Null Ɵ Fétiche Songye dit nkishi,
République Démocratique du Congo
Époque : Fin …
Description

Ɵ Fétiche Songye dit nkishi, République Démocratique du Congo Époque : Fin du XIXe siècle Bois à patine suintante, fer, métaux, résine, peaux, matériel fétiche, raphia, plumes de chouette pêcheuse de Bouvier CITES délivré le 16/03/2018 H. 88 cm Songye nkishi fetish, Democratic Republic of the Congo H. 34 ½ in Provenance : - Collection Jacques Hautelet, Louvain, San Diego - Ancienne collection Allen Davis, New York Obsédés par la sorcellerie et désireux de se doter de moyens efficaces pour lutter contre ses effets néfastes, les anciens Songye -une population Bantou établie dans le sud-est de la R.D. du Congo- se sont dotés de statues fétiches, réceptacles d'un complexe matériel magique appelé bishimba. Le nkishi de grande taille appartenait à toute une communauté à laquelle il accordait son soutien pendant parfois plusieurs générations. En fonction le fétiche devenait proprement intouchable et était manipulé à l'aide de longues perches de bois passant sous les aisselles. Sous une importante jupe de paille séchée, les jambes sont vigoureusement sculptées, les pieds reposant sur une base circulaire. Les mains sont posées de part et d'autre de l'ombilic proéminent contenant une charge fétiche. Un fer en forme de pelle est planté au milieu de la poitrine. Deux ceintures contenant des ingrédients magiques encadrent le ventre. L'ensemble du torse est recouvert d'une peau animale. Le visage très expressif dans le style classique de l'ethnie montre une patine suintante. Les yeux sont ornés de clous de cuivre et de fer. Le grand front est surmonté d'une impressionnante couronne de pics de fer. L'amalgame de résine sommitale servait à conserver des charges fétiches et peut-être une corne aujourd'hui disparue. Une importante coiffe de plumes et de fibres couvre ses épaules. L'examen de l'objet montre l'existence de nombreuses cavités (épaules, dos...) contenant du matériel fétiche. Comme le souligne François Neyt (...) «Quantité d'objets sculptés, collectés dans les musées et les collections particulières, ont perdu une part importante de leurs conglomérats magiques et de leurs atours.» Outre la puissance de sa sculpture et sa belle ancienneté, l'œuvre présentée aujourd'hui montre un équipement magique presqu'intact, digne du plus haut intérêt pour le scientifique comme pour l'esthète. ? Ce lot est en importation temporaire Ɵ Ce lot est en importation temporaire

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Ɵ Fétiche Songye dit nkishi, République Démocratique du Congo Époque : Fin du XIXe siècle Bois à patine suintante, fer, métaux, résine, peaux, matériel fétiche, raphia, plumes de chouette pêcheuse de Bouvier CITES délivré le 16/03/2018 H. 88 cm Songye nkishi fetish, Democratic Republic of the Congo H. 34 ½ in Provenance : - Collection Jacques Hautelet, Louvain, San Diego - Ancienne collection Allen Davis, New York Obsédés par la sorcellerie et désireux de se doter de moyens efficaces pour lutter contre ses effets néfastes, les anciens Songye -une population Bantou établie dans le sud-est de la R.D. du Congo- se sont dotés de statues fétiches, réceptacles d'un complexe matériel magique appelé bishimba. Le nkishi de grande taille appartenait à toute une communauté à laquelle il accordait son soutien pendant parfois plusieurs générations. En fonction le fétiche devenait proprement intouchable et était manipulé à l'aide de longues perches de bois passant sous les aisselles. Sous une importante jupe de paille séchée, les jambes sont vigoureusement sculptées, les pieds reposant sur une base circulaire. Les mains sont posées de part et d'autre de l'ombilic proéminent contenant une charge fétiche. Un fer en forme de pelle est planté au milieu de la poitrine. Deux ceintures contenant des ingrédients magiques encadrent le ventre. L'ensemble du torse est recouvert d'une peau animale. Le visage très expressif dans le style classique de l'ethnie montre une patine suintante. Les yeux sont ornés de clous de cuivre et de fer. Le grand front est surmonté d'une impressionnante couronne de pics de fer. L'amalgame de résine sommitale servait à conserver des charges fétiches et peut-être une corne aujourd'hui disparue. Une importante coiffe de plumes et de fibres couvre ses épaules. L'examen de l'objet montre l'existence de nombreuses cavités (épaules, dos...) contenant du matériel fétiche. Comme le souligne François Neyt (...) «Quantité d'objets sculptés, collectés dans les musées et les collections particulières, ont perdu une part importante de leurs conglomérats magiques et de leurs atours.» Outre la puissance de sa sculpture et sa belle ancienneté, l'œuvre présentée aujourd'hui montre un équipement magique presqu'intact, digne du plus haut intérêt pour le scientifique comme pour l'esthète. ? Ce lot est en importation temporaire Ɵ Ce lot est en importation temporaire

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