Null [PARLEMENTS]. Défense de l’autorité royale contre les Parlements.
En frança…
Description

[PARLEMENTS]. Défense de l’autorité royale contre les Parlements. En français, manuscrit sur papier. France, [1754]. 407 pp., volume petit in-4, cartonnage moderne de papier, tranches rouges. Copie manuscrite d’un écrit daté du 20 août 1753, dans lequel l’auteur a « envie de faire connaître l’autorité royale par une simple compilation de ce qui a été dit et pensé à ce sujet par nos plus célèbres jurisconsultes et nos auteurs les plus accrédités, elle nous rappellera en abrégé un précis de l’histoire de notre monarchie avec l’institution et création de nos cours souveraines et nous serons en état de connaître l’autorité du Roy et de placer les Parlements dans les justes bornes de celle qui leur est propre. » Bien qu’affirmant n’être « point auteur » il se réserve de « faire quelques écarts » suivant qu’il lui plaira. Ce travail se situe dans le cadre de la crise parlementaire qui s’ouvre en avril 1753 quand le Parlement de Paris développe des remontrances pour supplier le roi de « ne plus abandonner son autorité entre les mains des Ecclésiastiques qui en abusent avec indécence »: Louis XV refuse de les recevoir. En retour les magistrats décident de cesser leur service. La sanction tombe vite: le Parlement est déplacé à Pontoise d’abord puis à Soissons. Une chambre royale composée de commissaires est chargée de le remplacer. Bien qu’entièrement dévoué à l’autorité royale, l’auteur est quelque peu dubitatif sur le bien-fondé de cette création : « ce serait icy le lieu de parler de la chambre Roïale établie par lettres patentes du 18 septembre dernier. Nous avons peine à croire qu’elles rétablissent la paix et qu’elles fassent rentrer la Robe dans les justes limites qui doivent faire toute sa gloire ».

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[PARLEMENTS]. Défense de l’autorité royale contre les Parlements. En français, manuscrit sur papier. France, [1754]. 407 pp., volume petit in-4, cartonnage moderne de papier, tranches rouges. Copie manuscrite d’un écrit daté du 20 août 1753, dans lequel l’auteur a « envie de faire connaître l’autorité royale par une simple compilation de ce qui a été dit et pensé à ce sujet par nos plus célèbres jurisconsultes et nos auteurs les plus accrédités, elle nous rappellera en abrégé un précis de l’histoire de notre monarchie avec l’institution et création de nos cours souveraines et nous serons en état de connaître l’autorité du Roy et de placer les Parlements dans les justes bornes de celle qui leur est propre. » Bien qu’affirmant n’être « point auteur » il se réserve de « faire quelques écarts » suivant qu’il lui plaira. Ce travail se situe dans le cadre de la crise parlementaire qui s’ouvre en avril 1753 quand le Parlement de Paris développe des remontrances pour supplier le roi de « ne plus abandonner son autorité entre les mains des Ecclésiastiques qui en abusent avec indécence »: Louis XV refuse de les recevoir. En retour les magistrats décident de cesser leur service. La sanction tombe vite: le Parlement est déplacé à Pontoise d’abord puis à Soissons. Une chambre royale composée de commissaires est chargée de le remplacer. Bien qu’entièrement dévoué à l’autorité royale, l’auteur est quelque peu dubitatif sur le bien-fondé de cette création : « ce serait icy le lieu de parler de la chambre Roïale établie par lettres patentes du 18 septembre dernier. Nous avons peine à croire qu’elles rétablissent la paix et qu’elles fassent rentrer la Robe dans les justes limites qui doivent faire toute sa gloire ».

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