Description
LUSTRE À GUIRLANDE DE PUTTI France époque Louis XIV, vers 1700 Bois sculpté et redoré H. 120 cm, D. 91 cm PROVENANCE Ancienne collection Bernard Steinitz Ce rare lustre à six bras de lumières suspendu par une théorie d’angelots appendu à une guirlande de fleurs évoque de prime abord l’art baroque des palais italiens, leurs stucs, boiseries et luminaires peuplés de putti (fig. 1). Les délicats rinceaux d’acanthe terminés par des corolles végétales portant les bobèches nous ramènent cependant à l’art du Grand Siècle, dans les salons de Mercure et d’Apollon à Versailles où se trouvaient une paire de lustres à la couronne royale portée par trois Amours (fig. 2). Avec ses mascarons féminins aux coiffes en éventail, notre luminaire se rapproche du lustre à huit lumières qu’André-Charles Boulle avait agrémenté de comparables allégories féminines, disposées à la base « en console » (fig. 3).
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LUSTRE À GUIRLANDE DE PUTTI France époque Louis XIV, vers 1700 Bois sculpté et redoré H. 120 cm, D. 91 cm PROVENANCE Ancienne collection Bernard Steinitz Ce rare lustre à six bras de lumières suspendu par une théorie d’angelots appendu à une guirlande de fleurs évoque de prime abord l’art baroque des palais italiens, leurs stucs, boiseries et luminaires peuplés de putti (fig. 1). Les délicats rinceaux d’acanthe terminés par des corolles végétales portant les bobèches nous ramènent cependant à l’art du Grand Siècle, dans les salons de Mercure et d’Apollon à Versailles où se trouvaient une paire de lustres à la couronne royale portée par trois Amours (fig. 2). Avec ses mascarons féminins aux coiffes en éventail, notre luminaire se rapproche du lustre à huit lumières qu’André-Charles Boulle avait agrémenté de comparables allégories féminines, disposées à la base « en console » (fig. 3).
