voilà comment se définissait Monsieur Reymond. Proche des agriculteurs, Monsieur Reymond connaît leurs besoins et produit dès 1947 le simplex 602, un petit tracteur à tout faire, avec moteur arrière et propulsion qui permet un très bon braquage des roues. La légende raconte que la régie Renault acheta un de ces tracteurs, pour en copier toute les astuces. L’exemplaire que nous vous présentons est une des versions équipée du moteur de notre 4CV nationale. Il semble complet et son moteur avait été remis en route avant que le tracteur ne soit stocké. Particularité des tracteurs, ils sont immatriculés et peuvent donc circuler sur la route en toute légalité. Après quelques soins, notre petit simplex pourra à nouveau retrouver l’air de la cam- pagne ou user le pavé parisien, puisqu’avec ses petites dimensions, il se faufilera partout ! FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Amilcar Compound B67 1939 - Châssis n°1005 Moteur non numeroté / Moteur Amilcar culbuté Coque n°599 Carte Grise Française de collection Quelques fois, des automobiles nous touchent plus que d’autres, bien que nous soyons amenés à voir des centaines d’automobiles exceptionnelles par an, c’est parfois celle à laquelle nous ne nous attendions pas, qui vient nous décocher une flèche dans le cœur, cette Amilcar a touché sa cible en plein dans le mille, dès l’instant où la porte du garage s’est ouverte. L’histoire de cette Amilcar est à l’image de la voiture : singulière ! C’est un homme bien connu du milieu Amilcar qui en sera le premier propriétaire : Michel Fouillhoux, garagiste Amilcar à Courbevoie. Alors que la France est envahie, le jeune Michel fonce à l’usine Amilcar pour mettre à l’abri ce qui peut encore l’être. Il emportera avec lui notre compound B67 prépa- rée pour le salon de Londres 1939 ainsi qu’un prototype de coupé non terminé. La guerre passée, l’usine Amilcar ferme définitivement, permettant à Michel de garder les deux automobiles. La Compound B67 deviendra la voiture personnelle de Michel Fouillhoux, qui la gardera pendant près de 45 ans. Le propriétaire actuel en fera l’acquisition en 1984. Conscient de l’état d’origine exceptionnelle de la voiture, il en profita de nombreuses années sans jamais la dénaturer. Notre exemplaire est donc une des dernières Amilcar construites. Son numéro de coque 599 et son numéro de série 1005 nous confirment une date de fabrication au second semestre 1939. En octobre 1937, la vraie sensation du Salon de l’automobile de Paris est l’œuvre d’Amilcar, fraîchement reprise par Hotchkiss. En dévoilant la Compound, la marque au pégase surprend les visiteurs, les spécialistes et les journalistes qui sont tous agréablement surpris par cette vraie nouveauté. Albert Lebrun, président de la République française, visite le salon et nous pouvons lire dans le journal le Matin du 9 octobre 1937: « Au stand Amilcar très long arrêt cette fois. C’est que le châssis de l’Amilcar Compound 1938 est la véritable révélation du Salon et le président de la République ne s’y est pas trompé. Il a voulu marquer tout l’intérêt qu’il porte à la belle mécanique appliquée aux voitures destinées à l’immense majorité du Grand Palais. Il a été reçu au stand Amilcar par M. Victor Miral, président de la société, et M. Marcel See, administrateur–délégué, qui lui a présenté son jeune camarade de Polytechnique M. J.-A. Grégoire, dont les brevets sont à la base du châssis Compound en alliage léger traité « plus solide que le châssis d’un camion de 2 tonnes » créé par Hotchkiss. « Rien d’étonnant qu’elles soient dès lors si belles, termina le président de la République en quittant le stand. La carrosserie présentée est un très élégant coach dessiné par Clément Vinciguerra, un des stylistes du bureau d’études d’Hotchkiss. Il reprend et réduit les lignes réussies du coach Modane GS. Techniquement, l’Amilcar Compound présente des caractéristiques innovantes par sa conception d’avant-garde. Le mariage de l’acier et de l’aluminium donne naissance au nom de Compound qui veut dire « composé ». En effet, cette voiture est construite avec quatre éléments principaux en alliage d’aluminium coulé : l’auvent, les deux longerons et la traverse avant, le reste de la voiture étant en acier. Les différentes pièces sont assemblées par des boulons ou soudures. La transmission se fait par les roues avant par joints homocinétiques, la direction est à crémaillère, les suspensions sont à quatre roues indépendantes. L’ingénieur responsable de la conception de cette merveille est J.