Null Publicola CHAUSSARD (1766-1823) avocat et homme de lettres, administrateur …
Description

Publicola CHAUSSARD (1766-1823) avocat et homme de lettres, administrateur au Comité de Salut public, inventeur du mot nihiliste. 3 L.A.S. ou P.A.S., 1793-[1794 ou 1795] ; 3 pages in-4 (déchirure réparée), 1 page in-4 et 3 pages et demie grand in-fol. Anvers 8 mars 1793, aux députés de la Convention, et ses commissaires en Belgique. Ayant reçu une lettre de ses collègues de Bruxelles, requérant une mesure importante et urgente, il s’est aussitôt transporté avec ses collègues chez le général Marassé [commandant en chef à Anvers, il passera à l’ennemi avec Dumouriez] : « il parut plus qu’étonné, forma des objections, demanda des délais, proposa d’écrire à Dumourier ; je lui déclarai, que je le sommois au nom de mes pouvoirs d’exécuter sans délai la réquisition qui lui était faite ; il s’apitoyait, il pleurait presque ; je finis par lui dire qu’il serait responsable de tout ce qui adviendrait, et de la moindre opposition. Cela parut le déterminer. […] Les démarches ont été infructueuses ; dois-je en accuser le hazard ou les liaisons et la faiblesse de Marassé ? Ou bien votre arrêté et vos mesures avaient-ils déjà transpiré ? »… Il réclame le pouvoir de casser l’administration et la municipalité provisoires, dont la perfidie risque de provoquer une insurrection populaire… Paris 24 brumaire II (14 novembre 1793). Certificat témoignant d’avoir entendu le citoyen Gail professer « les principes de la république et de la révolution »… [1794 ou 1795], aux représentants du Peuple composant le Comité de Surêté générale. Dénoncé à la Section du Muséum, il se défend contre les accusations d’avoir été « agent du terrorisme dans la Belgique, et d’y avoir contribué, avec Chapy, par la mauvaise conduite, à nos revers », et d’avoir été « complice de la conjuration de Pache », dont il aurait été secrétaire : il invoque la surveillance, en Belgique, des représentants Treilhard, Camus, Merlin de Douai et Gossuin, accuse les Mémoires de Dumouriez d’être la source de la calomnie, et indique les limites de son emploi à la mairie : deux mois de service sans rapport avec Pache… Aussi, « je vous demande representans du peuple de me rendre une liberté que je n’ai pas merité de perdre »…

346 

Publicola CHAUSSARD (1766-1823) avocat et homme de lettres, administrateur au Comité de Salut public, inventeur du mot nihiliste. 3 L.A.S. ou P.A.S., 1793-[1794 ou 1795] ; 3 pages in-4 (déchirure réparée), 1 page in-4 et 3 pages et demie grand in-fol. Anvers 8 mars 1793, aux députés de la Convention, et ses commissaires en Belgique. Ayant reçu une lettre de ses collègues de Bruxelles, requérant une mesure importante et urgente, il s’est aussitôt transporté avec ses collègues chez le général Marassé [commandant en chef à Anvers, il passera à l’ennemi avec Dumouriez] : « il parut plus qu’étonné, forma des objections, demanda des délais, proposa d’écrire à Dumourier ; je lui déclarai, que je le sommois au nom de mes pouvoirs d’exécuter sans délai la réquisition qui lui était faite ; il s’apitoyait, il pleurait presque ; je finis par lui dire qu’il serait responsable de tout ce qui adviendrait, et de la moindre opposition. Cela parut le déterminer. […] Les démarches ont été infructueuses ; dois-je en accuser le hazard ou les liaisons et la faiblesse de Marassé ? Ou bien votre arrêté et vos mesures avaient-ils déjà transpiré ? »… Il réclame le pouvoir de casser l’administration et la municipalité provisoires, dont la perfidie risque de provoquer une insurrection populaire… Paris 24 brumaire II (14 novembre 1793). Certificat témoignant d’avoir entendu le citoyen Gail professer « les principes de la république et de la révolution »… [1794 ou 1795], aux représentants du Peuple composant le Comité de Surêté générale. Dénoncé à la Section du Muséum, il se défend contre les accusations d’avoir été « agent du terrorisme dans la Belgique, et d’y avoir contribué, avec Chapy, par la mauvaise conduite, à nos revers », et d’avoir été « complice de la conjuration de Pache », dont il aurait été secrétaire : il invoque la surveillance, en Belgique, des représentants Treilhard, Camus, Merlin de Douai et Gossuin, accuse les Mémoires de Dumouriez d’être la source de la calomnie, et indique les limites de son emploi à la mairie : deux mois de service sans rapport avec Pache… Aussi, « je vous demande representans du peuple de me rendre une liberté que je n’ai pas merité de perdre »…

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats