Description

Man Ray (Emmanuel Radnitsky, dit) (1890-1976) Le violon d’Ingres, 1924. Épreuve argentique (c. 1970), signée et datée « Man Ray 1924 » à l’encre en bas à droite, annotée « E. A. » à l’encre en bas à gauche. 39,7 x 29,7 cm Bibliographie : - Arturo Schwarz, Man Ray : The Rigour of Imagination, Rizzoli, New York, 1977, p. 255, pl. 415. - Jean-Hubert Martin, Man Ray Photographs, Thames and Hudson, New York, 1982, p. 16, pl. 4. - Merry Foresta et al., Perpetual Motif : The Art of Man Ray, National Museum of American Art, Smithsonian Institution, Washington D.C., 1988, p. 317, pl. 262. - Man Ray 1890-1976, Harry N. Abrams, New York, 1995, p. 46, pl. 48. - Rudolf Kicken, Man Ray : 1890–1976, Hirmer, Munich, 1996, pl. 53. - Alain Sayag & Emmanuelle de l’Écotais, Man Ray : Photography and its Double, Gingko Press, Corte Madera, 1998, p. 137. - Katherine Ware, Man Ray In Focus, The J. Paul Getty Museum, Los Angeles, 1998, p. 40, pl. 17. - Emmanuelle l’Écotais, Man Ray : 1890–1976, Taschen, Cologne, 2 000, p. 43. - Mason Klein, Alias Man Ray, Yale University Press, New Haven, 2009, p. 87, fig. 84. - Wendy Grossman and Edouard Sebline, Man Ray : Human Equations, Hatje Cantz, Ostfildern, 2015, p. 179, fig. 166. En 1924, trois ans après son arrivée à Paris, Man Ray réalise Le violon d’Ingres, l’une des épreuves les plus iconiques de l’histoire du médium, certainement aussi exemplaire de ce que pouvait être le surréalisme en photographie. Accueilli par Marcel Duchamp, auquel il s’était lié à New York, Man Ray rencontre dans la capitale française André Breton, Paul Éluard, Louis Aragon et prend part aux activités du groupe surréaliste. Au moment de la prise de vue, l’artiste américain vit avec sa maitresse et muse Alice Prin, plus connue sous le pseudonyme Kiki de Montparnasse, qui pose à plusieurs reprises pour lui. Il l’a photographie ici de dos, coiffée d’un turban (écho à la fois à l’histoire de la peinture et à la langue française que Man Ray apprenait), son buste augmenté au tirage de deux ouïes, introduisant par un usage polysémique de l’image, cher à ses camarades surréalistes, une manière nouvelle d’appréhender la pratique photographique. Rare à ces dimensions, cette épreuve fait partie des quelques-unes signées par l’artiste à l’encre dans le carreau blanc de la couverture en bas à droite.  Man Ray (Emmanuel Radnitsky) (1890-1976) Le violon d'Ingres, 1924. Gelatin silver print (c. 1970), signed, dated and annotated "E. A." in ink in lower left and right corners. 39.7 x 29.7 cm

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Man Ray (Emmanuel Radnitsky, dit) (1890-1976) Le violon d’Ingres, 1924. Épreuve argentique (c. 1970), signée et datée « Man Ray 1924 » à l’encre en bas à droite, annotée « E. A. » à l’encre en bas à gauche. 39,7 x 29,7 cm Bibliographie : - Arturo Schwarz, Man Ray : The Rigour of Imagination, Rizzoli, New York, 1977, p. 255, pl. 415. - Jean-Hubert Martin, Man Ray Photographs, Thames and Hudson, New York, 1982, p. 16, pl. 4. - Merry Foresta et al., Perpetual Motif : The Art of Man Ray, National Museum of American Art, Smithsonian Institution, Washington D.C., 1988, p. 317, pl. 262. - Man Ray 1890-1976, Harry N. Abrams, New York, 1995, p. 46, pl. 48. - Rudolf Kicken, Man Ray : 1890–1976, Hirmer, Munich, 1996, pl. 53. - Alain Sayag & Emmanuelle de l’Écotais, Man Ray : Photography and its Double, Gingko Press, Corte Madera, 1998, p. 137. - Katherine Ware, Man Ray In Focus, The J. Paul Getty Museum, Los Angeles, 1998, p. 40, pl. 17. - Emmanuelle l’Écotais, Man Ray : 1890–1976, Taschen, Cologne, 2 000, p. 43. - Mason Klein, Alias Man Ray, Yale University Press, New Haven, 2009, p. 87, fig. 84. - Wendy Grossman and Edouard Sebline, Man Ray : Human Equations, Hatje Cantz, Ostfildern, 2015, p. 179, fig. 166. En 1924, trois ans après son arrivée à Paris, Man Ray réalise Le violon d’Ingres, l’une des épreuves les plus iconiques de l’histoire du médium, certainement aussi exemplaire de ce que pouvait être le surréalisme en photographie. Accueilli par Marcel Duchamp, auquel il s’était lié à New York, Man Ray rencontre dans la capitale française André Breton, Paul Éluard, Louis Aragon et prend part aux activités du groupe surréaliste. Au moment de la prise de vue, l’artiste américain vit avec sa maitresse et muse Alice Prin, plus connue sous le pseudonyme Kiki de Montparnasse, qui pose à plusieurs reprises pour lui. Il l’a photographie ici de dos, coiffée d’un turban (écho à la fois à l’histoire de la peinture et à la langue française que Man Ray apprenait), son buste augmenté au tirage de deux ouïes, introduisant par un usage polysémique de l’image, cher à ses camarades surréalistes, une manière nouvelle d’appréhender la pratique photographique. Rare à ces dimensions, cette épreuve fait partie des quelques-unes signées par l’artiste à l’encre dans le carreau blanc de la couverture en bas à droite.  Man Ray (Emmanuel Radnitsky) (1890-1976) Le violon d'Ingres, 1924. Gelatin silver print (c. 1970), signed, dated and annotated "E. A." in ink in lower left and right corners. 39.7 x 29.7 cm

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