-A. Grégoire, celui qui fit les célèbres Tracta. Homologuée le 3 mai 1938, la production prévue pour le printemps n’a réellement démarré qu’à la fin de l’année juste avant le salon. Cette Compound est exceptionnelle à plus d’un titre : D’abord il s’agit d’une rarissime version B67 puisqu’elle est équipée d’un moteur culbuté, avec un bloc de 67mm d’alésage qui emmène la voiture à plus de 130km/h. Un monde en comparaison du moteur qui équipait les premières compound B38 à soupapes latérales. Seulement une vingtaine de prototypes B67 seront produits en 1939, combien existent encore aujourd'hui ? C’est un mystère. Ensuite le niveau de détails accordé à l’habillage intérieur et extérieur est sans communes mesures avec ce qui se pratiquait sur les modèles de série. Baguette, ouïes latérales, capot avant, finition du volant, intérieur cuir et tartan...Tout laisse à penser que notre B67 était bien une voiture préparée par l’usine pour être exposée dans un salon automobile. FRAIS DE VENTE : 20% TTC

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

HOTCHKISS AM2 limousine 6 glaces, CGN carrosserie souple type WHEYMAN. 1929 Type : AM2 N° de série : 15453 Motorisation : Moteur 4 cylindres de 2,5 Litres, Ø 80 x 120, 56 chevaux. Boite de vitesse : Manuelle, 4 rapports plus marche-arrière. Kilométrage : 00379 km au compteur. Carte grise : Française, 13 CV - 5 places. Contrôle technique : Sans. État : Roulante, assez bon état général. A l'origine fabriquant d'armes et de munitions, la société Hotchkiss a dignement représenté la France dans la construction de voitures de qualité de 1904 à 1955. La marque aux canons croisés est reconnue pour la robustesse et la fiabilité de ses mécaniques. Après la grande guerre, Hotchkiss adopte un slogan qui ne quittera plus la marque et qui est devenu le symbole inoubliable de la marque "Hotchkiss, la marque du juste milieu". Hotchkiss est devenue en très peu de temps une marque de référence dans son domaine, n'étant une voiture ni trop petite ni trop importante. La clientèle bourgeoise de la marque appréciera par-dessus tout la qualité, le confort et la discrétion des voitures Hotchkiss. L'AM2 remplace le modèle AM avec une nouvelle motorisation culbutée. Son moteur 4 cylindres 2,5 l à soupapes latérales est très performant et équilibré. Il développe 56 ch et est couplé à une boite 4 rapports. Le modèle présenté est une limousine 6 places avec 2 strapontins en carrosserie souple type Weymann, qui la rend plus légère et plus vive. En bel état de conservation, et en parfait état de fonctionnement, son moteur neuf a été intégralement refait par un professionnel, toute la transmission, freins et suspensions on été refait et révisés, elle part par la route. Avec son carnet de bord et un dossier de factures d'entretien et de travaux.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Wright Brothers: Original c. 1908-1909 Photo Album by Jimmy Hare, with First Published Photos of Wright Flyer - Album photo original historique compilé par le photojournaliste pionnier de Collier's Jimmy Hare, mesurant 14,75 x 11,25, contenant 54 photographies originales au gélatino-argentique apposées des vols de démonstration des frères Wright en 1908 et 1909, d'une taille allant de 4,25 x 3,25 à 6 x 4, dont la plupart ont été légendées à l'encre blanche. L'album commence par une photo de quatre journalistes, étiquetée : "Correspondants traversant une dune de sable pour