Null GALTIER-BOISSIÈRE (Jean).
La Fleur au fusil.
Paris : Les Bibliophiles du Cr…
Description

GALTIER-BOISSIÈRE (Jean). La Fleur au fusil. Paris : Les Bibliophiles du Crapouillot, Pierre Trémois, [1946]. — In-4, 280 x 225 : 170 pp., (3 ff. dernier blanc), 16 planches, couverture illustrée. Demi-toile rouge à la bradel, plats recouverts de papier décoré de bandes tricolores verticales, dos lisse, tête dorée, non rogné, couverture conservée, étui (Ateliers Laurenchet). Belle édition de ce récit de guerre de l’écrivain et journaliste Jean Galtier-Boissière, illustrée de 39 compositions en couleurs de Pierre FALKÉ, dont une sur la couverture, une sur le titre, 21 dans le texte et 16 hors texte. Tirage à 748 exemplaires. Celui-ci est l’un des 700 sur Marais crèvecœur, portant un envoi de Galtier-Boissière à une certaine Marie Thérèse, le nom de famille a été effacé, accompagné d’un dessin de l’auteur. EXEMPLAIRE UNIQUE, que Jacques Crépineau a fait relier par les ateliers Laurenchet et enrichir des pièces suivantes : - Photocopie de la préface de Jean-Claude Lamy, parue dans l’édition du Mercure de France en 1980. - Portrait original signé, dessiné par Jean Oberlé, daté de 1946 et représentant Galtier-Boissière debout de profil, fumant la pipe, avec cette légende : « Le Commodore dit le Caïd ». Ce dessin est collé sur papier canson. - Manuscrit autographe de Galtier-Boissière, non signé, d’une page in-4, intitulé Guerre. Texte semble-t-il inédit sur la guerre 14-18 : « Les non-combattants ne pouvaient pas raisonner comme les combattants et ne comprenaient rien à rien. Un blessé, pour un civil c’était un brave. Pour le poilu, le blessé c’était avant tout le peinard. La blessure n’est nullement la preuve du courage. Un homme peut être blessé en posant culotte [sic] aux feuillées, et en fuyant. » Corrections et ratures. - Très beau dessin non signé mais très certainement de Galtier-Boissière, représentant un champ de bataille durant la première guerre. - Manuscrit autographe de Galtier-Boissière, non signé, de 3 pages in-4, intitulé Drieu. Beau texte, apparemment non publié, sur sa rencontre avec Drieu La Rochelle : « J’ai rencontré pour la première fois Drieu La Rochelle dans la cour du château de Vincennes, en 1917 [… Après “rompez les rangs” je m’approchais de lui - j’étais caporal mué en “brigadier” et lui demandai : - Pardon, maréchal des logis, seriez-vous l’auteur de Interrogations ? - Oui brigadier, me répondit il, fort étonné, mais comment pouvez [sic] connaître cette plaquette qui, à peine parue à la NRF a été interdite ? Quand je lui eus expliqué que j’avais lu et beaucoup aimé cette première œuvre, il m’invita à aller bavarder avec lui dans sa chambre de sous-off. où il était seul. J’y retournai tous les après midi au lieu de me rendre aux exercices et corvées qui m’excédaient ». Nombreuses ratures et corrections. - Dessin à l’aquarelle non signé mais très certainement de Galtier-Boissière, représentant un champ de bataille durant la première guerre sous la pluie. Au verso figure un croquis au crayon. - Manuscrit autographe de Galtier-Boissière, non signé, de 3 pages 1/4 in-4, intitulé Mes éditeurs. Très intéressant texte sur son éditeur Baudinière qui publia La Fleur au fusil en 1928 : « Où notre Baudinière se révélait de toute première force, c’est lorsqu’il s’agissait d’escamoter les droits des auteurs. On ne me croira sans doute pas lorsque je dirai que “La fleur au fusil” fut mon plus grand succès de vente, que les éditions sous couvertures différentes et de prix différents se succédèrent pendant dix ans et que, en dehors du versement de la première année, je n’ai jamais touché un fifrelin de M. Baudinière. » - L.A.S. de Jacques Porel (1893-1982), fils de l’actrice Réjane et ami de Marcel Proust, datée du 20 décembre 1958 et adressée à Galtier-Boissière, écrite sur 2 pages in-4. Porel remercie Galtier-Boissière de l’avoir fait figurer dans le Dictionnaire des Contemporains.

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GALTIER-BOISSIÈRE (Jean). La Fleur au fusil. Paris : Les Bibliophiles du Crapouillot, Pierre Trémois, [1946]. — In-4, 280 x 225 : 170 pp., (3 ff. dernier blanc), 16 planches, couverture illustrée. Demi-toile rouge à la bradel, plats recouverts de papier décoré de bandes tricolores verticales, dos lisse, tête dorée, non rogné, couverture conservée, étui (Ateliers Laurenchet). Belle édition de ce récit de guerre de l’écrivain et journaliste Jean Galtier-Boissière, illustrée de 39 compositions en couleurs de Pierre FALKÉ, dont une sur la couverture, une sur le titre, 21 dans le texte et 16 hors texte. Tirage à 748 exemplaires. Celui-ci est l’un des 700 sur Marais crèvecœur, portant un envoi de Galtier-Boissière à une certaine Marie Thérèse, le nom de famille a été effacé, accompagné d’un dessin de l’auteur. EXEMPLAIRE UNIQUE, que Jacques Crépineau a fait relier par les ateliers Laurenchet et enrichir des pièces suivantes : - Photocopie de la préface de Jean-Claude Lamy, parue dans l’édition du Mercure de France en 1980. - Portrait original signé, dessiné par Jean Oberlé, daté de 1946 et représentant Galtier-Boissière debout de profil, fumant la pipe, avec cette légende : « Le Commodore dit le Caïd ». Ce dessin est collé sur papier canson. - Manuscrit autographe de Galtier-Boissière, non signé, d’une page in-4, intitulé Guerre. Texte semble-t-il inédit sur la guerre 14-18 : « Les non-combattants ne pouvaient pas raisonner comme les combattants et ne comprenaient rien à rien. Un blessé, pour un civil c’était un brave. Pour le poilu, le blessé c’était avant tout le peinard. La blessure n’est nullement la preuve du courage. Un homme peut être blessé en posant culotte [sic] aux feuillées, et en fuyant. » Corrections et ratures. - Très beau dessin non signé mais très certainement de Galtier-Boissière, représentant un champ de bataille durant la première guerre. - Manuscrit autographe de Galtier-Boissière, non signé, de 3 pages in-4, intitulé Drieu. Beau texte, apparemment non publié, sur sa rencontre avec Drieu La Rochelle : « J’ai rencontré pour la première fois Drieu La Rochelle dans la cour du château de Vincennes, en 1917 [… Après “rompez les rangs” je m’approchais de lui - j’étais caporal mué en “brigadier” et lui demandai : - Pardon, maréchal des logis, seriez-vous l’auteur de Interrogations ? - Oui brigadier, me répondit il, fort étonné, mais comment pouvez [sic] connaître cette plaquette qui, à peine parue à la NRF a été interdite ? Quand je lui eus expliqué que j’avais lu et beaucoup aimé cette première œuvre, il m’invita à aller bavarder avec lui dans sa chambre de sous-off. où il était seul. J’y retournai tous les après midi au lieu de me rendre aux exercices et corvées qui m’excédaient ». Nombreuses ratures et corrections. - Dessin à l’aquarelle non signé mais très certainement de Galtier-Boissière, représentant un champ de bataille durant la première guerre sous la pluie. Au verso figure un croquis au crayon. - Manuscrit autographe de Galtier-Boissière, non signé, de 3 pages 1/4 in-4, intitulé Mes éditeurs. Très intéressant texte sur son éditeur Baudinière qui publia La Fleur au fusil en 1928 : « Où notre Baudinière se révélait de toute première force, c’est lorsqu’il s’agissait d’escamoter les droits des auteurs. On ne me croira sans doute pas lorsque je dirai que “La fleur au fusil” fut mon plus grand succès de vente, que les éditions sous couvertures différentes et de prix différents se succédèrent pendant dix ans et que, en dehors du versement de la première année, je n’ai jamais touché un fifrelin de M. Baudinière. » - L.A.S. de Jacques Porel (1893-1982), fils de l’actrice Réjane et ami de Marcel Proust, datée du 20 décembre 1958 et adressée à Galtier-Boissière, écrite sur 2 pages in-4. Porel remercie Galtier-Boissière de l’avoir fait figurer dans le Dictionnaire des Contemporains.

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