Null Guy de MAUPASSANT (1850-1893). L.A.S., Paris 10 juillet 1878, à Émile Zola …
Description

Guy de MAUPASSANT (1850-1893). L.A.S., Paris 10 juillet 1878, à Émile Zola ; 3 pages in-8 à en-tête du Ministère de la Marine et des Colonies (encadrée). Belle lettre sur le bateau de Zola baptisé Nana. « Le bateau est acheté, tiré à terre, et presque entièrement repeint. J’ai surveillé moi-même toutes ces opérations pour l’examiner encore tout à fait hors de l’eau. Il est, à mon avis, fort bon. Le nom NANA est écrit des deux côtés à l’arrière, parce que le bateau comme tous les chasse-canards est pointu par les deux bouts ». Le transport s’avère difficile : il a écarté l’idée du chaland « parce que les mariniers démolissent la moitié des embarcations qu’on leur confie. De plus, elles restent exposées sur le pont au grand soleil »… Le prix demandé par un pêcheur lui a semblé exagéré, et il s’est résolu à le convoyer avec une yole à deux rameurs sur les 49 km de trajet. « Je prends mon camarade qui canote avec moi ; et comme il n’est pas assez fort pour aller jusqu’au bout sans fatiguer j’ai retenu Hennique qui pourra le relayer une heure de temps en temps. Moi j’irai bien et sans mal. Nous partirons donc dimanche matin à 3 h ½ de Bezons. Nous déjeunerons à Conflans où je laisserai souffler mes hommes pendant deux heures, et nous serons à Médan vers 4 ou 5 heures. Si vous êtes au bord de l’eau vous nous verrez arriver ». Ils repartiront par le train : « De cette façon le voyage n’est nullement une fatigue mais un plaisir, et nous serons rentrés de bonne heure, tout comme si nous nous étions simplement promenés à Bougival. De plus, je suis certain que Nana vous arrivera en bon état, sans aucune avarie d’aucune sorte »…

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Guy de MAUPASSANT (1850-1893). L.A.S., Paris 10 juillet 1878, à Émile Zola ; 3 pages in-8 à en-tête du Ministère de la Marine et des Colonies (encadrée). Belle lettre sur le bateau de Zola baptisé Nana. « Le bateau est acheté, tiré à terre, et presque entièrement repeint. J’ai surveillé moi-même toutes ces opérations pour l’examiner encore tout à fait hors de l’eau. Il est, à mon avis, fort bon. Le nom NANA est écrit des deux côtés à l’arrière, parce que le bateau comme tous les chasse-canards est pointu par les deux bouts ». Le transport s’avère difficile : il a écarté l’idée du chaland « parce que les mariniers démolissent la moitié des embarcations qu’on leur confie. De plus, elles restent exposées sur le pont au grand soleil »… Le prix demandé par un pêcheur lui a semblé exagéré, et il s’est résolu à le convoyer avec une yole à deux rameurs sur les 49 km de trajet. « Je prends mon camarade qui canote avec moi ; et comme il n’est pas assez fort pour aller jusqu’au bout sans fatiguer j’ai retenu Hennique qui pourra le relayer une heure de temps en temps. Moi j’irai bien et sans mal. Nous partirons donc dimanche matin à 3 h ½ de Bezons. Nous déjeunerons à Conflans où je laisserai souffler mes hommes pendant deux heures, et nous serons à Médan vers 4 ou 5 heures. Si vous êtes au bord de l’eau vous nous verrez arriver ». Ils repartiront par le train : « De cette façon le voyage n’est nullement une fatigue mais un plaisir, et nous serons rentrés de bonne heure, tout comme si nous nous étions simplement promenés à Bougival. De plus, je suis certain que Nana vous arrivera en bon état, sans aucune avarie d’aucune sorte »…

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