voir si les frères Wright volent vraiment à Kill Devil Hill, N.C.". Suit une série d'images décrivant la préparation du Wright Flyer en vue de son lancement à l'aide de la "catapulte Wright", composée d'un long rail et d'une tour de lancement utilisés pour augmenter la vitesse initiale de l'avion afin d'obtenir un vol motorisé soutenu : les images sont identifiées comme "Le rail de départ", "Placer l'avion sur le rail", "Ajuster le largage", "Sur le point de démarrer le moteur", "Moteur démarré, hélices en fonctionnement" et "Voler à basse altitude". Les photos suivantes montrent l'avion dans différents états de vol, notamment "Vue arrière de l'avion", "Vue du dessous", "Vol à différentes altitudes", "Virage" et "Atterrissage assez lourd". Parmi les premiers pilotes et passagers représentés, on trouve Orville Wright, Wilbur Wright, le major George Owen Squier (qui a rédigé les spécifications du premier avion de l'armée, le Wright Flyer) et Thomas Selfridge, qui est devenu la première personne à mourir dans un accident d'avion peu après la prise de la photographie (intitulée "Dernière photo du lieutenant Selfridge avant l'accident"). D'autres images montrent la foule lors du vol de démonstration effectué devant le président William H. Taft et les membres du Congrès à Fort Myer à Arlington, en Virginie, le 29 juillet 1909. L'album photo lui-même est dans un état général bon à très bon, avec des traces de retrait de plusieurs photographies, les pages noires détachées au niveau du dos, et quelques traces d'usure et d'écaillage sur les couvertures et les pages ; les photographies elles-mêmes sont en bon état, avec quelques légères traces d'argent sur les zones plus foncées. La toute première photographie du Wright Flyer en vol est, bien sûr, la photo emblématique du "premier vol" prise le 17 décembre 1903. Mais cette photo emblématique de Wright n'a été publiée que quatre mois après les photos de Hare : l'image du "premier vol" est apparue pour la première fois dans le numéro de septembre 1908 du Century Magazine, dans un article intitulé "The Wright Brothers' Aeroplane" (L'avion des frères Wright) par Orville et Wilbur Wright. Les premières photographies de Hare sur les frères Wright, prises à Kitty Hawk en 1908, ont été prises pendant les préparatifs des Wright en vue de la première mondiale du Wright Flyer. Wilbur partira pour la France avant la fin du mois pour faire une démonstration de l'avion en Europe, un Flyer neuf expédié en France démonté. Orville, en septembre, effectuera les essais en vol pour l'armée américaine à Fort Myer, en Virginie - des vols également documentés dans cet album. L'album est également accompagné d'un manuscrit de huit pages écrites au crayon, apparemment de la main de Jimmy Hare, qui témoigne de son expérience en matière de photographie des vols des frères Wright. En voici une petite partie : "Pendant de nombreuses années, des amis admiratifs m'ont assuré que j'étais le premier photographe à avoir pris une photo des frères Wright dans leur aéroplane, comme on l'appelait à l'époque, mais ces dernières années, j'ai vu une photographie manifestement prise par les frères Wright... mais qui n'a été publiée que plus tard. Je reste persuadé que la mienne a été la première publiée dans le Collier's (ou l'hebdomadaire le plus populaire de l'époque)". Le manuscrit a été édité d'une autre main, avec diverses corrections et des sections biffées. Jimmy Hare (1856-1946) a été l'un des principaux photojournalistes de 1898 à 1931, couvrant cinq guerres majeures (la guerre hispano-américaine, la guerre russo-japonaise, la révolution mexicaine, la première guerre des Balkans et la Première Guerre mondiale). Il a joué un rôle déterminant dans la popularité de Collier's en tant qu'hebdomadaire illustré. Il est également connu pour sa chronique de l'évolution des premiers avions, ses photographies exotiques d'Amérique latine et du Moyen-Orient, ainsi que pour sa couverture des présidents américains.

