Null [LYON] Claude PERRET (architecte lyonnais actif XVIIe/XVIIIe s.)



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Description

[LYON] Claude PERRET (architecte lyonnais actif XVIIe/XVIIIe s.) Dessin géométral pour la machine qui permit de transporter et d'élever à Lyon, les 27 et 28 décembre 1713, la première statue équestre de Louis XIV, sculptée par Desjardins et fondue à Paris par les frères Keller en 1674. Dessin à la plume et au lavis sur papier vergé, exécuté par Claude Perret, enrichi d'un texte manuscrit explicatif dédié au duc de Villeroy et retranscrit tel quel ci-dessous : " Dessein geometral de la machine qui a servy pour le soutien et le placement de la statue equestre du Roy sur le noyau de son pied destal dans la ville de Lyon, au milieu de la place de Louis le grand, laquelle machine a esté inventée et mise en modèle par le Sr Claude Perret Archiecte de ladite ville et mise en oeuvre par luy et par Etienne Tahy (?) aussy architecte. Cette statue fut conduite par eux [droite] (?) jusque au pied du pied destal et [] le 27 decembe 1713 et le lendemain 28 elle fut decouverte au moyen de l'enlevement de cette grande machine toutte d'une pièce qui fut faite en demie heure en présence de Mgr le prevost des marchands et echevins et de tout le corps consullaire, d'une infinité d'admirateurs [] plusieurs étant sous les armes cette ceremonie fut faite au bruit du canon et de plusieurs décharges redoublées et aux acclamations de tout le public. Dedie a Monseigneur le duc de villeroy pair et premier Marechal de France, gouverneur de Lyon et des provinces de lyonnais, forest et beaujolais par son très humble tres obeissant et très respectueux serviteur / Claude Perret Architecte " (sic) Dimensions de la feuille : 31,5 x 46 cm Conservation : Quelque légères marques de manipulation. Les seules images que nous avions de cette machine étaient, jusqu'à aujourd'hui, celle de la peinture de Charles Grandon (conservée au musée Gadagne) et celle de la gravure d'Antoine Leclerc " Dessein géométral de la machine qui a servi pour l'élévation et le placement de la statue équestre du roy [] " (Bibliothèque municipale de Lyon, Cote : fonds Coste 548) Par la richesse explicative de sa légende, ce dessin témoigne de la prouesse technique et nous révèle la rapidité (une demi-heure !) avec laquelle la statue fut élevée et posée grâce à cette fameuse machine. Alors que la peinture de Grandon donne à voir les musiciens du premier plan et la richesse des costumes des échevins, Claude Perret, lui, au-delà des détails techniques, dans une langue dont l'orthographe n'est pas encore fixée, donne à entendre le son des canons et les vivats admiratifs du public parmi lequel il distingue les prévôts, les échevins et les corps consulaires. Si l'on exclut la gravure de Leclerc, purement géométrale, ce dessin vient en complément du tableau de Charles Grandon et apporte un nouvel éclairage à cette cérémonie du 28 décembre 1713 où Lyon inaugura en grande pompe la première statue équestre de Louis XIV. De toute rareté ! Bibliographie : Breghot du Lut et Antoine Pericaud, catalogue des Lyonnais dignes de mémoire, Sté littéraire de Lyon. Audin et Vial, Dictionnaire des artistes lyonnais, p. 104

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[LYON] Claude PERRET (architecte lyonnais actif XVIIe/XVIIIe s.) Dessin géométral pour la machine qui permit de transporter et d'élever à Lyon, les 27 et 28 décembre 1713, la première statue équestre de Louis XIV, sculptée par Desjardins et fondue à Paris par les frères Keller en 1674. Dessin à la plume et au lavis sur papier vergé, exécuté par Claude Perret, enrichi d'un texte manuscrit explicatif dédié au duc de Villeroy et retranscrit tel quel ci-dessous : " Dessein geometral de la machine qui a servy pour le soutien et le placement de la statue equestre du Roy sur le noyau de son pied destal dans la ville de Lyon, au milieu de la place de Louis le grand, laquelle machine a esté inventée et mise en modèle par le Sr Claude Perret Archiecte de ladite ville et mise en oeuvre par luy et par Etienne Tahy (?) aussy architecte. Cette statue fut conduite par eux [droite] (?) jusque au pied du pied destal et [] le 27 decembe 1713 et le lendemain 28 elle fut decouverte au moyen de l'enlevement de cette grande machine toutte d'une pièce qui fut faite en demie heure en présence de Mgr le prevost des marchands et echevins et de tout le corps consullaire, d'une infinité d'admirateurs [] plusieurs étant sous les armes cette ceremonie fut faite au bruit du canon et de plusieurs décharges redoublées et aux acclamations de tout le public. Dedie a Monseigneur le duc de villeroy pair et premier Marechal de France, gouverneur de Lyon et des provinces de lyonnais, forest et beaujolais par son très humble tres obeissant et très respectueux serviteur / Claude Perret Architecte " (sic) Dimensions de la feuille : 31,5 x 46 cm Conservation : Quelque légères marques de manipulation. Les seules images que nous avions de cette machine étaient, jusqu'à aujourd'hui, celle de la peinture de Charles Grandon (conservée au musée Gadagne) et celle de la gravure d'Antoine Leclerc " Dessein géométral de la machine qui a servi pour l'élévation et le placement de la statue équestre du roy [] " (Bibliothèque municipale de Lyon, Cote : fonds Coste 548) Par la richesse explicative de sa légende, ce dessin témoigne de la prouesse technique et nous révèle la rapidité (une demi-heure !) avec laquelle la statue fut élevée et posée grâce à cette fameuse machine. Alors que la peinture de Grandon donne à voir les musiciens du premier plan et la richesse des costumes des échevins, Claude Perret, lui, au-delà des détails techniques, dans une langue dont l'orthographe n'est pas encore fixée, donne à entendre le son des canons et les vivats admiratifs du public parmi lequel il distingue les prévôts, les échevins et les corps consulaires. Si l'on exclut la gravure de Leclerc, purement géométrale, ce dessin vient en complément du tableau de Charles Grandon et apporte un nouvel éclairage à cette cérémonie du 28 décembre 1713 où Lyon inaugura en grande pompe la première statue équestre de Louis XIV. De toute rareté ! Bibliographie : Breghot du Lut et Antoine Pericaud, catalogue des Lyonnais dignes de mémoire, Sté littéraire de Lyon. Audin et Vial, Dictionnaire des artistes lyonnais, p. 104

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