Null Louis-Auguste Bisson (1814-1876)

Cloître de l'abbaye Saint-Pierre, Moissac…
Description

Louis-Auguste Bisson (1814-1876) Cloître de l'abbaye Saint-Pierre, Moissac, 1856 Épreuve albuminée, 353x445 mm, forte tonalité, tamponsignature rouge et tampon sec sur le montage Une autre épreuve à la BNF, celle de la collection Viollet-le-Duc passée aux enchères mesure seulement 301x404 mm. Auguste Bisson a adopté la même position que Gustave Le Gray voyageant pour la mission héliographique 5 ans plus tôt, mais une heure un peu moins matinale. L'abbaye primitive fondée au VIIe siècle sur l'emplacement d'une église du IVe avait été saccagée lors des campagnes omeyyades de 719-721, puis de 732. Un siècle plus tard, de nouveaux pillages furent le fait des Vikings qui remontaient la Garonne puis, au xe siècle, des Hongrois. Le pape Urbain II s'est rendu à l'abbaye de Moissac en 1097 et il a consacré le maître-autel de l'église. Le cloitre est achevé trois ans plus tard. En 1840, les ingénieurs du chemin de fer avaient prévu le tracé de la ligne Bordeaux-Cette (Sète) au milieu du cloître. De multiples protestations permirent de le contourner au nord, en sacrifiant le grand réfectoire et les cuisines des moines.

Louis-Auguste Bisson (1814-1876) Cloître de l'abbaye Saint-Pierre, Moissac, 1856 Épreuve albuminée, 353x445 mm, forte tonalité, tamponsignature rouge et tampon sec sur le montage Une autre épreuve à la BNF, celle de la collection Viollet-le-Duc passée aux enchères mesure seulement 301x404 mm. Auguste Bisson a adopté la même position que Gustave Le Gray voyageant pour la mission héliographique 5 ans plus tôt, mais une heure un peu moins matinale. L'abbaye primitive fondée au VIIe siècle sur l'emplacement d'une église du IVe avait été saccagée lors des campagnes omeyyades de 719-721, puis de 732. Un siècle plus tard, de nouveaux pillages furent le fait des Vikings qui remontaient la Garonne puis, au xe siècle, des Hongrois. Le pape Urbain II s'est rendu à l'abbaye de Moissac en 1097 et il a consacré le maître-autel de l'église. Le cloitre est achevé trois ans plus tard. En 1840, les ingénieurs du chemin de fer avaient prévu le tracé de la ligne Bordeaux-Cette (Sète) au milieu du cloître. De multiples protestations permirent de le contourner au nord, en sacrifiant le grand réfectoire et les cuisines des moines.

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