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PORTE TORCHÈRE À LA NYMPHE France, vers 1840

Bronze

H. 162 cm, D. : 40 c…
Description

PORTE TORCHÈRE À LA NYMPHE France, vers 1840 Bronze H. 162 cm, D. : 40 cm Cette sculpture bronze présente une figure féminine vêtue à l’antique, en contrapposto. D’un geste distrait, toute absorbée dans la contemplation de la corne qu’elle tient fermement dans la main droite au-dessus de sa tête, elle défait sa tunique qui, tombant droit en plis tubulaires, découvre sa poitrine et la jambe gauche sur laquelle elle s’appuie. Le sujet de notre porte-torchère se distingue des traditionnels thèmes mythologiques ou allégoriques où la figure porte une corne d’abondance. Il s’agit ici d’un rhyton, un vase à boire en forme de corne terminée par la tête d’un animal, en l’occurence un chien au museau allongé. Ce fin limier et le diadème qui coiff e notre nymphe nous renvoient à l’univers cynégétique de Diane et de ses compagnes (fi g. 1). Une compagne de Diane se tient dans une posture comparable à celle de notre nymphe, le bras en l’air, le regard levé. Réalisée par Anselme Flamen (Saint-Omer, 1647-Paris, 1717) pour couronner la Fontaine de la Nymphe dans le parc du château de Marly, son piédestal devait être supporté par deux consoles à tête de chien (fi g. 2).

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PORTE TORCHÈRE À LA NYMPHE France, vers 1840 Bronze H. 162 cm, D. : 40 cm Cette sculpture bronze présente une figure féminine vêtue à l’antique, en contrapposto. D’un geste distrait, toute absorbée dans la contemplation de la corne qu’elle tient fermement dans la main droite au-dessus de sa tête, elle défait sa tunique qui, tombant droit en plis tubulaires, découvre sa poitrine et la jambe gauche sur laquelle elle s’appuie. Le sujet de notre porte-torchère se distingue des traditionnels thèmes mythologiques ou allégoriques où la figure porte une corne d’abondance. Il s’agit ici d’un rhyton, un vase à boire en forme de corne terminée par la tête d’un animal, en l’occurence un chien au museau allongé. Ce fin limier et le diadème qui coiff e notre nymphe nous renvoient à l’univers cynégétique de Diane et de ses compagnes (fi g. 1). Une compagne de Diane se tient dans une posture comparable à celle de notre nymphe, le bras en l’air, le regard levé. Réalisée par Anselme Flamen (Saint-Omer, 1647-Paris, 1717) pour couronner la Fontaine de la Nymphe dans le parc du château de Marly, son piédestal devait être supporté par deux consoles à tête de chien (fi g. 2).

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