Estim. 10 000 - 12 000 USD

Apollo 10 Flown Oversized American Flag - From the Collection of Tom Stafford - Immense drapeau américain transporté en orbite lunaire lors de la mission Apollo 10, 18,5″ x 11,5″, signé et certifié en vol au stylo à bille noir, "Flown to the moon on Apollo X, May 1969, Tom Stafford," et à l'encre noire, "Gene Cernan." Encadré avec une photo lunaire signée par Stafford, dans un passe-partout d'archivage, pour un format total de 26,5 x 26,5. En très bon état. Accompagné d'une lettre de provenance détaillée signée "Thomas P. Stafford", rédigée sur son papier à lettres personnel, qui se lit comme suit : Le drapeau américain d'Apollo X ci-joint a été transporté par moi à bord du module de commande "Charlie Brown" en orbite autour de la Lune. Ce drapeau des États-Unis en nylon, qui mesure 12 pouces sur 18 pouces, a été emporté par moi sur la Lune en mai 1969, dans le cadre de mon kit de préférences personnelles (PPK), et a été signé par moi-même et par Gene Cernan. Le vaisseau spatial Apollo X (10) a été lancé de Cap Kennedy à 12 h 49 le 18 mai 1969. Cette mission était le premier vol du module lunaire (LM-4) vers la Lune. Après que le vaisseau ait effectué un tour et demi de la Terre, le troisième étage du booster S-IVB a été rallumé pour augmenter la vitesse du vaisseau jusqu'à la vitesse nécessaire pour échapper à l'attraction gravitationnelle de la Terre. Trois jours plus tard, le vaisseau a été placé en orbite autour de la Lune. Dix-neuf transmissions télévisées en couleur (d'une durée totale de 5 heures et 52 minutes) d'une qualité remarquable ont permis aux téléspectateurs du monde entier d'accéder à la première télévision en couleur dans l'espace et de découvrir les activités du vaisseau spatial ainsi que des vues spectaculaires de la Terre et de la Lune. Gene Cernan et moi-même sommes descendus dans le module lunaire à une altitude de moins de 47 000 pieds au-dessus de la Lune. À cette altitude, nous avons pu reconnaître le site d'atterrissage proposé pour Apollo 11. Le LM a ensuite effectué le premier rendez-vous réussi en orbite lunaire avec John Young dans le module de commande. Nous avons entamé le voyage de retour vers la Terre. Lors de la rentrée dans l'atmosphère, nous avons atteint une vitesse de 24 791 mph, ce qui constitue toujours le record du voyage le plus rapide jamais effectué par un être humain, faisant de ce drapeau l'un des objets les plus rapides transportés par l'homme dans l'espace. L'amerrissage a eu lieu à 12 h 52 le 26 mai 1969, à 1,3 mille nautique du point d'atterrissage prévu. Pendant le programme Apollo, la NASA avait pour politique d'autoriser les astronautes à conserver des objets personnels de leur mission en guise de souvenirs, et j'ai donc choisi d'inclure ce drapeau américain parmi les miens. Ce drapeau américain est resté un élément précieux de ma collection spatiale personnelle à partir de décembre 1972, date à laquelle il m'a été rendu par la NASA. Une extension patriotique de l'une des missions les plus importantes du programme Apollo, considérée comme la "répétition générale" de l'alunissage d'Apollo 11. Ce drapeau a effectué 31 révolutions autour de la lune et a parcouru près de 830 000 miles au cours de son voyage de huit jours avant de rentrer dans l'atmosphère terrestre à la vitesse record de 24 791 mph, ou Mach 36, ce qui en fait le drapeau américain le plus rapide jamais déployé. Cet incroyable artefact de l'ère Apollo est d'autant plus désirable que sa provenance est solide comme le roc et qu'il est d'une taille atypique.

Estim. 20 000 - 25 000 USD